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La passion brûlante d'un frère et une soeur – Chapitre 4




Pourtant lorsque je fus réveillé par les rayons du soleil, jétais dans une autre position, seul dans mon lit, sous la couverture. Aucune trace de ma sur. Sur le coup, jai cru avoir rêvé, jétais totalement dégouté. Mais sur ma table de chevet, il y avait un post-it, comme ceux qui se trouvent dans la chambre de ma sur. Dessus il y avait juste un cur dessiné au marqueur.

Et pire quune gueule de bois, ma tête se remplissait de questions : était-ce une histoire dun soir ? Allons-nous continuer ? Comment allons-nous continuer? Puis, en voyant la tâche sur mes draps, jai eu des frissons le long de mon dos quand je percutais que nous navions pas utilisé de préservatif la nuit dernière. Je men voulais, je me suis traité de con et je me suis levé du lit, il fallait que je parle à ma sur. Nous étions un samedi, mes parents étaient donc à la maison. Jai enfilé un t-shirt, un pantalon et je suis descendu au rez-de-chaussée. Jétais un peu paniqué par toute cette histoire.

Mais quand je suis arrivé dans la cuisine, jai vu ma sur, en train de manger ses céréales. Cela peut sembler fleur-bleu, mais javais limpression que le temps sétait ralentit. Elle a levé la tête et quand nos yeux se sont croisés, elle ma souri tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Je ne pouvais pas mempêcher de sourire bêtement comme un idiot. Mais cette vision resplendissante fut interrompue par mon père qui se posta en face de moi.

— Tas trouvé un boulot ? Insista-t-il.

— Non, pas encore, dis-je déjà énervé par sa présence.

Depuis mon jugement, mon père et moi nétions pas en très bon terme. Je peux le comprendre maintenant, il était déçu de son fils.

Je me suis assis à la table et je me suis servi des céréales. Laura et moi nous lancions des regards et des sourires discrets. Mes parents ne le remarquaient pas mais sous la table, nos pieds jouaient ensemble. Cela me rassurait, cela voulait dire quaucun de nous ne regrettait ce quil sétait passé.

Quand nous avons eu un moment de libre, je lui ai dit quil fallait quon parle:

— Tu sais, commençai-je, pour hier soir

— Sil te plait, ne me dis pas que tu regrettes ! me lança-t-elle, effrayée.

— N-Non Cest juste que (un ton plus bas) on sest pas protégé et jai (Mes mains essayaient de trouver une façon dexpliquer la chose) en toi.

— Pas de soucis, me fit-elle rassurée, javais commencé à reprendre la pilule quand je suis sortie avec Marc.

— Ah et à propos, Marc et toi

— Je vais y mettre fin Marc est un gentil garçon mais il nest pas celui que je veux là tout de suite, fit-elle en me regardant dun air coquin.

A partir de là, notre relation a, je dirais explosé. Dès que nous le pouvions, nous nous embrassions, nous nous câlinions et nous faisions lamour. Comme nous devions garder cette relation secrète, nous étions un peu limités. Mais cela ne faisait quaugmenter notre désir pour lautre et notre excitation générale. La maison était notre terrain de jeu. Ma sur avait par exemple un gros ballon gonflable quelle utilisait en guise de pouf. Je me rappelle lavoir prise en levrette là-dessus, même si cétait plus pour la rigolade parce quà chaque coup de rein elle bondissait légèrement et lorsque nous avons essayé en missionnaire, Laura a plusieurs fois manqué de tomber. Mais cétait quand même marrant. Je crois que nous lavons fait dans chaque pièce de la maison. Sur la table de la cuisine, sur le carrelage froid de la salle de bain. Jaurais aimé la prendre sous la douche, voir leau chaude couler sur sa poitrine, frotter nos corps mouillés mais nous ne lavons jamais fait car nous avions peur quavec le bruit de leau, nous nentendrions pas nos parents rentrer. Il y a quelques fois dailleurs où nous avions frôlé la catastrophe en nous faisant prendre. Il arrivait souvent que nous rejoignons lautre dans sa chambre pour quelques bisous mais avec la fougue de notre jeunesse, ces quelques baisers finissaient souvent en un coup vite fait alors que les parents étaient en bas.

Je me rappelle dune fois en particulier : en voulant retourner dans ma chambre, jai vu ma sur me faire signe du doigt pour que je la suive dans les toilettes. Comment aurais-je pu résister ? Je suis alors allé la rejoindre. Là, elle ma baissé le caleçon et a commencé à me sucer, quest-ce quelle faisait bien ça ! Je nai pas tardé à éjaculer dans sa bouche, jadorais quand elle me pressait les couilles au moment de ma jouissance. Elle a craché le sperme dans un papier toilette et a voulu me remettre mon pantalon mais il nen était rien pour moi, jen voulais plus ! Je lai alors doucement poussé pour quelle sasseye sur la cuvette. Elle a rigolé quand elle eut compris ce que javais en tête.

Malheureusement, avant que je puisse lui rendre la pareille en la pénétrant avec tout mon amour, quelquun toqua à la porte. Jai pu sentir ladrénaline couler dans mes veines. Ma sur a dit brusquement que cétait occupé, moi jessayais de ne faire aucun bruit. Cétait ma mère et elle avait, selon ses dires, fort envie et que Laura devait se dépêcher de sortir. Là, jai commencé à paniquer : si ma mère restait devant la porte en attendant que la place soit libre, nous étions foutus. Ma sur et moi nous nous sommes regardés, en espérant que lautre trouve une solution. Mon cerveau chauffait, jessayais de trouver un prétexte pour quun frère et une sur soit dans une même toilette sans que cela éveille les soupçons. Javais des idées débiles comme « elle maidait à la soulever » ou « je vérifiais si elle navait pas de cancer du sein » Mais heureusement pour nous, notre mère nest pas restée. Après être certains quelle sétait éloignée, nous sommes sortis et nous nous sommes dirigés vers nos chambres respectives. Quelques minutes plus tard, la pression étant retombée, ma sur est revenue me trouver dans ma chambre, elle sétait posé sur le chambranle de ma porte :

— Cétait marrant

— Marrant ? Jai cru quon allait se faire chopper cette fois !

— Oh, allez, avoue que cétait excitant ! dit-elle en venant sassoir sur mes genoux.

— Mouais

— Moi, en tout cas, ça ma mis dans tous mes états fit-elle en se mordant la lèvre inférieure et en me regardant avec ses magnifiques yeux. Tu crois que ce soir on peut ?

— Je viendrais chez toi quand les parents seront couchés, lui répondis-je avec un grand sourire.

Nous nous sommes encore embrassés goulument. Dieu que jadorais embrasser ma sur ! La partie de son corps que je préférais nétait pas ses seins ou ses fesses, cétait définitivement sa bouche. Elle avait un sourire qui vous foudroyait le cur. Jadorais sentir sa langue contre la mienne, échanger nos salives, goûter ses lèvres. Mais notre maman adorée nous a encore une fois interrompus. Avant que cette dernière nentre dans ma chambre, ma sur sétait levée :

— Les toilettes sont libres, ça y est ?

— Oui, tu peux. Et toi, dit ma sur en me pointant du doigt, la prochaine fois tu me demandes avant de memprunter un CD de musique, bordel !

— Du calme les enfants, fit ma mère en partant vers les toilettes.

Avant de sortir de ma chambre, ma sur sétait retourné vers moi, mavait fait un clin dil et mavait envoyé un baiser avec sa main.

Inutile de vous dire que ce soir-là, nous avons bien baisé !

Quelques semaines plus tard, lorsque je suis rentré à la maison au soir, mes parents mattendaient dans le salon pour discuter. Ce qui nest jamais bon signe. Avait-il découvert pour Laura et moi ? Dailleurs où était-elle ? Elle nétait pas dans le salon.

— Quest-ce qui se passe ? Demandai-je intrigué et inquiet à la fois.

Ma mère avait les yeux baissés, mon père avait lair en colère, cest lui qui prit la parole :

— On a découvert ton petit secret.

— Quoi ? Comment ça ? Quel secret ?

— Arrête de nous mentir, je déteste ça.

Jétais baisé. Et pas dans le sens le plus chouette du terme.

– Je Je sais pas quoi dire

— Et bien, tas intérêt à trouver quelque chose, cria mon père en se levant, tu vends encore ta foutue drogue, cest ça ?

— Quoi ??

— Jai fouillé ta chambre aujourdhui, parce quil y a quelque chose qui cloche chez toi ces derniers temps et jai trouvé ton petit paquet sous le lit.

— Papa, je Cest pas la mienne, je la garde pour un pote.

Il me gifla avec force.

— Pour un pote, mon cul, oui. Le juge a pas été assez clair là-dessus ? Tu sais pas à quel point ça a été difficile de te sauver la peau ? Et toi, tout ce que tu trouves à faire, cest salir un peu plus notre famille. Jen ai vraiment marre de tes conneries.

Je ne savais absolument pas quoi dire, alors jai préféré baisser la tête vers le sol. Et pour info, cela appartenait vraiment à un ami.

— Peut-être que je devrais te dénoncer pour que tu prennes tes responsabilités pour une fois.

Ma mère commença à pleurer.

— Ce nest pas ce que je veux, mais tu ne nous laisse pas le choix ! (il réfléchit une seconde) Écoute, maintenant en plus dêtre sur la sellette par la justice, tu les aussi par moi dorénavant. A la prochaine connerie que tu fais, tu vas devoir en subir toutes les conséquences

Après avoir fini la discussion, je suis allé dans ma chambre. Ma sur est venu me rejoindre, elle savait tout, mes parents lui avaient dit et elle avait probablement entendu notre conversation. Elle est venu sassoir à côté de moi et à poser sa main sur mon genou.

— Moi, je te crois, me dit-elle.

Je lui esquissai un demi-sourire et mallongea sur le dos tout en soupirant. Ma sur suivit mon geste.

— Tinquiète pas, ça va aller. Il te dénoncera pas, je le sais, il est juste en colère. Jaime pas te voir comme ça.

Heureusement que ma petite sur était là. Ce soir-là, elle ma aidé à y avoir plus clair. Nous avons longuement parlé et nous nous sommes mis daccord quil était très dangereux pour moi, pour nous, si lon se faisait prendre. Nous avons alors réduit la fréquence de nos ébats, réduit les « comportements à risques ».

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