En janvier 2014, en week-end, Christine et moi avions tout mis à plat (voir Christine IV). Et nous avions pris deux décisions : nous ferions l’amour au moins deux à trois fois par mois et Christine s’engageait à remettre des jarretelles lors de certaines sorties. Peu de choses, à vrai dire. Mais cela nous a permis de revenir petit à petit l’un vers l’autre, même si cela n’a pas été simple. Nous avons dû réapprendre à faire l’amour ensemble, nous redécouvrir. Nous étions les mêmes, mais les dernières années avaient laissé des traces. Le plaisir n’a pas été tout de suite au rendez-vous.
Christine reprenait peu à peu goût à l’amour physique. Je ne voulais absolument pas qu’elle se force. Mais elle était autant que moi à l’origine de nos ébats. Il nous a néanmoins fallu cinq à six mois pour être à nouveau en phase durant nos moments câlins. Et ce n’est qu’à partir de septembre que nous pratiquerons à nouveau la sodomie. A petite dose.
L’autre décision tenait aux dessous de Christine. Elle avait commencé par un porte-jarretelles lors de la Saint-Valentin. Elle avait remis ça le mois suivant pour l’anniversaire d’une amie qui se déroulait dans une salle de fêtes. En avril, c’est une guêpière pour un restaurant en tête à tête et un body string en dentelles le dimanche de Pâques pour le repas de famille. Pour mon anniversaire, elle ne met aucun dessous sous sa robe et elle récidivera à plusieurs reprises jusqu’à fin septembre. En octobre, le porte-jarretelles fait son retour au travail. Elle prend conscience qu’elle ne l’avait plus fait depuis l’automne 2009. En novembre, Christine m’accueille un soir à mon retour du travail dans son costume de soubrette. Elle a fait garder les enfants et nous "baisons" pour la première fois depuis de longs mois. Je retrouve ce soir-là celle qui aimait parfois la performance au détriment du plaisir, celle qui demandait vulgairement de "se faire enculer", celle qui me faisait penser que j’étais dans un film pornographique avec ses positions obscènes et son visage provocateur, celle que je défonçais sans ménagement et qui en redemandait.
Mais le plus important ne se trouve ni dans nos ébats, ni dans la lingerie de mon épouse. Rapidement, nous constatons que nous "soufflons" ensemble sur les braises. Au quotidien, cela se traduit par des petits gestes de tendresse bien plus nombreux, par des attentions régulières, émanant de l’un comme de l’autre. Avec intelligence, mais non sans heurts, notre couple avait su rebondir. Je n’avais plus du tout envie d’aller voir ailleurs. Ailleurs justement, Monica divorçait. Entre Christine et moi, toute ambiguïté, toute confusion, tout malentendu était immédiatement discuté et réglé.
Nous atteignons ainsi 2015, année importante, dans d’excellentes dispositions. Cette année marque en effet. les 20 ans de notre rencontre et nos 10 ans de mariage. Et nous fêtons tous deux nos 40 ans.
La première fête s’était déroulée le samedi 17 janvier. J’avais organisé la soirée d’anniversaire de Christine dans le plus grand secret. Tous ses amis avaient répondu présents. Elle pensait aller manger avec moi dans un superbe restaurant. Elle avait pleuré, beaucoup, de joie. Elle avait ri encore plus et dansé jusqu’au bout de la nuit. Elle avait encore pleuré le lendemain matin en me remerciant pour cet "inoubliable anniversaire". Nous avions fait divinement l’amour.
La semaine suivante, le vendredi 23 janvier, nous prenons congé et partons dans un hôtel spa 5 étoiles. Les cinq étoiles peuvent également être attribuées aux tenues et dessous de Christine qui a fait l’acquisition d’une nouvelle guêpière et d’un nouvel ensemble avec porte-jarretelles pour l’occasion. Le samedi soir, elle porte une courte jupe plissée et un fin pull blanc sur l’ensemble soutien-gorge, string et porte-jarretelles blancs. Sublimes. Cinq étoiles enfin pour nos ébats, tous plus intenses et excitants les uns que les autres, notamment la longue et profonde sodomie du dimanche matin, la quatrième du séjour, ce qui fera dire à Christine :
— Quand tu m’encules comme ça, j’ai à nouveau l’impression d’être la salope que j’étais parfois avant les enfants et c’est très excitant.
Nous avons également discuté, car nous avions envie de nous retrouver plus régulièrement tous les deux. Aussi, nous avons rapidement pu mettre en place une nouvelle organisation : le mardi, ses parents prendraient les enfants à la sortie de l’école et les garderaient à dormir. Cette soirée serait désormais la notre; ensuite, nous allions organiser à tour de rôle un week-end à deux et ce, tous les trois mois, soit quatre week-ends dans l’année; enfin, Christine a indiqué qu’elle porterait de la lingerie fine à chaque sortie en couple. Ou rien. En plein ébat, Christine avait souhaité ajouté une quatrième obligation : la sodomie plus fréquente. Ça n’était pas pour me déplaire.
Cette nouvelle organisation est un succès total. Nous nous retrouvons vraiment avec cette soirée hebdomadaire pour nous deux. Les activités sont variables : il nous arrive sortir (restaurant, concert, théâtre), mais parfois, nous organisons un bon repas à la maison. Inutile de préciser qu’il nous est aussi arrivé de profiter de cette soirée pour baiser encore et encore. Mais il nous arrive aussi de bouquiner, juste pour profiter du calme lié à l’absence des enfants. Ceux-ci sont ravis d’aller dormir un soir par semaine chez Pépé et Mémé, c’est leur petite expédition de la semaine.
Pour notre second mardi, le 23 février, sachant que je devais la prendre à la sortie de son travail pour sortir, Christine met un porte-jarretelles dès le matin. Je lui dis que cela m’excite beaucoup de la savoir ainsi (sous-)vêtue au travail. Elle instaure la semaine du 23 février comme étant "une semaine en jarretelles" et portera de la lingerie les trois jours suivants. Elle ajoutera également la semaine du 23 novembre et cela deviendra incontournable.
Au niveau de notre sexualité, le boost est magnifique. En moyenne, nous faisons désormais l’amour au moins deux fois par semaine. Il arrive que nous ne le fassions pas durant quinze jours. Mais il est arrivé que nous le fassions plus de vingt fois, comme cette semaine d’avril à notre retour de Varsovie. Le matin, le soir et, comme des fous, nous étions rentrés tous les jours à midi à la maison pour le faire. Il en est de même pour la sodomie où les envies de Christine peuvent être nulles pendant quelques semaines puis débordantes. En mars, je la sodomise tous les matins durant dix jours. En mai, nous nous annoncerons malades auprès de nos employeurs respectifs un mercredi et battrons ce jour-là notre "record" de sodomie en une journée (12h) avec pas moins de huit passages dans le petit trou de Christine.
Très vite, notre sexualité redevient celle du couple que nous étions avant les enfants, charnelle, intense et coquine. Christine est redevenue la petite bombe de sensualité qu’elle était avant les grossesses.