Toujours grisées, nous avions toutes les trois continué à nous raconter quelques petits fantasmes plus ou moins excitants lorsque je commençai à faire le premier pas vers Erika en lui caressant doucement les épaules et la base de la nuque, juste avec les extrémités de mon majeur et de mon index.
Tu sais, ma douce, depuis tout à l’heure on se raconte nos petites histoires intimes, et j’ai cru lire dans certains magazines que de plus en plus de femmes ont pour fantasme de vivre une expérience lesbienne… Et toi, en fais-tu partie ? l’interrogeai-je en murmurant, souriante, tout en jetant alternativement des regards lubriques entre elle et ma bien-aimée.
Ouh là ! s’exclama soudainement Erika, rougissante, en baissant les yeux et en affichant un petit sourire timide, visiblement surprise par ma question.
Tu peux nous le dire, tu sais On est entre nous, et ça ne sortira jamais de cette pièce ; fais-nous confiance ! l’encouragea ma chérie en posant doucement les doigts de sa main libre sur l’une des jambes de notre invitée et en commençant à la caresser de bas en haut.
Erika ne répondit pas, mais elle commença à rougir. Cette réaction était-elle due à de sa timidité ou à une autre cause ? Mon intuition féminine m’indiqua que l’on tenait le bon bout.
Hmmmmm… T’aimerais essayer, je me trompe ? lui demandai-je, amusée et sûre de mon coup.
Je… euh… ben… enfin, euuuh… répondit-elle avec peine, cherchant sûrement une réponse correcte mais en vain à nous donner avant de déglutir bruyamment, alors que son visage s’empourprait de plus en plus.
Remarquant qu’elle frissonnait, je l’interrogeai-je à nouveau, faisant mine de m’inquiéter :
Tu m’as l’air dêtre troublée, Erika. Quelque chose ne va pas ? Tu sais, à notre époque, il ny a aucune honte à l’avouer ; surtout que nous, les femmes, entre nous, on est toujours plus douces, plus sensuelles, plus câlines… Nous aimons beaucoup prendre notre temps ; et comme on le dit, « Plus c’est long, meilleur c’est ! » affirmai-je en lui prenant délicatement la main après lui avoir caressé le bras.
Elle a tout à fait raison ! approuva ma chérie. Sans parler du feeling, un peu comme maintenant. Mais tu dois savoir de quoi on parle, j’imagine ?
Le piège que nous lui tendions s’était déjà presque complètement refermé sur elle. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée, et après un petit raclement de gorge elle agita sa main devant son visage, comme pour se faire un peu de vent.
Ouf ! Euuuh… Dites donc, les filles… vous… vous ne trouvez pas que… Enfin, c’est moi, ou… tout à coup, il commence à faire… un tout petit peu chaud, par ici ? bafouilla-elle en nous regardant, le visage désormais rouge pivoine, visiblement atteinte d’une douce fièvre.
Erika venait de nous envoyer un signe plus que révélateur ; c’était le moment ou jamais pour le coup de grâce ! Souriante, avec la délicatesse qui s’imposait, je pris doucement sa joue avec ma main libre, tournai son visage vers moi, puis lentement mes lèvres se collèrent aux siennes sans qu’elle ne manifeste la moindre résistance et je déposai quelques petits baisers afin de ne surtout pas la brusquer. Elle n’osait peut-être pas me les rendre sur le coup, mais je sentais tout de même le doux frémissement de ses lèvres.
Finalement, elle céda et put enfin répondre à mes baisers qui devinrent un peu plus longs et insistants. Ma bouche s’entrouvrit doucement afin de laisser ma langue pénétrer en douceur sa caverne buccale chaude et humide ; hélas, je me heurtai à ses dents. Au bout d’un court instant elle finit par se détendre et se laissa envahir par une douce sensation qui semblait s’être emparée d’elle : sa mâchoire se desserra afin de laisser nos langues se caresser et jouer ensemble.
Mmmmm… fis-je avec un petit sourire satisfait, à la fin de notre baiser.
Et dire que… c’est ma première fois… Wouaouh… souffla doucement Erika, rêveuse, les yeux encore clos.
Je suis la première femme que tu embrasses ? Vraiment ? Eh bien, tu m’en vois très honorée ! dis-je fièrement.
Dis-moi, ma puce, est-ce qu’elle embrasse bien ? m’interrogea doucement ma chérie. Je voudrais bien le savoir.
Vérifie donc par toi-même, mon cur lui proposai-je de façon complice en tournant doucement le visage d’Erika dans sa direction. Tu veux bien lui montrer, ma toute belle ? chuchotai-je sensuellement au creux de l’oreille d’Erika.
Elle acquiesça doucement, puis ce fut au tour de ma copine d’embrasser tendrement son amie. Leurs bouches firent connaissance pendant que la mienne couvrait le cou d’Erika de tendres baisers et qu’une de mes mains lui caressait le ventre. Une des mains chaudes de notre amante se posa sur mes jambes pour les caresser alors que leurs bouches restaient soudées l’une à l’autre. Leurs soupirs envahirent doucement la chambre, rendant l’atmosphère bien plus torride qu’elle ne l’était jusqu’à présent. Leur baiser s’arrêta doucement.
Vous… vous ne croyez pas que… qu’on… qu’on fait une grosse bêtise ? nous murmura-t-elle, haletante et le regard troublé, deux indices qui trahissaient pourtant son désir d’aller au bout de sa toute première expérience entre femmes.
En silence, je me levai, me plaçai devant elle et lui pris doucement les mains. Je n’eus qu’à tirer dessus très légèrement pour qu’elle se lève et vienne se coller tout contre moi. Mes mains se posèrent sur son visage et je me mis à l’embrasser passionnément en lui caressant le dos et les cheveux tandis que les siennes se posaient sur mes hanches. Je sentis à cet instant-là ma complice nous enlacer. Je suspendis un peu à contrecur le baiser que nous échangions avec notre invitée et la tournai vers ma petite amie. « La nuit est à nous, ma belle Erika… et toi aussi ! » pensai-je.
Pendant qu’Erika était embrassée par ma petite amie, je goûtais à cette peau brûlante mais frissonnante et délicatement parfumée de notre amante, en remplaçant chacun des boutons-pression qui maintenaient son bustier fermé par de tendres baisers. Lorsque le dernier bouton lâcha et que le bustier tomba enfin à terre, je me relevai et retirai ma robe, me retrouvant juste vêtue de ma culotte trempée que je retirai bien vite.
Je me collai tendrement contre le dos d’Erika qui agrippa une de mes fesses pour mieux m’attirer contre elle, et lentement, avec des gestes maîtrisés, mes doigts partirent à l’aventure de ce corps inconnu mais fantastique. Ils effleuraient ses cuisses, ses fesses encore vêtues, ses hanches, ses épaules, son dos, son ventre, ses mamelons bruns, ses seins, puis finalement m’emparai d’eux, constatant qu’ils étaient aussi moelleux que dans mes fantasmes et jouai avec ses tétons déjà fièrement dressés et durs comme de la pierre.
Je tremblais presque d’excitation. Mon ventre me tiraillait, je mourais de chaud et je mouillais comme j’avais rarement mouillé dans ma vie. Mes mains descendirent délicatement en direction des fesses légèrement bombées d’Erika pour retirer sa minijupe qui, bien qu’elle lui allait très bien, nous gênait terriblement.
Doucement, je fis glisser la fermeture Éclair dans un long « ziiiiiiip », et lorsque la minijupe tomba à terre, après avoir rapidement glissé le long de ses jambes, je découvris alors que non seulement elle était dépourvue du moindre sous-vêtement, mais qu’en plus elle avait entre ses reins un très mignon bien qu’assez discret petit tatouage représentant un signe tribal, que je n’avais jusque là pas remarqué.
Mes mains purent alors s’aventurer au niveau de son pubis qui avait la douceur d’une peau de pêche, sans toutefois dépasser la limite à ne pas franchir pour le moment, même si je brûlais d’envie de le faire. Je voulais caresser l’intérieur de ses cuisses sûrement déjà bien humides, mais il fallait attendre encore un peu. Je pris Erika par la main et l’emmenai avec moi sur le lit. Je m’y assis en m’adossant contre le mur et tendis les bras vers elle en lui souriant afin qu’elle me rejoigne.
Viens là, ma belle
Elle vint à nouveau se blottir tout contre moi, son dos chaud et moite se collant contre mon corps. Je l’enlaçai tendrement tandis que, de sa propre initiative, elle écartait les cuisses en repliant les genoux. Dans cette position, elle offrait sans pudeur son minou imberbe à la merci des caresses les plus sensuelles que nous pourrions lui prodiguer. Lorsque son visage se tourna vers moi, je l’embrassai à nouveau alors que son ventre était savamment caressé du bout de mes ongles et que j’empoignais un de ses seins de ma main libre. Sa respiration était de plus en plus rapide, et je la sentais frissonner de plus belle. À côté de nous, la femme que j’aime se retrouva en un clin d’il toute nue à son tour et vint nous rejoindre sur le lit pour un intense trio lesbien.
Nous nous dévorions elle et moi de baisers tandis que je malaxais les seins d’Erika, m’amusant malicieusement à maltraiter ses tétons devenus si j’en juge par ses adorables soupirs très sensibles. Notre amante ne restait pas inactive puisque ses mains me caressaient les cuisses. La bouche de ma chérie quitta la mienne pour s’attaquer longuement au cou de notre amie, qui fut couvert de baisers. Elle descendit lentement, très lentement en la faisant languir, les yeux remplis d’une lueur sauvage plongés dans les miens lorsque je lui tendis, tels une offrande, les seins en forme de pomme d’Erika.
Tiens, ma chérie l’invitai-je dans un souffle, le regard fiévreux.
Elle ne se fit pas prier pour les sucer, lécher, mordiller et dévorer comme une affamée, sous les délicieuses plaintes d’Erika qui se laissait porter par les caresses de ma chérie en faisant sa tête rouler sur mon épaule. Je ne pus m’empêcher de caresser ses belles lèvres du bout de mes doigts et de lui caresser les cheveux alors que ma douce amie progressait rapidement vers le petit abricot tant convoité d’Erika d’où devait ruisseler sa délicieuse liqueur intime.
Lorsque son visage arriva à son petit minou imberbe et offert, elle saisit les cuisses d’Erika pour l’attirer un peu vers elle afin que notre amante soit allongée le plus confortablement possible. Elle se mit alors à goûter à grands coups de langue au jus qui avait coulé en haut de ses cuisses. À l’aide de ses pouces, elle écarta les lèvres vaginales et admira un instant cette intimité mise à nu comme on admire un magnifique trésor, avant de lui titiller sa perle de sa langue experte.
Erika écarquilla alors les yeux en se tendant comme un arc avec un splendide petit cri. Elle posa sa tête entre mes seins ; ses ongles commencèrent à se planter dans mes cuisses tandis que sa main libre se perdait dans les cheveux de celle qui lui donnait du plaisir. Je voyais ma tendre amie se repaître de ce joli petit berlingot juteux à souhait, les yeux fermés afin de mieux pouvoir savourer notre proie. Quant à Erika, lorsque ses yeux n’étaient pas mi-clos, elle avait le regard vide, et de petites plaintes s’échappaient de sa jolie bouche entrouverte.
Oh ouiiiii ! Dévore-moi ! Bois-moiiiii ! hoquetait-elle, la mâchoire crispée, en se cramponnant à moi.
À présent, son visage se déformait sous leffet du plaisir qu’elle prenait ; je trouvai cela adorable : je ne savais que trop bien ce qu’elle pouvait ressentir en cet instant. Avec notre aide, elle avait fini par se laisser porter par ses désirs les plus intimes comme un pétale de rose transporté par une douce brise printanière. Elle se déhanchait de façon sexy sous les expertes caresses buccales de la femme que j’aime.
Notre chambre s’était remplie de bruits de succion accompagnés des gémissements plaintifs, des couinements et des feulements d’Erika dont les mains agrippées aux cheveux de sa partenaire maintenaient fermement le visage plaqué contre sa vulve. Tout à coup, les yeux d’Erika se sont presque révulsés ; elle se raidit, toute tremblante en s’accrochant à ma jambe, et avec une série de grognements de plus en plus rauques elle finit par jouir longuement sans la moindre retenue dans la bouche de ma complice qui s’en délecta. Elle se laissa tomber sur moi, en sueur et vaincue, tentant de reprendre son souffle, mais le visage rayonnant.
Pfioouuuu C’était fabuleux, les filles ! souffla-t-elle.
Et c’est pas fini, ma toute belle, parce que j’ai encore un petit cadeau pour toi lui annonça ma chérie qui échangea avec moi un regard complice en mouillant son index ainsi que son majeur, qui furent comme avalés par l’intimité de notre amante.
L’instant d’après, Erika écarquilla les yeux en poussant un joli petit cri de surprise. Ses fesses décollèrent du lit pendant une seconde et ses cuisses s’écartèrent de plus belle. Je savais que ma chérie n’aurait pas pu s’empêcher de lui stimuler ce petit point secret et rugueux qui donne à « la petite mort » sa véritable signification.
Ouh, la vache ! s’écria-t-elle. Elle touche mon…
Oui, et je suis sûre qu’Antonio ne te fera jamais ça aussi bien que ma puce, lui dis-je avec une certaine assurance.
Je ne pouvais m’empêcher, en regardant Tatiana, de me pourlécher sensuellement. Elle devait la stimuler en douceur car on ne voyait presque pas sa main bouger, mais deux de ses doigts avaient été avalés par l’intimité d’Erika. Les premiers bruits mouillés se firent entendre, et Erika commença à perdre le contrôle d’elle-même. Elle fut prise de spasmes qui devinrent petit à petit plus forts ; ses jambes se mirent à gigoter, et elle ne put bientôt plus s’empêcher de crier.
Ses doigts… Elle met ses doigts plus profondément en moi, et… Ooooh, j’ai jamais ressenti un truc pareeeil ! hoqueta-t-elle en pleine extase, les yeux écarquillés.
Ce que tu ressens, c’est ce que je vis à chaque fois que je fais l’amour avec celle que j’aime, ma douce.
C’est dans un terrible et long « Mon Dieu » hurlé comme une damnée qu’Erika fut submergée par un orgasme si puissant qu’au même instant un petit jet de cyprine saccadé aspergea le lit et l’avant-bras de celle qui venait de lui donner un billet en classe de luxe pour le paradis saphique. Erika s’écroula, vaincue et essoufflée, mais resplendissante. Ma chérie vint alors l’embrasser tandis que je nettoyais avidement ses doigts souillés, ce qui me permit enfin de goûter à la liqueur de notre amante. Nous échangeâmes toutes les trois de tendres baisers pour nous congratuler.
Oh… Mon Dieeuuuu… fit-elle, toute pantelante, reprenant doucement son souffle en se laissant tomber sur le lit. Je n’aurais jamais imaginé que j’allais pouvoir vivre une expérience aussi intense que celle-ci : j’ai eu l’impression que mon cur allait bondir hors de ma poitrine, et j’ai cru mourir de bonheur !
À notre âge, on ne meurt pas de ces trucs-là, tu peux me croire, sinon ça se saurait depuis le temps ! plaisanta Tatiana.
Si tu te sens d’attaque pour un second round, c’est quand tu veux proposai-je à Erika.
Pour le moment, je vais me contenter de vous regarder en m’en grillant une, si vous le voulez bien, dit-elle en se levant.
Fais comme chez toi !
Et toi, tu viens par là, ma jolie ; à nous deux ! fit ma chérie en m’agrippant la nuque pour m’embrasser goulûment.
Les ronflements d’Antonio se firent à nouveau entendre lorsqu’Erika ouvrit la porte pour aller chercher son sac ; elle revint rapidement.
Une suite ?