CHAPITRE 7 : La condamnation (suite et fin de l’histoire).
Toc toc toc’
Je frappais à la porte de Monsieur et Lucille, toujours vêtue des habits qu’ils m’avaient laissés la veille. C’est Lucille qui vint m’ouvrir.
« Te voilà déjà ? s’étonna-t-elle. Nous ne t’attendions pas avant un bon mois. Entre, petite chienne.
— Lucille, lui demandai-je, comment en sommes-nous arrivées là, je croyais que nous nous aimions toi et moi. Pourquoi ne pas partir loin d’ici, juste tous les deux ?
— Ecoute-moi bien Jessica, je t’ai laissé les cartes en mains. Tu n’en as pas profité et tu m’as laissé retomber entre les mains de Robert. J’ai juré de ne plus être sa chienne, mais j’ai trop besoin de sa queue et des merveilles qu’il en fait. Maintenant, la seule solution pour qu’il ne me fasse pas vivre le même calvaire qu’il y a plusieurs années, c’est qu’une autre chienne me remplace pour toutes les tâches dégradantes. Alors entre, et ferme ta gueule de poufiasse, ou dégage ! »
Elle ne me laissait pas le choix.
Une fois à l’intérieur, Monsieur’ eut un regard pervers que je ne lui avais encore jamais vu. Il s’approcha de moi, et me gifla.
« Donne-moi tous tes papiers ! m’ordonna-t-il. Passeport, carte d’identité, permis, tout ! Et signe-moi ça si tu veux vivre ici, logée et nourrie. »
Il me tendit une feuille sur laquelle apparaissait l’inscription suivante :
Je, soussigné Arnaud L., accepte la mise sous tutelle et appartenance totale à Robert M., qui pourra disposer de mon corps comme il le souhaitera afin de faire de moi une femme, et me mettre à disposition de tous ceux qu’il souhaite, à sa guise et considérant par la présente lettre que j’accepterai tout sans broncher.’
« Hors de question que je signe cela !
— Très bien ! répondit Monsieur. Je ne souhaite pas te forcer. Il faut que cela vienne de toi. »
Monsieur aurait-il décidé d’être clément et de m’accueillir sans faire de moi sa chienne ? Toujours est-il que durant les jours qui ont suivi, il ne m’a rien demandé. Pas même un simple coup de balai. Il me laissait tranquille, m’interdisant simplement l’accès au web et à tout moyen de communication. De toute façon, je n’avais personne à joindre. Il avait cependant pris soin de me laisser une tablette sur laquelle il avait installé des centaines de gigas de films X.
Je passais donc mes journées, toujours vêtue en femme bien-sûr, à regarder ces vidéos. Mais à mon grand étonnement, aucune ne laissait apparaître la moindre trans, la moindre trav, ni même la moindre scène gay.
Des hommes, il y en avait oui, mais toujours avec une femme qu’ils baisaient sauvagement. Elle prenait toujours son pied. Je ne suis pas dupe, les actrices exagèrent souvent leur plaisir, voire le simulent totalement, mais à les entendre ainsi, j’avais envie d’être à leur place.
Je n’en pouvais plus, cela faisait plusieurs jours que je m’excitais jour et nuit, pendant que Lucille et Monsieur ne calculaient même pas ma présence. Je sentais mes couilles prêtes à exploser. Mon érection entravée par la cage de chasteté était extrêmement douloureuse. Je ne souhaitais plus être à la place de ces femmes qui prenaient leur pied sous les assauts de ces mâles en rut. Je voulais être ces hommes qui se vident dans ces femmes dans des râles de bonheur et de soulagement.
D’ailleurs, j’avais carrément arrêté de m’habiller en femme, je redevenais Arnaud, petit à petit. Monsieur avait donc trouvé le moyen de définitivement oublier Jessica. En quelques jours, je me sentais de nouveau totalement homme. J’allais pouvoir rentrer chez mes parents, et me racheter à leurs yeux.
« Eh bien Jessica, me dit Monsieur lors d’un repas, je peux t’appeler Arnaud on dirait, dorénavant.
— Je crois que oui. D’ailleurs, il faudrait que vous m’enleviez cette cage et ce collier. Je n’en puis plus. C’est fini, tout ça, pour moi.
— Ok nous verrons cela ce soir. Là, je dois m’absenter durant l’après-midi. Tu n’as qu’à aller faire un tour avec Lucille, elle doit aller cueillir du muguet dans les bois. »
Nous partîmes donc Lucille et moi, dans les bois. C’était la première fois que nous partagions un moment à deux, sans que je sois Jessica. Là, j’étais Arnaud. Et nous n’avions rien à nous dire. Le silence était même parfois pesant, au fond des bois. Jusqu’à ce qu’elle me fit une annonce aussi inattendue que bienvenue :
« Je crois qu’il est temps que je t’enlève ta cage et ton collier Arnaud. »
Je ne ressentis aucun pincement au cur, rien de cela, aucune nostalgie envers cette période travestie de ma vie. Je voulais définitivement redevenir Arnaud. Je baissai donc mon pantalon, et Lucille m’ôta d’abord le collier, puis la cage.
Dès notre retour à la maison, j’irais m’isoler pour me branler, c’était sûr.
Lorsque nous revînmes à la voiture, au bord d’un chemin peu fréquenté, Lucille ôta ses bottes et son vieux pantalon, pour passer une robe moulante rouge magnifique, qui épousait parfaitement ses formes. Je ne voyais pas l’utilité de faire cela maintenant, mais elle était vraiment bandante.
D’ailleurs, je bandais comme un âne. Enfin, comme un âne pas très bien monté. Mais cela se voyait quand même.
« Ah ! Je fais quand même de l’effet à Arnaud ! s’exclama-t-elle.
— Euh tu me gênes là.
— Allons, ne fais pas l’innocent, viens me baiser s’il te plaît, Robert n’en saura rien.
— Hors de question, pas après ce que tu m’as fait.
— Je pourrais t’aider à te soulager »
Je n’avais vraiment pas envie d’elle qui m’avait récemment fait vivre un calvaire. Mais j’avais besoin de me vider, après tout ce temps enfermé dans cette cage.
C’est alors que je la vis déchirer sa robe, puis sa culotte. C’était hyper excitant. Puis elle se jeta sur ma bite et entama une divine fellation.
A peine dix secondes plus tard, je lui annonçai que j’allais déjà jouir.
« Non ! Attends ! me dit-elle en se relevant. »
Je la vis alors pianoter quelques secondes sur son portable, mais n’y prêtai pas attention. J’avais envie de me finir dans sa bouche, sur son visage, sur ses seins bien apparents sous sa robe en lambeaux. Peu importe !
« Je veux que tu me baises la chatte ! me lança-t-elle. Pour sceller cette passion qu’il y a eu entre nous, même si tu étais Jessica. »
Elle se pencha alors, à plat ventre sur le capot, et je la pris par-derrière.
« Au secours ! A l’aide ! hurla-t-elle.
— Mais calme-toi ! Tu vas attirer l’attention.
— C’est un fantasme, laisse-moi faire, chuchota-t-elle.
— Au secours ! »
Je jouis alors dans sa chatte. Une jouissance très fournie, une éjaculation extrêmement dense, qui lui remplit littéralement la chatte. Après tout, j’en avais accumulé ces derniers temps avec cette cage de chasteté et tous ces films pornos.
Quel plaisir !
« Tenez bon Madame ! entendis-je alors. »
Et je reçus un énorme coup sur l’arrière du crâne qui me fit perdre connaissance.
Je me réveillai dans la voiture, ligoté, avec Monsieur au volant, et Lucille sur le siège passager.
« Il se réveille, dit Lucille.
— ELLE se réveille, la corrigea Monsieur. Je te rappelle qu’il s’agit de notre petit sac à foutre. »
Puis s’adressant à moi :
« Alors petite trainée, on a voulu jouer au mec et violer ma femme ? Tu vois où nous sommes ? »
Je levai la tête et vis par la fenêtre que nous étions garés devant un commissariat de police.
« Lucille va porter plainte pour viol.
— Ce n’était pas un viol ! C’est elle qui m’a chauffé, profitant de mon besoin de me vider les couilles après tout ce temps d’entrave dans la cage de chasteté !
— Je le sais ça. Mais comment expliqueras-tu aux flics que sa robe soit déchirée ?
— Ils ne vous croiront pas.
— Et le sperme qu’elle garde bien au chaud dans sa chatte ?
— Mais elle était consentante, je le répète.
— Et les témoins ?
— Quels témoins ? m’étonnai-je.
— Deux joggeurs qui passaient par là et qui, par chance, ont entendu les cris à l’aide de Lucille. Un certain Marc D. et un certain Louis M. Ce sont eux qui t’ont assommé. Ils sont prêts à témoigner devant les flics si Lucille porte plainte.
— Marc M. ? Mais, c’est mon meilleur ami.
— Un ami qui n’a pas hésité à envoyer une photo de toi le visage plein de sperme, à tes parents et leurs voisins, contre quelques billets. Et qui attendait sagement à 200 mètres de là, que Lucille lui envoie un texto lorsque tu la violerais’.
— Mon Dieu ! Comment avez-vous pu ?
— Ta gueule poufiasse ! En plus, tu n’en étais pas à ton coup d’essai, comme tu l’as reconnu par écrit. Tu vas en prendre pour 20 ans. »
Monsieur me tendit alors la lettre que j’avais signée, lors de mon pseudo jugement, sous les coups de cravache de mes geôliers. J’y reconnais que j’ai harcelé et violé Lucille à plusieurs reprises. Et ma signature serait facilement authentifiable.
« OK ! J’imagine que vous attendez quelque chose de moi pour ne pas me livrer à la police.
— Oui. Tu signes ce putain de papier, et tu nous donnes tous tes documents d’identité. »
Il me tendit le papier que j’avais refusé de signer à mon retour chez eux. Je le signai sans hésiter. Je n’avais pas le choix, et déjà la situation m’excitait. En une signature, je me sentis redevenir Jessica, j’étais condamnée, pour de bon cette fois-ci, à être la chienne de Monsieur et de Lucille, sans recours possible.
Sept années ont passé depuis ce jour. J’appartenais à Monsieur qui faisait réellement tout ce qu’il voulait de moi. Il invitait régulièrement des hommes à la maison pour venir me baiser.
Je n’étais plus une travestie. J’étais devenue une transexuelle qui suivait un traitement hormonal de choc. J’avais été opérée à plusieurs reprises. Adieu les faux seins ! Le silicone était désormais bien dans ma chair. Mes lèvres gonflées au collagène et mes pommettes retravaillées. J’étais une femme de la tête aux pieds, à l’exception de mon pénis qui ne bandait de toute façon plus du tout, sous l’effet des hormones.
Je n’hésitais pas à sortir dans la rue. Les gens m’insultaient de trainée, ce que j’assumais parfaitement dans mes tenues vulgaires.
D’ailleurs, j’avais déjà demandé à Monsieur pourquoi il ne me prostituait pas, pour gagner de l’argent. Et sa réponse était claire et nette :
« Je ne suis pas ton proxénète. Je suis ton Maître. Tu ne vaux rien. Tu n’es rien. »
Je n’étais plus rien. Sans identité. Je n’étais plus que la chose sans valeur de Monsieur, et j’aimais ça.
Et Lucille dans tout ça ? C’est la pire des deux. Elle a la chance de jouir plusieurs fois par jour grâce à la queue de Monsieur, queue qu’à mon grand regret, je n’ai plus jamais eu le droit de toucher.
Mais c’est bien Lucille la plus perverse des deux. D’ailleurs, j’ai cru comprendre que ce soir, elle allait s’adonner à son activité favorite : elle avait passé les trois derniers jours à envoyer des annonces sur divers sites de rencontres, avec des photos d’elle et demandant à des hommes de venir la baiser.
Une fois arrivée à la maison, elle allait leur apprendre qu’elle ne voulait pas baiser ce soir, puis elle me présentera à eux, tenue en laisse. Leurs pulsions masculines feraient le reste.
On sonne. Les voilà. Mon Dieu ! Ils sont déjà une bonne dizaine, et d’autres vont surement suivre. Ce soir, comme souvent, je vais souffrir, être dégradée, réduite à néant et aimer cela.
Ma vie avait connu une véritable scission sept ans auparavant, et me voici chienne, sans recours possible.