Une fois là, elles se dirigent vers un taxi qui les conduit dans le camping, en fait à presque 10 km de Cannes, à Mandelieu La Napoule.
En arrivant, à la réception, les deux jeunes femmes remarquent une petite affiche qui leur indique qu’un bal en plein air se déroule à proximité de la plage la plus proche du camping.
Elles s’installent, défont leurs bagages et, tout en préparant leurs lits, décident de se rendre au bal en question.
En attendant, pour tuer le temps, elles visitent le camping et toutes ses installations.
Après un rapide repas, elles décident de se rendre au bal en question.
Munies chacune d’un petit sac à main, elles examinent en détail le plan qui leur permet de se rendre aux festivités. Arrivées là, elles n’ont pas le temps de faire galerie : deux jeunes gens, dont on aurait pu croire qu’ils les attendaient tellement ils sont prompts à se précipiter vers elles, les invitent à danser après une rapide présentation : Carlo pour le plus grand, très brun et très bronzé et Eros pour le plus petit, tout aussi brun et bronzé que son compère, un peu plus large d’épaules. Ils sont d’origine italienne, ce qui explique leurs prénoms.
Amandine et Laura échangent un rapide coup d’il avant de se laisser entraîner. Pour elles, ça semble bien parti.
Effectivement, après une série de slows, ils s’installent tous les quatre à une table. Là, ils discutent longuement. Les deux garçons paraissent très impressionnés par les qualités de sportives et surtout de contorsionnistes des deux jeunes femmes.
Ils commandent des boissons légèrement alcoolisées que, en un premier temps, elles refusent. Devant leur persévérance et surtout comme elles veulent se sentir parfaitement en vacances, elles acceptent. Elles ignorent que, en revenant du bar où il a effectué les commandes, Carlo a versé dans leurs verres un peu de ce qu’il appelle « de la poudre de séduction ».
Après quelques petites gorgées, elles répondent franchement aux questions de plus en plus indiscrètes des garçons : non, elles ne sont plus pucelles depuis un bon moment ; non, elles n’ont pas le sida – eux non plus ; Carlo va même jusqu’à leur montrer les résultats négatifs de sa dernière prise de sang ; oui, elles aiment faire l’amour ; oui, leur pubis est libre de toute pilosité : c’est presque une obligation dans leur profession.
Finalement, Carlo demande :
Vous ne voulez pas nous montrer ?
Amandine réplique :
Vous montrer quoi ?
Carlo rétorque :
Ben vos sexes imberbes.
Laura :
Là, vous exagérez, les gars ! On ne se connaît pas et
Eros dit :
On peut faire plus ample connaissance tout de suite, non ?
Laura lui répond :
Bon, d’accord, tu me plais et j’ai l’impression que ton copain plaît à ma copine. Mais ce n’est pas pour autant qu’on va se laisser faire comme ça !
Il n’est pas question que vous vous laissiez faire ; nous ne sommes pas du genre à forcer les femmes, surtout lorsqu’elles sont belles comme vous ! Non, ce qu’on pourrait faire, c’est finir nos verres dans un premier temps. Ensuite, on vous raccompagne à votre mobil-home, puis là, on verra. D’accord ?
Les deux jeunes filles s’interrogent du regard. Elles ont toutes les deux envie de finir leur journée réellement comblées et, apparemment, c’est ce que sous-entendent les garçons.
Aussi, d’un seul geste, elles vident précipitamment leur verre et, tout en se levant, disent :
D’accord !
Comme leur organisme n’a pas l’habitude de l’alcool, surtout mélangé à la « poudre de séduction » de Carlo, elles se rassoient aussitôt, ce qui fait rire les garçons.
Carlo aide Amandine à se relever ; Eros en fait autant avec Laura.
Les deux jeunes femmes récupèrent leurs sacs, puis tous les quatre sortent et se dirigent vers la voiture des garçons. Ils sont enlacés comme des amoureux, alors qu’en fait les hommes soutiennent les femmes.
Près de la voiture, qui se révèle être celle de Carlo, ce dernier ouvre la portière avant et demande à Amandine :
Tiens, installe-toi !
Elle le fait pendant que, derrière, Eros se glisse contre Laura.
Il lance une nouvelle conversation :
Ici, on est tranquille, les filles. Alors, vous pouvez nous montrer.
Laura intervient :
Bon, Amandine, voilà ce qu’on peut faire si tu es d’accord : Eros, tu vas à la place d’Amandine, Amandine vient vers moi, on vous montre nos sexes, puisque c’est ce que vous voulez et vous nous raccompagnez. D’accord ?
Amandine opine du chef et ouvre sa portière. Eros est déjà debout à côté et l’aide galamment à sortir. Elle se glisse à l’arrière de la voiture, contre son amie.
Les deux hommes se retournent et lancent, sans s’être concertés :
Alors ?
Les deux jeunes femmes, le cerveau embrumé par l’alcool qu’elles n’ont pas l’habitude de prendre et le peu de drogue spéciale de Carlo, soulèvent le bas de leurs robes et écartent leurs slips sur le côté. Le spectacle plaît aux deux hommes, mais ils le jugent insuffisant. Carlo insiste :
Comme vous allez rentrer, vous n’avez qu’à enlever vos slips. Mettez-les dans vos sacs. De toute manière, vous le ferez quand vous serez dans votre mobil-home. Nous, on vous verra bien.
Amandine et Laura échangent un regard, un sourire et hop elles ôtent chacune leur slip qu’elles rangent dans leur sac. Elles lèvent de nouveau le bas de leur robe et ouvrent les cuisses.
Les deux hommes ont les yeux exorbités. Eros, le premier, demande :
C’est super beau, les filles ! Mais vous ne pouvez pas faire mieux ?
Avec un soupir, Amandine met ses deux pieds sur la banquette et reste dans cette position, aussitôt imitée par son amie. Carlo continue :
Oui, en vous ouvrant avec les mains, qu’on voie bien.
Laura soupire puis dit :
D’accord, mais après, rideau et vous nous remmenez chez nous.
OK ! Allez-y !
Les deux jeunes filles, un peu saoules, obéissent aux désirs des deux hommes. Ils se délectent de la vision des grandes lèvres brun foncé d’Amandine la brune, dont la couleur contraste avec celles, toute rose, de Laura.
La première, Amandine rabaisse sa robe. Laura en fait autant puis réclame :
Maintenant, vous nous remmenez.
Les deux hommes se retournent et Carlo, au volant, démarre pour faire le petit kilomètre qui les sépare du camping.
Il passe devant l’entrée puis gare sa voiture un peu plus loin. Ils descendent tous les quatre et, de nouveau, les hommes doivent soutenir chacun sa cavalière attitrée.
Durant le trajet jusqu’au mobil-home des jeunes femmes, ils font penser à deux hommes raccompagnant leurs épouses qui ont un peu trop bu : les sacs pendant au bout d’un bras, elles gloussent un peu en tentant de marcher droit.