Parfois le décor ou simplement des éléments du décor posaient des problèmes complexes à la réalisation des films produits par DCT. L’histoire suivante en est un bel exemple.
Au XXIème siècle l’humanité connut plusieurs grands cataclysmes.
En 2029 survint le « Major Crack »que l’on pourrait traduire par «dépression majeure». Le système bancaire mondial, déjà secoué par les crises de 2009 et 2022, s’effondra. Les états furent dans l’incapacité de secourir une nouvelle fois les organismes financiers, tant la bulle spéculative que ces derniers avaient encore créée était énorme.
Des millions de personnes se retrouvèrent à la rue dans les pays dits développés. Ce qui généra des troubles gigantesques parfois des guerres civiles,sauvagement réprimés. Les pays créanciers, eux même aux prises avec les mêmes effets, réclamèrent leur dû. L’insolvabilité de leurs débiteurs généra des conflits armés d’abord conventionnels puis nucléarisés. La Chine et les pays du Golfe Persique furent attaqués par une coalition des pays de l’OTAN, les États Unis en tête.
Le conflit fut cours mais effroyablement meurtrier. Les villes de la côte ouest américaine furent détruites de même que les principales cités portuaires chinoises. Le Japon fut pratiquement rayé de la carte, de même que l’Arabie Saoudite et les états du Golfe.
S’ensuivit une période de chaos économique et politique qui fut fatale à plusieurs états livrés à des conflits internes sans fin, principalement en Europe occidentale. La Russie qui avait été épargnée par la guerre en profita pour essayer d’asseoir son emprise su le continent en annexant notamment l’Ukraine et les pays baltes. Ce qui entraîna une nouvelle conflagration qui laissa la région exsangue.
A partir de 2072, la montée progressive du niveau des mers, annoncée à la fin du siècle précédent par la communauté scientifique, généra l’exil gigantesque des populations côtières. La Floride et une grande partie de la Louisiane disparurent de la carte. Des pays comme la Hollande ou le Bangla Desh furent submergés. Un conflit majeur éclata ainsi dans le sous continent indien qui avait jusque là été préservé.
En 2100, la population mondiale était réduite à moins d’un milliard d’habitants. Quasiment plus aucun état n’était opérant, la faim était redevenue un problème majeur. Des hordes armées ruinaient les régions agricoles encore existantes. A la fin de ce siècle là, la population du globe n’était plus que de 500 millions d’habitants
Cette période que les historiens qualifièrent plus tard de «Crépuscule de l’Humanité» s’acheva progressivement au cours du XXIIIème siècle. Des communautés humaines se réorganisèrent sous l’impulsion de pays d’Amérique du Sud ou encore de l’Australie, moins touchés par les différents cataclysmes. Les bandes armées furent progressivement éradiquées.
La convention internationale de Sydney, en 2 234, réunit les représentants du « Nouveau Monde » qui restait à créer. La constitution mondiale qui en résultat déboucha sur une confédération à l’échelle de la planète. Il n’y avait plus d’états à proprement parler mais des entités régionales. Les prêts usuriers étaient désormais interdits, les projets proposés dans le secteur économique devaient présenter un caractère écologique et durable. L’activité n’avait d’autre objet que d’améliorer le bien être global.
Le mouvement politique NOW, « Name Of Woman », connut un essor important et imposa peu à peu ces décisions au Conseil Suprême, l’instance dirigeante de la planète. A la fin du siècle, les femmes prirent le pouvoir sur la Terre. L’explosion démographique du XXème siècle, avait été analysée comme un des paramètres importants du chaos qui avait suivi. Une politique sévère de surveillance de la natalité fut instaurée. Entre stérilisation et contrôle génétique, la population masculine tomba brutalement, jusqu’à atteindre le seuil considéré par le Conseil comme nécessaire à la survivance de l’espèce.
Cette raréfaction des mâles engendra des effets non envisagés par l’instance suprême. La majorité de la population féminine ne pouvait plus satisfaire sa libido autrement que par des plaisirs solitaires ou saphiques. Le conseil décida alors la création de «Dômes du plaisir» . Ces géodes de verre gigantesques abritaient des colonies de prostitués, soigneusement sélectionnés pour leurs aptitudes physiques, au but de satisfaire ces dames.
Ces complexes proposèrent au fur et à mesure d’autres attractions. Tout d’abord sous forme de robots particulièrement sophistiqués et plus tard d’animaux génétiquement modifiés. Les femmes prisaient beaucoup ces nouveaux services gratuits et se rendaient souvent « sous le dôme », comme elles disaient, quand elles avaient fini leur tâche.
Le travail rémunéré n’existait plus, chaque individu bénéficiait gratuitement de l’ensemble des services de la société, à condition d’accomplir sa tâche, c’est à dire les activités que le Conseil lui avait attribuées en fonction de ses envies et de ses capacités.
Par une belle après-midi d’été, Elvira, jolie blonde de 26 ans, décida d’aller faire un tour sous le dôme.
L’oligarque russe qui avait passé commande du film auprès de DCT avait voulu que cette dernière soit incarné par Gina Gerson. Pour ceux qui ne la connaîtrait pas l’actrice russe, qui portait aussi parfois le pseudonyme de Doris Ivy, s’était fait connaître du grand public par une avalanche de participations à des productions pornographiques diverses. Sa plastique et son visage juvéniles, alliés à une solide paire de seins siliconés avaient fait d’elle l’égérie mondiale des amateurs de gonzo, genre mettant en scène de pseudos amateurs.
Gina, courtement vêtue d’une combinaison diaphane, introduisit sa carte Multipass dans l’automate à l’entrée du dôme. Une amie lui avait recommandé récemment la dernière attraction du lieu: « l’Atoll des sens ». Gina sélectionna cette option sur l’écran, précisant ensuite qu’elle choisissait la formule « Exploration ». Son passe fut immédiatement crédité de deux heures de plaisirs ininterrompus, en tout cas c’est ce que l’automate lui précisa en la remerciant pour son choix.
Un tapis roulant l’amena en quelques minutes à l’entrée de la nouvelle attraction. Elle glissa à nouveau son passe dans la fente d’un tourniquet métallique qui pivota instantanément lui permettant de découvrir le nouvel un vers artificiel qui l’attendait. La plupart des femmes n’ayant pas accompli leur tâche à cette heure de la journée, l’Atoll était fort calme. 4 ou 5 filles s’ébattaient dans l’eau turquoise tandis que trois autres femmes étendues sur le sable clair au pied des cocotiers jouissaient d’un repos bien mérité.
Un écran géant déclinait les différentes possibilités offertes sur le site.
Gina, une fois dénudée, opta tout d’abord pour le «Bassin aux Anguilles», sorte de spa géant en pierre taillée. Aucune des clientes ne l’utilisait à ce moment là, ce qui allait bien à la blonde pulpeuse décidée à commencer son exploration sensuelle dans le calme.
Elle entra facilement dans l’eau tiède du bassin et mit en route les différents jets d’eau ou de bulles proposés par la console de l’appareil. Au bout de quelques minutes de détente, elle sortit de l’eau et s’enduisit le corps d’une crème alimentaire particulièrement grasse, posée sur la tablette des accessoires. Puis elle retourna dans l’eau et ouvrit la vanne au dessus de laquelle se trouvait un dessin stylisé représentant une anguille.
Le spa fut littéralement envahi par une centaine de spécimens de cette espèce, alléchés par la pitance qui couvrait le corps de la Russe. Leurs bouches affamées suçaient, aspiraient l’épiderme sans fin l’épiderme de la fille à la recherche de la moindre trace de la délicieuse friandise. Leur ballet incessant vit Gina succomber progressivement sous les frôlements et succions diverses. Des orgasmes furieux la secouèrent tandis que le banc de poissons en formation serré maintenait son emprise sur son corps.
Gina mit fin à la scène au bout d’une dizaine de minutes. Elle prit un peu de repos dans un hamac, situé à l’écart des autres clientes du lieu et s’offrit une petite sieste réparatrice. Elle émergea de son somme quand une voix robotisés annonça qu’elle, Elvira, avait gagné par tirage au sort le bénéfice d’une heure d’accès exclusif à « l’Aquarium des Délices ».
Sous l’il jaloux des filles, Gina se rendit d’un pas nonchalant à l’endroit indiqué par l’hôtesse invisible. Un panneau pivota dans la cloison artificielle dévoilant l’entrée de la piscine privée.
Après un sas verdoyant Gina découvrit un bassin carré d’une vingtaine de mètres de côté dont les bord était recouvert d’ardoise. Quelques poissons rostres reconnaissable à leur long appendice frontal glissaient lentement dans l’eau claire.
Les murs et le fond du bassin artificiel étaient constitués de parois de verre, éclairées de l’extérieur. Sous le gigantesque aquarium suspendu se trouvait une salle de repos où les visiteuses pouvaient absorber de délicieux cocktails affalées dans de confortables transats. Le plafond transparent leur offrait le spectacle agréable et sans cesse renouvelé de naïades folâtrant avec des animaux marins.
Gina avança dans l’eau, au départ peu profonde. Elle fit quelques pas puis se mit à nager car rapidement la profondeur passait au delà des deux mètres. Divers rochers artificiels flottaient à la surface permettant aux nageuses de bénéficier de bouées providentielles. Gina sentit que quelque chose bougeait au dessous d’elle.
Sous ses pieds un «Décapus » de forte taille, tapi au fond de l’eau, faisait lentement mouvement vers elle. Cet animal, modification génétique de l’antique pieuvre présentait dix bras, d’où son nom, la plupart dépourvus de ventouses.
Déjà les tentacules enserraient les chevilles de la blonde, elle se cramponna à un bloc de plastique végétal qui surnageait à côté d’elle. Les spectatrices de l’étage inférieur eurent tout loisir de suivre la lente progression du poulpe géant. Ses membres souples enlacèrent progressivement les jambes puis les cuisses de la jeune Russe. Tandis que quelques un des bras de l’animal poursuivaient leur cheminement reptilien vers le buste et les épaules de la blonde, deux ou trois tentacules s’insinuaient entre les cuisses puis les fesses de la fille.
Ces curieux sexes pointus, souples et visqueux, prirent possession sans aucun effort des orifices de Gina qui sous leur pression écarta largement les cuisses afin de favoriser l’intromission. Une fois la fille largement investie, les appendices se mirent à gonfler puis à se détendre par saccades. L’actrice en proie à une jouissance forcenée exécuta de furieux mouvements du bassin, dont l’assemblée, qui se pressait maintenant nombreuse en contrebas, fut le témoin extatique.
La pieuvre mutante posséda longuement sa captive, introduisant progressivement, à la faveur de la dilatation des muscles, plusieurs de ses bras dans le vagin largement ouvert de la blonde. Les poissons rostres attirés par le mouvement chassèrent l’animal à leur profit. Le plus gros d’entre eux à grand coup de buttoir enfouit son appendice dans la vulve béante que la pieuvre venait de libérer.
Les muscles internes de Gina reçurent l’énorme proéminence avec difficulté malgré l’intense préparation dont il avaient été l’objet. Le poisson projetait sans répit sa tête en avant. L’excroissance de trente centimètres disparut complètement, engloutie dans les entrailles de la russe. Le poisson se figea alors et gonfla sporadiquement sa corne de chair, amenant la nageuse au paroxysme de l’extase.
L’étreinte dura une éternité puis le monstre marin l’abandonna lentement reprenant sa lente et majestueuse ondulation aquatique. Gina suffocante vit alors Clarisse, au bord de la piscine un peignoir à la main. La productrice qui ne pratiquait pas la langue de Tolstoï, lui fit simplement signe de sortir de l’eau d’un geste de la main. C’est ainsi que s’achevèrent les aventures marines de la délicieuse Doris Ivy.
Mais pas le tournage car il restait à régler quelques scènes, dont pas mal de gros plans au cours desquels des assistants, munis de tentacules ou de rostre de latex, s’employèrent à reproduire de leur mieux les différents passages où l’héroïne subit la loi des deux pseudos monstres marins.
Ce fut de loin la partie la plus compliquée de ce tournage singulier. Le professionnalisme sans faille de l’actrice porno ne suffit pas toujours. Certaines scènes furent reprises plus d’une dizaine de fois et il fallut même avoir recours à des effets spéciaux pour rendre l’ensemble crédible.
Clarisse se dit que c’était la dernière fois qu’elle acceptait semblable challenge. Mais comme il ne faut jamais dire jamais…