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Marie – Ange & Démon – Chapitre 3




— Oui!

— C’est Fred.

— Fred ? Ah !

Un silence et puis il reprend :

— Je t’avais donné mon numéro de portable ?

— Non, pas du tout. Je l’ai trouvé chez Marie.

— Chez Marie ? Mais je ne comprends pas.

— Pour tout te dire je suis à Marseille depuis une dizaine de jours.

— Ah!

— Et je n’ai pas résisté au plaisir de rencontre ta copine. Ca été facile, tu m’avais donné des infos.

— Ah!

— Je l’ai rencontré. Elle est bien comme tu me las dit.

— Tu vois !

— Mais je dois t’avouer une chose.

— Oui.

— Elle est devenue ma maîtresse.

Silence. J’insiste.

— Je suis désolé, mais je n’ai pas pu résister. Je t’avais dit combien je la trouvais craquante.

Petit rire.

— Tu m’en veux ?

— Pas du tout. Autant que cela soit toi. Au moins tu es un amant expérimenté. Elle a dû apprécier. Elle m’a chassé cela fait plus d’un mois et cela devait lui manquer. On baisait tous les jours.

— C’est vrai. Je n’ai pas eu besoin de forcer ma séduction.

— Tu vois.

— Elle est comme tu me l’as décrite, mais j’espère bien la dévergonder un peu.

— Bon courage. Tu as des photos à me montrer ?

— Non. Tu en voudrais ?

— Oui.

Silence. Il reprend;

— C’est drôle, les rôles sont inversés. C’est toi qui peux m’envoyer des photos maintenant. Pas moi.

— Mais avec Stéphanie ?

— Impossible. C’est une chaude du cul. Elle me donne tout ce que je veux. Mais pas de sentiments et aucune possibilité de photos.

— Alors je vais voir ce que je peux faire.

— Des vidéos aussi. Un Skype peut-être ?

— T’es vraiment accro à cette nana. Tu es sûr de vouloir la voir avec un autre ?

— Tu sais bien que cela fait partie de mes fantasmes.

— Je vais voir ce que je peux faire. Mais je ne suis à Marseille que pour un mois et j’ai bien l’intention de profiter au max de ta copine. Je suis sûr qu’elle a du potentiel et que tu n’as pas su le découvrir.

— Bon courage. C’est une bigote et même si au lit elle aime prendre son pied, elle ne veut pas plus.

— On verra bien. Au fait cela fait deux lundis qu’elle ne veut pas que je vienne. Tu sais pourquoi ?

— C’est son jardin secret comme elle dit. Je pense qu’elle retrouve des copines et sortent ensemble.

— Ah ! Tu n’as pas eu la curiosité de te renseigner.

Marc rit de bon cur

— Tu es drôle ! Tu vois Marie me mentir. Mais il lui faudrait au moins dix Paters pour se faire pardonner.

Il rit encore.

— Et pourquoi pas un amant ?

— Je n’ai pas dit cela, mais je la trouve bizarre pour refuser ce jour sans réelle explication. Je vais surveiller.

— Je te souhaite bien du couragePetit rire.

— Salut.

— Salut.

Juste quelques instants plus tôt, je l’avais raccompagné chez elle. Nous nous étions arrêtés pour dîner dans un bon restaurant de poissons près de la Pointe Rouge et je ne m’attendais pas à ce qu’elle refuse ce rendez-vous pour le lendemain.

Il s’agissait donc d’un nouveau refus pour le lundi.

Je me dis qu’il est évident que Marie peut avoir une occupation récurrente le lundi en fin de journée, voir des amies, pratiquer un sport, etcMais, comme la semaine dernière, son regard est fuyant et elle ne donne aucune explication, même lorsque je la câline en lui disant tendrement :

— Quel dommage. Une soirée sans toi ! Tu vas me manquer !

C’est le :

— Je suis désolée, moi aussi j’aurais aimé, mais vraiment je ne peux pas.SilenceCela ne dépend pas de moi.

Le lendemain je me libère plus tôt pour venir dans son immeuble. En réalité dans l’immeuble d’en face, qui donne sur sa chambre. J’avais fait remarquer à Marie qu’elle ne fermait pas les rideaux totalement alors que nous baisions dans sa chambre et elle m’avait répondu :

— En face, il n’y a que les deux premiers étages d’occupés. Personne ne peut nous voir.

C’est vrai que les volets étaient fermés, mais pas les lucarnes de la montée d’escalier et c’est là que je m’installe. J’ai même emprunté des jumelles au gardien du chantier, Abdou, en prétextant une envie de regarder les oiseaux.

Le temps passe. Personne! Je ne vois même pas Marie. Je me suis peut-être fait un film, elle est sortie. Et puis, par le peu d’espace que laissent les rideaux je la vois entrer suivie d’un homme. Un homme assez âgé, bedonnant qui s’installe aussitôt dans un fauteuil. J’arrive à voir son visage. Il doit bien avoir la soixantaine. Manifestement il attend. Je ne peux que deviner Marie derrière un rideau, mais lorsque je vois une robe tomber aux pieds de l’homme je comprends qu’elle lui fait un strip-tease. Les deux morceaux de tissus qui la suivent me font penser que ce sont ses dessous. Et ce n’est manifestement pas un déshabillage rapide, mais bien une démonstration de la femme car entre chaque pièce de longues secondes sa passent. Ce coin de la chambre m’est peu visible! Si j’avais su, hier, j’aurais repoussé les rideaux. De Marie je ne vois qu’une ombre, une ombre discontinue, mais alors qu’elle avance plus près de l’homme je la découvre un peu mieux. En réalité elle n’est pas nue et comme ce qui la recouvre partiellement est noir, le contraste la souligne parfaitement.

Elle porte un porte-jarretelle et des bas noirs. Ce n’est plus la Marie que je connais même si la lingerie qu’elle porte avec moi est assez aérienne pour être coquine, non c’est une Marie séductrice avec un côté un peu pute ou en call-girl qui s’expose ainsi pour exciter son client. Un client qui d’un geste sans équivoque lui montre qu’il faut qu’elle le suce.

Commence alors une scène qui, si elle est des plus classique dans un couple, est ici manifestement chargée de symboles, la femme devant s’agenouiller devant ce « vieux », lui défaire la braguette, tirer sur un slip et en extraire une verge encore molle. Il bande même pas alors que moi, voyeur d’un spectacle tronqué, je me fais une érection.

Marie se penche sur le morceau encore flasque et se charge de le caresser. J’ai constaté, comme Marc me l’avait d’ailleurs déjà dit, que Marie n’est pas une pro de la fellation. Elle suçote ! Elle léchouille! Sa main travaille plus que sa bouche, et c’est à peine si mon gland trouve grâce pour qu’elle me le gobe. C’est ce que je vois aussi avec cet homme. À mesure que la bitte se tend, Marie recule pour n’en garder que l’extrémité en bouche. Je vois sur le visage de l’homme qu’il lui parle et manifestement il lui demande de se mettre non pas agenouillé, mais à quatre pattes. Je la vois obéir, mais aussi mettre une main dans le dos. Elle est en équilibre précaire. Seules sa main sur le fauteuil et sa bouche sur la queue la retiennent de partir en avant.

Aahh! Je n’avais pas remarqué que l’homme tenait une cravache. Il vient de l’abattre sur la croupe de la chienne qui le suce. Le coup a surpris Marie qui a dû émettre un cri

Un coup, puis un autre, encore un, encore, encore. Si Marie a été surprise par le premier, il est évident que ce genre de "caresses" lui sont familières car elle ne s’enfuit pas. J’aimerais être plus près et surtout ne pas avoir ce rideau qui bouge d’un courant d’air malencontreux pour voir si ses mouvements de la croupe sont des tentatives d’esquiver ou plutôt de venir au-devant.

Mais l’homme abandonne sa cravache. Il attrape la main de Marie pour lui mettre dans le dos et rejoindre sa sur. L’équilibre est plus qu’instable et manifestement c’est ce qu’il cherche. Il place maintenant ses propres mains autour de la tête de la chienne et la force à avancer sur sa queue. Elle doit résister, mais l’homme est bien plus fort qu’elle, s’ajoutant au déséquilibre qui ne peut que la pousser vers le bas.

Longuement l’homme se fait sucer. Poussant les lèvres jusqu’à ce qu’elle bute, enfin c’est ce que j’imagine du fait de ce que je peux en voir, oui, elles butent sur les couilles. S’il relâche sa pression, Marie ne peut même pas se relever seule. D’ailleurs, c’est assez surprenant qu’elle ne fasse pas un geste. Il lui suffirait de poser une main au sol ou sur le fauteuil pour reprendre un peu de liberté de mouvement.

Mais non, c’est l’homme qui la relève le temps qu’elle reprenne sa respiration, crachant, toussant, bavant des flots de salive avant qu’il ne la fasse replonger. Combien de temps cela dure-t-il ? Je ne sais pas. Ce que je regrette c’est de ne pas avoir amené mon appareil photo avec le zoom, le smartphone ne rapprochant pas assez, pour immortaliser cet instant autant pour moi que pour Marc qui serait sidéré de voir sa copine, pute et chienne se faisant baiser par la bouche.

Une bouche qui reçoit manifestement le foutre de l’homme.

Une bouche qui ne peut qu’avaler la liqueur sous les yeux de son client.

Je dis client, car je comprends que Marie arrondi ses fins de mois en recevant des hommes chez elle, et que le lundi est son jour de "pute".

Mais manifestement l’homme n’en a pas fini avec elle car il se lève et l’entraîne vers ce que je sais être le lit qui est malheureusement hors de vue pour moi.

La salope. Oh, elle peut aller à l’église avouer ses péchés. Pourtant, j’avais compris qu’elle avait un bon salaire. La Sainte Nitouche ferait-elle cela pour l’argent, mais aussi pour satisfaire des envies qu’elle n’ose pas avouer à Marc et à moi dans la foulée ? Mais peut-être que Marc était au courant. Mais non, il me l’aurait dit et s’il savait que Marie était si vicieuse il n’aurait pas été chercher ailleurs pour plus de fantaisies sexuelles.

Je veux connaître la vérité. Je laisse le couple dont je ne devine maintenant que des taches noires et blanches le temps de leur baise. Le temps me parait long et puis ils réapparaissent. Alors je me décide. Je descends les escaliers quatre à quatre et vais guetter le départ du client. Il est bien comme je l’ai entrevu, petit, gras et vieux.

Je monte les escaliers de son immeuble, frappe à la porte:

— Oui. J’arrive.

La porte s’ouvre.

— Tu as oublié quelque chose ?

Demande la pute qui m’apparaît encore dans les dessous de son métier. Mais elle voit que ce n’est pas son client.

— Fred.Euh.Qu’est-ce que tu fais là ?

Ce n’est pas la Marie que je connaissais. Celle-ci, la pute, est toujours en bas et porte-jarretelles, les seins et la chatte nus. Encore ce n’est pas cela qui est étrange, beaucoup de femmes peuvent s’habiller ainsi et même beaucoup plus "sexe" pour leur mari ou leur amant. Non, c’est son visage. Décoiffée, maquillée, les lèvres rouges, les yeux mouillés, des traces sur le visage de ce qu’elle a fait.

— Je me demandais pourquoi tu ne voulais pas que je vienne le lundi. Je sais maintenant, tu fais la pute.

J’ai dû dire "pute" sur un ton un peu fort car elle regarde vers l’escalier et semble inquiète.

— Pas si fort. Entre, je vais t’expliquer.

La porte refermée je continue.

— Pas la peine de m’expliquer. Je sais tout. J’ai tout vu.

— Tu as vu ? Mais de quoi tu parles ?

Je lui saisis le poignet et l’entraîne avec moi. Arrivés dans la chambre, je tire le rideau et dis:

— En face. Par la lucarne de l’escalier on a une très belle vue sur ta chambre et en particulier sur le fauteuil.

Elle comprend.

— Oh !

— Tu vois, je sais. Je me demande juste si tu fais la pute pour de l’argent ou par vice ?

Un instant elle parait effondrée. Elle s’assied sur le lit. Un long silence où elle me regarde. Le lit est en bataille et pourrait raconter ce qui s’est passé. Je m’assois sur le fauteuil. Je sais que ce n’est qu’une impression, mais il me parait encore chaud du postérieur du client.

— Je ne fais pas la pute. C’est mon boucher.

— Un boucher ! Il en a bien l’allure. J’espère pour toi que tes autres clients sont plus jeunes et moins laids.

— Je te dis mon boucher. Celui qui a le magasin un peu plus loin dans la rue.

— Bon d’accord, mais cela ne me dit pas si c’est pour l’argent ou par vice. Et avec ton Dieu cela ne pose pas de problème ?

Elle regarde le christ accroché au-dessus du lit.

— Il comprendrait. Et, revenant vers moi : Georges me fait chanter.

— Comment cela il te fait chanter.

— Oui, lorsque j’ai pris cet appartement j’avais du travail. Mais cela n’a duré que deux mois et je n’ai pas été payée, aussi je me suis retrouvée sans le sou. En demandant un délai au boucher, il m’a demandé pourquoi. De fil en aiguille il a fini par me proposer de coucher avec moi et en échange il payait mon loyer et de quoi vivre.

— Quel salaud ! Profiter de ta détresse ! Mais je ne comprends pas, tu as bien retrouvé du travail depuis et donc tu as de l’argent.

— Oui, mais il n’a pas voulu arrêter. Il me fait chanter. Le dire à tout le monde et surtout à Marc.

— Vraiment quel sale type. Et c’est lui qui te demande de t’habiller comme ça ?

— Oui et aussi tout ça.

D’un geste elle attire mon attention sur une penderie restée ouverte. Je m’approche et y découvre toute une panoplie de tenues sexy soigneusement alignées. Un tiroir est entrouvert. Je commence à le tirer un peu plus.

— Non n’ouvre pas !

Trop tard. Il est ouvert. C’est une succursale de sexshop

— Ne regarde pas.

Oh que si je regarde. Mieux je sors certains accessoires pour mieux les examiner.

— C’n’est pas moiC’est lui qui…

Le Georges est non seulement un maître chanteur, abusant d’une femme qui pourrait être sa petite fille, mais surtout, ce que j’avais vu de leur relation pouvait faire penser, mais tout de même pas à ce point, un amateur de jeux érotiques et pervers. À côté des godes, vibrants ou statiques, toute une sélection de plugs dont un avec une longue crinière qui montre des goûts pour la domination, hypothèse renforcée par la présence de menottes, bandeau, corde et diverses badines.

— Il t’oblige à mettre ça ?

Dis-je étonné de trouver ce genre d’attirail. Ce ne sont pas ces jouets qui m’étonnent, ils font partie de ce que certains couples libérés utilisent, mais c’est de les trouver ici, dans la chambre de Marie, femme que Marc m’a décrite comme prude, peu poussée à des fantaisies, même si elle aime bien l’amour.

— Oui.

— Les plugs ? La crinière, les menottes ?

— Oui.

— Marc est au courant ?

— Marc ! Mais bien sûr que non.

— Attend, je ne comprends plus. Arrête-moi si je me trompe. Georges t’a payé pour coucher. Puis il a continué en te faisant chanter. Pas des rendez-vous classiques, non des baises que je clarifierais de domination. Marc n’est pas au courant. Mais Marc n’est plus avec toi et le plus drôle, excuse-moi de le dire, c’est parce qu’il a cherché ailleurs ce que tu lui refusais. Et ce que tu lui refusais tu l’acceptes de cet homme. Tu chasses Marc parce qu’il t’a trompé ! Et toi tu continues de recevoir cet homme chez toi. Oh, juste une question : ce Georges, il est célibataire ? Pas de femme ?

— Si, il est marié.

— Ah. Sa femme est au courant de ce qu’il fait.

— Non surtout pas. Il doit être très prudent pour venir. Jamais je ne dois l’appeler.

Je réfléchis un moment.

— Alors ou est le chantage ? Toi aussi tu pourrais le dénoncer. Ne me dit pas que tu n’y as pas pensé ?

Elle ne répond pas. Elle baisse la tête comme prise en faute. En un instant elle a quitté son attitude de pute et même si elle en a encore l’apparence, elle redevient la Marie petite fille sage juste tourmentée dans son corps par des envies bien naturelles à son âge.

Je comprends. Oui, j’ai compris. Elle me rappelle une autre femme, Sandrine femme de Paul. Paul j’en avais fait la connaissance par le net. Paul, marié à Sandrine depuis leur jeunesse, père de deux enfants. Un mari qui rêvait de voir sa femme entre les bras d’un autre. Un mari qui m’avait abreuvé de photos et mini vidéo de sa femme sans aucune précaution en particulier en n’effaçant pas les données qui me donnaient ses coordonnées au point que je savais tout du couple. Mais, d’après lui sa femme refusait, pourtant je ne suis pas certain qu’il lui demandait car je pensais que, comme beaucoup d’hommes, c’est un fantasme qu’il aurait peur de réaliser. Peur d’être mis en concurrence avec un amant, plus jeune, plus performant surtout pour un couple qui se connaissait depuis près de trente ans. Pourtant Sandrine aimait s’exhiber lors des réunions entre amis. Paul la photographiait à demi nue, la jupe relevée par un cavalier audacieux.

Il m’a été facile de découvrir grâce à un correspondant qui habitait la même ville que la sage Sandrine avait un amant. Un amant du genre Georges, plus jeune, mais aussi pervers et dominant. La belle Sandrine, mère de famille bien connue dans sa ville par de nombreuses activités caritatives, et bien c’est cette femme qui se laissait traiter comme une salope, se faisant rabaisser, humilier, allant jusqu’à accepter des parties avec des invités de son amant.

Une parfaite dichotomie entre l’épouse, la mère et celle qui rentrait épuisée et souillée de ses baises extra conjugales.

Marie ne dit rien. Elle a juste relevé la tête et me regarde alors que je suis perdu dans mes pensées.

— T’es une belle salope.

— Je ne te permets pas. Ce n’est pas ma faute si

— Tais-toi. J’en ai connu des comme toi, des salopes, des vicieuses.

— Mais je te jure que ce n’est pas moi qui.

— Au début non. Bien entendu je t’accorde le fait que les premières fois tu acceptais contrainte et forcée. Mais petit à petit tu t’es prise au jeu. Tu ne redoutais plus la venue du boucher, tu la souhaitais. Il te donnait du plaisir. Une fois parti, tu avais honte de ce qu’il te faisait faire, de ce que tu faisais avec envie. Mais ce n’était pas ta faute. Ton Dieu te donnait l’absolution. C’était la faute de cet homme, ce Georges qui par sa perversité te forçait a des choses immondes.

Pourtant tu avais le moyen de tout faire cesser. Tu le sais parfaitement, mais tu ne peux plus. Tu as besoin de lui. C’est ta partie sombre, cachée si profond que tu refuses à Marc ce que tu accordes en dix fois plus fort à Georges. Mystère de la sexualité. Je me trompe ?

Un silence et puis un "non" si bas que je dois tendre l’oreille.

— Je sais que j’ai raison. Mon épouse m’a appris tant de choses sur les femmes, sur leur sexualité, sur leurs envies cachées, sur leur façon de cloisonner leur vie bien mieux que nous les hommes. Tiens par exemple je sais que tu ne fais pas ta toilette tout de suite après le départ de Georges. Tu attends un moment. Tu veux te souvenir de tout avant de redevenir la Marie officielle. Le goût de son foutre dans ta bouche. Retenir son jus et ta propre liqueur dans ta chatte ou dans ton cul. Au fait je n’ai pas pu vous voir sur le lit. Il t’a prise comment ?

— Je ne peux pas. Fred s’il te plait.

— Qu’as-tu à me cacher ? Rien, je peux lire en toi maintenant comme dans un livre ouvert. Alors ?

— Les deux.

— Oh, mais il est très bien cet homme. Trois fois en moins d’une heure. Tu dois drôlement l’exciter. Montre-moi.

— Montrer quoi ?

— Tais-toi pute.

Je me lève et m’approche d’elle.

— Mets-toi à quatre pattes comme la chienne que tu es.

Un instant nos regards se croisent.

— Sur le lit. À quatre pattes. Je veux voir comment il t’a remplie.

Elle baisse les yeux. Elle bouge. Elle est vaincue. La voici redevenue la femme docile. Sa chatte et son cul montrent encore des traces des éjaculations de Georges. On dirait que sa toison ne laisse partir qu’à regret ce foutre qui manifestement était généreux.

— Alors comme cela il t’encule ! Quelle salope tu fais de refuser cela à Marc! Moi qui pensais avoir à faire avec une sainte nitouche, une grenouille de bénitier, une femme qui ne cédait qu’emportée par des sens que sa jeunesse exalteJe vais te montrer.SalopePuteDis-moi que tu es une pute

J’attends, mais rien ne vient. Alors d’une main ferme je claque une fesse.

— Aïe!

— Répète après moi. Je suis une salope.

Rien. Alors je la claque plusieurs fois. Chaque coup, que je ne force pas trop, provoque un "Aïe" comme un écho. Une femme "normale" aurait plus que protesté, elle se serait levée et enfuie. Mais pas elle. Je ne sais pas si le boucher avait deviné que la jeunette avait des dispositions pour ses jeux ou qu’il l’a découvert après, mais en tout cas il a manifestement découvert une perle.

— Ouvre-moi ton cul.

C’est un ordre qu’elle a dû déjà entendre car elle se penche sur le lit, la tête reposant sur le drap, libérant des bras et ses mains qui viennent se placer sur ses fesses pour les tirer. Le trou est gras, les poils collés. C’est à la fois obscène et bandant. Toutes les femmes que j’ai connues ces dix dernières années étaient épilées, certaines gardant le fameux ticket de métro comme une sorte de madeleine de Proust. Mais il est vrai que c’était des femmes libérées, jeunes et moins jeunes. Sa toison, Marie doit en faire un certificat de femme sage, une façon de se convaincre qu’elle n’est pas comme celles de sa génération, libre de corps et d’esprit.

Mais ce cul m’attire. En deux mouvements je descends mon pantalon et mon slip, guide ma queue qui s’est dressée en silence, frotte le cul pour s’imprégner de la liqueur grasse et d’une poussée la possède. J’entre si facilement que mon ventre heurte les fesses. C’est un chemin bien rodé, pas de doute que les plugs, les godes et la queue de Georges ne l’ait emprunté de nombreuses fois.

J’attrape ses hanches à pleines mains et commence cette enculade dont je me régale. J’adore baiser dans le foutre d’un autre. Martine sait combien cette perversité m’attire et essaie de me satisfaire, mais il nous faut des partenaires de confiance.

Je la laboure sans retenue.

— Répète après moi. Je suis une salope.

Enfin, mangé par le drap, mais tout de même audible.

— Je suis une salope.

— Continue.

— Une pute..Oh!… Une chienne.Oh.Une garce.

C’est un régal. Chacune de mes avancées est accompagnée de ce langage cru, des mots que l’on n’attend pas d’une femme si jeune, des mots que manifestement son Georges lui a enseignés.

Mais la voix s’éteint. Ne me proviennent plus que des gémissements. Musique douce à mes oreilles. Musique qui accompagne les litanies si particulières de ma queue qui brasse du foutre, des claquements de mon ventre contre ses fesses, mais aussi de mes propres soupirs et "han" d’accompagnement.

Ma sève monte. Mon jus se précipite. Mon sperme jaillit. Mon foutre vient se mélanger aux remugles de Georges.

Merci à lui qui a révélé une perle. Mais une perle qui ne brille qu’au fond d’une chambre et qu’il faut libérer par une persuasion faite de contraintes.

Il me reste le meilleur. Fournir à cette perle le bijou qui va la rendre fière et non plus honteuse. Fière de ses envies, de ses pulsions, et fière de briller au grand jour

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