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La transformation de Kévin – Chapitre 9




Les quatre hommes quittèrent la pièce en verrouillant derrière eux. Kévin était maintenant seul dans sa pièce. Il alla s’assoir sur sa couverture, incapable de bouger, comme une statue de pierre. Un duel se livrait actuellement dans sa tête. D’un côté, Il avait honte de ce qu’il était devenu. Il y a quelques jours, il était une personne normale, cadre dans une grosse boite et dirigeait des gens sans faire de compromis. Il était marié, avait des enfants et ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Depuis, il se retrouvait à sucer des queues et même se faire sodomiser comme les homosexuels qu’il avait méprisés toute sa vie. D’un autre côté, il avait éprouvé du plaisir en suçant ces queues et avait apprécié sa sodomie. Il avait même eu un orgasme pendant sa sodomie sans toucher à sa queue. Ces derniers jours, dès lors qu’il avait accepté de se soumettre et d’obéir à ses agresseurs, il avait éprouvé des sensations qu’il n’aurait jamais imaginées quelques jours auparavant.  Il se sentait en paix et presque heureux sans le stress de sa vie quotidienne et dans l’attente de découvrir de nouvelles sensations. Il se coucha et resta ainsi couché sur le côté en commençant à pleurer pendant plusieurs longues minutes. Il ne pleurait pas sur son sort mais parce que toutes ses valeurs étaient remises en question et il ressemblait de plus en plus à ceux qu’il méprisait auparavant et il commençait à ressentir du bonheur.  Il décida donc de continuer à jouer le jeu comme le soumis qu’il était devenu.

Il avait l’anus en feu et n’arrivait plus à le toucher, ce qui rendait la position couchée ou assise très inconfortable. Il repensa au feu qu’il avait ressenti dans son ventre au cours de sa première sodomie et sentit sa queue se serrer dans sa cage de chasteté. A partir de là, impossible de penser à autre chose, ce qui le fit de plus en plus bander. Cela eu pour effet de comprimer son gland et d’étirer ses couilles vers l’avant en lui provoquant une vive douleur il essaya d’ajuster la cage avec ses mains mais rien n’y faisait. Il essaya de se masturber pour relâcher la pression mais à nouveau, cela sembla impossible. Une coque de métal empêchait tout contact entre sa main et sa queue.

Il finit cependant par se calmer et s’endormir sur sa couverture. Il fut réveillé par le bruit de la porte qui s’ouvrait et son Maître qui entra seul. Sans même réfléchir, il se précipita pour embrasser les pieds de son Maître qui apprécia le geste et caressa la tête de Kévin.

    Je t’ai amené ton petit déjeuner pour que tu sois en pleine forme. Aujourd’hui, tu auras besoin de force car ta vie va changer. Tu auras le droit de sortir de cette pièce et tu prendras enfin ta place de chienne à plein temps. Tu seras notre animal de compagnie mais également la boniche de la maison. Ensuite, nous t’attribuerons des fonctions supplémentaires mais ce sera pour plus tard.

L’homme avait à nouveau un sachet en papier dans les mains avec plusieurs choses à l’intérieur. La première chose qu’il sortir était un collier en cuir rose avec des petits cur rouges dessus. Il faisait environ 2 cm de large et ne semblait pas présenter de fermoir. Il y avait plusieurs anneaux, des trous mais pas de fermoir. L’homme passa le collier autour du cou de Kévin et vint passer un cadenas des deux trous situés de part et d’autre de la bande de cuir puis vint le fermer une le petit clic caractéristique du collier qui se verrouille.

    Tu es toute mignonne, une vraie petite chienne.

L’homme sortit un petit miroir du sachet en papier et le présenta à Kévin pour que celui-ci puisse voir le résultat. C’est clair que ça lui donnait un côté féminin et contrastait avec sa barbe d’une semaine et ses poils partout sur son torse. Le résultat était horrible selon l’avis de Kévin. En regardant de plus près, il vit qu’une plaque en métal sur laquelle était écrit SALOPE était rivetée sur le collier. Il y avait également une clochette qui faisait un petit son à chacun de ses mouvements. Il restait encore un gros anneau qui devait probablement servir à accrocher une laisse.

    Ton petit cadeau te plait ?

    Oui Maître, merci.

    Maintenant, à table !

L’homme sortit une petite bouteille d’eau qu’il versa dans l’écuelle comme habituellement. Il sortit également une boite en plastique opaque. On ne voyait pas ce qu’il y avait à l’intérieur, ce qui intrigua Kévin. L’homme versa le contenu que ressemblait à une pâte épaisse de couleur indescriptible avec des grumeaux. On aurait dit que quelqu’un avait vomi dans la boite. Kévin espéra de tout son cur que ce n’était pas cela. C’était au-delà de ses forces.

    Ne fais pas une telle tête, ce n’est pas du vomi. Comme je te l’ai déjà dit, maintenant, tu mangeras des repas équilibrés pour surveiller ton poids. De plus, nous ne te donnerons pas d’aliments qui te rendront malade car personne d’autre ne fera tes tâches pendant ce temps-là. Cependant, ne t’attends pas à manger la même chose que nous. Une chienne doit savoir rester à sa place et doit manger les restes. Ce que tu vois dans ton écuelle, ce sont les restes de notre petit déjeuner d’hier matin. Il y a un peu de café, du pain, des céréales, du lait, du lard des ufs et du jus d’oranges. Il y a probablement un peu de mayonnaise de Maxime et d’harissa de Jamal. Nous avons mixé le tout et l’avons laissé une journée au réfrigérateur.  Avale tout pour que nous puissions aller visiter la maison et commencer les choses sérieuses.

    Oui Maître.

Kévin se rapprocha de l’écuelle qui semblait franchement immonde et présentait plusieurs phases. Il s’approcha et sentit une odeur de café mélangée au lard. Après plusieurs secondes d’hésitation, il regarda son Maître qui semblait s’impatienter. Il décida donc de plonger sa tête dans l’écuelle et de manger l’intégralité de son contenu le plus rapidement possible. Il commença par aspirer le surnageant, probablement un mélange des différents liquides. La substance épicée qui présentait un mélange de sucré et de salé n’était pas bonne du tout mais il était parvenu à boire l’intégralité du liquide sans vomir. Il attaqua ensuite la partie solide qui était au fond. A chaque bouchée, il sentait le gout fumé du lard, le goût salé des ufs et le goût sucré des tartines à la confiture et des céréales. Il y avait des plaques de graisse, probablement issues du lard qui lui relevait le cur à chaque bouchée. Il mangea le tout d’une traite même s’il eut trois fois le cur qui leva. Il parvint ainsi à terminer son écuelle sans vomir. Il but très rapidement l’eau de son écuelle. Même si elle n’était pas bonne, cela faisait passer le goût infecte de son repas.

    Bien ma chienne. Nous allons sortir de cette pièce et je te ferai visiter la maison. Dorénavant, elle te sera entièrement accessible mais tu comprendras qu’il te sera impossible de te sauver. Tu pourras ainsi te sortir définitivement cela de la tête. Suis-moi.

Le Maître Sortit une laisse d’une longueur d’environ 2 mètres en cuir rose également et l’accrocha à l’anneau présent sur le collier de Kévin. 

    Pour l’instant, je préfère te laisser la laisse mais ce n’est que temporaire. D’une part, je trouve drôle de promener ma chienne en laisse. D’autre part, lorsque tu auras compris qu’il ne te sera jamais possible de t’évader, tu n’en auras plus besoin.

Le Maître sortit de la pièce et Kévin le suivit, tiré par la laisse. Kévin était nu et sentait très mauvais. De plus, cette cage de chasteté commençait à peser sur sa queue et à être très dérangeante. Il avait une envie folle de se masturber, ce qui provoquait des érections très douloureuses à cause de la cage métallique. Il faut avouer qu’après son repas de ce matin, ses érections étaient moins douloureuses. Il ne savait pas si c’était son corps qui s’habituait à la cage ou son repas qui le rendait malade. Il le saurait probablement avec le temps. 

    Vu ton odeur, on va s’occuper de ton hygiène après la visite de la maison et t’expliquer ton travail. Allons visiter l’étage.

Ils montèrent tous les deux l’escalier pour monter du sous-sol vers le rez de chaussée. L’ensemble était en béton peint en blanc. C’était propres mais basique. Lorsqu’ils arrivèrent au rez de chaussée, le décor était tout autre. On voyait qu’on était dans une maison de luxe. Tout l’étage du bas semblait être un open space. On voyait le salon, la salle à manger et la cuisine d’un seul regard. Cuisine équipée de luxe à l’américaine avec tout le confort de la vie moderne, télévision écran plat qui devait faire plus de 2 mètres de diagonale, dernières consoles de jeux à la mode, immenses baies vitrées avec un terrain qui semblait courir à perte de vue… Il ne s’imaginait pas être dans une telle maison. Ils montèrent un escalier en chêne et arrivèrent sur un palier, puis ensuite à la salle de bain. Elle était magnifique. Entièrement carrelée en bleu clair avec des motifs sur les murs. Une immense baignoire jacuzzi, deux lavabos, des immenses miroirs suspendus aux murs, C’était magnifique.

    C’est la salle de bain de tes Maîtres. Tu n’auras le droit d’y entrer que si tu y es explicitement invité ou pour faire le ménage. Autrement, elle te sera strictement interdite.

Ils continuèrent la visite de l’étage qui comprenait 5 chambres, une pour chaque Maître et une chambre d’amis. Au vue de la décoration de cette dernière, elle devait plutôt être destinée à des femmes. Il y avait une sixième chambre qui était fermée à clé auquel Kévin n’avait pas encore accès.

    Cette pièce là est la salle de jeu, tu n’y a pas encore accès aujourd’hui mais tu verras, lorsque nous t’autoriserons à y passer du temps, tu ne pourras plus t’en passer. Continuons la visite avec le rez-de-chaussée et le jardin. Nous terminerons par tes quartiers qui sont au sous-sol.

Ils arrivèrent à la cuisine où Jawad, Driss et Maxime étaient occupés de manger. En une fraction de seconde, Kévin se surpris à sourire et à avoir envie de courir vers eux. Soudain, il entendit un clic et sa laisse fut détachée :

    Vas leur dire bonjour si tu veux.

Kévin s’approcha lentement jusqu’à la table de la cuisine. Jamal l’interrompit :

    A quatre pattes Salope. C’est bien ton nom qui est inscrit sur ton collier ?

    Oui maître, c’est un nom qui me va bien.

Kévin se mit vite à quatre pattes comme si c’était un jeu. De même, la phrase était sortie toute seule de sa bouche. Maxime prit un morceau de lard et le jeta en l’air. Le morceau de viande passa au-dessus de Kévin et vint s’écraser à terre un peu plus loin.

    Va manger, c’est pour toi !

Kévin s’approcha et voulut le prendre avec sa main.

    Depuis quand une chienne mange avec ses pattes Salope ?

Kévin se ravisa et attrapa le morceau de viande avec sa bouche. Pour y parvenir, il fut obligé de lécher le sol et de l’attraper avec sa langue. Une fois en bouche, il s’aperçut que ce n’était pas de la viande mais un gros morceau de gras qui lui fit relever le cur. Il avala le morceau en évitant de justesse de le régurgiter. Pendant ce temps, il entendit un liquide couler sur le sol à proximité de la table. Lorsqu’il se retourna, et vit que Jamal avait renversé son café sur le sol. Il avait sa chaussure qui se trouvait en plein milieu de la flaque de café.

    Comme je suis maladroit. Il va falloir que tu nettoie ça aussi.

Kévin se rapprocha toujours à quatre pattes et se mit au bord de la flaque. Il hésita un moment en se demandant si on lui donnerait quelque chose pour essuyer le sol mais très vite, il comprit que ce serait avec sa langue. Il descendit lentement son visage jusqu’à la flaque et sortit sa langue. Il commença à lécher tout ce qui entourait la chaussure et s’aperçut que cette dernière était très sale. Il lécha tout le contenu de la flaque jusqu’à quelques millimètres de la chaussure.

    J’en ai sur ma chaussure, y compris la semelle, il va falloir nettoyer aussi.

Kévin n’avait pas envie de le faire et hésita un moment. Il approcha son nez de la chaussure et attendit un peu. Il sentit soudain une énorme claque arriver sur ses fesses au point qu’il sentit les larmes lui monter. Il aurait sans doute la marque des cinq doigts sur ses fesses. Il n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que c’était l’homme qui ressemblait à George Clooney qui l’avait frappé.

    Dépêche-toi, nous devons terminer la visite et j’ai d’autres choses de prévues.

Kévin se hâta de lécher le dessus de la chaussure puis la semelle. Elle était couverte de boue, ce qui remplit la bouche de Kévin de sable et petit cailloux.   La sensation était très désagréable mais il termina son travail. Pendant ce temps, il sentit  de l’humidité sur son dos et s’aperçut que Driss avait éjaculé sur son dos et qu’il y en avait plein par terre.

    Je ne veux pas de saletés sur le sol, il va falloir nettoyer ça aussi. Ce qui est sur ton corps est bien là. Sauf autorisation spéciale, tu n’as le droit qu’à une douche par jour alors choisis bien ton moment.

Après la chaussure pleine de boue, il lécha le sperme avec bonheur et délectation. En y pensant, Kévin se dégoutait lui-même. Son Maître le remit sa laisse et ils allèrent dehors. Il y avait de l’herbe et des arbres à perte de vue. Il y avait même un petit lac. Kévin était à quatre pattes dans l’herbe à côté de son Maître.

    Le terrain sur lequel tu es fait un rayon 10 kilomètres et il est entouré par un mur de 3 mètres de haut. Le tout est surveillé par des caméras et détecteurs de mouvement tous les 50 mètres. Tu comprends que toute tentative d’évasion est inutile. On t’enlèvera ta litière. Dorénavant, tu feras tes besoins dehors et à 4 pattes sans te servir de tes mains, peu importe la météo. Allons voir ton espace de vie.

Après avoir entendu cela, étrangement, il ne se sentit pas trop abattu. Au fond de lui, il devait s’être résigné à rester prisonnier dans cette propriété. Ils descendirent et arrivèrent au sous-sol. Il y avait un couloir avec une vieille armoire délabrée. Et deux portes.

    L’armoire au bout servira à ranger tes affaires. La première porte est ta chambre que tu connais déjà. La seconde porte est ta salle de bain.

Il ouvrit la porte et laissa entrer Kévin. La pièce entièrement couverte de béton faisait environ un mètre sur un mètre et ne contenait qu’un seau, un trou pour évacuer l’eau et un robinet auquel était accroché un tuyau d’arrosage.

    Content de ta salle de bain ?

    Oui, Maître.

L’homme lui tendit un pain de savon de Marseille qu’on utilisait généralement pour laver les vêtements ainsi qu’un tube de crème.

    Le savon, c’est ce que tu utiliseras pour te laver et faire ta lessive. Hors de question que tu utilises notre machine à laver pour tes vêtements. Le tube, c’est de la crème dépilatoire. Je ne veux plus voir un poil ou cheveux sur ton corps. Ta transformation va bientôt commencer

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