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Pauline à Marseille – Chapitre 6




Dix minutes encore et Pauline était menottée, les mains dans le dos remontées douloureusement vers le collier par une courte chaîne, d’autres menottes emprisonnant ses chevilles ramenées en arrière par une chaîne reliée aussi au collier. Le plug emplissait son anus et la cagoule recouvrait entièrement sa tête, seuls ses cheveux blonds en queue-de-cheval s’échappaient par une ouverture sur la nuque. Un bâillon obstruait sa bouche distendue à la limite de la douleur, seuls deux orifices au niveau de ses narines lui permettant de respirer.

Couchée sur le sol en lino, nue et sans défense, Pauline entendit Jamel quitter la pièce en l’avertissant qu’il allait manger et reviendrait plus tard. Il lui souhaita même de passer une bonne nuit, promettant de bien s’occuper d’elle à son retour.

Comme elle pouvait s’y attendre, Pauline ne passa pas une nuit agréable. Si elle n’avait pas froid, le sol était vraiment peu confortable et elle était incapable d’y remédier, pouvant seulement basculer d’un côté et d’autre, ou alors rester sur le ventre. Quand quelqu’un entra dans la chambre, elle somnolait ; elle connut un instant de panique avant d’entendre la voix de Jamel.

Salut ma petite pute personnelle. J’espère que tu as bien dormi. Évidemment tu ne peux pas répondre, je vais libérer ta bouche, j’ai envie d’une bonne pipe.

Quant à elle Pauline avait une envie pressante, mais elle avait déjà compris qu’il lui fallait d’abord satisfaire Jamel. Fataliste, elle se laissa faire quand il la redressa pour la positionner à genoux. Il libéra simplement sa bouche en ouvrant le bas de la cagoule et en ôtant le gros bâillon. Sans laisser un instant à la jeune fille, il engouffra sa verge épaisse dans la bouche ouverte.

Je vais baiser ta gueule de pute, je ne veux pas sentir tes dents, tu as compris ?

Les mains sur la nuque de sa victime, il entreprit alors de prendre la cavité buccale comme si c’était un vagin, se projetant contre la luette à coups répétés et tentant d’aller plus loin. Au bord de la nausée, Pauline essayait malgré tout de pomper de son mieux l’épieu de chair. Épieu qui franchissait parfois la luette pour plonger plus loin et bloquait sa respiration. À un moment Jamel resta planté presque jusqu’à la garde dans la gorge de la jeune fille ; affolée, manquant s’étouffer, celle-ci commençait à gigoter quand il la libéra, la laissant cracher un flot de salive sur sa poitrine avant le lui présenter à nouveau sa verge.

Obéissante, Pauline ouvrit largement la bouche pour accueillir de son mieux la colonne épaisse qu’elle pompa avec ardeur. Quand Jamel se vida en copieuses rasades, elle avala difficilement la semence avant d’embrasser le gland.

Tu as l’air d’aimer sucer des bites ; ça tombe bien car aujourd’hui tu vas servir de vide-couilles aux clients du bar de Jacky !

Ce n’est qu’à 11 h que le bar ouvrait, et quand Jamel accompagna Pauline celle-ci marchait bizarrement. Non seulement son anus était empli par un nouveau plug, une énormité un plastique noir, mais auparavant il l’avait copieusement sodomisée. Et comme il avait joui une première fois il s’était montré particulièrement endurant, pilonnant sans pitié la pauvre blondinette pendant une bonne heure. Tellement qu’après s’être vidé dans les reins dilacérés de sa victime, voyant la béance rougeâtre qui ne se refermait plus, il avait choisi un plug de fort diamètre qu’il avait enfoncé sans le lubrifier. Pauline avait à peine poussé un gémissement de douleur en sentant l’intrus distendre un peu plus son anus ravagé.

Vêtue d’une minijupe rouge et d’un débardeur blanc translucide, sans sous-vêtements, montée sur des escarpins vernis aux talons aiguilles de plus de dix centimètres, la jeune fille avançait tête baissée. Elle ressemblait à une pute ainsi vêtue, elle ne le savait que trop.

Jacky était à son poste derrière le comptoir. Jamel l’embrassa sur les joues et s’assit devant un café.

Alors, ça c’est passé comment, s’enquit le tenancier.

Nickel, patron. C’est une vraie pute, elle est un peu étroite mais aime se faire baiser par tous les trous, alors je lui ai mis un gros plug pour l’élargir un peu plus.

Tu as eu raison. Il faut qu’elle fasse ses preuves, aujourd’hui elle taillera des pipes mais pas touche à sa chatte. Elle avale, j’espère ?

Eh, tu me prends pour qui ? Bien sûr qu’elle avale, et elle aime ça ! Elle fait des gorges profondes, je t’en dis pas plus.

Parfait, ce sera son repas de midi, alors. J’ai fait passer le message dans les cités, elle ne va pas avoir le temps de faire autre chose.

Tu vas l’installer où ?

Dans les vieux chiottes. Et pas plus tard que tout de suite !

Pauline, horrifiée par ce qu’elle entendait, tenta de protester.

Je ne peux pas faire ça, non ! Je

Ferme-la, petite conne, l’interrompit Jacky en lui allongeant une solide baffe pour ponctuer sa phrase. Tu n’ouvres la bouche que pour pomper des bites et dire « merci monsieur ». Tu arrives à comprendre, ou je prends ma ceinture ?

« Vu comme ça, évidemment, se dit Pauline en touchant sa joue rougie par la gifle. Ce n’est pas très démocratique mais ça a le mérite d’être clair. »

Et ne me regarde pas avec cet air supérieur, en plus. Je n’aime pas qu’on me résiste, tu vas comprendre vite.

Mais je commença la jeune fille.

Elle recula précipitamment, car le tenancier levait la main d’un air menaçant.

Où tu crois aller, la salope ? Chez toi ? Tes parents et ton fiancé ont reçu hier de superbes photos prises avec ton propre smartphone. Il n’était pas verrouillé et j’en ai profité. Tu aurais vu le message de ton père, il n’a pas eu l’air d’aimer. Je ne suis pas sûr qu’il te laisse revenir chez lui, pour tout dire.

Vous Vous n’avez pas fait ça ! protesta Pauline d’une voix blanche.

Ta gueule ! C’est moi qui cause ! éructa Jacky. Quant à ton fiancé, il a répondu qu’il savait que tu étais une pute juste bonne à lui lécher les pieds.

« Mon Dieu, se lamenta Pauline, consternée. J’ai sabordé ma vie, ça y est. Mon père qui me chasse, c’était couru d’avance. Et Jules-Henri qui me traite de pute C’est ce que je vais devenir si je passe la journée à pratiquer des fellations tailler des pipes, comme ils disent. »

Bon, désape-toi, en vitesse Comme la jeune fille le regardait avec des yeux ronds, Jacky expliqua, énervé : fous-toi à poil, vite !

Pauline ne put s’empêcher de regarder les clients qui affluaient dans le bar, la plupart n’avaient d’yeux que pour elle. Fataliste, elle retira son top en rougissant jusqu’aux oreilles. Elle le posa sur le zinc puis fit glisser sa minijupe sur ses cuisses juvéniles.

Je J’enlève mes chaussures ?

Oui. Je veux pas que tu les salisses. Tu n’en auras pas besoin là où tu vas.

La petite blonde hocha la tête et posa ses escarpins à côté de ses vêtements avant de croiser les mains sur son pubis, affreusement gênée. Elle n’arrivait pas à ce réflexe de pudeur, alors que Jacky l’avait déjà vue nue auparavant.

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