Elle était belle, charmante, et se montrait toujours sexy sans être non plus vulgaire lorsqu’elle sortait de chez elle. Elle s’appelait Justine et en autres passions elle adorait sentir le regard des hommes sur elle tant au travail que dans la rue.
Personne ne partageait son quotidien, puisqu’elle ne trouvait personne à la hauteur de ses attentes. Pour elle, les hommes étaient méprisables, tant à la fois incapable d’assumer leurs paroles que de lui résister. Elle les trouvait bien trop facile à séduire. Oui était-elle belle, et aimait le sentir mais elle rêvait au fond d’elle d’un homme qui saurait lui résister, et lui donner envie… bien sur des envies elle en avait, mais sommes toutes les hommes qu’elle rencontrait ne lui servait qu’a répondre plus ou moins bien à ses envies corporelles et jamais cérébrales.
Il était midi et arrivait l’heure de la pause déjeuné. Justine mangeait tous les jours avec ses collègues de bureaux mais aujourd’hui, lundi, elle n’avait pas eu le temps de préparer son repas la veille puisqu’elle été sortie avec des copines et été rentrée tard. Elle se dirigeait vers un bistrot où elle avait repéré un menu sympa et y avait vu un homme. Un de ses favoris, du genre propre sur lui, habillé de façon classe mais décontracté avec un beau sourire. Un de ses favoris, car elle aimait ridiculiser ce genre d’homme remarquable, qui ne savent pas dire non et en disent toujours trop pour par la suite se dégonfler.
Elle allait déjeuner en terrasse, et constata que l’homme en question était bien dans ce bistrot là à table avec un autre homme, surement un collègue de boulot. Elle allé commander un plat du jour, et cet homme là pourrait être son dessert, son amusement.
Seule assise, elle commença son numéro. Un bouton de son chemisier avait disparu et son dos droit faisait ressortir son élégante poitrine qui ne demandait qu’à sortir… inévitablement elle voyait sa cible qui jetait de temps en temps un regard sur elle, ce qu’elle adorait. Mais au bout de quelques regards, l’homme ne semblait pas intéressé plus que ça. Ce qui la vexa, c’est que son collègue à lui ne s’était pas retourné du repas, et que par conséquent sa cible ne parlait pas d’elle à son interlocuteur.
Elle décidait de passer à la vitesse supérieure. Habituellement beaucoup moins provocatrice, elle se sentait blessé de ce manège qui ne portait pas ses fruits. Donc elle croisait et décroisait ses jambes à volonté, en ayant pris soin de positionner sa jupe noire en version taille haute ce qui, forcément, réduisait la voilure… elle lui arrivait à mi-cuisse et elle savait que sa cible avait le loisir de lui regarder l’entre jambe a chaque mouvement de cuisse. L’homme vu cela, et, un instant plus tard soupira et quitta le restaurant après avoir payé.
De rage elle fit de même et repris le chemin de son bureau à pieds, de la même façon qu’elle été venue.
A mi-chemin elle devait traverser un parc familiale, quand elle aperçut l’homme qui devait profiter de la fin de sa pause assis seul sur un banc.
Ma chance a tourné ! se dit-elle. Je vais faire ravaler sa fierté à se misérable !
« Monsieur bonjour, la place est prise ?
-Bonjours, absolument pas, de plus c’est un banc public, cette place est donc forcément à tout le monde y compris a vous, répondit il d’un ton horriblement plat.
-Nous avons mangé au même endroit ce midi, vous êtes un habitué ?
-Mes excuses, je ne vous ai pas vu, et oui j’aime y aller le midi de temps en temps.
-Vous ne m’avez vraiment pas vu ?! rétorqua Justine d’une manière dont on pouvait deviner qu’elle été vexée.
-Vous devez être la jeune fille aguicheuse qui mangeait seule ?
-eu. .. Surprise par le changement de ton de sa cible Justine qui aimait pourtant les joutes verbales eu un moment d’hésitation
-Permettait moi de vous dire que oui vous êtes bonne si cela peut vous rassurer, mais en aucun cas je peux m’intéresser au genre de personne que vous semblait être. A la fois provocante et terriblement fade. Vous prenez certainement beaucoup de plaisir à séduire les plus faibles d’entre nous, mais je ne marche pas dans votre jeu. Vous jouez comme toutes les gamines de votre âge à la femme fatale, mais n’assumez rien derrière, et au pire si je couche avec vous… je n’aime pas les étoiles de mer, et attend de la partenaire que vous ne serez pas bien plus que ce que vous pouvez imaginer.
-Je ne suis pas…
-Bonne fin de journée mademoiselle
Vexée au plus profond de son âme Justine suivit sa cible jusqu’à la sorti du parc, où elle l’interpela de nouveau
-Vous ne savez pas qui je suis, et être sexy ne signifie rien, je ne suis pas non plus une étoi..
-C’est bon ta gueule. J’ai été courtois avec toi, et je ne tiens pas à débattre de ta certaine médiocrité. Si tu étais réellement une femme mature, tu aurais réagi plus tôt, et tu ne te défendrais surement pas des choses qu’un inconnu peut te dire dans la rue.
Pourquoi restait elle muette, jamais de la vie on ne lui avait parlé de la sorte, mais qui était ce pauvre mec à lui parler comme ça ! Elle était folle de rage mais aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Elle se disait qu’il était trop fort pour ses arguments…
NON hors de question, je suis meilleure que ça ! Allé Justine on se reprend et on va mater ce bon à rien
-Monsieur vous ne..
-N’ai-je pas dis que tu devais fermer ta gueule ?
-… choqué, rien ne sortait, comme un boxeur sonné en plein combat…
-Voilà qui est bien mieux. Je les connais très bien les filles comme toi, et je vais te le prouver. Nous sommes lundi et je retourne travailler, tu vas en faire de même. Jeudi, je serai au même bistrot. C’est jour d’affluence, alors tu vas réserver un table pour deux, et revenir vêtu dans le même style. Tu enlèveras d’entrée un bouton de plus à ton chemisier. J’arriverai a midi pile, il faudra que tu sois déjà assise.
-Mais je fini aussi a midi je ne peux pas être là avant 15…
-Tu vois tu as déjà accepté dans ta tête… les putains dans ton genre sont vraiment toutes les mêmes. Je me fou de tes contraintes, les règles sont posées, maintenant file car un mot de plus de ta part et tu le regretteras.
-Je le regretterai ? demandait-elle énervée
-Voila qui est fait tu le regretteras. A jeudi, et n’oublie rien de ce que je t’ai dis petite idiote.
Justine restait là, debout, sans rien dire. Elle ne savait pas quoi penser de cette scène plus que surréaliste. Au bout d’une minute, elle marchait instinctivement vers son travail.
Arrivé là-bas, elle se précipita aux toilettes. Elle devait vérifier qu’elle n’était pas entrain de rêver… elle passa sa main sous sa jupe, et constata que son sous-vêtement était trempé… son sexe ne cessait jamais de dégouliner… elle n’avait jamais été traité de la sorte, encore moins par un inconnu, et son corps la trahissait… elle se fit porté pâle le lendemain afin de réfléchir à cette situation qui de toutes les manières l’aurait empêché de travailler correctement.
Nous étions jeudi matin, elle avait peu dormi et elle préparait sa tenue pour retourner bosser. La météo s’annonçait maussade, elle optait surement pour un jean bien moulant… quand elle se regarda dans le miroir, prête à partir elle se trouvait belle, comme tous les jours, mais alors qu’elle se regardait droit dans les yeux, elle se surprit à se changer pour une tenue identique à celle de son lundi… elle ne savait pas pourquoi, mais pris son téléphone et réserva une table pour deux…