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Au camping – Chapitre 1




Au mois de juillet de lannée dernière, nous étions en camping avec mon mari à Andernos sur le bassin dArcachon. Nous avions installé notre caravane dans un bel endroit que les pins ombrageaient agréablement à deux cents mètres de la plage. Nous avions pris trois semaines de congés dans cet endroit, où nous ne désirions que nous amuser et surtout "farnienter". Quelques jours après nous être installés, nous décidions comme nous lavions déjà fait auparavant, daller au restaurant en soirée, puis se promener sur les bords du bassin. Le temps était lourd et orageux, aussi pour nous désaltérer, quoique ce fût un prétexte, car même sil avait fait froid, par deux fois nous nous installâmes à la terrasse de café pour profiter de boissons, de la vue, des jeunes femmes pour Greg et des jeunes hommes pour moi.

Sur le coup des vingt trois heures, lorage éclata, bref, mais violent. Juste le temps de se faire tremper en regagnant notre caravane. Lorsque le ciel devint plus clément, nous allions nous doucher, puis nous reprenions un verre sous lauvent avant de nous coucher. Etait-ce la moiteur qui régnait ou lair encore chargé délectricité, quen me couchant jeus lenvie de faire lamour. Malheureusement, mon mari se mit à ronfler malgré mes caresses. Les verres du restaurant, ainsi que ceux des autres guinguettes et du dernier que nous avions pris avant daller au lit, eurent raison de son ardeur. Aussi, un peu frustrée, je lui tournais le dos en essayant de trouver le sommeil en glissant une main entre mes cuisses. Mais fâcheusement, ce plaisir que jaffectionnais, ne mapporta pas ce dont jen attendais, et cest tout en me tournant et me retournant sur le lit, entre coupé de somnolence, que vers deux heures du matin, les verres que javais ingurgités dans la soirée eurent raison de ma vessie qui ne demandait quà ce soulager. Lorage grondait au loin, la nuit était étouffante et aucun bruit ne venait perturber les roulements sourds du tonnerre.

Comme nous étions à lautre bout du terrain de camping, je retardais le moment daller aux toilettes, cependant, mes sphincters étaient à bout de résistance, je me résolu de me lever. Dans lobscurité de la caravane, jenfilais le premier vêtement que jeus sous la main, cétait une chemisette de mon mari qui poursuivait ses rêves nocturnes accompagnés de ronflements. Je boutonnais la chemisette rapidement qui me faisait office de mini robe, mais quimporte à trois heures du matin, avec lurgence, cela mallait très bien. Je sautais dans mes tongs et je prenais le sentier mal éclairé qui louvoyait vers les sanitaires. Tout était calme et noyer dans lobscurité, hormis un mobil home dont la lanterne extérieure était restée allumée.

Javais fait quelques dizaines de mètres, lorsque jentendis une sorte de plainte, et au fur et à mesure que je progressais vers ma délivrance, ses plaintes se transformèrent en gémissements bien précis. Trop précis pour être équivoque ! Je me dirigeais au son pour découvrir que ces geignements provenaient dune canadienne verte. Une voiture immatriculée en hollande était garée à ses côtés. La femme jouissait sous les coups de reins que donnait son partenaire, ce dont je mimaginais bien, au rythme de ses râles étouffés.

Moi qui avait eu lenvie de faire lamour il y a encore que peu dheures, et nayant pu étancher ma soif de lasciveté je mapprochais tout près de leur tente, et après avoir jeté un regard rapide aux alentours, je glissais une main dans mon entre cuisses que je prenais soin dentre ouvrir. Mes doigts sinsinuèrent entre les lèvres humides de mon désir. Je me caressais à la cadence de leurs soupirs, mais ces attouchements ne suffirent pas à ma faim de luxure. Je déboutonnais ma chemisette, et de cette main restée libre, je titillais du bout des doigts mes tétons qui se mirent à enfler. Jétais en sueur, tant par lexcitation que par la nuit moite. Javais une sensation étrange, à moitié nue dans ce camping, me donnant un plaisir solitaire, en ayant comme seul bruit de fond les roulements du tonnerre et les gémissements dune inconnue qui jouissait.

Une main se glissa sous ma chemisette pour contourner la rondeur de mes fesses. Vivement je me retournais pensant voir mon mari, mais non, cétait le vigile du camping, qui faisant sa ronde et avait été attiré par les prières lubriques. Il devait avoir la petite trentaine, obèse à en être difforme, il dégoulinait de sueur tant sa chemise lui collait à la peau.

Il porta son index à sa bouche.

— Chut ! Il serait dommage de les interrompre si près du but. Me dit-il tout bas.

Son haleine puait des relents de bière, et de son short dont la braguette était ouverte, pendait une verge flasque mais pourtant déjà distendue. Mon cur se mit à battre, cognant dans ma poitrine et résonnant dans mes tempes. Je restais figée, incapable de réagir, voire de menfuir. Tétanisée, il en profita pour plaquer sa main contre mon sexe, tandis que de lautre il menserrait la taille afin de me retenir au cas où jeus des envies de menfuir. Ses doigts commencèrent à fouiller mes lèvres alors quil appuyait contre mon ventre sa paume potelée. Je sentis un liquide chaud ruisseler le long de mes cuisses, je navais pu me retenir davantage.

— Jadore les femmes fontaine, cest les plus salopes !

Alors que ses doigts maculés de mon urine se délectaient de ma vulve, sa seconde main glissa de mes reins vers mes fesses pour venir lustrer lillet de mon anus. Jétais paralysée, le laissant profiter de mon corps. Après avoir poussé des gémissements plus retentissants, la jeune femme se mit à haleter, presque sangloter sous lorgasme que son partenaire lui avait procuré.

— Il a dû lui envoyer la purée, me dit le vigile, il a dû lui mettre tout dans le cul à cette salope, cest par là quelles jouissent de cette manière, crois-moi, jmy connais !

Sur ces propos, il se plaqua contre moi pour membrasser dans le cou, alors quun de ses doigts se planta profondément dans mon anus. Il était dun aspect répugnant, puant la transpiration et la bière, mais essayant docculter le personnage, trop excitée depuis la veille et par les ébats du couple, je fermais les yeux pour mabandonner à ses vices. Il mentraina un peu plus loin à lécart de la canadienne, derrière des thuyas quentourait lenclos à poubelles. Il ôta son short et posa ses mains sur mes épaules pour que je magenouille. A me peloter comme il lavait fait, sa verge avait repris consistance.

— Suce-moi bien, et bien à fond ma salope. Me tirant par les cheveux, il imprimait son rythme

pour baiser ma gorge. Des gouttes de sueur ruisselant de son visage venaient gicler sur le mien. Je le prenais tant dans ma bouche, ma salive suintait des commissures de mes lèvres, je me sentais souillée, presquhumiliée, mais je prenais le plaisir que mon mari mavait refusé, en savourant ce membre tendu à la peau satinée et aux veines saillantes gorgée dimpudicité.

Il me laissa à genoux et vint se placer derrière moi. Dune main il me poussa pour que je me mette à quatre pattes.

— Cambres-toi, et écartes tes cuisses comme les chiennes !

Je mexécutais. Sa langue se plaqua entre mes lèvres pour remonter lentement vers mon anus, sattardant, pour sen pourlécher et y introduire le bout de sa langue. Depuis que nous étions derrière cette haie de thuya, jétais détendue, réceptive à sa perversité et le plaisir me gagnait peu à peu. Une nouvelle fois, ses doigts fouillèrent ma vulve. Je me retenais duriner, seule ombre qui mempêchait de mabandonner totalement. Il avait retiré sa chemise, et me redressant il plaqua son torse à mon dos plus pour me pétrir que pour caresser ma poitrine. Il membrassait les épaules, le cou, nous entendions le chuintement de la sueur qui faisait sucions entre nos corps.

Il me fit reprendre ma position initiale. Je perçus un jet de salive souiller la raie de mes fesses, puis un second, avant que trois de ses doigts dans un mouvement de vrille ne viennent posséder mon anus.

— Taimes ça hein salope ? Cest le trou bénit des dieux !

Que pouvais-je lui répondre ? Oui jaime ça, malgré sa brusquerie, et peut être quau contraire, sa rage était la preuve de me désirer, de me posséder, ce qui renforçait mon plaisir.

Puis je sentis son pénis se promener et glisser entre mes fesses moites. Mempoignant par les hanches, il écarta mes fesses. Son gland vint buter sur ma rosette, et lentement il força mon anus pour en disposer de toute la longueur de son sexe. Je sentais avec délectation ce membre glisser en moi, dilatant mon illet qui nopposait aucune résistance, et cest avec fougue quil me sodomisa, son ventre venait buter contre mes fesses à un rythme déchainé. Il se pencha sur mon dos et passant une main sous mon ventre il vint fourrager ma vulve, cen était trop, javais du mal à contenir mon envie duriner. Il poussa un râle tout en se raidissant. Plusieurs jets de sperme inondèrent mes intestins. Lorgasme me gagna à mon tour, javais des spasmes qui parcouraient mon ventre, jétouffais mes sanglots de jouissance, et je me libérais enfin ! Je ne pus me retenir, dailleurs je nessayais pas, je me délivrais de cette envie et jurinais sur mes cuisses alors que je restais empalée sur sa verge. A cette délivrance, ma jouissance décupla. Je tremblais de tous mes membres tout en sanglotant réellement. Le bonheur des sens était là, je ne me contrôlais plus.

Une torche électrique vint vers nous. Le vigile shabilla rapidement pour aller à la rencontre de linconnu.

— Quest-ce que cest que ce raffut ?

— Rien, dit le vigile, des chats en chaleur vers les poubelles.

Ils séloignèrent, me laissant vautrée à même le sol. Mon corps roulée dans lherbe humide et la terre me poissaient la peau, et je percevais le sperme suinter entre mes fesses. Je me remettais lentement de mes orgasmes, puis je repartis vers notre caravane chercher une serviette pour retourner prendre une bonne douche.

Le lendemain ce nest que vers midi que jémergeais dun profond sommeil.

A suivre

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