Tante Mireille

Chapitre 1:

« Oui, Monsieur Galler, non je n’ai pas de moyen de transport, mais ne vous inquiétez pas, je trouverai un moyen…, non, pas de problème…, je vous rappellerai pour vous dire comme ça se passe ! »

Rémy raccroche le téléphone, enfin il a trouvé un patron pour son apprentissage, en boulangerie, pourtant son inquiétude est grande, il n’a pas de moyen de transport.

Il a 16 ans, il ne peut, donc, passer le permis, ses parents ne sont pas très riches, donc, évidemment, pas de mobylette aussi.

Le seul patron que Rémy a trouvé se trouve à 50 km de chez lui. Les horaires, en plus, ne l’aident pas non plus, vu qu’il commencera tous les jours à 3h du matin.

« Bordel, comment je vais faire, maman ? »

Anne France est aussi inquiète que lui, il ne pouvait pas continuer dans les études, du fait des piètres résultats qu’il obtenait à l’école.

Il ne pouvait que passer par un apprentissage manuel. Une chance qu’en fin d’année de 3ème, il ait pu faire un stage dans la boulangerie de son petit village et que ces deux semaines passées lui ont fait découvrir le métier intéressant de boulanger.

Ce travail lui a plu et Rémy décida d’en faire son métier.

Malheureusement, ce patron a déjà un apprenti et ne peut en prendre un deuxième.

Après beaucoup de demandes et de refus, la boulangerie Galler était la seule issue de sortie pour ce pauvre jeune homme.

« Ne t’inquiète pas mon chéri, on va trouver un moyen ! »

Jacques, qui a suivit toute la discussion, se lève et vient poser la main sur l’épaule de son fils :

« Et ta tante Mireille, t’y as pensé ? »

Mireille est la femme du frère de Jacques, elle habite à 15 minutes de la boulangerie, ça serait la seule solution, sinon, Rémy n’aurait plus qu’à prendre un appartement.

Anne France tape des mains :

« Mais oui, ta belle-sur, pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Je vais l’appeler sur le champ ! »

Elle tape le numéro, au bout de quelques instants, on lui répond, c’est Guy, son mari :

« Allô Guy, cest Anne-France, tu vas bien ?

Oh Anne, oui, tout va bien et toi ?

Oui, dis-moi, je t’appelle car j’ai un service à te demander…?

Oui, vas-y… ! »

La mère de Rémy lui explique le cas de son fils et Guy est assez froid à l’idée de d’accueillir son neveu. Mireille reprend le téléphone pour continuer la conversation avec Anne-France. Cette dernière, accepte de l’héberger pour son apprentissage.

Les parents de Rémy se réjouissent de la bonne nouvelle, Rémy est moins optimiste et reste silencieux de cette nouvelle.

Le soir venu, il préfère rester seul de sa chambre, il s’assied à son bureau, allume la lampe et ouvre son tiroir. De là, il tire une photo, c’est sa tante, sa mère et lui.

« Oh, tatie… ! »

Il fixe sa tante, son visage, de la regarder sur cette photo, lui fait repenser à un souvenir.

Rémy se revoit au réveillon de Noël dernier, il n’avait pas de fantasmes, il n’était jamais sorti avec une fille de son collège. Pour lui, jeux vidéo entre copains et handball étaient les seules raisons de vivre, puisqu’en cours, c’était un vrai désastre.

Pourtant, il n’est pas bête, mais seulement que rester devant un cahier à lire et à retenir, ce n’était pas son truc.

Ce réveillon réveilla quelque chose que jamais il n’aurait cru si on le lui avait dit. Pendant le repas, il s’était assis face à sa tante, Rémy aime bien Mireille, elle est gentille avec lui.

Puis, lors du dessert, il fit tomber sa cuillère, personne n’avait entendu, tout le monde parlait.

Il poussa sa chaise en arrière et passa sa tête sous la table. Il récupéra son bien et releva le visage pour s’arrêter net au niveau des cuisses de sa tante.

Sa tante parlait encore, elle ne s’était pas aperçue que son cher neveu était là, sous la table, à quatre pattes, en train de regarder entre ses cuisses écartées.

Rémy ne bougeait pas, il fixait les cuisses de cette femme mûre, âgée de 46 ans, gainées d’un collant blanc. À travers ce collant, une culotte noire se voyait, laissant quelques poils pubiens dépasser sur les cotés.

Rémy fit de gros yeux, les posant sur son entrejambe, il bandait, oui il bandait par ce qu’il venait de voir.

« Chéri, tu fais quoi sous la table ? »

La voix de sa mère le fit bondir et tout en se pressant, il se remit à sa place.

« Euh non…, non, rien, j’avais fait tomber ma cuillère ! »

Troublé et gêné, il n’osait plus regarder sa tante, dont celle-ci ne portait aucune importance à son expédition, bien loin de penser à ce que son neveu chéri venait de découvrir.

Après le repas, il quitta la table pour aller dans sa chambre. Couché sur le lit, il repensait à ce qu’il venait de voir. Ce collant blanc, cette petite culotte, il ne savait pas comment réagir, pourtant rien que d’y penser, son membre commençait, une nouvelle fois, à s’affirmer.

Il posa sa main sur sa bosse et commença un léger va-et-vient, quelque peu maladroit, dû à son manque d’expérience dans ce geste sexuel.

Puis il lui vint une idée, l’épier pendant toute la soirée. Il sortit de sa chambre et descendit les escaliers, sans pour autant aller en bas. De là où il était, il la voyait de dos, un peu sur la gauche, assise à la table, à côté de son mari. Curieusement, sans le savoir, une soudaine attirance et admiration était née par ses gestes, sa façon de s’habiller, son physique aussi.

Il fixait ses jambes qui bougeaient sous la table, il ne pouvait voir que ses mollets blancs à cause du collant et ses escarpins vernis noirs à talons aiguilles, mais rien que ça le faisait à nouveau bander.

Puis arriva l’heure où les invités décidèrent de s’en aller, Anne-France appela Rémy pour qu’il vienne leur dire au revoir.

Rémy revint à la salle à manger comme si de rien n’était. Il dit au revoir à son oncle, puis ce fut le tour de sa tante.

« Au revoir, mon poussin ! »

Le jeune garçon lui répondit par un timide au revoir. Au passage, il la regarda de bas en haut.

Mireille est une femme qui a, certes, des rondeurs, mais qui les porte bien. Brune, ondulée, une coupe au carré, les yeux marron, le teint mat dû à ses origines italiennes.

Mais surtout, son opulente poitrine qui, malgré sa robe noire de soirée lui arrivant au genou, se voyait du haut de son décolleté, avec un air très agressif. De profil, on ne pouvait que remarquer la différence entre son ventre et sa poitrine.

C’était dingue… !

Rémy s’était reculé pour mieux admirer le spectacle sans se faire voir. Quelle paire de nichons ! Le rêve de tout "mino" qui rêve de ça dans ses premiers rêves érotiques ou en regardant les mangas X japonais.

Encore aujourd’hui, Rémy repense à cette soirée et encore aujourd’hui, il bande à l’idée de revoir cette femme qui a explosé, sans le savoir, la conscience sexuelle de l’homme qui dormait en lui.

Il se relève pour fermer la porte et regagne sa place, il ouvre sa braguette.

« Oh tatie, tatie chérie, mmmm ! »

Rémy n’était pas à sa première tentative, depuis cette soirée, il a essayé, plusieurs fois, de rééditer ce geste pour en venir, finalement, au résultat si connu.

Après quelques minutes de va-et-vient, il sent qu’il vient. Il a fermé les yeux, l’imaginant en collant blancs, comme au réveillon, avec sa culotte noire, ses poils, ses talons noirs, ainsi qu’un soutien-gorge noir en dentelle, dont les seins, bien trop gros, sortent, faisant un bourrelet du haut des balconnets.

Il imagine la scène, il est entré dans sa chambre, sa robe du réveillon est au sol, à ses pieds, elle vient juste de l’enlever.

« Oh mais, Rémy, que fais-tu là ? »

Elle lui parle dans son rêve érotique, pendant que lui, tout en imaginant la scène, passe sa langue sur ses lèvres, tout en accélérant ses va-et-vient, sans vraiment réfléchir qu’il est seul dans sa chambre, il se met à parler à voix haute.

« Oh tatie, je suis désolé, mais tu es trop belle, laisse-moi te regarder en collants, laisse-moi te voirrr !!! »

Ses mots sont tout simplement destinés à sa tante qui, dans son rêve, essaye de se cacher par ses bras.

« Oh, mon poussin, non…, sooors d’ici… !

Ooooh, tatie, mmmm, comme tu es belle ! »

Le désir monte pour Rémy, son bassin commence à faire de légers soubresauts, sa main qui le masturbe commence à transpirer, plus rien ne contrôle le jeune homme, mis à part son rêve qui lui semble tellement vrai quil pourrait presque la toucher. D’ailleurs, il s’approche d’elle et lui saute dessus, tous deux tombent à terre.

« Aaaah, ooooh, mmmmmm, oooh tatie, tatiiiiieeee !!!!! »

Rémy jouit sans retenue sur son bureau, les dernières gouttes sur la photo, son bassin se frotte à son siège, il est essoufflé.

Ses yeux fixent le plafond, c’est maintenant la honte qui occupe son esprit pour de telles pensées.

Et dire que dans 2 semaines, il va devoir vivre sous le même toit qu’elle !

À suivre

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