Henriette Délos était prof d’électro-mécanique, poste rare pour une femme. Elle laissait tous les enseignements doux, selon elle, à ses collègues féminines. Elle, ce qu’il lui fallait, c’était enseigner du concret, du dur, du tactile. Et c’est vrai qu’ Henriette de façon générale, aimait tout ce qui était dur, et elle était très tactile aussi. A commencer avec ses échanges humains, avec les personnes qu’elle appréciait !
Parmi ces personnes, son supérieur hiérarchique, le proviseur du lycée, Serge Vernon, qui avait l’immense avantage d’être le mari de Josiane Vernon, la petite femme au foyer qui venait de se dévergonder. Mais cela il ne le savait pas, pas encore du moins !
Henriette s’occupait de la classe de terminale dont personne ne voulait, celle de la dernière chance. Il s’agissait d’essayer de faire passer au moins un bac technique à des lycéens de 20 à 22 ans maximum, qui avaient ramé pendant toute leur scolarité en lycée. Cela lui permettait d’avoir dans sa classe des petites racailles tels que Mario et sa bande, quelques années en arrière déjà, ainsi que des branleurs, des filles délurées et des détraqués de tout type. Henriette arrivait à gérer cette faune, dont elle attirait quelques représentants, hommes ou femmes , suivant ses envies du moment, dans ses rets.
Alors les deux heures de rattrapage intensif, dont elle s’occupait en personne, devenaient profitables à la fois pour elle et ses élèves…leurs résultats remontaient tout à coup miraculeusement. Tout le monde dans le lycée, à commencer par le proviseur, louait la méthode Délos, qui restait quand même relativement mystérieuse aux yeux des nouveaux profs ou des naïfs. Car chacun savait qu’ Henriette Délos savait donner de sa personne pour motiver ses élèves !
Malheureusement pour elle, la satisfaction du proviseur à son encontre ne dépassait jamais les limites des bonnes murs …
Henriette ne cessait d’allumer son proviseur, elle voulait se le faire pourquoi ? Josiane levait les yeux au ciel quand elle y pensait . Ah, si elle avait su quel piètre amant il faisait ! A moins que ce ne soit pour le tableau de chasse : après l’intendant, le sous directeur, le CPE, la petite secrétaire des archives…et oui, Henriette était bisexuelle et elle l’assumait pleinement le proviseur ?
Car Josiane n’était pas dupe, elle avait bien vu le manège de cette brune méditerranéenne de 44 ans, mince avec une petite poitrine, un joli petit cul, mais un toupet énorme. Elle savait que l’autre rêvait de se taper son mari, mais elle s’en foutait ! Elle lui souhaitait bien de la patience et du plaisir…certainement pas !
Josiane s’amusait souvent à lui faire de petites réflexions du style : vous avez un joli décolleté aujourd’hui Henriette, cela devrait plaire à mon mari, ou bien, votre bronzage est splendide, mon mari ne va pas vous lâcher des des yeux .
Mais Henriette n’en avait cure, elle lui faisait toujours un sourire, pour lui faire comprendre qu’elle avait très bien compris l’allusion. De toute manière même les deux garçons, Luc et Philippe, à la fois élèves d’Henriette et copains de classe, savaient que la mère de l’un visait le père de l’autre. et tout ce petit monde vivait en harmonie, en équilibre précaire…jusqu’à ce matin de septembre.
Luc tu veux bien poser ce portable s’il te plait ?
— Oui madame.
Luc, au fond de la classe , comme tous les matins depuis la rentrée des classes, montrait des vidéos à ses meilleurs copains, voire parfois copines. Et quelles vidéos ! Les exploits sexuels de sa propre mère ! Tous les mecs et certaines filles délurées et vicieuses au possible, en étaient accrocs ! Plutôt que de suivre les cours ultra chiants d’électro-mécanique de Mme Délos, ils se mettaient au fond et les visionnaient. Oh, avec prudence, 3 , 4 minutes par ci par là
Mais cette fois ci, la prudence semblait avoir quitté Luc et sa copine Clara, tant le visionnage était excitant ! Et ce furent les quelques instants de trop
Luc, tu te fous de ma gueule ! Tu viens me ramener ce portable sur mon bureau ! TOUT DE SUITE !
— Mais Madame
— Et non, tu laisses tel quel, je veux voir ce que vous faisiez avec ta voisine !
— Mmm Mad Madame …je… je peux pas faire ça !
— Écoute Luc, tu obtempères pas tout de suite ,et on va s’expliquer dans le bureau de ton père ipso facto ! Capito ?
Henriette était hors d’elle, son coté masculin et sicilien reprenait le dessus. Ses colères étaient légendaires dans l’établissement ! Luc se leva, et la tête rentrée dans les épaules, sous les quolibets de ses camarades, se dirigea la mort dans l’âme vers le bureau. Et tel Vercingétorix jetant ses armes aux pieds de César en septembre 52 avant Jésus Christ, posa le smartphone sur le bureau. Celui-ci se mit en veille, Henriette décida de regarder cela après la fin du cours.
A au fait, Luc et Clara…une heure de colle a la fin du cours !
Luc retourna à sa place, avec tout le poids de la détresse humaine sur les épaules.
Ben mon cochon, t’es pas dans la merde ! lui glissa un de ses potes de rangée.
Lue et Clara, du fond de leur classe, observaient la prof avec appréhension, tout en essayant de finaliser le problème d’électro-mécanique sur leur copie.
Henriette corrigeait des devoirs, et nonchalamment s’étira et prit le portable. Luc manqua un battement de cur. Il était foutu ! Foutu ! Clara n’en menait pas large non plus ! Henriette appuya sur un bouton, la veille du smartphone s’effaça et le visionnage reprit. Quand elle vit la première image, elle ne put s’empêcher de dire oh putain et de devenir toute rouge…et pourtant il en fallait beaucoup pour choquer la petite sicilienne habituée des plans cul à plusieurs mais là, elle n’aurait jamais imaginer voir ce qu’elle voyait : la femme du proviseur, Josiane, à poil, en position de levrette, saillie par un berger allemand.
Alors Henriette fit quelque chose d’extraordinaire ! Un petit sourire aux lèvres, elle plaça le smartphone debout contre un livre, poussa le son à fond, mit ses jambes sur son bureau, et sortit une flasque de whisky, ainsi que son paquet de tabac hollandais. Tel un cowboy, elle se roula la clope, l’alluma, se remplit un gobelet en laiton et le levant comme pour trinquer, dit :
Bon c’est pas tout ça, les jeunes, vous venez trinquer et fumer avec moi d’habitude je préfère "la pipe", mais là je commence par une bonne clope. Allez ne soyez pas timide, venez finir de mater les exploits de Mme mère ( c’est comme ça que l’on appelait Josiane dans le lycée) avec moi. Et après si vous êtes bien sages…mais vous allez d’abord répondre à mes questions !
Luc et Clara pétrifiés, se levèrent comme des morts sortant du sépulcre, et se dirigèrent en automates vers le bureau d’Henriette, sous les oh putain c’est bon, oui, ouuuuuuuiiiii, encooooooore, baiiise moiiiiii ! les gémissements et ahanements de la mère du premier, sortis de la vidéo du smartphone, qui visiblement prenait un pied d’enfer à se faire saillir par son amant canin !
En arrivant, Luc s’aperçut qu’Henriette avait largement remonté sa jupe, et qu’il apercevait les lisières de ses bas et ses jarretelles. Les yeux brillants et un grand sourire aux lèvres, Henriette leur dit :
Et bien, je n’ai pas réussi à me faire le père, mais comme c’est parti, je crois que le fils et la mère vont bientôt y passer !