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Les douze servitudes d'Hélène – Chapitre 15




Les douze servitudes d’hélène : êta et le philosophe (suite)

Voilà plusieurs jours que êta vivait chez Anamystène. Elle s’étonnait de cet étrange philosophe, qui philosophait si peu et s’extasiait tant de ses charmes et de l’usage si varié qu’elle savait faire de chacun de ses orifices, ainsi qu’on le lui avait enseigné lorsqu’elle officiait en tant que pornaï voici maintenant… elle ne savait plus très bien combien de temps dailleurs, mais une éternité lui semblait-il !

— Jouit et fais jouir, voilà je crois toute la morale ! s’exclamait parfois Anamystène, lorsqu’il chevauchait la belle et blonde esclave qui lui avait été confiée par son amie Lysippée des Amazones.

Celle-ci n’avait plus donné de nouvelles. êta parfois s’en inquiétait auprès du philosophe, non qu’elle éprouva quelque sentiment pour celle qui était actuellement sa Maîtresse, mais cependant le destin de celle-ci qui l’avait enlevée aux griffes d’Hyppolitée ne la laissait pas indifférente. "Point de nouvelles, bonne nouvelle !" affirmait alors le philosophe, affirmant que si les Amazones lancées à leurs trousses avaient capturé l’ancienne chef de la cavalerie, l’information leur serait forcément parvenue, Hyppolitée imaginant sans aucun doute les pires supplices pour celle qui l’avait trahie et la Reine, folle de rage, n’aurait sans doute pas manqué de faire savoir partout que l’affront avait été lavé dans le sang…

Lassé des questions de l’esclave, Anamystène, qui se prélassait dans un fauteuil du plus bel osier tressé, la fit mettre à genoux devant lui et appuya sur sa nuque, la forçant à prendre entre ses lèvres son sexe qui pour fripé qu’il fut, n’en arborait pas moins une fort belle érection. Tandis que êta s’affairait à faire gonfler la verge du philosophe entre ses lèvres, titillant habilement le gland du bout de sa langue, Anamystène pérorait :

— Vois-tu, esclave, je partage l’opinion d’Aristippe de Cyrène. Comme lui, j’affirme que le plaisir est toujours le but présent de l’action, même si cette fin est relativisée et se modifie dans le temps. Ainsi, mmhhhoooh oui, continue, suce moi bien à fond, chienne !!! Je disais ? Ah oui ! Le plaisir… ooohhh !!! Mmh ah que tu suces bien ! Continue, oui, comme ça, bien… lentement… fais durer ce plaisir, car tel est bien le but de l’action qui est ici menée… Mmhh aah ! Aaaarhhh !!! mmmhhh haaaaaaaaa .

Anamystène tira les cheveux d’êta afin que l’étau velouté de sa bouche libère le sexe qui venait d’y répandre sa semence … l’esclave demeurait docilement agenouillée

— Emheb ! lança le philosophe et dans l’instant, son esclave-homo égyptien apparut, nu, son long sexe pendant entre ses cuisses finement musclées. Il s’approcha jusqu’à son Maître, sans un regard pour êta immobile…

— Maître ? s’enquit d’un ton humble le jeune homme efféminé

— Je me demandais ce que donneraient les étonnantes capacités de cette chienne avec un mâle plus… jeune que moi, dit Anamystène en souriant, puis il rajouta : Cela fait des jours qu’elle est ici et je vous ai quelque peu délaissés toi et Ashoura et je n’ai pas manqué de remarquer que vous en semblez en cultiver quelque jalousie… Est-ce vrai ?

Emheb se tenait droit, mais l’échine profondément courbée, le regard fixé sur le sol… il tremblait un peu…

— Mais… Maître, je

— Silence ! tonitrua Anamystène, je le sais ! Or il me semble pourtant vous avoir enseigné que jamais les esclaves ne doivent pouvoir penser qu’ils ont quelque droit que ce soit sur leur Maître !

Le philosophe se leva d’un bond, venant se placer devant l’égyptien :

— Relève la tête, esclave ! ordonna-t-il.

Emheb obtempéra, recevant une puissante gifle, puis une autre… les joues rougies, il déposa humblement un baiser sur la main qui venait de le frapper et que son Maître tenait tendue devant ses lèvres tuméfiées.

— L’esclave ne doit pas, plutôt ne PEUT pas être jaloux. Un tel sentiment ne figure pas au rang de ceux auxquels il a accès. Je peux faire tout ce que bon me semble, avec qui bon Me semble. Il est naturel que tu éprouves un sentiment profond pour ton Maître, puisque tu Lui appartiens corps et âme, que ta vie, ton insignifiante existence est totalement entre Ses Mains… Mais ce… sentiment est à sens unique. Pour moi tu n’es qu’un objet, un bibelot, certes un bibelot précieux, mais que je peux te remplacer quand bon me semblera, tu le sais, n’est-ce pas ?

— Oui Maître, approuva humblement Emheb…

— Bien… Il est nécessaire que toi et cette petite chienne indocile d’Ashoura vous ne l’oubliez plus ! Son tour viendra, la petite assyrienne aura son heure. Mais pour l’instant c’est à toi que je vais enseigner que tu dois te réjouir devoir ton Maître jouir d’un nouveau plaisir et non cultiver une stérile jalousie. Nous sommes d’accord ? sexclama le Maître sur un ton imposé

— Oui Maître, merci Maître, je sais combien Vos leçons sont précieuses Maître; répondit l’égyptien.

Donnant un coup dune longue baguette dun flexible roseau à êta sur ses fesses, Anamystène lui intima l’ordre de le suivre à quatre pattes, ainsi qu’Emheb. Le trio, le Maître en tête du cortège, se rendit de l’autre côté de la demeure du philosophe. Il gravirent quelques marches étroites et arrivèrent sur une petite terrasse dominant la baie baignée de soleil. Il y avait là un siège et une simple colonne où étaient fixées des chaînes. Anamystène attacha Emheb par les poignets à ces chaînes, puis il tendit à êta sa fine verge de roseau. Elle la saisit et la regarda sans bien comprendre. Le philosophe alla s’installer sur le siège et, s’adressant à êta :

— Frappe le ! (et comme elle hésitait) Allons ! Frappe le ! Frappe le, te dis-je !

êta obéit et donna un coup, plutôt mou sur le dos d’Emheb.

— Non, s’emporta le Maître, tu dois…frapper ! Tant que je n’aurai pas obtenu la bonne puissance, nous continuerons, alors frappe !

Une fois encore, êta frappa un peu plus fort… Puis, sous les ordres d’Anamystène, elle frappa et frappa encore… jusqu’à ce qu’elle ait trouvé la façon de frapper qui convenait au Maître. Celui-ci lui dit alors :

— Bien, maintenant que nous avons trouvé le bon équilibre, tu vas infliger à Emheb la punition, pour jalousie, que j’ai fixée. Ce sera…voyons… mmhh oui… Vingt coups ! Vingt coups identiques à celui que tu viens d’abattre sur sa croupe et je serai satisfait

Docilement, et consciente que retenir sa main ne ferait que prolonger le supplice de l’esclave puni, êta frappa donc… vingt fois, avec la force requise, zébrant le dos et les fesses de l’esclave égyptien qui gémissait doucement et paradoxalement de plaisir et, parfois laissait échapper un cri que se confondait au loin avec le cri des mouettes qui survolaient la côte toute proche. Une érection évidente se montra chez le soumis esclave qui ne cherchait pas à cacher son bonheur dêtre fouetté de la sorte Après le vingtième coup, êta laissa retomber son bras. Anamystène se leva et vint lui prendre le roseau flexible qui venait de marquer si cruellement son favori… Il s’approcha du supplicié et lui parla avec douceur

— Tu vois… Il ne faut jamais oublier mes enseignements (il caressait la nuque de l’esclave) tu as été puni, maintenant il te faut me prouver que tu as retenu la leçon. (il libérait l’esclave de ses chaînes) Je veux que tu ailles baiser les pieds d’êta, pour la remercier d’avoir été mon instrument, comme tu l’es, comme vous l’êtes tous

— Oui Maître, merci Maître, balbutia Emheb

Puis faisant un terrible effort, il se dirigea aussi dignement que possible vers êta et, se prosternant à ses pieds, les baisa longuement.

— Suffit ! ordonna alors le philosophe, êta, prends le pot qui est posé là-bas, dit-il, désignant un coin de la terrasse.

êta revint avec le pot à forte odeur tenace… Et sur l’ordre d’Anamystène, elle étala la gluante mixture, que contenait le pot, sur le dos et le cul zébrés de profondes marques de l’égyptien efféminé. Tandis qu’elle frottait délicatement le corps mince du mâle, elle trouvait ce moment agréable… Jamais jusque là elle n’avait ressenti cela. Elle n’avait toujours été qu’un objet, une poupée docile que l’on façonnait, que l’on utilisait. Pour une fois, c’était différent, elle prenait plaisir à étaler cette crème sur la peau bronzée et martyrisée du jeune homme qui gigotait un peu, ne cachant toujours pas sa verge dressée, de plus est, sous les caresses expertes de la blonde esclave. êta avait envie de caresser ce corps… Etrange sensation se dit-elle et plutôt agréable… Puis elle posa le pot et déjà, Emheb gémissait de plaisirs tel un chat qui ronronne. Anamystène souriait en contemplant ces deux esclaves, la si blonde et pâle êta, le beau Emheb à la peau cuivrée et au corps totalement imberbe, ainsi qu’il l’avait voulu… Il contemplait le sexe dressé, long et gonflé de son esclave mâle. Il se leva et s’approcha, prenant avec délicatesse cette verge toute raidie… Il caressait lentement le sexe de l’esclave qui tendait sur tout son corps, tous ses muscles lentement en les durcissant…

Le philosophe fit signe à êta de s’approcher du muret qui surplombait le paysage… et de prendre appuis dessus, puis de se cambrer au maximum afin de faire saillir au mieux sa belle croupe ronde et ferme… d’une main délicate, il entraîna Emheb jusqu’à la belle femelle et sentit que la verge du mâle se tendait encore un peu plus… Comme il s’en doutait, son mâle favori n’était pas indifférent aux charmes exceptionnels de la belle, étrange et blonde femelle qui lui avait été confiée. Il lâcha la verge parfaitement dressée

— Prends la par le cul ! ordonna-t-il alors.

Sans hésiter, Emheb saisit les hanches d’êta et se colla à elle, poussant son sexe tendu à l’extrême entre les fesses, et sans préparation, à sec, d’un coup de rein brusque et violent, il senfonça dans lanus de la belle soumise. êta ne put retenir un petit cri, tandis que le pénis long et dur pénétrait en elle, forçant le passage entre ses fesses et ouvrant largement son anus contracté… Emheb était comme saisi d’une vague de sensations opposées. Il voulait faire mal à celle qui venait de lui infliger une terrible correction, celle qui avait depuis tant de jours capté toute l’attention de son Maître tant vénéré ! Mais il la désirait aussi ! Il la désirait tellement ! Tandis qu’il allait et venait dans son cul qui formait comme un doux fourreau de chair à sa verge, il se laissait porter par ce flot de sensations… Il enculait êta avec ardeur, refermait ses doigts comme des pinces sur la chair pâle des hanches afin de la maintenir et il grognait comme un fauve à chaque coup de reins qui enfonçait au plus profond des entrailles de la femelle sa longue queue dure et tendue. Il était frénétique maintenant et êta accompagnait avec grâce ses mouvements en ondulant au même rythme. Ils semblaient en transe, tous deux. En effet quiconque aurait été ainsi enculé à sec aurait hurlé de douleur, mais êta, au contraire ne ressentait que Divinement du plaisir et cela dès le premier coup de reins pénétrant son fondement. Oui Divinement est le mot qui convient car ce plaisir à se faire ainsi enculer, sans préliminaire, était bien seulement dû à la seule Volonté des Dieux de lOlympe.

— Suffit !

L’ordre laconique d’Anamystène avait claqué… malgré leur état, les deux esclaves obéirent. Emheb se retira et êta s’immobilisa. Mais ni l’une ni l’autre ne parvenaient à éteindre tout à fait le feu qui avait embrasé leurs sens. êta cherchait son souffle, Emheb tremblait doucement, sa verge dressée vers le ciel, tremblante de n’avoir pu se soulager… Satisfait, le philosophe décida qu’il suffisait. Il enchaîna êta au poteau, l’abandonnant là pour un moment tandis qu’il menait Emheb jusqu’à un petit cachot où il resterait le temps de méditer sur la leçon de cette belle journée…

(A suivre)

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