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Un mariage réussi – Chapitre 15




CHAPITRE 15 – ÇA VA MIEUX !

Le soir à la maison, je raconte l’entrevue à Jacques et Denis.

— Pauvre Père, compatit mon mari. C’est un coup dur pour lui.

— Oui, l’ambiance à la Châtaigneraie ne sera pas drôle ce soir. Je lui ai proposé de venir ici, mais il a refusé.

— Je le comprends mais je te remercie d’y avoir pensé.

— Bon, tout ça est bien beau, mais que cela ne nous empêche pas de fêter comme il se doit vos promotions, dit Denis. J’ai mis au frais une bouteille de champagne et j’ai commandé chez le traiteur un petit dîner dont vous me direz des nouvelles.

— Permets-nous de prendre avant une petite douche et de nous mettre à l’aise.

— Mais je vous en prie mes enfants, vous êtes chez vous.

Dans la chambre je me jette au cou de Jacques. Après un long baiser, je mordille son oreille.

— Tu sais, ce matin… (J’ouvre sa braguette) …Le docteur… (Je fouille dans son slip) …il a dit que j’étais rétablie.

J’extrais une tige vivante que je caresse avec tendresse.

— Aaah !… On peut faire…

— Oui, on peut faire l’amour, dis-je en le basculant sur le lit.

Il se bat avec mes vêtements.

— Enlevons tout puisque nous prendrons une douche.

En deux temps, trois mouvements nous nous déshabillons mutuellement. Notre impatience est telle que nous trébuchons et nous étalons sur le tapis. Cela ne nous calme pas. Ni l’inconfort ni la fraîcheur du sol freinent notre ardeur et notre jouissance…

— Ces trois jours sans te faire l’amour, ont été un vrai calvaire pour moi, me déclare-t-il sous la douche.

— Moi aussi. J’étais inquiète tu sais.

— Oh ! Tu t’imaginais que je te repousserais après ton agression ?

— Non, c’est de moi que j’avais peur. Je craignais un blocage psychologique qui m’empêche de jouir. Je suis heureuse qu’il n’en soit rien, dis-je en me frottant contre lui.

— Et moi alors !

Ses caresses se font insidieuses.

— Tst ! Tst ! Tst ! Sois sage ! Nous avons toute la soirée pour nous amuser. Ne gaspille pas tes munitions. D’ailleurs Denis nous attend.

J’enfile le déshabillé transparent.

— Oh ! Tu descends ainsi ?

— Ça te gêne ?

— Pas du tout ! Je t’accompagne avec ma robe de chambre en soie.

— Bonne idée…

— Tu es splendide Sylvie, et vous aussi mon gendre.

Denis nous tend à chacun un verre. Nous trinquons à la nouvelle ère qui commence à l’usine. Le repas est délicieux… et bien arrosé. Je suis un peu pompette et je dois m’accrocher au bras de Jacques pour parvenir sans encombre au salon.

— Tu sais mon chéri… hic !… ce que tu ferais pour… hic !… pour me faire plaisir ?

— Demande, c’est acquis d’avance.

— Fais-moi l’amour… hic !… pendant que Denis te… hic !… so… so… sodo… hic !

— Me sodomise ? M’encule ?

— Oui… hic !… Tu as promis.

Il fronce les sourcils, puis son visage s’éclaire. Je devine qu’il se souvient du plaisir éprouvé à Nice en de semblables circonstances.

— Je ne peux rien te refuser.

Denis lui, n’a pas besoin d’encouragements, le rôle que je lui destine lui va comme un gant. Il s’approche de Jacques et soulève la robe de chambre.

— Là… calme-toi… là… laisse-toi faire, marmonne-t-il en caressant les fesses.

J’ouvre mon déshabillé, m’allonge sur le canapé et tend les bras à mon mari.

— Attendez tous les deux, vous êtes trop pressés.

Denis ôte tous ses vêtements et les rangent sur une chaise en homme soigneux. Je souris au regard que Jacques adresse à la verge, pas encore raide mais déjà dilatée. Ce n’est pas de la crainte que je lis dans ses prunelles.

— Je vous conseille de m’imiter, dit Denis. Il serait dommage d’abîmer d’aussi jolies affaires.

Il a raison, la dentelle est fragile, un mouvement brusque, incontrôlé et c’est la déchirure. J’enlève le déshabillé et me replace sur le canapé.

— Sylvie ma jolie, avec ton consentement, je trempe ma quéquette dans ton puits d’amour. Elle s’enduira de ta liqueur, ainsi je ne ferai pas mal à ton époux.

— Tu permets Jacques ?

Mon pauvre mari est dépassé par les événements. Il donne son accord en hochant la tête. Denis s’approche, caresse du gland la vulve et s’enfonce.

— Mmmh !

Il pistonne trois coups et ressort une queue luisante. Puis il introduit deux doigts dans ma chatte et se retourne vers Jacques.

— Viens ici toi !… penche-toi… aide-le Sylvie.

— Oui, tiens-toi à mes épaules.

Jacques pose ses mains le torse penché en avant.

— Ecarte les jambes… Oui… Je vais enduire ton cul… là… C’est bon n’est-ce pas ? sourit-il en entendant le grognement de plaisir. Tu te souviens comme on faisait à Nice ? Ouvre bien le cul !… Oui !… Je présente mon engin, tu le sens ?… Il est en place… Tu sens ma poussée ?… Ouvre-toi !… Ouiii !

Jacques s’arque boute contre mes épaules pour résister.

— Aaah ! Vous… vous y êtes ?

— J’y suis comme tu dis, et jusqu’au fond ! Maintenant au tour de Sylvie.

Denis, collé dans le dos de Jacques manipule la verge qui a fléchi. Il rétablit la situation de quelques coups de poignets.

— Bon, tu es prêt. Avance un peu… encore… stop ! déclare-t-il quand le gland rencontre mes lèvres intimes. Aides-moi Sylvie, je ne vois pas ce que je fais.

Je remplace sa main sur la verge et présente le bout à l’ouverture de ma grotte.

— Il est en place.

— On y va !

Denis pousse Jacques contre moi.

— Aaaah ! Aaaah !

Double cri quand la queue pénètre. Nous restons immobiles quelques secondes, puis Denis retire son dard de quelques centimètres.

— Recule sur moi Jacques.

— Aah !

Le gland glisse dans mon vagin. Puis Denis pousse, Jacques s’enfonce. Aah ! Ils refont le mouvement, lentement d’abord, puis sur un rythme accéléré. Je retrouve la vibration particulière d’une queue qui se fait enculer. C’est un tremblement continu qui l’agite, tremblement qui se propage dans tout mon ventre. Quel délice ! Jacques soupire sous les coups de rein de Denis. Il est un pantin docile entre nos bras. Les gémissements s’amplifient, je mêle ma voix à celle de mon époux et Denis nous rejoint dans le dernier cri qui nous laisse pantelants, épuisés mais heureux.

Je les repousse. Jacques glisse sur le sol. Je me penche.

— Ça va ?

Il me sourit. Je l’aide à se relever. J’entraîne mes deux hommes par la taille jusque dans notre chambre. Mon mari ne réalise qu’une fois au lit que Denis nous accompagne et que je suis couchée entre eux. Je pose un doigt sur la bouche qu’il allait ouvrir.

— Chut !

Je l’embrasse. Nous sommes allongés sur le coté. Dans mon dos, Denis chatouille ma raie de sa verge encore molle. Je m’amuse à entortiller celle de Jacques autour du doigt…

La queue de Denis grossit. Le bout frotte contre l’anus.

— Non, pas là ! J’ai encore mal.

Le gland cherche un passage plus bas. Devant une main tâtonne puis trouve le clitoris.

— Oui, caresse-moi, je murmure à l’oreille de mon mari.

Sa queue s’est dilatée dans ma main, je ne peux plus la plier. J’ouvre le ciseau de mes cuisses pour faciliter leurs explorations.

— Aammh !

Je gémis quand Denis s’introduit dans ma grotte. Je serre la queue de Jacques et commence à la masturber. Le doigt tourne sur mon petit bouton et ma langue fouille la bouche de mon mari.

Denis fait attention à ne pas me bousculer. Il a compris que l’équilibre entre nous trois est fragile. Il s’efforce de modérer ses mouvements. Moi j’astique en cadence la queue de mon époux pendant qu’il caresse ma poitrine et mon sexe et que nous nous embrassons. Une première onde de jouissance me traverse.

— Aïe ! s’écrie Jacques dont j’ai serré le sexe par réflexe.

— Pardon, je m’excuse, dis-je en reprenant ma masturbation.

Dans mon dos Denis halète. La conclusion est proche. J’active ma caresse sur la verge.

— Aaah !… Aaaah !… Aaaaah !

Les deux hommes éjaculent ensemble. Je reçois leur offrande dans le sexe, sur la main et sur le ventre. Je suis fière de les avoir fait jouir tous les deux. Comme avec une double pénétration… Double pénétration ? Je m’assombris. Ce n’est pas tout de suite que je l’expérimenterai à nouveau. La douleur de l’agression est encore présente dans mon esprit.

Un léger ronflement chasse mes idées noires. Mes deux hommes dorment comme des bienheureux. J’aurais aimé me nettoyer un peu mais je n’ose pas les réveiller. Ils sont si choux tous les deux !

— La pommade !

Je n’en ai pas passé de la journée malgré la promesse au docteur. Je me démêle de leurs bras et jambes sans interrompre leur sommeil. Quand je me recouche, ils se sont rapprochés. Je souris, impossible de me glisser entre eux deux. Je me couche dans le dos de Jacques et chatouille les poils du torse…

    oooOOOooo

Je rencontre Carole qui sort du bureau où la juge s’est installée.

— Alors ?

— J’ai tout dit ! Tout ! Tu peux pas savoir comme je me sens bien !

— Et qu’en pense la juge ?

— J’en sais rien. Elle veut te parler. Elle t’attend.

Le greffier met la dernière main au compte rendu d’audition sur son ordinateur portable. La juge m’invite à m’asseoir. Elle m’informe que pendant les dépositions de mes collègues, elle a reçu le rapport de l’hôpital me concernant.

— Les conclusions confirment en tous points votre audition. Ils ont retrouvé des traces de sperme provenant de quatre individus. Ceci, ajouté aux témoignages de vos collègues concernant le harcèlement sexuel, me permet de lancer un mandat d’amenée contre ceux que vous accusez. Nous effectuerons sur eux des prélèvements pour comparer avec ceux de l’hôpital. S’ils correspondent, vos soi-disant collègues masculins seront incarcérés. Je vous remercie pour toutes les femmes agressées d’avoir eu le courage de porter plainte. C’est grâce à des actions comme la votre que nous arriverons à endiguer ce phénomène répugnant : l’asservissement des femmes !

Une vraie féministe ma juge ! Prompte à brandir l’étendard du MLF ! Notez que ça m’arrange dans le cas présent. Je la remercie chaleureusement.

— Où puis-je trouver ces individus ? me demande-t-elle.

— A leur domicile je pense. Notre président que j’ai informé, les a mis à pied le temps de l’enquête de police.

— Au revoir madame. Je ne pense pas vous revoir. Si les résultats des analyses sont positifs, je présente mes conclusions au procureur qui décidera de la suite à donner, vraisemblablement le renvoi aux assises, la prochaine session.

— Les assises ? Pourquoi pas la correctionnelle ?

— Un viol, qui plus est en réunion, est un crime et non pas un délit.

Ben mon pauvre Joseph, t’es pas sorti de l’auberge !

L’après-midi, Julien réunit l’ensemble du personnel à la cantine. Il me présente comme la directrice générale adjointe en charge de la partie commerciale, des approvisionnements et du marketing. Sans s’appesantir, il annonce que Carole, Amélie et Annie remplacent provisoirement leurs directeurs respectifs, le temps que la situation de ceux-ci soit éclaircie. Le murmure qui court dans l’assemblée en dit long sur la satisfaction que cette nouvelle apporte parmi le personnel féminin.

Julien me passe la parole. Je souhaite que tout le monde travaille en bonne collaboration pour le bénéfice de l’entreprise. J’ajoute que le temps où les relations entre cadres et subordonnés étaient basées sur la contrainte est terminé.

— Ben nous voilà bien ! Après des obsédés sexuels, une mère la pudeur !

Des ricanements saluent la remarque qui vient du fond de la salle.

— Soyez sans crainte, je ne suis pas une mère la pudeur comme le prétends mon interlocuteur que je ne veux pas connaître. Il n’y a aucune raison d’interdire de saines relations à conditions qu’elles ne gênent en rien le travail et qu’elles soient fondées sur l’estime réciproque.

— Ça veut dire que je peux continuer de baiser Juliette si elle est d’accord ? lance une voix gouailleuse.

-T’as pas honte ! rouspète une voix féminine, sûrement la dénommée Juliette !

— Je préfère ne rien avoir entendu.

Les rires de l’assistance accueillent ma réplique. Je sens que le personnel est tout prêt à m’accepter.

Julien m’installe dans un vaste bureau à coté du sien.

— Je le destinais à Joseph, soupire-t-il.

— Père, je suis aussi de votre famille.

Il me sourit. Il ouvre la porte du cabinet de toilette attenant.

— Ainsi tu seras tranquille.

— Oh Père ! Qu’entendez-vous par-là ?

— Tu pourrais avoir envie de… euh… parler avec Jacques ou…

Il n’ose continuer. Je le fais pour lui.

— Ou vous ?

— Nous aurons souvent besoin de nous rencontrer à l’avenir. Dans ton bureau ou le mien. Tu l’as dit toi-même : les relations entre collègues sont autorisées. Je ne t’ai pas contredit.

— J’ai ajouté à condition qu’elles soient librement consenties.

— Ne serait-ce pas le cas ?

Je l’embrasse sur la joue.

— Si Père !

Nadine qui apporte un carton de dossier nous interrompt. Dieu sait comment cela se serait terminé. Par une petite baise ? Julien est déçu… moi aussi. Il nous laisse aménager les lieux. En cachette de ma secrétaire je lui lance un baiser du bout des doigts, cela le fait sourire.

    oooOOOooo

Je me fais souvent expliquer par Jacques les diverses possibilités des matériels que nous fabriquons. Un vendredi matin comme j’allais le rejoindre, je surprends un chef d’équipe et une jeune ouvrière près d’une machine. Ils ne me voient pas. L’homme est dans le dos de sa compagne, les mains posées sur les seins, le ventre collé aux fesses. Comme la femme se contente de glousser, j’en déduis qu’elle accepte la caresse. Une bouffée de désir m’enveloppe à cette pensée. Ma première réaction est de m’éclipser sur la pointe des pieds, puis je réfléchis que leur attitude est dangereuse si près d’une machine.

— Que faites-vous là ?

Ils se séparent en rougissant.

— Euh… balbutie l’homme, j’explique comment fonctionne cette machine.

— Je vois.

Je fixe la bosse éloquente du pantalon. Il se réajuste à la hâte.

— Euh… je suis nouvelle dans l’atelier et monsieur veut bien m’instruire.

— Mademoiselle…

— Euh… Je suis mariée.

— Excusez-moi, madame. Donc je vous félicite pour votre soif de connaissance, mais votre professeur devrait connaître les dangers de pratiquer son enseignement si près des machines. Il y a, pas loin d’ici si je ne m’abuse, un local discret où vous pourrez parfaire votre entraînement pendant les moments de repos.

— Je peux si tu le désires te donner des cours à toi aussi, déclare l’homme.

— Non, merci, mon mari monsieur Jacques Gouraud, le directeur, s’en charge.

— Oh pardon, rougit-il en me reconnaissant. Je… euh… je voulais pas… Vous m’en voulez pas ?

— Pas du tout. Je vous autorise même à poursuivre dès maintenant vos leçons à madame dans un lieu plus approprié.

— Merci madame la directrice… Tu viens toi ? On va réviser.

— Réviser ? Ah oui ! J’arrive. Au revoir madame.

Ils s’éclipsent main dans la main.

Je soupire. Si ce n’était la crainte de perdre mon autorité, je les aurais bien suivis. J’ai besoin d’une queue ! Tout de suite ! Je fonce chez mon époux.

— Jacques j’ai à te parler !

— Une minute, je termine ce travail.

— Tout de suite !

— Bon, le temps de sauvegarder et je suis à toi.

Je marche à grands pas vers mon bureau.

— Qu’est-ce qu’il y a de si urgent ? demande-t-il quand je referme la porte et la verrouille derrière lui.

Au lieu de lui répondre, je me colle à lui et prend ses lèvres.

— Aah ! soupire-t-il en reprenant haleine.

— Prends-moi !

Je ne lui laisse pas le loisir de me questionner. En deux temps trois mouvements, J’ai sorti son glaive. Il me débarrasse de ma culotte. Je l’entraîne sur le canapé de mon bureau. Il ne me fait pas attendre et s’enfonce d’un coup de rein dans ma chatte ruisselante.

— Aaaah !… Prends-moi !… Aaaah !… Ouiiii … Je veux te sentir à fond !… Ouiiii !… Défonce-moi !… Aaaah !… Viens !… Ouiiii !… Plus fort !… Aaaah !… Oh ta queue !… Ouiii !… Encore !… Aaargghh !

L’orgasme me rend muette. Il prend le relais.

— Aaah !… Ouiii !… Tu es à moi !… Han !… Tu vas jouir encore !… Ouiiii !… Aaaah !… Aaaaah !… Aarrgghh !

Le coup de folie passé, j’ai brusquement honte. Pourvu que mes cris n’aient pas traversé les portes insonorisées ! Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Jacques se pose la même interrogation.

— Qu’est-ce qui t’a pris ma chérie ?

— Je… Je sais pas. Je… j’ai pas pu me contrôler.

— Je m’en suis aperçu.

— Oh ! J’ai honte !

Je me réfugie dans ses bras, cachant mon visage dans le creux de son épaule.

— Mais non, mais non ! Ce n’est pas grave.

— Je n’ai jamais ressenti un tel besoin impératif de faire l’amour. Heureusement que tu étais là.

— Qu’aurais-tu fait sinon ?

— Oh ! Que vas-tu imaginer ?

— Ben, si j’en juge l’état dans lequel tu étais, n’importe quel mâle aurait fait l’affaire, non ?

Me le reprocherait-il ? Non, ses yeux me sourient.

— Embrasse-moi.

Nous nous dénouons. Le fou rire nous prend à la vue du désordre de nos vêtements. Je n’ose remettre ma culotte maculée. J’espère que personne ne s’en apercevra. Nous nous inspectons mutuellement avant de déverrouiller. Plus de trace de notre folie. Le sourire que m’adresse Nadine est normal. Elle ne s’est rendue compte de rien, ouf ! Il n’empêche, il ne faudrait pas que cette crise de folie sexuelle se renouvelle… enfin pas trop souvent, ma réputation n’y survivrait pas.

Je me rends vite compte que je ne suis pas encore calmée. Je n’arrive pas à m’intéresser aux explications de Jacques sur un nouveau produit. Je tremble d’excitation. Je ne peux lui demander de revenir dans mon bureau, et je n’ai pas la patience d’attendre la fin du travail. Une seule solution, Julien !

Je me munis de documents que je comptais lui soumettre. Je m’arrête au moment de franchir sa porte. Non, je ne peux pas me présenter à lui comme ça ! Je remets à la hâte ma culotte tâchée. Il ne s’en apercevra pas ou le mettra sur le compte de mon empressement à le rencontrer. Je me raisonne avant d’entrer chez le Président. Il ne faut pas que je me jette à son cou. Il faut que je me débrouille pour que ce soit lui qui me fasse la proposition… Ce sera dur de me maîtriser, mais c’est indispensable pour nos relations futures. Sa secrétaire me dévisage d’un air désabusé. On dirait qu’elle prend son parti de ma présence. Peut-être que, Julien la satisfaisant, sa jalousie est émoussée ? Elle me fait signe que je peux entrer.

— Ah ! C’est toi Sylvie ! Je voulais justement te voir.

— Moi aussi Père.

Je déballe sur son bureau le dossier que j’ai apporté comme excuse. Nous nous penchons pour l’examiner. Au fur et à mesure que je tourne les pages, il se rapproche de moi. Son ventre appuie sur ma hanche, je sens son haleine dans mon cou. C’est tout bon ça ! Je n’aurai pas à attendre longtemps. J’arrive à contrôler le tremblement qui me gagne.

— Ah Sylvie ! Te sentir près de moi me rends fou, dit-il en me faisant sentir son sexe durci et en posant une main sur un sein.

— Oh Père !

Je me retiens de me retourner et l’embrasser. Pas encore ! Il se déplace derrière moi. Sa main n’a pas lâché mon sein l’autre descend sur mes cuisses et tente de glisser sous la jupe.

— Ah ! J’aimerais te tenir dans mes bras ! (Que fais-tu alors ?)

— Oh Père !

— … t’embrasser.

— Oh Père !

Je me retourne. Comme par hasard nos bouches se rejoignent.

— Aaah !…

— Oh ! Père, murmure-je quand nos lèvres se séparent.

— Si tu savais comme j’ai envie de toi ! poursuit-il en faisant glisser ma culotte.

La pauvre ! Elle est trempée maintenant !

— Aaah !… Oh ! Pè…

Non, terminé les "Oh ! Père", ça suffit ! Je le laisse m’emporter vers son canapé où il m’allonge. Je ne sais pas comment il a fait, mais il a libéré son sexe qui glisse contre ma cuisse. Il s’approche du trou convoité… Je rectifie la position d’un mouvement du bassin. Aaaah !

— Aaah !… Sylvie !… Sylvie !… Han !… Han !

— Aaah !… Prends…

Je mords les lèvres pour stopper les exclamations prêtes à fuser. Je ne peux pas me comporter avec mon beau-père comme avec mon mari !

— Mmmh !… Mmmh !… Mmmh !…

Aah ! Ça va mieux ! J’espère tenir jusqu’à ce soir. Je me dépatouille de mon beau-père et m’enferme dans le cabinet de toilette. Cette fois-ci pas question de remettre ma culotte, je ne veux pas attraper un rhume, trempée comme elle est ! Où la cacher ? Zut ! Je la fais disparaître dans les WC, tant pis si elle les bouche.

Julien n’a pas bougé à mon retour.

— Excuse-moi… excuse-moi, bégaie-t-il. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Tu me pardonnes ?

— Oui, Père, je vous pardonne.

— Tu sais, Suzanne m’a quitté. J’en suis encore tout retourné, j’avais besoin de réconfort…

— Quand est-elle partie ?

— Ce matin. Hier soir je l’ai surprise entrain de se faire posséder par Jules. Il l’injuriait, j’en avais honte pour elle. Quand je me suis approché pour la délivrer, elle m’a renvoyé. Elle criait qu’elle avait enfin trouvé un homme un vrai…

— Ce n’est pas gentil !

— Le soir elle n’est pas venue me rejoindre. Je les ai entendus forniquer toute la nuit. Ce matin elle m’a annoncé qu’elle me quittait et qu’elle partait vivre avec Jules.

— Mon pauvre Père, ça a du vous faire un choc.

— Oui, c’est la raison de mon comportement de tout à l’heure.

— Je vous comprends et vous pardonne, n’en parlons plus.

— Merci.

— De quoi vouliez-vous m’entretenir, Père ?

— Ah oui ! J’ai discuté avec l’avocat de Luc Gallo et le procureur. D’après eux, Luc, est moins fautif que les autres et doit s’en sortir avec le sursis, et…

— Il vous manque à la tête de la production, n’est-ce pas ?

— Oui.

— Et vous me demandez si je suis d’accord pour qu’il revienne.

— Euh… Qu’en penses-tu ?

— Pourvu qu’il se tienne éloigné de moi… Mais j’y pense, sa paye doit être ramenée au niveau des autres directeurs et directrices. Ce ne serait pas juste dans le cas contraire.

— Tu as raison. Je lui mets le marché en main, ou il accepte une réduction de salaire ou j’officialise sa lettre de démission. Merci de ton conseil.

Pendant le repas à la cantine, ma crise me reprend. Je ne peux dévisager les hommes sans imaginer leur queue qui serait si bien dans ma chatte ! Jacques remarque ma nervosité.

— Tu es fatiguée ma chérie, prends ton après-midi.

Je vais lui avouer que ce n’est pas de repos dont j’ai besoin quand je me souviens de la date. Nous sommes vendredi, Simon est à la maison !

— Tu as raison, ce doit être le surmenage. Je rentre faire une petite sieste. Je reviendrai en fin d’après-midi signer le courrier.

Un mot à Nadine pour l’informer de mon absence et me voilà tout excitée sur le chemin du logis. Je vais enfin honorer ma promesse d’aider à laver le carrelage. Il y a un peu de crainte aussi dans mon tremblement. C’est la première fois que je vais emprunter "la seconde voie" depuis l’attaque. Pourvu que tout aille bien !

Simon s’étonne de mon retour.

— Que se passe-t-il ? Rien de grave j’espère.

— Non, je me suis souvenu de ma promesse concernant les carreaux de la cuisine. Je viens pour m’en acquitter.

— Euh… la cuisine est propre… mais le parquet du salon nécessite un bon coup de cire.

— Va pour le parquet !

Je me place à quatre pattes au milieu de la pièce. Il soulève ma jupe.

— Oh ! Madame était prête, dit-il en caressant la raie.

— Voyons Simon ! Pas madame !

— Oh pardon Sylvie !

Il promène son dard sur mes fesses. Je tressaille.

— Simon, s’il te plait… C’est la première fois depuis mon agression…

— Je ferais attention je vous promets.

— Euh… Tu devrais aller chercher dans la salle de bain, la crème que m’a donnée le docteur, elle est dans un pot marron.

— Tout de suite Sylvie.

Je tremble de désir, d’appréhension et d’impatience. Je ne bouge pas, la tête sur les avants bras, le cul en l’air. Simon revient. Brrr ! L’onguent est froid sur l’anus.

— N’hésite pas à en mettre… J’ai peur.

— Mais non, tu verras, tout se passera bien… Je tartine l’entrée de ton petit trou… là… J’en mets aussi à l’intérieur…

— Oh Ouiii !

— Mon doigt te fait mal ?

Je sens son majeur me fouiller.

— No… non.

— Et maintenant ? interroge-t-il en ajoutant l’index. Ça va ?

— Ou… Oui.

— Je crois que nous pouvons y aller. Penche-toi en avant… Frotte loin devant… Oui.

Il pose le bout du gland contre le trou.

— Recule… encore… Ouiii !

— Aaah !

Lubrifié par la crème, le bouclier de son sexe franchi la barrière musculaire sans effort. Je pousse le bassin en arrière jusqu’à buter contre son ventre. Je sens sa queue encombrer mon intestin. Je n’ai pas mal. Je suis soulagée. Je me penche en avant, la verge glisse dans le sphincter. Ooooh ! Cette sensation ! D’autant meilleure que j’ai craint d’en être privée.

Je n’ai pas oublié comment cirer le parquet ! Je frotte consciencieusement, mon cul va et vient au devant de la queue qui le transperce. Simon, à genoux accompagne en tenant mes hanches. Le frottement induit des frissons. Je n’y tiens plus, je suis au bord de la jouissance.

— Aaah !… Caresse-moi… en même temps !

— Aah !… Je vais… essayer… Aah !… Ce n’est… pas facile.

Sa main cherche le clitoris, mais mes mouvements l’empêchent de s’y maintenir. Je balance un moment, partagé entre la satisfaction d’être la maîtresse de mon plaisir en allant et venant sur sa queue à mon rythme, et mon envie de recevoir une double sollicitation devant et derrière.

— Caresse-moi !

J’arrête de frotter le sol. Simon prend le relais. Il pistonne avec vigueur, tout en tournant sur le petit bouton sensible.

— Aah !… Ouiii !

— Han !… C’est trop !… Je pars !… Ouiii !… Han !… Aaaah !… Aaarrgghh !

Il s’effondre sur mon dos. Nous mettons plusieurs minutes à retrouver un rythme de respiration normal.

Simon se redresse et m’aide à me relever.

— Alors ?

— Meilleur que dans mon souvenir.

— Moi aussi, avoue-t-il.

Je tapote ma jupe.

— Je prends une douche et je retourne à l’usine. Je n’ai pas le droit de m’absenter longtemps maintenant que j’ai des responsabilités.

Je refuse qu’il m’accompagne dans la salle de bain. C’est réservé à Jacques et à Denis !

Le soir, assise à coté de mon mari, mon envie de sexe me reprend. Je l’agace, le mordille jusqu’à ce que, amusé, il m’entraîne dans notre chambre…

Il est vraiment fatigué quand je l’autorise à s’endormir. Moi je reste éveillée, essayant d’analyser mon comportement de la journée. Deviendrai-je une obsédée sexuelle ? Une nymphomane ? Je n’espère pas. Jouir du sexe, en découvrir tous les agréments ? Oui, tout à fait oui ! En être l’esclave ? Non ! Si cela continue, je consulterai le bon docteur Jean.

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