Il lui fit lamour pendant plusieurs heures, ne se lassant pas de ce corps qui loin dêtre passif, vibrait dès quil la touchait. Cétait une bombe entre ses doigts, totalement docile et disponible, murmurant des mots quil ne parvenait pas toujours à comprendre, mais qui signifiaient quelle était bien.
Même après 3 heures davoir touché et dévoré son corps, il se sentait loin de lavoir remplie autant que son désir lespérait. Il regardait son corps nu, couvert dune fine pellicule de sueur dans laquelle les flammes des bougies se reflétaient. Il nen finissait pas de bander pour elle, il avait envie dexercer sa violence, la fouetter, la contraindre, lentendre hurler, mais nosait pas, ne sachant rien de ses attentes, et de ses goûts, sinon ce quil avait pu déjà entrevoir. Il avait quand même envie den savoir un peu plus.
Sans un mot, discrètement, il sortit une longue corde de coton blanc, et lui attacha les poignets lun à lautre puis les tira vers la tête de lit pour les y fixer solidement. Elle ne dit rien, sa respiration devint simplement un peu plus rapide. Il guettait un signe pour savoir sil allait trop loin, mais elle était simplement en attente. Il la fit pivoter pour quelle sallonge sur le ventre, écartant ses jambes, et les attachant de part et dautres du lit. Elle était maintenant offerte et totalement à sa disposition. Ses fesses rebondies étaient encore plus cambrées, comme si elle cherchait à se rendre plus provocante pour le forcer à la prendre encore et encore. La touchant du revers de la main, il la sentit à fleur de peau. Approchant une bougie quil posa entre ses deux jambes écartelées, il prit le temps de la regarder, au plus profond de son intimité. Son sexe était légèrement béant, couvert dun voile blanc de son excitation à elle que rien ne semblait pouvoir tarir. Ses petites lèvres étaient quasiment inexistantes, très foncées, repliées. Il avait pu longuement sentir son clitoris, de toute sa longueur, mais sans avoir pu la faire jouir malgré ses caresses savantes. Cela le frustrait, car donner du plaisir, être le grand maître des orgasmes de ses femmes soumises, était pour lui comme une assurance, celle quelles avaient effectivement besoin de lui. Mais Marguerite navait pas eu dorgasme, ni par ses caresses, ni au cours des coïts répétés et variés. Elle avait eu beaucoup de plaisir, il en était sur, mais ce nétait pas suffisant. Un signe de plus, peut être, quelle était plus quune femme douce et docile. Cela avait été systématiquement le cas dans le passé.
Il remonta les yeux vers ses fesses, admirables globes bien formés, quoique assez molles et déjà quelques ombres annonçant la cellulite inéluctable chez toutes les femmes. Son cul était très clair. Il navait pas de connaissances universelles, mais il lui semblait bien quelle navait jamais été prise par là. A sa façon dêtre serré sans doute. Il avait appris quune seule sodomie suffisait à endommager irrémédiablement un sphincter, et celui-ci avait lair en très bon état. Elle avait un muscle anal qui semblait très puissant à ce quil en voyait. Cétait très bon signe, cela signifiait quelle pourrait sans doute être défoncée par des objets aux dimensions qui la feraient sévanouir de frayeur. Avait il le droit de simmiscer par là ?
Il posa tendrement sa langue sur le cul ainsi offert, sans que Marguerite ne dise rien, ni même ne bouge. Il sentit lanus se détendre tandis quil la léchait doucement, puis palpiter au même rythme que ses coups de langue. La voie était ouverte. Il prit de la crème pour ne pas la blesser, enduisit largement son index quil fit pénétrer doucement dans la cavité inexplorée. Instinctivement elle se referma sur le doigt, mais lâcha la prise dès quil lui demande de se détendre. Il savait que la sensation dun doigt pouvait être fort désagréable, rappelant trop la défécation, tandis que lintromission dun plus gros objet, rendait la sodomie très différente. Il ne sattarda pas avec son doigt, et vint positionner son sexe qui était tendu de désir au creux de ses reins.
Il sentit sa respiration se bloquer, elle avait peur. Mais maintenant il avait trop envie. Il prit soin dêtre bien en face de lanus, et posa simplement son gland contre ce dernier. Plutôt que de pousser au risque de lui faire mal, il ouvrit lanus en tirant alternativement sur la face intérieure de chacune des fesses, créant une tension le forçant à se dilater. En quelques instants la tête de son sexe lavait pénétrée, le plus dur était fait. Elle haletait, mais navait pas poussé le moindre gémissement. Il compta mentalement deux minutes, le temps que son corps shabitue, avant de senfoncer plus profondément en elle, et faire céder, les uns après les autres, les anneaux de son sphincter. Il faisait des mouvements daller et retour, doux mais chaque fois plus pénétrants. Marguerite devait avoir le sentiment dêtre à chaque fois transpercée, elle expulsait lair de ses poumons à chaque nouvelle avancée. Il prit une nouvelle pause, et ne fut quà moitié surpris de voir Marguerite bouger ses fesses et partir à la conquête de son sexe pour lenfoncer plus encore, jusquà ce quelle sente quil était complètement enfoncé. Elle fit alors des mouvements brutaux, cherchant à se défoncer sur cette queue qui la brûlait, elle qui navait jamais connu cette pénétration.
Philippe lobservait, un grand sourire au visage. Ce comportement était typique des femmes masochistes, désireuses de vivre au plus vite la souffrance promise, sans attendre et sans espérer pouvoir y échapper. Et une fois cette souffrance vécue, elles en tiraient un plaisir immédiat, brutal et violent. Marguerite venait de signer son contrat desclavage. Pesant de tout son poids, il reprit linitiative et la défonça longuement, sentant le cul souvrir et se desserrer davantage. Certain de son affaire, il sortait complètement son sexe de son fondement, pour replonger aussitôt entre ses fesses, trouvant dinstinct lentrée du cul encore ouverte et désespérée dêtre vide, senfonçant dun grand coup sec et profond, lui arrachant un ahanement qui lexcitait prodigieusement. Il hésita à jouir, mais finalement décida quil se retiendrait. Les fins de soirées lorsquil avait joui étaient souvent tristounettes, il avait lorgasme triste !
Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, il lui détacha les jambes, et la retourna, les bras toujours liés au dessus de sa tête. Leur baiser fut profond, plus calme que le premier. Il prit un téton entre ses doigts, le serra progressivement, sentant son baiser plus difficile, sa respiration plus courte, mais elle ne retirait pas sa bouche, ne cherchait pas à fuir la douleur qui devait irradier tout son sein. Il continua à serrer, faisant pivoter ses doigts pour que la pression sexerce avec ses ongles. La douleur était insoutenable, Marguerite haletait, incapable de continuer à faire autre chose que de se concentrer sur cette douleur. Lorsquil relâcha le téton, elle poussa un cri, mais, les yeux fermés, chercha sa bouche pour reprendre le baiser, et sans doute lui signifier quelle lui offrait cette douleur. Il massait doucement le téton, pour y rétablir la circulation, et ainsi également, lui procurer une douce chaleur quil savait très aphrodisiaque.
Descendant sa main, il ne fut guère surpris de trouver son sexe trempé. Son excitation était très agréable, dense, soyeuse, cela lubrifiait agréablement les doigts sans les dessécher. Il caressa doucement son clitoris, puis positionna un doigt de chaque côté, lenserrant comme dans une pince, et faisant de grands mouvements circulaires. Par réflexe, Marguerite ouvrit encore plus les jambes, soffrant à la caresse. Il remonta au dessus de son bouton magique, sentant la tension tout le long de la zone au dessus de son clitoris, signalant sans aucun doute quelle était très excitée. Il massa doucement cette région, puis de plus en plus violemment, terminant par y planter férocement ses ongles, juste à la limite supérieure du clitoris. Il sentit enfin son corps se tendre comme un arc, ses cuisses se serrer au maximum, ses bras tirant sur ses liens, jusquà ce quelle explose dans un gargouillis incompréhensible, la respiration coupée, le corps traversé de spasmes assez impressionnants. Il resta là sans bouger, la laissant se calmer, se demandant ce quil devait faire.
La fatigue le prit par surprise et il sendormit ainsi, tandis que Marguerite sassoupissait également, les mains toujours attachées. Ils dormirent ainsi jusquau matin, réveillés par les chants doiseaux qui se nichaient juste sous le toit. Philippe se réveilla rapidement, se rappelant la situation de la veille. Il défit les nuds de Marguerite qui émergeait dune nuit agitée. Elle était magnifique, il sentait son désir reprendre. Pourtant, après lui avoir massé les poignets sans un mot, il la prit par la nuque, attrapa son imperméable, ses chaussures et son sac et la mis sur son palier nue et hébétée, lui souhaitant une bonne journée, et disant quil gardait ses autres vêtements comme trophée pour la nuit passée.
Il retourna se coucher, en érection, amusé par lhumiliation quil venait de lui infliger, ne doutant pas quelle ne ferait quajouter à son plaisir à elle. Il se demandait ce que Marguerite allait pouvoir dire à son mari de rentrer à 7h le matin après une nuit dehors, nue sous son manteau, des marques de cordes aux poignets ? Il nétait pourtant pas sur de jamais la revoir, il était peut être allé un peu trop loin ? Un peu surpris, il se rendit compte que cette pensée langoissait un peu. Il nétait décidément pas très cohérent.
*****
« Bonjour Marguerite. Ce petit mot pour massurer que tu es bien rentrée. Sur MSN mon email est [email protected], si tu désires entrer en contact avec moi ou répondre à cet email.
A te lire »
Il navait pas résisté très longtemps à lui envoyer ce petit mot, restant obsédé par elle, et son odeur semblant flotter dans toute la pièce. Il était vidé par la soirée précédente, mais pourtant plein denvies. Il ne se décidait pas à se lever de son lit, les yeux remplis de sa peau, de ses yeux brillants, de sa bouche suppliante. Il se souvenait tellement précisément de la façon dont elle disait « sil vous plaît » non pour limplorer mais pour au contraire quil aille encore plus loin. Il se tenait au bord dun gouffre, il le savait, il avait reconnu cette sensation enivrante. Et il allait sauter, si elle répondait.
Elle nattendit pas plus de 10 minutes pour se brancher sur MSN, le système de messagerie instantanée. Elle devait guetter ses emails, son portable aussi peut être. Son pseudo était Marg, ce nétait pas très joli
« Marg Bonjour. Oui je vous remercie je suis très bien rentrée ce matin, la tête pleine de merveilleuses images et surtout de ces sensations très nouvelles pour moi. Je pensais ne plus jamais avoir de vos nouvelles vu comment vous mavez mise dehors. Je pensais avoir fait une bêtise.
IPhilSade Une esclave doit disparaître lorsquelle nest pas utile, voilà tout. Je tai utilisée cette nuit, ce matin, je ne voulais plus de toi.
Marg Oui je comprends effectivement. Une esclave ? Vous pensez que je suis une esclave ?
IPhilSade sourire, et toi que penses tu être ?
Marg Je ne sais pas, cest pour cela que je vous demandais. Depuis que je suis sortie de votre bureau je pense à chaque instant à vous, des envies profondes en moi de me mettre à vos pieds. Alors je ne sais pas très bien à quoi cela correspond.
IPhilSade Peut-être découvres tu que tu es une esclave, une femme faite pour être dressée et dirigée dans tous ses actes des plus importants au plus anodins, faite pour être utilisée, sur laquelle un homme a le droit de vie et de mort.
Marg Droit de vie ou de mort ? Cest beau. Oui je crois que jaimerais, mais je ne sais pas ce que cela signifie en fait.
IPhilSade Tu as envie de le découvrir. Tu aimerais mappartenir ?
Marg Oui Monsieur. Hier cétait tellement de choses nouvelles pour moi. Je suis sur un petit nuage depuis que je me suis rhabillée sur votre palier. Je me sens autre, comme délivrée dun poids. Cest quelque chose dassez étrange.
IPhilSade Quest ce qui est si nouveau pour toi ? Javais compris que tu aimais servir un homme.
Marg Servir, oui bien sur, mais là cest bien plus fort. Cest être utilisée, brutalisée que jai aimé. Je navais jamais été prise par là, par derrière je veux dire. Cétait douloureux mais fantastique. Je me suis sentie envahie, violentée, terriblement bafouée, et jai adoré cela.
IPhilSade Jai vraiment limpression que tu es faite pour cela, je te sens masochiste en plus de ton envie de tabandonner.
Marg Masochiste ? Non je ne crois pas, cest parce que cest vous qui me faites mal que jaime cela, mais je naime pas la douleur. Cétait des moments magiques hier soir, non je ne crois pas être masochiste.
IPhilSade Pourtant tu as bien joui quand je tai déchiré le clitoris de mes ongles.
Marg Je dois vous avouer, jespère que vous ne men voudrez pas, mais je navais jamais pris de plaisir comme cela avant. Cest la première fois que je découvre ce quest un orgasme.
IPhilSade Mon Dieu ! Ten vouloir ? Mais non cest magnifique. Ne te poses plus de questions, tu es faite pour cela, souffrir et obéir.
Marg Et cela ne vous dégoûte pas ?
IPhilSade Je naime que les femmes soumises et masochistes, cest pourquoi jai eu envie de toi au premier instant, et cest pourquoi tu étais chez moi hier soir.
Marg Vous voulez bien me revoir alors ? Dormir dans votre lit était merveilleux, je me suis souvent réveillée et je vous ai regardé.
IPhilSade Une esclave dort aux pieds du lit de son maître, tu as eu droit à un traitement de faveur qui ne se reproduira plus.
Marg Bien Monsieur. Comment voulez vous que je vous appelle ?
IPhilSade Comme tu le voudras, comme tu le sentiras. Ce qui est important cest que cela te soit naturel et adapté.
Marg Bien. Puis je alors Mon Sieur ?
IPhilSade Cest très joli. Je peux te poser une question indiscrète ?
Marg Mais oui bien sur, je ne crois pas devoir vous cacher quoi que ce soit, si ?
IPhilSade Non effectivement, je déteste cela. Comment a réagi ton mari ?
Marg Eric ? Je lui avais déjà tout dit hier, de ce que je ressentais, doù jallais, qui vous étiez. Et ce matin, je lui ai raconté, pas toute la nuit, mais ce que javais vécu.
IPhilSade - !!! Et il a dit quoi ?
Marg Eric ma dit que si jétais heureuse comme cela, comme lui ne pouvait pas me donner cela, il était heureux pour moi.
IPhilSade Cest incroyable ! Tu me fais marcher !
Marg Mais pas du tout. Nous nous connaissons avec Eric depuis que nous avons 10 ans, cest une très grande complicité qui nous unit. Il a toujours dit quil ne pouvait pas tout mapporter, jai souvent partagé avec lui mes rêves, mon rêve de vous en fait.
IPhilSade Cest quand même étonnant quil ne soit pas jaloux. Il devrait avoir peur de vous perdre.
Marg Oui cest vrai, mais je laime, et le fait que je laime ne vous empêche pas de vous occuper de moi ? Vous savez, je crois que je pourrais vous aimer très facilement aussi. Enfin je dis cela, mais je crois que je suis déjà très amoureuse.
IPhilSade Mais nous nous connaissons à peine !
Marg Pardonnez moi, je naurais pas du dire cela. Disons que jaimerais beaucoup que vous preniez soin de moi en me disant ce que je dois faire pour vous plaire.
IPhilSade Je vais tenvoyer un email cet après midi. Je veux que tu me répondes en moins de 30 minutes, et alors je déciderai de ce que je ferai de toi.
Marg Très bien Mon Sieur, je ferais ainsi. Je suis à votre disposition.
IPhilSade A tout à lheure petite esclave. »