Vendredi matin, 6h00 le réveille sonne. Encore une longue journée de travail qui sannonce. Les semaines senchaînent et se ressemblent, je commence à être fatiguée de ce rythme effréné. Cest pourquoi jai décidé que ce soir les choses allaient changer, je vais maccorder un moment de détente, une échappée vers le plaisir par le plus simple des chemins.

En effet, dans le courant de la semaine, jai repris contact avec Max, un ancien ami/amant. Nous nous voyions de temps en temps, et avions perdu le contact depuis plusieurs mois, simplement un petit SMS de temps en temps. Nous étions en quelque sorte « sex-friend », ensemble sans lêtre, sans prise de tête. Nous avons arrêté de nous fréquenter lorsquil a voulu aller en club libertin. Jai trouvé ça glauque, javais trop limpression que jy serai prise pour un vulgaire bout de viande, un trou à remplir. Je ne voulais pas franchir ce cap, alors Max a trouvé une autre partenaire pour y aller et petit à petit nos relations se sont distendues jusquà disparaître.

Jai trouvé un faux prétexte, un problème dordinateur à régler pour lappeler, il est passé chez moi mercredi, a réglé le problème, et les vieilles habitudes aidants, nous avons couché ensemble. Pas une partie mémorable, cest un bon amant, mais cette fois a été courte et bestiale. Jai appris ensuite que ça faisait quelque temps quil était « à la diète ». Faute de temps et surtout de partenaire volontaire.

Une chose en entraînant une autre, et surtout, mon état desprit au bout du rouleau voulant trouver un moyen de me détendre, de me vider lesprit, nous avons tout de suite repris une correspondance nourrie, et forcément sur notre sujet de prédilection : le sexe. Je suis une fille sérieuse, mais jaime ça. Je sais que ma légèreté vis-à-vis de ce sujet fait que beaucoup de mecs se font de moi limage dune salope, fille facile, mais il nen est rien. Jaime me faire plaisir, je nai pas de tabou, mais je ne suis pas disposée à tout avec tout le monde. Etre une femme qui sassume dans sa sexualité nest pas une chose facile aujourdhui. Il faut donc savoir à qui on se confie, et avec qui on peut partager ses expériences.

Le sexe comme sujet de conversation donc… forcément, curieuse, je lui ai demandé si ses expériences en club ont été concluantes pour lui. Il en a vu de belles (dans tous les sens du terme) ! Des parties à trois, à quatre et plus, des femmes, nymphomanes capables denchaîner quatre ou cinq partenaires dans la soirée, des exhibs, des mateurs, même des hommes qui tentaient de laborder. Après tout, chacun trouve son plaisir là où il le souhaite. La seule chose vraiment importante est de rester entre adultes consentants. Le reste nest que de la littérature. Je dois bien avouer que je nai pas été très efficace au travail hier, nous avons échangé de nombreux SMS tout au long de la journée, pour finir vers 23 heures hier. Ma curiosité et mon excitation étaient à leur comble, jai finalement osé lui demander sil accepterait (avec peu de doutes tout de même) que je laccompagne vendredi soir en club. Il a bien sûr accepté, et me disant que pour une première, il était certainement plus facile de commencer par un sauna libertin. Tout le monde est nu, la barrière de leffeuillage nest pas à franchir, mais on y est, a priori, moins embêtée, que dans une boîte classique. Je doutais, mais avec le recul, je me suis dit que si les femmes se faisaient toutes emmerder dans ce genre dendroit, ça se saurait et la clientèle finirait par déserter les lieux. Et puis Max sera avec moi, donc autant profiter de cette occasion pour assouvir ma curiosité. OK, donc, rendez-vous pris pour ce soir 21 heures devant le club.

Jai une petite boule au ventre ce matin, impatiente et peureuse. Mais pas le temps de rester au lit à réfléchir à ça, je dois me lever. Dommage, jaurais bien pris un peu de temps pour un petit plaisir solitaire… Allez debout !

Petite douche rapide, il faudra que je me rase ce soir pour être « présentable », je mhabille. Jai envie de me sentir sexy pour me mettre dans lambiance dès ce matin. Ensemble rouge coordonné, string, soutien-gorge corbeille, jupe noire au-dessus des genoux fendue jusquà mi-cuisse, chemisier blanc, débardeur blanc (et oui, je ne veux pas quau boulot tout le monde pense que je suis une allumeuse et voyant mon soutien-gorge sous mon chemisier), collants noirs à motif, petites chaussures à talons et jattache mes cheveux en un chignon faussement désordonné. Me voilà prête, sexy mais pas vulgaire, un petit café, quelques biscuits et je pars au travail.

Mes collègues, hommes comme femmes, remarquent ma tenue et mon attitude me dira Roxane. Elle me sent « en chasse » comme elle aime dire. Je lui explique, sans entrer dans les détails, que je ne chasse pas, mais que jai retrouvé un ancien ami et que je le vois ce soir, ce qui me met en joie.

Roxane est une petite blonde, 25 ans, canon, et qui le sait. Elle en joue, multiplie les conquêtes sans complexe. Le hic, elle aimerait se poser avec quelquun dun peu plus sérieux, mais son mode de vie actuel ne lui fait rencontrer que des fêtards, plus attachée à planifier une soirée quun budget familial. Elle fait avec pour le moment, mais je sens que ça lui pèse parfois. Du haut de mes 37 ans, je fais figure de vieille pour elle. Je la rassure en lui disant que pour avoir testé, les relations longues sont bien plus difficiles que les aventures sans lendemain. Elles apportent beaucoup, mais quand elles se terminent, cest vraiment difficile. Je ne suis pas vraiment sincère, rien ne vaut une belle relation qui dure. Cependant, je nai pas encore trouvé la perle rare pour cela… Enfin, bref, ça nest pas le sujet. Aujourdhui, et surtout ce soir, je ne me prends pas la tête, je vais mamuser.

Je vais dans mon bureau, et maffaire à la tâche. Mon esprit est cependant perturbé par ce que jimagine que la soirée va être. Jessaye bien de demander à Max de mexpliquer comment les choses vont se passer, mais il se contente de me rassurer en me disant que je choisirai absolument tout ce que je veux ou ne veux pas faire ou voir, que je ne risque rien, mais il veut me laisser découvrir.

Jai un peu peur quand même, mais je suis toujours excitée. Comme ce matin. Sauf que lorsque je laisse mes idées vagabonder, je ressens une troublante chaleur dans ma petite culotte. Je me tortille, excitée et certaine que je suis en train de mouiller ce petit bout de tissu qui protège mon intimité.

"Impatiente" est quand même le mot qui résume le mieux mon état desprit.

A tel point quà 14 heures jai craqué, je vais demander à mon supérieur si je peux prendre mon après-midi, prétextant un impondérable familial. Comme dhabitude, jai le droit à un petit sermon lair de rien, mais finalement je peux prendre mon après-midi et rentrer chez moi. Un peu coupable, mais après tout, je naurais pas été très productive si jétais restée au bureau. Mon esprit commence sérieusement à vagabonder vers le côté fantasmatique de lexpérience qui mattend ce soir. Si javais un doute, je suis maintenant certaine que ma culotte est bien humide.

Arrivée à la maison, je me déshabille immédiatement, direction la salle de bain. Je me fais couler un bain bien chaud, jai besoin de me détendre. Pendant que leau coule, je me regarde dans le miroir en pied de la chambre… Je nai plus vingt ans hélas. Si mon esprit ne semble pas avoir vieilli, mon corps lui, me rappelle le nombre de mes années. Ma poitrine, jadis fièrement tendue vers lavant tombe légèrement. Plus besoin dy glisser un stylo en dessous pour voir sil tombe, je sais aujourdhui quil restera solidement accroché sous ma poitrine légèrement affaissée. Pareille pour mes fesses, et mes hanches plus larges que ce que jaimerais. Je nai pas trop de cheveux blancs, jai toujours un joli visage, mais jaimerais avoir un corps en meilleure forme. JE ne peux men prendre quà moi-même, jy remédierai plus tard. Mais dans lensemble, je reste une belle femme, dont les formes font retourner la tête de certains hommes. Et surtout, je sais me servir de mon corps quand il le faut. Et ça, cest quelque chose que les petites jeunes de 20 ans ne savent pas faire, peu importe la fermeté et la finesse de leurs corps.

Le bain a fini de couler, à moi ce havre de paix, je prends mon rasoir, qui va avoir du boulot, ma crème pour mappliquer un masque, mon gant de crin, et… je craque, jamène mon petit canard qui je suis certaine, sera content de soulager mes tensions. Je mallonge donc dans leau, mapplique mon masque, installe mon petit coussin à ventouse, et je me relaxe étendue dans leau bien chaude. Les yeux fermés, je glisse les mains sur mon bas-ventre… Jattrape, toujours les yeux fermés, mon fidèle compagnon vibrant que je viens frotter doucement contre mon petit capuchon de plaisir. Je sens toute la tension accumulée en moi au cours de ces dernières semaines se cristalliser sur mon clitoris… je me caresse, glisse mes doigts sur moi, dune main je relève mon petit capuchon protecteur, découvrant ainsi mon bouton du bonheur, bien dressé et gonflé de désir. Mon canard vient leffleurer, vibrant énergiquement. Je ressens une première décharge électrique de plaisir à son contact. Jaugmente la pression, je le frotte contre moi en le glissant doucement. Cest bon… La chaleur monte dun cran, je remonte une jambe sur le bord de la baignoire pour avoir un meilleur accès au centre de mon plaisir. Mon petit compagnon vibrant faisant son office, je sens ma jouissance approcher. Elle monte en moi et irradie doucement tout mon bas-ventre, jusquà déclencher un éclair de plaisir qui me fait sursauter. Mon corps se réveille, il réclame du plaisir, il réclame du sexe… ce que je vaux maintenant, cest un beau sexe bien dur en moi, des mains étrangères qui me caressent, une bouche qui me couvre de baisers, qui me lèche, et un sexe qui se glisse en moi, au fond de moi… Je sais que Max se fera un plaisir de me rendre ce « service ».

Ce petit orgasme solitaire ma réveillée, profitant de ma jambe relevée, je me rase intégralement le petit duvet qui avait commencé à repousser sur mes lèvres intimes, jen profite, au prix de petites acrobaties pour raser également « la face cachée de la lune » ! Moi la première, et quasiment la totalité de mes partenaires jusquà présent, préfère les femmes sans poil. Je trouve cela plus esthétique, et puis jaime faire plaisir aussi ! Je continue par me raser les jambes, pour retrouver une peau toute lisse partout, je termine bien sûr par mes aisselles, à présent lisses comme au jour de ma naissance.

Une fois cela terminé, je sors de leau, vide le bain, rince mon masque, me passe de la crème hydratante sur tout le corps. Me voilà, nue, la peau douce, mon ventre en feu qui appelle le plaisir. Je ne veux pas me masturber à nouveau. Je veux garder en moi de la tension sexuelle afin dêtre certaine davoir le courage de franchir la porte du sauna ce soir, je veux garder également tout ce désir prêt à ruisseler et ce nectar à offrir à Max. Si je me déchargeais de toute cette tension sexuelle, il y a fort à parier que jappellerai Max pour décommander ou pour lui demander de finalement passer à la maison. Et je ne veux pas, jai pris une résolution, ce soir je découvre ce quest vraiment un club libertin humide.

Jenfile donc mon peignoir, et je vais mallonger sur le canapé, regarder un peu la télé, lesprit tout occupé à dautres pensées que ce qui passe à lécran. Au bout de quelques minutes, je sombre dans un sommeil léger entrecoupé de rêves plus ou moins érotiques. Dune nuit avec un inconnu qui me comble, une partie à trois dans un lieu inconnu, une passionnante étreinte avec Max, beaucoup de scènes défilent dans ma tête. Je finis par réellement émerger vers 18 heures. Il est temps de passer aux derniers préparatifs puis de manger avant daller rejoindre Max devant le club. La tension sexuelle a maintenant laissé place à la tension tout court. Les choses deviennent réelles, il ne sagit plus de fantasme…

« Allez, soit une grande fille. Tu en as envie, tu ne seras pas seule, et Max ta bien dit que tu ne feras que ce dont tu as envie, il sera là pour sen assurer. Personne ne tembêtera ».

Ces paroles prononcées à haute voix me rassurent un peu, je laisse tomber mon peignoir et me dirige, nue, vers la chambre pour choisir mes vêtements.

Jouvre les portes de ma penderie, toujours nue. Du coin de lil, je me regarde dans le miroir en pied. Jaime ça. Comme je lai déjà dit, je nai plus le corps de mes vingt ans, mais il reste malgré tout séduisant et attractif. Dautant plus après en avoir pris soin cet après-midi. Ma peau lisse et douce, mon teint clair et lumineux, et ma petite chatte maintenant parfaitement lisse. Mes tétons et mes lèvres intimes manifestent quelques signes de désirs. Je pointe et mes lèvres sont gonflées. Je me sens humide, tant mieux, cette tenson sexuelle va me permettre dêtre courageuse.

Je ne sais pas quels vêtements choisir. Je sais que ça a peu dimportance, je vais passer ma soirée à poil, éventuellement couverte dun paréo. Mais jai tout de même envie dêtre séduisante, de rester dans lambiance. Jopte pour une petite robe colorée, sans manches et qui marrive à mi-cuisses. Le tissu est fin, comme je nai pas mis de soutien-gorge, on y voit clairement les petites bosses que forment mes tétons durcis. Pour le moment, je vais rester comme ça, sans sous-vêtements, je veux me sentir coquine.

Ma tenue choisie, je me coiffe, attache mes cheveux pour dégager mon visage. Je suis prête. Il ne me reste quà manger un morceau et à prendre la route pour rejoindre Max. Jai quarante-cinq minutes de route avant darriver. Je ne voulais pas quon aille dans un club trop proche de chez moi histoire certaine de ne pas croiser de connaissance… Si tout le monde résonne comme moi, personne ne va près de chez lui et tout le monde croise ses voisins. De toute façon, maintenant le choix est fait, cest comme ça.

Je me fais réchauffer un plat préparé, je lavale en quelques minutes, puis je prends la route vers 20 heures. Avant de partir, jenfile un petit string, je préfère être convenablement habillée, on ne sait jamais si jai un souci en route, je ne veux pas être mal à laise. Je prends également une veste légère, mon sac et en route. Le trajet se passe sans encombre, je mets même moins de temps que prévu. Je me gare à 20 h40 sur le parking du sauna. Il y a déjà cinq voitures. La soirée est mixte, je ne sais donc pas si ce sont des hommes seuls ou des couples, je le saurai dans pas longtemps. Je gare ma voiture en retrait. Pendant que jattends Max, je veux observer les gens qui rentrent. Un premier couple arrive juste après moi, dans la cinquantaine, propre sur lui. En les croisant dans la rue, on ne devinerait jamais quils sont libertins. Deux autres voitures arrivent quasiment en même temps, une première avec trois hommes dedans. Ça ne me rassure pas trop… La peur commence à monter. Jai peur dêtre un bout de viande une fois à lintérieur… Mais bon, Max sera là, si ça ne va pas, je repars quand je veux. Et puis maintenant que je suis ici, ce serait dommage de ne pas au moins aller jeter un coup dil. La seconde voiture est un couple, ouf, dans les 35 40 ans., physique agréable, pas trop grands (ils doivent faire dans les un mètre soixante-dix / soixante-quinze). Me voilà rassurée, il y aura au moins un couple dans ma tranche dâge ; on fait ce quon peut avec ce quon a.

Enfin Max arrive, ponctuel comme à son habitude. Reconnaissant sa voiture, je sors à sa rencontre quand il est garé. On sembrasse et il me demande si je ne suis pas trop stressée et toujours partante. Stressée, je le suis, probablement plus que jamais. Mais partante également, allons-y ! On sonne, une petite tête passe par une lucarne à côté de la porte, nous observe brièvement, puis la porte souvre.

Les lieux sont sombres. Nous sommes dans ce qui ressemble à un bar, avec des tabourets hauts devant le comptoir, et dans la salle des petits fauteuils et canapé sur lesquels quelques personnes discutent. Première information, dans cette pièce tout le monde est couvert. De simples paréos ou serviettes autour de la taille certes, mais tout le monde nest pas à poil. Ça fait un petit sas dadaptation. Deuxième information, je ne vois aucun homme seul, mais quatre couples en tout. Parfait.

Nous payons et allons dans le vestiaire. Le barman a remis à Max les clefs de notre casier ainsi quun petit bracelet à scratch avec une fermeture éclair. Je lui demande ce quil contient, il me montre un préservatif et du lubrifiant avec un petit sourire en coin. Je vois bien quil connaît les lieux et est tout heureux de my accompagner. Nous sommes seuls dans le vestiaire, gentiment il me questionne pour savoir si ça va. « Stressée mais oui » lui dis-je dans un souffle, « allez, changeons-nous ». En moins de temps quil ne faut pour le dire, nous voilà nus. Jenfile mon paréo, lui mets sa serviette autour de la taille et la seconde sur lépaule. Nous fermons notre casier et en route.

Frileuse que je suis, je lui dis que jai envie daller dans le Hammam pour me réchauffer, et puis que je nai pas trop envie de tergiverser avant de me « jeter à leau ». Nous allons donc vers les douches. Trois personnes, deux hommes et une femme y sont déjà, nous posons paréo et serviettes sur la rampe, et attendons notre tour nu, devant tout le monde. Il fait déjà plus chaud ici. Cest la partie humide, protégé par un rideau en plastique qui conserve la chaleur pour le sauna / hammam / jacuzzi. Je me rends compte que tout le monde est à poil, mais quen fait, à part moi manifestement, tout le monde sen fout. Chacun agit le plus naturellement du monde. Pas de regards lubriques ou trop appuyés. Bien sûr, nous nous regardons mutuellement, mais ce nest pas pesant. Les places se libèrent, nous allons nous doucher avant de rentrer dans le hammam. Avant de sortir de la douche, Max mattire à lui, glisse une main dans mon dos et se colle contre moi. Nos sexes se rencontrent, ma poitrine contre la sienne, et il me dit : « noublie pas, tu es ici pour tamuser, tu fais ce que tu veux. Rien nest obligatoire et tout est permis. Si ça ne va pas, tu me serres fort ou me tapotes ou tu peux. OK ? »

« Daccord » lui répondis-je « ne ten fais pas, je sais pourquoi je suis venue, et je sais ce que je veux et ne veux pas. Merci Max, mais allons-y ! »

Nous entrons… La chaleur est importante, la vapeur également. Heureusement que Max sait où il va, parce que je ne vois rien du tout. Je marche au passage sur un ou deux pieds, Max sassied et mattire à lui pour que je prenne place à sa gauche. En masseyant, je pose mes fesses sur une main présente sur le banc. Je regarde et vois un homme dont je ne distingue pas les traits à cause de la vapeur et de la pénombre. Je mexcuse, mais lui na pas lair gêné, au contraire. Il enlève sa main pour me laisser me poser, puis la pose immédiatement sur ma cuisse.

Je suis tétanisée. Effectivement, je sais à quoi mattendre en venant ici, mais là cest un peu rapide. Je me rappelle ce quon a dit en arrivant, rien dobligatoire. Je repousse donc doucement cette main inquisitrice. Je nai même pas besoin de dire un mot quelle se retire sans aucune insistance. Quel soulagement. Max glisse sa main derrière mon dos pour nous rapprocher. Je suis toute collée contre lui, ma main droite se pose sur ses cuisses, et je la remonte pour chercher son membre. Je lattrape et le sens durcir sous la pulpe de mes doigts. Cest une sensation assez agréable. Sentir la peau se tendre, et le gland se découvrir au fur et à mesure que ce sexe prend du volume. Je le masturbe lentement et tout doucement. Il se penche pour membrasser et me susurre quil aime lorsque je suis coquine. Je lui dis que jaime bien aussi et que jespère pouvoir me détendre et me lâcher au cours de cette soirée. Il me caresse les seins comme jaime. Lentement mais fermement. Il les prend tour à tour à pleine main, puis glisse ses doigts des bords vers la pointe. Il les remonte et les titille. De temps en temps, sa langue vient jouer avec mes petites pointes maintenant bien dures. Jaime beaucoup ça. Ses caresses commencent à me détendre. Sa main glisse vers ma petite chatte qui est en manque de sensation. Cest un délice de sentir ses mains glisser sur mes grandes lèvres, les masser, les écarter pour découvrir lentrée de ma grotte de plaisir. Habilement, il écarte totalement mes lèvres de son index et de son annulaire pendant que son majeur glisse sur moi… Cette caresse me rend folle, jadore cette sensation de me faire « ouvrir » et caresser pour faire couler le fruit de mon plaisir.

Son index se fait plus explorateur et je le sens qui senfonce en moi doucement. Il na aucun doute sur le plaisir que jen retire, ma main se serre sur sa queue durcie. Jécarte mes cuisses pour lui laisser un meilleur accès et permettre à ses doigts de jouer librement avec moi. Ils vont et viennent sur moi et en moi, je me sens tout humide, glissante de plaisir. De deux doigts maintenant il me pénètre. Je me sens commencer à me serrer sur lui, mon plaisir monte de plus en plus. Il se rappelle ce que jaime, il appuie de la pulpe de ses doigts sur mon point G, et son pouce titille mon clitoris. Je commence à gémir doucement, mais sûrement. Quelques minutes de ce traitement déclenchent en mois deux petites décharges de plaisir. Jai envie de rendre la pareille à Max. Je me mets donc à genoux sur le banc, et me penche pour porter ma bouche sur le bout de son gland. Jattrape sa queue de ma main droite, et ma langue glisse le long de sa queue, de sa base au gland en mattardant sur la hampe. Jaime sucer, jaime sentir la douceur dun gland sur mon palais, ça mexcite. Mes lèvres vont et viennent sur sa tige, et ma main gauche lui malaxe les bourses. Ses mains caressent mon dos. Mais rapidement, jen sens une autre qui caresse mes fesses…

Serait-ce linconnu sur lequel je me suis assise en arrivant ? Franchement je ne sais pas, je ne vois toujours rien tant la vapeur deau est dense. Mais cette fois, je suis beaucoup plus excitée, je nai pas envie de repousser cette main qui me caresse avec douceur. Je le laisse donc faire.

De la paume, ce sont mes fesses qui sont flattées, puis rapidement ses doigts saventurent entre elles… il glisse sur mon petit trou. Je suis excitée, mais toute de même, procédons dans lordre, je ne compte pas offrir mon petit derrière au premier venu, sans même avoir vu son visage. Mon petit sursaut a certainement fait passer le message, il retire ses doigts de cette zone pour descendre plus bas et caresser mon intimité. Je me rends compte que cest la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation, une queue dans la bouche, et un autre homme qui me caresse. Cest la première fois que jai deux hommes pour moi. Je vais en profiter un peu.

Max me caresse maintenant les seins, et mon inconnu commence à aventurer ses doigts en moi. Voyant que je le laisse faire, je le sens se rapprocher et changer de place. Il garde ses doigts en moi, mais se lève pour permettre à ma main gauche de caresser ses jambes. Il les a fermes, musclées avec peu de poil. A en juger par ce que je sens, je sais au moins quil nest pas trop vieux, et quil est en forme. Je remonte ma main gauche encore un peu plus haut, et je confirme quil est en forme dans tous les sens du terme. IL a une queue de dimensions respectables sans être énorme. Elle est douce, bien dure, droite et fièrement dressée vers son nombril.

Jai maintenant une queue dans chaque main, des doigts au fond de mon intimité, une main sur mes seins… je dois dire que jaime cette sensation dêtre le centre des attentions…

* *

Je glisse mes mains doucement sur leurs sexes durs et dressés. Je demande à mon deuxième courtisant de descendre son visage à la hauteur du mien en le tirant un peu vers le bas. Je le tiens littéralement par le bout de la queue.

Je lui demande comment il sappelle. Cest Paul me dit-il. Jen profite pour deviner ces traits entre la vapeur deau et le peu de lumière. Il a les traits plutôt agréables, brun, cheveux courts, les yeux foncés, pas de barbe (et compte-tenu de ce dont jai envie, je préfère les partenaires sans barbe !). Il est à mon goût en plus dêtre, les moments qui vont suivre devraient être assez agréables.

« Bonjour Paul » lui dis-je avant de poser ma bouche sur son gland.

Jamais il ne sétait écoulé aussi peu de temps entre le moment où je fais la connaissance dun homme et celui où juse de mes talents buccaux pour lui donner du plaisir. Cest une première, agréable, déroutante, mais excitante. On ne se reverra certainement jamais de toute façon, nous savons tous les trois pourquoi nous sommes ici. Ecoutons nos instincts bestiaux tout en respectant notre amour propre.

Mes deux hommes, concentrés sur leurs plaisirs, commencent à en oublier petit à petit de promener leurs mains sur mon corps qui ne demande que ça. Je commence à prendre de lassurance en me rendant compte que, finalement, cest bien moi qui dirige ici.

« Messieurs, jaimerais bien quon aille dans un endroit où lon voit mieux et où vous aurez tout loisir de vous occuper de moi. Jai envie de vos mains et vos bouches sur mon corps, mais pas plus pour le moment, vous êtes partants ? ».

Tous les deux acquiescent.

Nous sortons donc du hammam, direction la douche puis nous allons nous enfermer dans une pièce au centre de laquelle trône un grand matelas.

Je referme la porte derrière nous.

« Pour une première fois, je préfère être certaine quon reste trois sans être dérangés ».

Paul retourne alors vivement la tête vers moi.

« Cest ta première fois ? »

Je ne sais pas sil est inquiet, content ou déçu, il a un timbre de voix assez particulier.

« En effet, je ne suis jamais venue dans ce genre dendroit, ni eu ce genre dexpérience… grande première ! »

Son visage sillumine : « On va bien soccuper de toi alors, jaimerais bien que tu repartes dici avec de bons souvenirs et surtout lenvie de revenir. Vous êtes en couple depuis longtemps ? »

La scène est incongrue… nous sommes tous les trois nus, je viens de les sucer, ils viennent de me doigter et dexplorer presque chaque centimètre carré de ma peau avec leurs mains, et nous entamons une discussion comme si on était en ville en train de boire le café. Je trouve ça assez agréable malgré tout. Ce décalage me plaît.

Max me regarde interrogateur, je vois bien quil ne sait pas quoi répondre. Alors je men charge.

« Pas vraiment, on sest bien connus il y a quelque temps, puis on sest perdus de vue. Jai repris contact avec Max il y a peu. Comme je savais quil connaissait ce genre de lieu et que je me sentais maintenant prête à venir, je lui ai demandé quon y aille ensemble ».

Résumé à lextrême de ce quest notre situation, à cheval entre sex-friend, et potes, mais peu importe, il ny a pas besoin den dire plus.

Je mapproche de Max, saisis sa queue et lembrasse, puis retournant mon visage vers Paul :

« Je crois que jai bien fait de sauter le pas ».

Je mallonge sur le matelas, les jambes écartées, une main sur ma chatte, lautre sur mes seins. Je ne me reconnais pas. Tant dassurance et de provocation obscène ne me ressemblent pas. Mais je suis dans un état second. Une petite lumière sallume en moi pour me dire de me faire plaisir mais de faire attention à ne pas aller au-delà de cette limite qui me ferait regretter certaines choses demain.

« Vos mains et vos bouches seulement, rappelez-vous, si jen veux plus, je vous le dirai. Ça marche les garçons ? »

Max et Paul répondirent un grand oui, presque à lunisson.

Tous deux vinrent sallonger à côté de moi. Leurs caresses étaient délicieusement douces. Mon cou, ma poitrine, mon ventre, mes flancs, mes jambes, mes bras, ils parcouraient ma peau en leffleurant du bout de leurs doigts.

En cet instant, où ils évitaient, volontairement je pense, de sapprocher de mon sexe, je sentais leurs doigts, indénombrables, glisser sur moi, me donner des frissons, et faire monter mon désir.

Je décidais alors de fermer les yeux et de mabandonner à mes seules sensations physiques.

Je les entends bouger, deux mains attrapent mes seins et une bouche les lèche et les embrasse doucement, une autre main attrape ma jambe droite, la relève, lécarte légèrement, pose mon talon sur son épaule, et glisse sur moi, du mollet à laine, sans jamais remonter plus haut.

Cest délicieux et frustrant à la fois.

Au fur et à mesure que ces mains glissent sur ma jambe, je sens des petits baisers sur mon pied et le bas de ma jambe.

Mon autre pied est attrapé, et mis dans la même position. Me voilà, les jambes largement écartées, découvrant sans aucun doute mon sexe humide, les pieds posés sur les épaules de ces messieurs qui me caressent délicieusement en me faisant languir de leurs avancées.

Ny tenant plus au bout de ce qui ma semblé une éternité, je commence à glisser mes doigts sur mes lèvres intimes. Doucement, délicatement. Je glisse un doigt sur mon clitoris et me promène de lentrée de ma petite chatte à ce dernier.

Ils savent vraiment y faire tous les deux, je suis trempée.

Ils reposent mes jambes sur le matelas, les talons près des fesses, et toujours aussi écartées. Cest maintenant leurs bouches qui viennent me couvrir de baisers. Doux, parfois superficiels, parfois appuyés. Leurs bouchent imitent leurs mains et délaissent mon intimité brûlante.

Lorsque je sens un baiser, tout en haut de ma jambe, presque sur mon sexe, je ny tiens plus, jattrape cette tête par les cheveux…

« Lèche-moi, je nen peux plus ».

Tel un chat prudent, je sens maintenant de petits coups de langue sur mon intimité. La deuxième bouche continue de me couvrir de baisers. Je tâtonne alors pour trouver le corps derrière cette bouche, puis glisse le long de sa jambe pour empoigner son pieu de plaisir. Je le sens pulser sous mes doigts. Il est manifestement dans le même état dexcitation que moi. Jadore.

Je le masturbe lentement et je mimagine la scène vue de lextérieur.

Moi allongée, les jambes écartées, un homme me lèche la chatte (je pense que cest Paul), un autre me couvre de baisers, et je le branle doucement. Je narrive pas à décider si cest érotique ou obscène. Pour moi, concrètement, cest simplement bon !

Je les sens (je ne veux pas ouvrir les yeux, de peur de briser la magie de ce moment qui est doux dans mon imaginaire. Je ne voudrais pas que mes yeux me montrent une scène crue qui serait différente de celle que je sens et que jimagine) échanger leurs positions.

Max mattrape la main qui est vissée sur son sexe, me lembrasse, et me glisse à loreille (cest bien Max).

« Tu es délicieusement belle comme ça, reste à lécoute de ton désir, je veille. »

Il est attentionné et me rassure, je ne doute pas quil préfère me savoir dans une idée de sécurité sil veut que je me détende et aille plus loin, mais japprécie son attention.

Paul vient donc poser ses mains sur ma poitrine quil malaxe et caresse. Tout comme je lai fait avec Max auparavant, je remonte le long de ses cuisses pour trouver son sceptre de plaisir, fièrement dressé. Jentame le même va-et-vient, au rythme de ses caresses.

Max, lui, embrasse mes jambes. Et remonte petit à petit vers mon fruit désiré. Je sens sa langue délicate glisser en moi et sur moi, ses doigts devenus explorateurs dessiner des cercles avant de saventurer plus en profondeur, il est doux, cest bon.

Au fur et à mesure que ses doigts avancent en moi, mon plaisir sintensifie.

Son index est maintenant au plus profond de moi, pour mon plus grand plaisir, il le ressort et y joint son majeur pour laccompagner. Il sait délicieusement faire monter mon plaisir et mon désir. Je gémis à chacune de ses incursions.

Ces sensations me rendent incontrôlable, je me sens de plus en plus assoiffée de sexe, je peine à me retenir de me jeter sur lune ou lautre des queues à ma disposition pour la glisser en moi. Cette seule pensée déclenche en moi un mini orgasme.

Je fais comprendre à Paul quil doit se rapprocher, et, enfin, je goûte son gland à nouveau. Je le lèche, laspire, le suce comme une délicieuse friandise.

Il doit également être bien excité, je ressens sur mes papilles le goût de son méat. Je ne veux pas quil vienne, pas tout de suite, et pas dans ma bouche.

Je ralentis alors mes caresses. De toute façon, vu comme je suis, allongée sur le dos, Max entre mes jambes et Paul à genoux à côté de moi, je ne peux pas beaucoup bouger.

Non pas que mon sort ne me convienne pas, mais jai envie déchanger les rôles. Je pousse délicatement la tête de Max afin quil cesse, quel dommage, de me lécher et de me pénétrer avec ses doigts, et je repousse aussi délicatement Paul pour que je puisse me relever.

Jallonge alors Paul sur le dos, et je massois sur son visage, face à sa queue. Je fais signe à Max de prendre la même position, mais à côté. La langue de Paul fouille déjà ma chatte que je me penche vers la queue de Max pour la sucer goulûment.

Il pose une main exploratrice sur mes fesses, tout comme Paul qui écarte ces dernières. Je sens leurs doigts qui se rapprochent de mon petit trou pour le titiller, le presser, comme jaime.

Ils savent y faire, jai peur de noyer Paul tellement je suis excitée !

La main de Max se retire un instant, du coin de lil (jai toujours sa queue en bouche), je le vois glisser ses doigts dans sa bouche pour remettre ensuite sa main sur mes fesses.

Ses doigts se font plus curieux encore, et il glisse une phalange dans mon intimité obscure.

Je sursaute, surprise par ce passage, même si je my attendais bien sûr. Cependant, le moment où mon petit illet souvre sous la pression est toujours un délicat instant de surprise et de plaisir.

Je le sens aller et venir en moi tout en sentant la langue de Paul me titiller de plus belle. Il glisse dailleurs un doigt pour se joindre à sa langue.

Quelle curieuse, mais superbe sensation. Jai limpression dêtre comblée, on joue ensemble, avec leurs doigts en moi. Ils se caressent à travers ma fine paroi. Cest un délice.

Je suis obligée dinterrompre ma pipe tellement mon plaisir est grand, leurs mains saffairent sur moi, je ne sais plus où jen suis tellement cest délicieux.

Jai besoin davoir un sexe en moi, je ne tiens plus, ils mont bien trop excitée.

Curieuse de nouveauté, cest le maître mot de la soirée, je couvre Paul de latex, libère son visage pendant que je me retourne pour amener mon bassin à la hauteur du sien.

A son grand sourire, je sais que je nai pas besoin de vérifier sil est daccord avec la suite que je veux donner aux évènements.

Je me glisse sur lui, il en profite pour me lécher les seins et jouer avec mes petites pointes dressées par la situation actuelle. Je me redresse, les jambes de part et dautre de lui, son sexe posé sur son ventre, plaqué par ma chatte contre son nombril. Jhumidifie sa tige, seul son gland reste visible. Du bout de mes doigts, je le caresse à travers sont impair en caoutchouc, puis, je remonte mon bassin un tout petit plus haut que les fois précédentes, pour enfin faire disparaître sa longue tige en moi.

Ainsi positionnée, je maîtrise totalement la situation, il a la délicatesse de ne pas donner de coup de reins pour me pénétrer totalement.

Je glisse donc, tout doucement sur lui. Je gémis bruyamment. A nouveau je me retrouve dans le noir, je narrive pas à garder les yeux ouverts.

Je suis maintenant totalement assise sur lui, je sens ses pulsations cardiaques dans mon vagin. Je le sens tout au fond de moi. Jouvre les yeux et fixe les siens.

Sourire aux lèvres, jentame ma danse sur son sexe, doucement, je remonte et redescends, doucement en ondulant le bassin. Jalterne les rythmes et les angles, je me masturbe littéralement sur lui et il a lair daimer.

Je vois Max qui me regarde, comme abasourdi. Même si nous avons partagé ensemble de nombreux moments intimes dans de nombreuses situations… voiture, cinéma, cabine dessayage, porte cochère, ou simplement lune de nos chambres, il ne ma jamais vu « chienne » comme je le suis en cet instant.

Jai limpression quune barrière en moi vient de tomber. Pour tout dire, je me demande pourquoi je ne lai pas fait plus tôt. Peut-être nétais-je pas prête, mais là, tout de suite, jen veux encore, jen veux plus, je veux jouir.

Mes yeux ont certainement fait comprendre à Max ce que mon corps tout entier appelle.

Il se rapproche de moi, et vient membrasser. Sa queue dressée vient buter contre mon bras gauche. Je lempoigne et la caresse.

Sa main gauche vient malaxer ma poitrine.

Délicieux !

A cet instant, quelque chose de parfaitement inattendu et totalement déroutant se produisit, aussi bien pour moi que pour Max.

Je sens la main de Paul qui rejoint la mienne sur le sexe de Max. Devant nos deux regards interrogateurs, il lenlève immédiatement. Max me regarde interloqué. Paul sexcuse, il semble sincèrement gêné de ce quil vient de se passer, et je pense quil a peur que tout sarrête avant la fin.

Pour ma part, cette caresse, totalement inattendue, ma surprise autant quexcitée.

Je me rappelle les paroles de Max :

— « Reste à lécoute de ton désir ».

Alors, je reprends la main de Paul sur le matelas, et la repose sur la tige, toujours tendue, mais moins fière, de Max.

— « Rien nest obligatoire, mais tout est permis Max, à toi de voir ».

Après un court moment dhésitation, il lance un petit regard approbateur à Paul qui entame donc de petites caresses sur son sexe.

Jai limpression que la queue de Paul a doublé de volume en moi, il aime ce quil fait.

Max lui, me pelote toujours pendant que Paul et moi le caressons.

La main droite de Max elle se dirige vers mes fesses pour que ses doigts reprennent leurs petites visites entamées peu de temps avant.

Je sens la pulpe de son index glisser sur le sexe de Paul que je fais coulisser en moi. Sensation déroutante, mais exceptionnelle.

— « Jai envie de te prendre » me dit-il.

La danse de ses doigts me fait bien comprendre que ça nest pas la place de Paul quil envie…

— « Doucement alors ».

A vrai dire, jen meurs denvie, mais ma peur est au diapason de mon désir.

— « Ne ten fais pas ma belle »

Il se recule, se couvre et prend place derrière moi. Je vois la main de Paul qui retombe, presque déçue, sur le matelas.

Je sens une agréable sensation de fraîcheur lorsque Max métale un peu de lubrifiant sur la petite porte, il glisse un, puis deux doigts en moi, cest déjà très troublant.

Il mattrape la hanche droite dune main, et avec son autre main, il positionne son gland sur mon petit illet lubrifié.

Je me penche légèrement en avant pour lui faciliter la tâche. Je le veux en moi autant que jen ai peur.

Je le sens appuyer, et écarter mes chairs petit à petit. Puis, dun coup, comme une porte qui cède à la pression, je sens son gland en moi.

Paul lui, fait de tous petits mouvements de bassin, et je mhabitue doucement à ces deux sexes en moi.

Je venais juste en curieuse, et me voilà, enfermée avec deux hommes en train de me prendre en sandwich. Je naurais jamais pensé que cette soirée me ferait découvrir autant de facettes de moi… et elle ne fait que débuter…

Je me retrouve donc prise par-devant et par-derrière, avec Max qui, doucement, pénètre au plus profond de mon arrière-train pendant que Paul doucement coulisse en moi.

Chacun doit sentir la queue de lautre contre la sienne. Cette idée mexcite, et alors que Max est maintenant totalement en moi, je sens une immense vague de plaisir monter en moi.

Alternativement, ils vont et viennent, occupant chacun le volume laissé libre, chacun de son côté de la paroi.

— « Oh oui… encore… oui ! » Je suis totalement haletante.

Ils augmentent le rythme, je vois Paul comme Béa devant moi, alors que je sens maintenant les mains de Max sur mes hanches, les agrippant pour mieux me posséder. Ils tapent au fond de moi. La vague de plaisir devient géante.

— « Encore… plus vite… en même temps »

Je veux leurs deux queues au fond de moi en même temps. Je veux les sentir se glisser en moi en même temps. Coulisser contre ma fine membrane entre mon sexe et mon cul. En rythme, ils accélèrent et se synchronisent. La vague se fait tsunami.

— « Oui… OUI… OUI… OUIIIII !! »

Le tsunami déferle en moi. Jamais je nai ressenti un plaisir aussi grand.

Leurs coups de boutoir mont envoyée directement au septième ciel. Ils se sont tous deux immobilisés tout au fond de moi, je pense que Paul est en train de jouir, mes spasmes enserrent leur queue, je hurle de plaisir, je crois que tout le bâtiment ma entendue.

Max glisse en moi, puis dun grand coup de reins il reprend possession de mon cul. Encore, une fois, deux fois, trois fois. A chaque fois, il lâche un petit râle bestial. Son quatrième coup de reins est le dernier, je sens les spasmes de son éjaculation au fond de moi, ils accompagnent ceux de ma jouissance.

Je maffale sur Paul, essoufflé comme moi, Max se retire doucement et sallonge à côté de nous.

Il me fait une petite place que je puisse mallonger entre eux.

Après cette folle chevauchée, je me sens comme vide et dilatée à la fois. Un sentiment de honte monte en moi. « Mon Dieu, tu es une vraie salope de te comporter comme ça… tu te rends compte ? »

Mais non, cette idée est instantanément balayée par deux choses : Lintensité de lorgasme que jai eu et qui uvre encore en moi, ainsi que Max qui se tourne vers moi en me disant :

« Alors ma belle tu as aimé ? Cétait un délice, merci pour ce moment »

« Merci, oh oui, cest même trop peu pour ce que tu viens de nous offrir » ajoute Paul.

Jai de la chance dêtre tombée sur deux mâles respectueux qui ne voient pas en moi quun réceptacle de leurs envies et fantasmes. Ils ont conscience que nous avons pris du plaisir tous les trois, chacun grâce aux deux autres.

« Merci les gars, je nai jamais joui aussi fort »

« A ton service » répondent-ils en chur avec une pointe de rire dans leurs voix.

Nous restons ainsi allongés, enlacés pendant quelques minutes, chacun deux menlaçant de ses bras délicats. Il ny a plus de tension sexuelle entre nous, juste de la tendresse, même avec Paul que je ne connaissais pas il y a encore une heure.

Je me relève, leur dépose une bise sur la joue indiquant que je dois aller prendre une petite douche pour me rafraîchir, quun se retrouve au bar pour boire un verre.

Cest encore une fois déroutant lorsque jy repense avec recul. Normalement, je bois un verre dabord, puis seulement après, et éventuellement seulement, nous couchons. Là, tout sest fait à lenvers, sans parler des pratiques que je viens de découvrir.

Je me douche donc, mes deux hommes me rejoignent et Paul nous dit quil doit partir, il me remercie une nouvelle fois et nous laisse.

Max et moi terminons notre douche et nous dirigeons vers le bar. Jai envie dune cigarette.

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