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Angel' seven. II. Kim – Chapitre 1




Angel’ seven.

Deuxième partie : Kim

 

Les personnages et les situations de l’histoire qui va suivre ainsi que de ses épisodes successifs sont purement fictifs. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. 

° ° °

Kim Cardigan était assurément l’une des femmes dont on parlait le plus dans les magazines.

 

Évidemment ça n’était pas totalement un hasard si la vie lui avait souri :

quand on est issue d’une riche famille californienne évoluant dans le monde du spectacle et qu’on est une superbe brune à la plastique ravageuse, il est plus facile de réussir que lorsqu’on est laide et qu’on vient d’un milieu ouvrier et pauvre.

Ses relations, son physique avantageux, son arrogance, sa superbe avaient fait qu’elle avait été propulsée rapidement starlette d’une émission de téléréalité, où elle avait acquis une rapide notoriété.

 

L’argent aidant, elle était devenue productrice de sa propre émission, et après plusieurs liaisons malheureuses avec des sportifs vedettes et un divorce éclair, elle vivait désormais avec une rock star.

 

Cette superbe brune brillait en outre par son extravagance et son look provocateur : elle s’exhibait plus qu’elle ne se montrait dans des tenues fashion mais toujours plus moulantes.

Si elle n’était pas le genre de star ou de starlette à s’exhiber sur une scène avec un tenue à moitié dénudée, sa recherche vestimentaire devait répondre à la question : comment, en étant habillée, en montrer plus qu’en étant à poil ?

Avec des tops qui moulaient on ne peut plus sa généreuse poitrine, des jupes étriquées et courtes fuselant ses cuisses félines et montrant toujours plus la rondeur de sa croupe, elle frisait parfois l’indécence : c’était un art dans lequel elle était passé maîtresse !

 

Évidemment, pour ces personnes-là, s’afficher en public, se mettre quotidiennement en scène, faire en sorte qu’on parle d’elles le plus possible, se retrouver en photos sur un maximum de pages des gazettes, s’arranger pour que le moindre et le plus anodin de ses déplacements fasse l’objet d’articles et de photos étalées en abondance, n’est pas que leur raison de vivre, de nourrir leur narcissisme démesuré : c’est aussi un business, la seule et unique façon de gagner sa vie.

 

Enfin, « gagner sa vie »… : disons, pour être plus juste, brasser des masses d’argent, des millions de dollars qui assurent un train de vie fastueux, avec strass et paillettes, voitures de luxe, séjours sur les yachts, résidence somptueuse à Beverly Hills, qu’on veut toujours plus belle et toujours plus grande que celle des autres stars.

 

Car cet argent facile vient d’un effet boule de neige :

les émissions de téléréalité (qu’on produit) font de l’audimat et rapportent, grâce à la notoriété acquise et par les ressources publicitaires qui en découlent, des montants qui dépassent l’entendement ; ces stars d’un nouveau genre sont sollicitées d’office et sans même avoir à le demander – pour tourner des pubs pour des grandes marques de bijoux, vêtements de luxe, parfums, cosmétiques etc et pour lesquelles elles touchent des cachets aussi élevés que les dieux du stade.

 

Qu’importe que cette notoriété soit éphémère :

tant que la beauté est en fleur comme la rose de Ronsard, tant que les trompettes de la renommée barrissent sur les chaînes de télé, elles engrangent leurs millions, placent et font fructifier leur magot ; elles savent – mais feignent de l’ignorer – que rien ne dure dans ce bas-monde, et font comme si elles étaient des déesses éternelles.

Les spectateurs de ce théâtre intemporel oublient en admirant ces images chatoyantes leur propre misère, leur condition humaine, leur statut de mortel ainsi que l’incertitude de leur propre avenir.

On vit quelques secondes par procuration, avec l’impression magique qu’on peut se projeter dans cette vie-là, admirant ces demi-dieux, beaux, solides, arrogants, riches et invincibles.

Les jaloux et les envieux se repaissent au contraire de la moindre turpitude de ces personnages publics, du moindre de leurs travers, souvent exagéré par les journalistes qui ont font des tonnes et tentent de transformer le plus petit évènement de leur vie en une crise planétaire.

Le moindre écart de conduite se transforme, sous le feu des projecteurs, en un soi-disant scandale qui résonne et se propage de media en média… du moins, de certains médias.

 

Qui connaît réellement un être humain ? Lui-même ?

A moins de faire preuve d’une grande sagesse, d’avoir des capacités d’introspection hors du commun et un sens moral aigu, chacun est souvent mal placé pour se juger lui-même.

Ses proches ?

Les relations complexes régissant les individus font, que si la personne qui partage la vie d’une autre personne semble la mieux placée pour pouvoir en parler, elle n’est évidemment pas objective, et est souvent empreinte des mêmes travers, si on est d’accord avec l’adage « qui se ressemble s’assemble », et si on admet qu’avec le temps l’un finit par déteindre sur l’autre et réciproquement.

Évidemment, dans l’univers des stars et pseudo-stars, les relations sont souvent plus éphémères, laissant moins de temps à ce phénomène osmotique pour se développer, et les ruptures font parfois l’effet d’une déflagration.

 

Mais il y a des êtres mieux informés que les autres, et qui savent tout parce qu’ils voient tout, entendent tout.

 

C’est ce que je vais vous raconter ci-après.

 

 

Kim était à l’époque au sommet de sa notoriété. Elle était la belle scandaleuse. La provocatrice qui faisait baver bon nombres d’humains du sexe mâle avec ses photos, ses vidéos, ses images diffusées sur certaines chaînes lors d’émissions spéciales people.

 

Mais elle était arrivée à un stade où cette notoriété devenait une drogue dure. Qu’une semaine se passe sans qu’un seul magazine ne publie un article ou quelques photos sur elle, et elle en serait devenue presque dépressive.

C’est pourquoi il fallait qu’elle fasse parler d’elle à tout prix.

 

Aux Etats Unis, le rapport à l’argent n’est pas le même qu’en France. Par exemple : être très riche n’est pas honteux, l’être devenu en si peu de temps est plutôt symbole de réussite ou d’ascension sociale et il est plutôt de bon ton de le montrer, et d’étaler ses preuves de richesse.

 

Cependant, dans ce cas, il est politiquement correct de montrer qu’on est quelqu’un de bien, de généreux, qui se soucie du sort d’autrui, et plus particulièrement des déshérités.

Par conséquent, si on a beaucoup d’argent il est de bon ton de s’engager pour des grandes causes, et y consacrer une petite partie de sa fortune (puisque, de toutes façons, on ne pourra jamais tout dépenser).

Ça permet accessoirement de faire (encore, et d’avantage) parler de soi, et en bien, de s’attirer la sympathie du public, d’entretenir et d’améliorer son image.

 

Les gens aiment les gens riches, mais encore plus les gens riches qui restent humains, ce qui n’est pas gagné pour bon nombre de célébrités.

 

C’est donc dans ce but que Kim, sur les conseils de son manager, fit savoir qu’elle organisait une vente de charité.

C’est si simple de faire rentrer beaucoup d’argent quand on est célèbre. Quand on est, comme elle, une poupée aux formes avantageuses, flashée à la moindre de ses sorties par tous les photographes people, il ne s’agit pas de s’afficher deux fois avec la même robe, le même tailleur, aussi provocant soit-il.

Aussi avait-elle évidemment une garde-robe des plus fournies : sa maison de Beverly Hills de 380 m2 comportait trois dressing, sans compter de nombreuses dépendances qui lui permettaient de stocker nombre de vêtements de luxe qu’elle n’avait portés qu’une seule soirée ou lors d’une seule sortie, et dont il était hors de question qu’elle les reporte à nouveau, ne serait-ce qu’une seule fois.

Sans compter les innombrables sous-vêtements, chaussures, tailleurs.

 

Ce qui est extraordinaire c’est que lorsqu’on est un pékin moyen, revendre un de ses vêtements, même parfaitement neuf, équivaut à en tirer au maximum 30 % de sa valeur d’achat.

Alors que lorsqu’on est une star, rien que la mise à prix dépasse déjà le prix d’achat.

 

Elle se mit donc en tête de faire l’inventaire de nombre de ces vêtements luxueux dont certains avaient eu la chance de faire la une de certains magazines, en mettant en valeur son fessier fantastique et sa poitrine hors du commun.

La larme à l’il et la mort dans l’âme, c’est en soupirant qu’elle sortit de leur rangement cette véritable collection accumulée en trois ou quatre ans pour l’inventorier.

 

Il faut dire que la décision d’organiser cette vente avait eu lieu un peu aussi par obligation, sous la pression de son Steve de compagnon qui avait commencé à protester en ne trouvant plus de place pour ranger ses objets favoris, dont sa collection de balles de base-ball.

 

Ses fans étaient tellement nombreux – femmes admiratives de sa plastique qu’elles n’avaient pas la chance d’avoir, hommes de tout âge rêvant devant ses formes sulfureuses – que pour avoir ces morceaux de tissu, estampillés par des grandes marques de haute couture, qui avaient été en contact avec son corps quelques heures durant et moulé ses contours, les plus riches étaient prêts à sortir leur carnet de chèque ou leur carte American Nostress.

 

Quant aux sous-vêtements, certains messieurs fortunés mais aux fantasmes inavouables, rêvaient et salivaient déjà de les avoir entre leurs mains, de les porter à leurs narines (même s’ils portaient plus le parfum de la lessive qu’une de ses eaux de toilette de grand nom, et encore moins les effluves intimes), et masquaient leurs envies coupables sous une onction de générosité : ils allaient acquérir l’objet non pour se masturber avec mais pour faire une bonne action, l’argent irait à une bonne uvre et profiterait à des démunis.

 

Kim n’assista pas à la vente aux enchères, le cur déchiré par le départ prochain dans des foyers inconnus de sa chère collection, mais légèrement attendrie, néanmoins, par le fait que ses pièces rares – qui avaient contribué à sa gloire, le temps d’une soirée, d’une après-midi au soleil – allaient s’envoler pour soulager un peu la misère.

(Elle n’avait, bien entendu, qu’une idée très abstraite de la misère, ne l’ayant jamais côtoyée, n’imaginant pas un instant comment pouvait être l’intérieur d’un foyer pauvre, et encore moins la vie des pauvres ; tout juste avait-elle, à de très rares occasions, entraperçu une ombre à l’embouchure d’une impasse, à travers la vitre de sa limousine, alors qu’elle circulait au ralenti et par pur hasard, dans un faubourg de la ville, ce qu’on appelle communément un « sans abri ».)

 

La vente fut un succès et permit de récolter au total près de 500 000 dollars. Elle en eut l’il tout humide d’émotion. Elle ne s’était, il est vrai, séparé que des sous-vêtements et des robes qu’elle aimait le moins. Mais quand même. C’était un peu une partie d’elle-même et de son intimité qu’elle avait vendue.

 

Elle avait souvent pensé aux garçons qui devaient immanquablement se polir la colonne sur ses photos et ses vidéos. Elle allait voir régulièrement les commentaires de ses admirateurs sur tous les sites internet en réponse à ces images postées, et lire certains de leurs commentaires, crus, salaces, souvent vulgaires, l’excitait parfois au point de mouiller son petit string.

 

Elle pensait à ces messieurs anonymes et chics qui allaient palper cette soie précieuse qui s’était quasiment insinuée entre ses lèvres intimes. Tous ces hommes…

Certains, peut-être, allaient s’enfermer dans leur chambre luxueuse et se masturber en touchant et reniflant ce fin tissu, en l’enroulant même, qui sait, autour de leur membre raide.

 

Elle contemplait ensuite, avec satisfaction, la tache de cyprine sur son petit triangle de tissu, et se disait :

« Ah celle-ci, combien donneraient-ils pour l’avoir entre leurs doigts, le humer… ? »

 

Elle s’imaginait tous ces mâles se battre furieusement pour se l’arracher.

Elle était une idole, une icône, une déesse, et une foule de garçons et de filles était à ses pieds, langue sortie, toute prête à lécher ses talons aiguilles et à remonter sur ses jambes galbées jusqu’à l’autel sacré ; des garçons tous plus beaux les uns que les autres bandaient douloureusement pour elle et ses formes outrancières, des filles se prosternaient devant elles, se tiraient et s’arrachaient les cheveux pour l’approcher, la toucher, et les bisexuelles et lesbiennes se vendraient pour l’avoir dans leur lit et lui faire subir leurs assauts.

 

Ses doigts s’étaient égarés sous sa petite culotte turquoise et glissaient de haut en bas, de bas en haut, et avec délice, dans sa fente admirablement luisante et douce.

Son plaisir augmentait en intensité, d’autant plus que dansaient devant ses yeux les chiffres de la recette.

 

D’accord, elle s’était séparée d’une trentaine de robes, jupes, petits hauts moulants et brillants, et d’autant de sous-vêtements fins et sexy, coordonnés ; mais, en soustrayant les 10 % du chiffre de la vente qu’elle laissait aux uvres caritatives et les faux frais pour l’organisation de cet événement (soit quelques milliers de dollars), c’étaient plus de 400 000 dollars qui allaient lui revenir et allaient s’ajouter à sa fortune !

Qu’en ferait-elle ? Les placerait-elle ? Les garderait-elle pour offrir à Steve une escapade romantique en Europe ou une croisière exotique ?

Les cuisses écartées, impatiente de voir la couleur des billets verts ou l’encre à peine sèche sur le chèque, c’est en poussant un râle d’extase qu’elle s’introduisit le majeur dans sa corolle, tandis que sa main caressant son bourgeon tendu, la pulpe de son doigt rencontra la surface grenue de sa zone G, et tout son corps fut secoué des tremblements du plaisir.

Ce fut un orgasme bref mais tellement inattendu, au terme cette masturbation improvisée, qu’elle en prit toute la mesure, et en savoura pleinement l’intensité.

 

(A suivre)

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