J’étais sur mon lit, encore habillée, mon string humide. J’étais dans un état second, plongée dans une sorte d’euphorie jamais connue encore. Ce que je venais de vivre défilait dans ma tête encore et encore. Ce gémissement féminin que j’avais entendu sortir de ma bouche me troublait encore. Et lui… ses cuisses qui frappaient contre les miennes, ses poils que je sentais me caresser les fesses et là-bas des bourses quand il s’enfonçait au plus profond de moi… Mon anus se refermait doucement, j’en faisais le pourtour avec mes doigts. J’étais encore très sensible.
Il me fallait le revoir, celui qui m’a rendu femelle. Ma vie venait de changer, j’étais en train de le réaliser. Je voulais qu’il me désire plus, je voulais qu’il me considère toute à lui, toute pour lui. Je voulais sentir sa queue me dominer, qu’elle dorme contre ma raie au repos, qu’il s’endorme une de ses mains posées sur mes petits seins potelés. Je sombrais dans un sommeil satisfait.
La nuit passa et je fus réveillée par les vibrations de mon téléphone portable. Je me précipitais dessus, c’était lui ! Il m’écrivait des messages.
— Alors ma belle, ta petite chatte se souvient encore de moi ce matin ?
— Tu dors encore ? Je n’espère pas, tu as beaucoup de choses à faire aujourd’hui.
— Réponds-moi salope !
— Je suis là…
— Bien.
— Maintenant que tu as découvert ta vraie nature, comment tu te sens.
— Déstabilisée…
— Ne t’inquiète pas, dorénavant je serais un guide pour toi. Tu dois te focaliser sur mes messages et tout suivre à la lettre. Il en va de notre relation. J’ai vu comment ton tu réagissais à mes coups de butoir. Tu dois déjà avoir envie de recommencer non ?
C’était si juste, il lisait en moi.
— Je ne sais pas.
— Si tu le sais, bref, tu seras la première à en redemander, ne t’inquiète pas. Nous allons nous revoir dans six jours, le samedi. En attendant, je veux que tu ne touches pas le clito. D’ailleurs tu n’auras plus jamais à le toucher, tu as joui de par ta chatte hier soir, je le sais, ton string devait bien être humide. Tu ne jouiras que de la chatte désormais. Tu m’avais parlé de ta panoplie de plugs, cela va t’être utile, arrange-toi pour en avoir un toujours en toi. Je veux une photo de ton cul chaque matin avec un string différent chaque jour. Si tu n’en as pas sept, tu t’en procures, je m’en fous.
Ces messages m’excitaient terriblement. J’ai juste répondu sans réfléchir.
— D’accord.
— Parfait, chaque semaine sera l’occasion d’une leçon. Chaque jour marchera vers ta féminité, en direction de mon plaisir.
Chaque jour, j’avais de plus en plus de mal à m’endormir, j’avais envie de lui, j’étais en manque de lui. Ma petite nouille bavait constamment. Je prenais beaucoup de temps pour prendre les photos, je ne voulais que faire des poses qui le fassent bander.
Samedi arriva. Il m’avait demandé de raser le peu de poils que j’avais. Il vint me chercher à 20h00. Encore une fois, nous étions dans sa voiture mais cette fois, il m’emmenait chez lui. En roulant, il commença par vérifier que mon plug était en place, puis il caressait mes petits testicules. Il les malaxait en souriant.
— Cela te fait du bien ?
— Oui.
— Elles sont à moi maintenant tu le sais. In fine, tu considéreras ton anus comme ton sexe principal. Ce que je touche là, c’est juste une zone érogène.
Une fois chez lui, au centre du salon, se trouvait une boîte. Il me dit de l’ouvrir d’enfiler ma tenue et l’attendre dans sa chambre, sur son lit.
J’étais sur le dos, je portais une fine nuisette rose. Un sentiment anxieux s’élevait en moi, ne suis-je pas ridicule dans cette nuisette avec ce corps marqué par le masculin ? Malgré le lavement que j’avais fait cet après midi, j’avais peur d’un accident… je sentais la douceur du satin sur ma poitrine et sur mes fesses, cela me rassurait. Entre mes jambes, sa main manquait.
Il me rejoignit avec un peignoir ouvert sans pudeur, avec son sexe ébène semi-bandé, ses couilles lisses et son pubis noir de toison.
— Ce soir, je t’offre un moment romantique, apprécie-le. Je ne suis pas souvent d’humeur.
— Viens m’embrasser, puis tu descendras doucement ta langue jusquà mon sexe. Tu vas le prendre en bouche ensuite et tu noublieras pas de gober mes boules.
Il se laissait faire, et me caressait les joues, les hanches et les fesses pendant que je m’exécutais.
— Allez, à quatre pattes sur le lit ! On va commencer à s’amuser chérie.
J’étais sur le lit, les coudes et les genoux me soutenant, la lumière était tamisée. Il me griffait légèrement les fesses et puis les mordait gentiment. Il écarta la ficelle de mon string et je sentais sa langue venir lécher le pourtour de mon plug. Il le retirait doucement avec sa bouche. Sa langue senfonçait en moi.
— Mhhh…
— C’est que le début bébé.
Une de ses mains ne cessait de me caresser à travers le tissu emprisonnant mon clito. Sa paume chaude faisait des petits cercles comme s’il caressait un vagin. Je bougeais mes fesses comme une petite salope à ce moment-là.
— Tu vas devoir me demander gentiment si tu veux que je te prenne.
— Mhh prends-moi !
— Gentiment j’ai dit !
— S’il te plaît, prends-moi…
— Va falloir être plus créative.
— Entre en moi, je suis à toi, tu le sais, je veux ta queue, je la veux depuis que tu t’es retiré de moi la dernière fois. Je suis ta femelle putain, je veux que me remplisse tous les jours de ma vie !
Je sentais son membre entrer dans mon fondement suffisamment dilaté. Il rentra en entier, d’un coup d’un seul. J’avais le souffle coupé, le temps était en stase. Après quelques secondes, je commençais à bouger, faisant aller et venir, ce membre qui me donnait tant de plaisir.
— Sois régulière dans tes va-et-vient. Ce soir tu te fais jouir. On va prendre notre temps, je veux que tu t’habitues à être prise pendant longtemps.
Je transpirais, je sentais monter le plaisir mais vraiment doucement, à chaque tentative d’accélération, il me ralentissait. Je me suis baisée sur sa queue pendant vingt minutes.
— Demain, je te raserais les aisselles, les jambes et les bras. Dans quelque temps, je te paierais une esthéticienne. Tu feras une épilation laser définitive… Je vais me retirer et je veux que tu pousses.
— Wow, voilà une belle chatte bien ouverte.
— Tu vas venir t’asseoir sur moi maintenant. Tu me vas sucer un peu, histoire de goûter ton jus. Ensuite, tu viendras t’empaler sur moi jusqu’à jouir.
En m’activant sur ce pieu, j’ai plusieurs fois tremblé de plaisir. Je sentais venir l’apogée, mes cheveux longs pendaient sur ma poitrine, ils étaient humides, il y avait des bruits de succions, je sautais liquide, je sentais liquide, j’étais liquide… un plaisir intense m’avait envahie, j’expirais sans voix. Nous avions joui. Il remit le plug à sa place avant de nous coucher l’un dans l’autre, collants et satisfaits.