LIDÉE DE LUCIEN
Lucien attend sa fille lair sévère.
— Cest à cette heure que tu rentres ?
— Ben, comme les autres fois, sétonne Annie.
— Tu ne vas pas me dire que vous avez étudié tout ce temps ! Et le frère de ton amie
— François ?
— Oui, François, il était là lui aussi ?
— Oui, il était là. Il révise comme nous.
— Drôles de révision !
— Quest-ce que tas Papa ? Tu mas même pas embrassé pour me dire bonjour !
— Pardon ma chérie, je ne sais plus ce que je fais.
Il enlace sa fille qui se love contre le corps quelle connaît bien. Sa main fouille dans la robe de chambre et empoigne une verge développée, la queue quelle va recevoir dans un instant. Elle sécarte.
— Excuse-moi Papa, je vais me mettre à laise.
Elle fonce dans sa chambre, quitte tous ses vêtements et prend dans larmoire le déshabillé léger quelle porte dans lappartement. Son père la suivi.
— Pas la peine.
Ils tombent sur la couverture. Les mains patouillent les corps. Annie présente la queue en bonne position et avance le bassin. Le gland pénètre.
— Aaah !
Elle en avait besoin ! Quel délice ! La jouissance monte, monte. Elle envahit son ventre, essaime sur les seins, parcours le corps de la tête au pied.
— Aaah !
Un premier orgasme la secoue. Lucien ne change pas de rythme. Les frottements de sa verge font renaître les ondes de jouissance.
— Aaah ! Quest-ce que tu fais ?
Lucien sest désengagé.
— Tourne-toi.
— Non ! Je ne veux pas dans le derrière !
— Il ne sagit pas de ça. Laisse-moi faire.
Annie sur les instructions de son père se met à quatre pattes sur les couvertures. Lucien se place derrière. Il promène le gland sur la raie.
— Écarte les cuisses ma chérie.
— Je veux pas là !
— Fais-moi confiance.
Il pousse le gland entre les jambes et trouve la bonne ouverture.
— Aaah !
— Tu vois ? Je peux Aah ! te caresser Aah ! en même temps Aah !
— Aaah !
L’orgasme interrompu par le changement de position rattrape la jeune fille. Ses avants bras fléchissent. Sa joue appuie sur la couverture. Elle pointe le cul au devant de la verge de son père.
— Aaah !
Lucien après avoir caressé la poitrine, insiste sur le clitoris.
— Aaah !
Ses coups de rein saccélèrent, il éclate, rejoignant sa fille dans la jouissance.
— Aaaah !
— Aaaah !
Lucien sécroule à coté dAnnie. Elle ne bouge pas, le cul en lair, savourant les derniers frémissements de plaisir. Un peu de sperme coule le long de la cuisse. Il sourit, prend un mouchoir sur la table de nuit et essuie la goutte.
— Dis, ma chérie, tu ne mas pas répondu tout à lheure. Quavez-vous fait chez ta copine ?
— Oh Papa ! Tu es impossible !
— Jai besoin de savoir. Je suis responsable de toi et je dois surveiller tes fréquentations.
— Dis, tu crois pas que texagères ? Tu es mal placé pour me faire la morale je te rappelle.
— Daccord, je ne peux pas tempêcher de vivre ta vie mais je te demande dêtre franche avec moi. Avoue que ces révisions ne sont que le prétexte à faire lamour avec ton François.
— Cest pas vrai ! Nous étudions réellement. Dailleurs nos résultats en classe le prouvent. Mais euh ça ne dure pas tout le temps.
— Ah ! Javais raison !
— Nous euh on se caresse Martine et moi.
— Et François ?
— Il nest pas tout le temps avec nous
— Mais quand il est là il te baise, nest-ce pas ?
— Euh Pas chez Martine.
— Que fait-il quand vous êtes chez eux ? Il ne fait que regarder ?
— Euh non.
— Comment ? Il y a dautres personnes ?
— Oh non !
— Alors Le frère et la sur ? Tu ne réponds pas, cest donc ça ! Cest scandaleux ! Je te défends de les revoir !
— Oh ! Dis Papa ! Un peu de décence ! Parce que ce quon fait est bien ?
Lucien regrette de sêtre emporté. Cest vrai, il na rien à redire. Tout à coup il sourit. Pourquoi ne pas profiter de la situation ? Il est sûr que les amis de sa fille accepteront ses exigences, nétant pas en position de les refuser.
— Si jai bien compris, cest quand il venait ici que ton François te baise ? Quest-ce quelle disait Sylviane ? Elle laissait faire ? Ça ne lui ressemble pas.
— Euh Elle nétait pas au courant.
— Ce nest pas bien de tromper la confiance de ta sur.
— Euh Tu men veux tant que ça ?
— Mais non ma chérie, mais non. Je men voudrais de chambouler vos habitudes. Je tautorise à les inviter mercredi prochain.
— Oh ! Merci Papa !
— Bon maintenant, va mettre la table sil te plait.
Annie enfile le déshabillé quelle avait lancé sur une chaise et quitte la pièce suivie du regard par Lucien. Bonne idée de faire venir les amis de sa fille. Cela variera les plaisirs. De plus, comme ils sont majeurs, il ny a pas de risque !
Annie hésite devant la porte. Cest la première fois quelle sonne chez Joseph. Elle regarde dans la rue, personne de connaissance. Elle hausse les épaules en souriant. Elle se comporte comme lorsquelle rendait visite à son père en cachette de sa sur ! Annie a téléphoné, Sylviane est seule dans lappartement. Tant mieux !
Les deux surs sembrassent sur les joues.
— Bonjour ma chérie. Tu as lair en forme, déclare Sylviane en tenant la jeune fille à bout de bras. Comment ça se passe à la maison ? Bien ? Jen suis heureuse.
— Tu me fais visiter ?
Sylviane entraîne Annie dans lappartement. Elles terminent par la chambre du couple. Assises sur le lit, elles sembrassent. Le premier baiser tendre depuis les récents emménagements. Annie sinquiète.
— Tu men veux pas ?
— Non, rassure-toi. Cest vrai, jétais furieuse de savoir que Papa avait réussi à te séduire malgré mes précautions, mais ce qui est fait est fait. Tu ne regrettes pas sa venue ? Il nest pas trop exigeant ?
— Non, ça va.
— Tu dors avec lui ?
— Oh non ! réplique Annie tout heureuse de pouvoir contredire sa sur. Nous faisons chambre à part, jy tiens beaucoup !
— Tu as raison. Moi je navais pas réussi et jen souffrais.
— Tu Tu couchais dans sa chambre ?
— Je rejoignais mon lit tous les matins à laube. On ne voulait pas que tu saches.
— Et toi, Sylviane, comment va la vie à deux ? Si bien que ça ? sourit-elle devant la mine radieuse de sa sur.
— Oui ! Cest merveilleux ! Je souhaite de tout mon cur que tu rencontres un garçon comme Joseph avec qui tu voudras tout partager.
Annie pousse Sylviane. Les deux surs tombent à la renverse. Nouveaux baisers. Les habits sécartent, les chemisiers quittent les épaules, les seins, les cuisses, les ventres reçoivent la visite de lèvres empressées. La lutte amoureuse cesse quand Annie sinstalle tête bêche au-dessus de Sylviane et lèche le sexe rose tandis que sa sur mordille le clitoris. Elles ne se pressent pas, font durer le plaisir, prolonge cet instant de bonheur calme avant que lorgasme les emporte. Sylviane la première gémit. Annie est fière de lavoir fait craquer. Pas longtemps ! A son tour elle défaille sous les caresses précises.
Sous la douche quelles prennent ensemble dans la vaste cabine, Sylviane avoue.
— Ça me manquait, tu sais.
— Moi aussi
Les deux surs sembrassent. A nouveau les mains parcourent les corps, sinsinuent dans les orifices secrets, papillonnent sur les poitrines. Annie saccroche aux robinets, incapable de résister à la montée du plaisir.
— Jai réussi ce coup-ci ! lui murmure sa sur.
— Tais-toi ! réplique-t-elle en enfonçant deux doigts dans le vagin de Sylviane qui vacille à son tour
Annie se prépare à partir.
— Tu ne restes pas ? Joseph va bientôt arriver.
— Non, jai promis à Papa de rentrer tôt.
— Tu ne las pas averti de ta visite ?
— Non
— Petite cachottière !
— Euh Cest notre secret.
Sur le seuil, les deux surs sembrassent. Le déshabillé transparent de Sylviane sécarte devant une main fouineuse.
— Veux-tu être raisonnable !
— Tas quà pas te promener dans cette tenue !
L’ascenseur qui sarrête à létage les interrompt. Sylviane bat précipitamment en retraite et referme la porte. Un homme sort de la cabine. Il ne regarde pas ladolescente et introduit une clé dans la serrure de lappartement voisin. Annie emprunte lescalier. Elle a besoin de se calmer exactement comme lorsquelle sortait de lappartement de Lucien dans le temps !
Mercredi matin. Lucien seul dans sa chambre est fébrile. Toute la semaine il a imaginé plusieurs scénarios. Doit-il simposer dès le début de laprès-midi ? Ou tomber à limproviste sur les gamins au moment crucial ? Et là ? Que faire ? Qui choisir ? Martine ou son frère ? Ou Annie ? Ou les trois ? Doit-il ou non mettre celle-ci au courant ? Il y réfléchit, pèse le pour et le contre sans arriver à se décider. La prudence et la raison lemporte. Sans laide dAnnie, il narrivera à rien. Il est préférable que sa fille soit complice ! Si elle renâcle, refuse, tant pis, il patientera et tentera de la convaincre plus tard sans la forcer. Cela lui a déjà réussi.
Il rejoint sa fille dans lentrée. Elle enfile son anorak.
— Dis Annie. Ils viennent cet après-midi tes amis ?
— Tes plus daccord ?
— Si, si ! Seulement je me demandais euh
— Accouche ! Quest-ce que tu veux dire encore ? Tu regrettes de les avoir autorisés ?
— Pas du tout ! Euh Est-ce que je pourrai venir ?
— Oh !
— Juste un peu en fin daprès-midi.
— Ouais Quand les révisions seront finies, je parie ! Ne tas pas honte ? Je te suffis plus ?
— Pas plus que je ne te suffis puisque tu te jettes au cou de François !
Ils sortent sur le palier et attendent lascenseur. Annie soupire. Mêler son père à leurs ébats, lennuie. Elle nest pas sûre de la réaction des jumeaux Dun autre coté lidée de les choquer ne lui déplaît pas.
— Ce que tu me fais pas faire ! Tu as jeté ton dévolu sur Martine, avoue.
— Euh pas uniquement.
— Tu veux tattaquer à François en plus ? Un garçon ?
— Il me doit réparation Oui, il ne peut pas te baiser sans en payer le prix, précise-t-il devant le sourcil interrogateur de sa fille.
Annie éclate de rire.
— Oh toi !
— Tu veux bien alors ?
La cabine souvre ce qui la dispense de répondre. Pendant la descente à leur habitude ils sembrassent. Lucien revient à la charge dans le hall dentrée.
— Tu ne mas pas répondu, tu me permets de venir ?
— Je ferai rien pour ten empêcher mais compte pas sur moi pour faciliter tes saletés. Tu te débrouilleras tout seul. Je veux pas me fâcher avec eux sils sont pas daccord. Débarque cet après-midi puisque t’insistes, mais pas trop tôt.
— Je vous laisse le temps de terminer vos révisions ! Je me pointerai à quatre heures précises.
Ils se séparent à la porte de limmeuble.
(A suivre)