Nous passâmes la matinée et le déjeuner ensemble puis allâmes faire une promenade ensemble. Je me souvins que ma voisine Ernestine m’avait invitée pour le thé. de son côté, Mario avait à faire chez lui et il repartit en début d’après-midi. Je m’habillai pour aller chez Ernestine : collant fantaisie, robe sage, ballerines.
Je sonnai au portillon de la maison d’Ernestine vers seize heures. L’interphone me répondit :
— Entre Alexandra, c’est ouvert.
Je poussai le portillon, entrai et le refermai et poursuivis jusqu’à la maison. Je toquai à la porte puis entrai. Ernestine alla à ma rencontre et me fit la bise.
— Bonjour Ernestine, je voulais t’amener quelque chose pour le goûter mais j’ai oublié.
— Ne t’en fais pas j’ai fait un gâteau ! Je suis contente de te voir.
— Moi aussi, c’est bien avec les beaux jours, on se voit un peu plus que pendant l’hiver.
— Oui, tu as bien raison ! Nous sommes toutes deux, Claude est parti voir le grand-prix chez un copain Tu sais les trucs de mecs, il va sûrement rentrer tard après quelques bières !
— Même si ce monde semblait plus équilibré en matière d’égalité hommes-femmes (Cf. le gouvernement, mon poste en entreprise), les constantes globales de comportement des hommes et des femmes semblaient les mêmes !
— Super nous aurons du temps pour papoter ! Répondis-je.
— J’ai entre-aperçu Mario sortant de chez toi.
— Oui, il est venu pour la soirée
— Et ?
Visiblement ma relation amicale avec Ernestine autorisait que nous parlions assez librement et de choses plus intimes, après tout, je le faisais aussi avec Ernest qui était au courant pour mon travestissement dans mon monde, ce qui me simplifiait la vie par ailleurs.
— On a passé une super nuit !
— Ah je t’envie Alexandra, Claude est si traditionnel, peu de galipettes et jamais de variantes.
Dans mon monde d’hommes, Ernest se plaignait souvent de sa femme Claude avec laquelle il ne faisait pas grand-chose, peu d’ébats et toujours dans le noir Je la plaignais beaucoup.
— Tu devrais peut-être essayer de l’aguicher un peu, je ne sais pas, par exemple en mettant des dessous coquins ! Tu es une belle femme, je suis sûre que cela serait beau sur toi !
Ernestine rougit un peu alors que je tenais ces propos.
— Allez, on passe au salon me dit-elle. Thé vert ou thé noir ?
— Thé vert
— J’ai fait un clafoutis.
— Parfait, j’adore.
— Je sais.
— Ernestine pour revenir au point précédent, je pense vraiment que c’est une bonne idée.
— Tu crois ?
— Oui, qu’as tu en stock ?
— Pas grand chose, je suis très classique, je mets des robes, des jupes, des pantalons.
— Et pour les jambes ?
— Des collants
— Des culottes sexy ?
— Non plutôt coton
— Ok donc pas non plus de guêpières, porte-jarretelles, ni autres dessous sexy ?
— Non
— Ernestine, veux-tu essayer certains de mes dessous ? Nous faisons la même taille.
— Euh je ne sais pas, non, enfin oui, peut-être
— Ok, pendant que tu prépares le thé, je fais l’aller-retour sur la maison et reviens.
Je retournai chez moi, lui choisi une paire de bas, un porte-jarretelles une guêpière et une culotte en dentelle avec des froufrous. Je décidai de me changer moi aussi et mis des bas auto-fixants et un body sous ma robe. Je revins chez elle avec les dessous que j’avais mis dans un sac.
Le thé était prêt. Je dis à Ernestine :
— Me revoilà. On fait l’essayage après le goûter ?
— Euh ok
Nous prîmes le thé et mangeâmes une part de clafoutis. Une fois que cela fut finit, je dis à Ernestine :
— Tiens voilà ce que je t’ai amené, va te changer et reviens en dessous que je vois ce que cela donne.
— Tu crois vraiment ?
— Oui, j’insiste,
— Bien.
Ernestine parti avec le sac et revint cinq minutes plus tard, en bas, PJ, guêpière et culotte. Elle était très belle ainsi et je la trouvai attirante. Alors qu’elle approchait de la table du salon, je lui dis :
— Cela te va très bien, tu ferais tourner la tête de nombres d’hommes et de femmes osais-je dire sans y prendre garde
— Vraiment tu crois ?
— Si je te le dis ! Bon, il y a un détail qui cloche.
— Ah bon ?
— Tu mis la culotte sous les jarretelles, cela semble logique mais en fait non, car tu dois alors dégrafer les jarretelles pour enlever la culotte. En fait, on met la culotte sur les jarretelles, comme cela c’est facile à enlever, que ce soit pour aller aux toilettes ou pour tout simplement rendre cette zone plus accessible !
— Ah bon, tu en sais des choses !
— Viens, je vais t’arranger cela.
Je vins vers elle, m’agenouillai devant elle pour dégrafer ses bas, descendre sa culotte, réagraffer les bas puis remonter sa culotte. Je vis donc sa chatte avec une toison bien entrevue en simple ticket de métro. Je vis perler une goutte d’excitation sur ses lèvres. Je mouillais pas mal pour ma part. J’avais une envie folle de lui faire un bisou sur le minou, mais me restreignis et me relevai. J’étais debout devant elle et me demandait comment cela allait évoluer. Je l’invitai à aller s’observer devant un miroir.
J’étais derrière elle et lui dis :
— Alors, comment te trouves-tu ?
— Un peu pute, mais belle, en fait j’aime bien
— Ah tu vois !
Elle se retourna pour me remercier et m’embrassa sur la bouche immédiatement après. Je lui rendis son baiser et nos langues se mêlèrent. Nous restâmes enlacés quelques instants. Ernestine se ravisa :
— Euh je ne sais pas ce qui m’a pris
— Non, c’était très bien j’ai beaucoup aimé
— Oui ? Vraiment ?
— Oui, j’aimerais continuer
Nous nous enlaçâmes à nouveau Après avoir fait l’amour avec un homme, voila que j’expérimentais avec une femme, étant moi-même une femme, quel week-end !
Nous allâmes sur le lit, j’ôtais ma robe et restai en dessous. Ernestine me complimenta sur ma tenue et ma plastique. Nous nous mîmes l’une contre l’autre et nos se baladèrent sur nos corps pour les caresser, jambes ventre, seins, pubis Je lui enlevai sa culotte et lui disant avec un clin d’il :
— Tu vois l’intérêt ?
— Oui répondit-elle
Je dégrafai pour ma par les pressions de l’entrecuisse de mon body pour libérer ma croupe. Nous continuâmes à nous caresser puis je lui léchai la vulve. Elle voulut me rendre la pareille et je lui proposai de nous mettre en 69, elle sur moi. Nous prîmes toutes deux un pied d’enfer et eurent chacune notre orgasme. Nous restâmes enlacées longtemps avant de nous lever. Je l’embrassai et regardai mon body avant de renfiler ma robe. Elle était toujours en dessous, pensive.
— Garde les dessous, lui-dis-je, il faut que tu essaies l’effet sur ton homme !
— Tu crois que cela marchera ?
— J’en suis sûre. Et puis tu me réinviteras pour un thé coquin pour me raconter !
— Ah ça oui alors.
— A moins que cela soit moi qui te rende l’invitation, je te ferai découvrir d’autres choses !
— Ah bon ?
— Surprise, on ne va pas divulgâcher !
— Ok
Là-dessus je pris congé et rentrai chez moi.
(à suivre)