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Lyvia ou le destin d'une esclave Romaine – Chapitre 1




Rome, Cité éternelle de lempire romain, capitale du monde civilisé, le tumulte de ses rues se mêle au chahut des nombreuses places marchandes. Cest sur lune de ses places que se tient le marché aux esclaves. Partout, les marchands étalent leur « marchandises » sur leurs estrades. Ces esclaves sont pour la plus part des prisonniers de guerre capturés ou encore des personnes sans le sous, endettées et livrées à des hommes sans scrupules par leurs créanciers.

Quelque part, dans lune de ces places, circule un groupe de 4 gardes romains escortant un solide et athlétique éphèbe numide à la peau débène. Il portait un bracelet dor scellé à chaque poignet et était habillé dune peau de tigre maintenue par une ceinture en cuir à la boucle dargent. Cétait visiblement un esclave de haut rang ayant acquis la confiance de son maître et des responsabilités. Le groupe semblait se diriger, dun pas pressé vers les étalages des marchands phéniciens, réputés pour être parmi les plus haut de gamme. Cest devant le chapiteau dressé de lun deux quils sarrêtèrent.

— Bonjour messieurs, Bienvenu chez Hephanaïs, pourvoyeur desclaves de qualité et de haut rang que puis-je faire pour vous ?

— Je constate que ton affaire est toujours aussi florissante.

— Oui mais . Amiba ? Est-ce que cest toi ?

— Oui cest moi. Tu as de la mémoire.

— Il le faut. Je prends soin de ma marchandise et je me souviens du jour où ton maître est venu tacheter. Visiblement ça se passe bien pour toi.

— Oui Le sénateur Arctorius a fait de moi son intendant. A ce titre, je suis notamment chargé de lui acheter ses esclaves.

— Une belle preuve de confiance. Entrons, nous serons mieux pour discuter.

Après sêtre assis et avoir parlé du passé, ils en sont venus aux affaires.

— Bon, parlons affaire. Que te faut-il ?

— Mon maître, suite à son ascension sociale, a fait lacquisition dune somptueuse demeure dans le centre de la ville. Il a besoin de plusieurs esclaves supplémentaires pour son entretien. Au moins 2 hommes pour des travaux manuels et 3 femmes pour les tâches ménagères.

— Mmmmh Je vois. Passons derrière que je te montre ce que jai en stock.

A larrière du chapiteau était présent une quinzaine dhomme et de femmes. Aucun nétait enchaîné. Hephanaïs ayant la réputation de fournir des produits rare et de luxe, il en prenait soin et ne les fouettaient pas. De plus il disposait dune clientèle de qualité où il savait que ses esclaves seraient bien traités.

— Regarde Amiba, Jai ici 3 ibères, 3 colosses. Certes le plus petit est moins costaud que les autres mais il est dune habileté incroyable. Je nai jamais vu une telle dextérité. Comme tu le vois, ils sont bien portants et bien nourris.

— Comme dhabitude chez toi. Effectivement ils pourraient convenir. Ils parlent notre langue ?

— Oui, enfin le petit oui, les autres ont encore des progrès à faire.

— Très bien, voyons les femmes maintenant.

— Jai ici 3 jeunes et jolies gauloises. Regarde-les. Elles sont magnifiques et en parfaite santé. Des cheveux soyeux, des formes généreuses et aucunes delle na encore été enceinte.

— Effectivement….. Sont elles aguerries au fait de tenir une maison ?

— Evidemment, mais connaissant ton maître, je pense quil ne les emploiera pas forcement quà ça.

Le marchand sapprocha de loreille de dAmiba pour lui susurrer « Elles sont encore pures, si tu vois ce que je veux dire ». Les 2 hommes sont alors sortis pour discuter du prix et quelques minutes plus tard, le marchand est revenu avec les 6 esclaves. Amiba, suivi de ses 6 nouveaux camarades et escorté par les 4 gardes ont alors entrepris le voyage de retour.

Une fois arrivé dans la grande demeure de son maître, Amiba, en bon intendant, commença à énoncer les règles de vie puis leur fit une visite des lieux : les cuisines, les appartements du personnel, Seuls les appartements du maître leur étaient inaccessibles. Chacun est retourné dans son dortoir, les hommes dun côté, les femmes de lautre, chacun des dortoirs étant situé à lopposé lun de lautre de part et dautre de la maison. Ils y sont resté jusquà larrivé du maître

.

Lorsque les gardes ont sonné larrivé du sénateur, Amiba parti chercher les nouvelles recrues. Tous étaient alignés les uns à coté des autres. Le maître des lieux fit alors son apparition accompagnée dune femme dune quarantaine dannée portant des sacs de vêtements, visiblement une autre esclave elle aussi.

Le sénateur était un homme fort. La cinquantaine, il avait longtemps servit dans larmée impériale en tant que légionnaire au départ et a su gravir les échelons, un par un, par ses hauts faits darme jusquà devenir général. Afin de rester au service de lempire, il sest engagé en politique en tant que sénateur. Sa carrière militaire ayant beaucoup aidé, car son ascension lui a apporté une certaine notoriété dans les hautes sphères du pouvoir. Il apparu devant ses esclaves, habillé de sa toge immaculée, avec sa barbe et ses cheveux poivre et sel limite blanc. Amiba et celle qui laccompagnait se sont alors positionner derrière lui, deux pas en retrait.

— Bienvenu. Je suis le sénateur Arcthorius Menethis mais pour vous ce sera maître. Tout dabord je voudrais savoir si certains dentre vous me comprenne. Que ceux qui parlent ma langue lèvent la main.

Les 3 gauloises levèrent timidement la main alors que parmi les 3 hommes, seul un dentre eux le fit de manière franche. Les autres restants un peu prostrés sur eux même.

— Daccord . Tu pourras leur traduire ?

— Oui jai lhabitude.

— Parfait. Je tiens à vous dire quavec moi, la valeur sure cest la confiance. Si vous êtes honnête avec moi et que vous travaillez bien. Je vous récompenserai. Meilleur sera votre travail, mieux vous serez traité. Sachez que si vous le méritez vraiment je pourrais même décider de vous affranchir. Amiba et Magdalena qui sont derrière moi y sont parvenus. Sils sont toujours là cest quils nont plus personne qui les attend, plus de famille. Jai accepté de les garder avec moi et je les paie comme des citoyens romains ordinaires. A vous de parvenir à ce résultât mais ce sera long et difficile. Des questions ?

Personne ne moufta un mot sauf lune des gauloises qui décida de prendre la parole.

— Quand allons-nous recevoir nos affectations ?

— Pressée de travailler ? Jaime les gens qui font du zèle. Nous allons y venir. Amiba, je te charge de mener les hommes au jardin. Il y a beaucoup de travail de défrichage, nettoyage et dentretient. Je te fais confiance pour mettre à profit leurs compétences. Magdalena soccupera des femmes. Lune sera à la cuisine, lautre au ménage des parties communes et la dernière soccupera de mes appartements privés. Dans le sac que tiens Magdalena se trouve des tenues propres. Je laisse à vos responsables le soin de faire la distribution. Vous ne travaillerez quà partir de demain. Reposez vous bien et faites moi honneur.

A la suite de se discours, il sapprocha de Magdalena.

— Demain, je veux que tu affectes la petite brune de gauche dans mes quartiers.

— Bien monsieur.

Magdalena savait ce que cela signifiait. Elle savait quil avait lintention de faire de celle quil avait désigné sa favorite, comme elle lavait été fut un temps, durant quelques mois.

Le lendemain, chacun fut affecté à une tache bien précise. Un des hommes était affecté au jardinage, un autre au nettoyage des murs de la maison qui, bien avant que le sénateur achète cette maison, était restée à labandon et le dernier à lentretien des nombreuses statues et autre pièces dornement de la maison. Pour les femmes, comme convenu lune delle était employée à la cuisine avec Magdalena, la deuxième au ménage des parties communes et la dernière aux appartements du maître.

Tôt le matin cette jeune et jolie gauloise sest alors présentée au maître en portant son petit déjeuné sur un plateau. Quand elle entra, son maître était en train de lire des papyrus.

— Bonjour maître, je vous apporte votre repas.

— Bonjour, approche-toi. Comment tu tappelles ?

— Lyvia, maître.

— Et tu as quel âge ?

— 19 ans maître.

— Comment une jolie fleure comme toi a-t-elle pu devenir esclave ?

— Jétais la fille dun chef de village et un rival de mon père a voulu le punir de lavoir battu en combat singulier. Combat dans lequel il a perdu un bras. Il a voulu se venger, ma capturé et ma vendu à des brigands qui mont revendu à Hephanaïs.

— Je vois. Donc cest toi qui seras chargé de toccuper de mes appartements. Toi et toi seul. Cest une marque de confiance. Il faut que tu en ais conscience.

— Jen ai conscience.

— Cest bien. Donc, tes attributions sont simples. Tu devras faire le ménage, massister dans certaines taches, mapporter mes repas, . Bref faire tout ce que je te demanderai. En mon absence je te confierai une clé et tu en seras responsable. Si jamais tu la perds tu seras punie et si quelque chose arrive à mes affaires tu seras châtiée également. Est-ce bien compris ?

— Oui maître.

— Compte tenu de leur place dans cette maison, seul Magdalena et Amiba sont autorisés à entrer ici . En dehors de toi maintenant. Cest clair ?

— Parfaitement maître.

— Bien prépare moi ma toge. Aujourdhui je dois partir.

— Bien maître.

Alors que Lyvia préparait les affaires du maître, le sénateur la regardait avec des yeux gourmands. Comme beaucoup de notables romain il avait bien lintention de profiter de sa jeune et jolie esclave. Dautant quelle lui plaisait beaucoup.

Durant la journée, le sénateur sétant absenté, Lyvia en a profité pour faire le ménage. Et ça en avait bien besoin car le sénateur ne permettant à personne dentrer dans ses quartiers, sen chargeait lui-même et . Bah cétait ni fait ni à faire. Elle a passé beaucoup de temps à récurer le bassin qui servait pour le bain du maître ainsi que le sol qui en avait grand besoin. Le soir, fière du résultât, elle sassoupi sur une des banquettes de la chambre. Cest alors quelle dormait quelle fut réveillée par le maître qui venait de revenir.

— Pardon maître de mêtre ainsi assoupi chez vous cest que

— Ne texcuse pas. Tu as bien travaillé à ce que je vois. Cest bien.

— Merci maître.

— Va plutôt me chercher mon dîner. Jai faim et cette journée a été harassante.

— Tout de suite maître.

Lyvia parti de suite aux cuisines. Magdalena, qui connaissait bien le maître, savait quil aurait faim. Elle confia à Lyvia un plateau sur lequel était placé un assortiment de fruits et de charcuterie diverses et variées ainsi quun potage aux légumes encore chaud. Lorsque Lyvia apporta le plateau, le maître était déjà attablé. Elle posa le plateau et en disposa le contenu devant son maître. Lui, nen perdait pas une miette. A chaque fois quelle se penchait, il pouvait admirer son joli corps à travers le décolleté de la tenue quil lui avait fourni.

— Maître, puis-je me retirer ?

— Non, je vais encore avoir besoin de toi. Pendant que je mange, tu vas préparer mon bain.

— Bien maître.

Lyvia, nignorait rien des intentions de son maître. Elle savait que cela se faisait, le fait que certains esclaves, homme ou femme dailleurs, étaient « fortement conviés » à distraire leurs maîtres. Elle avait bien remarqué que le sénateur la regardait avec gourmandise et que viendrait bien un jour ou ce serait son tour. Elle supposait également, à juste titre dailleurs, que sa présence dans la chambre du maître nétait pas vouée au hasard et quil lavait expressément choisis. Nayant pas connus dhomme, car promise au fils dun autre chef de village à lépoque de son enlèvement, son père lavait préservé. Aujourdhui plus personne nétait là pour elle. Elle imaginait bien que ça allait finir par se produire. La perspective de ce bain et de se retrouver seul avec lui allait surement précipiter les choses.

Après avoir mangé, le maître se déshabillât sans retenue devant Lyvia et entra dans son bassin. Elle avait déjà aperçu son père prendre son bain et ses frères samuser dans la rivière en contrebas de leur village. La vue de son maître nu comme un ver ne la pas choqué.

— Ça se voit que tu as frotté. Leau est moins trouble et jaime cette idée de lavoir parfumé. Cest parfait. Tu va maider à me laver. Commence par le dos.

Lyvia pris alors un linge et frotta le dos du maître. Puis, elle lui frotta les bras, les jambes, et le torse tout en évitant soigneusement la zone de lentrejambe.

— Pourquoi est ce que tu évites cette zone ? Si je te demande de me laver cest partout. Lui dit-il en attrapant sa main et en la guidant vers son entrejambe.

Cétait la première fois que Lyvia touchait un sexe dhomme. Elle le sentait frétiller et prendre du volume au passage de sa main. Sa mère lui avait bien parlé des rapports humains et de ce quelle aurait dû faire avec son prétendant lors de sa nuit de noce mais ça cétait avant quelle ne se fasse enlever.

— Bien apporte moi de quoi me sécher maintenant. Ordonna le maître en se levant nu devant elle.

Elle lui apporta un vêtement comme une sorte de peignoir et commença à frotter pour le sécher. Une fois le maître lavé, séché et légèrement parfumé par lessence de rose quelle avait versée dans leau, Lyvia tenta de séloigner discrètement mais le sénateur avait dautres plans et lattrapa par le bras.

— Ou vas-tu comme ça ?

— Ranger votre plateau et le ramener aux cuisines.

— Ce nest pas si pressé. Reste un peu avec moi dit il en la plaquant contre lui et en guidant la main de sa servante sur son sexe bandé.

— Cest que Magdalena .

— Oublie-la. Elle comprendra. Pour linstant jaimerais que tu me tiennes compagnie. Tu naimerais pas me décevoir nest ce pas ?

— N .. Non maître. Répondit-elle dune voix angoissée, sentant les mains de son maître parcourir son corps qui paraissait si frêle par rapport au sien.

Sentant le sénateur de plus en plus entreprenant, par peur, elle essaya de sextirpé de son emprise sans le faire trop explicitement. Cest lorsque le maître tenta de lembrasser que par pur réflexe elle le gifla. Ce qui le fit lâcher prise. Réalisant ce quelle venait de faire, elle fit 2 pas en arrière. Voyant le maître, avec un regard mécontent, se caresser la joue quelle venait de gifler, elle simaginait recevoir une punition. Quallait-il faire ? Allait- il appeler les 2 gardes devant sa chambre pour quil la plaque sur le lit afin que le maître puisse abuser delle sans quelle ne puisse se débattre ? Allait-il la faire fouetter à mort ? Ou encore loffrir en cadeau à ses gardes qui, eux, nauraient aucune considération pour elle et la violeraient sans scrupule, lui laissant ainsi la possibilité de se choisir un autre compagne parmi ses esclaves ? Rien que de penser à ce qui pouvait lattendre, elle sécroula au sol, à genou et tête baissée.

— Comment as-tu osé me frapper et me repousser de la sorte ? Moi qui suis ton maître. As-tu conscience de ta condition et que jai droit de vie ou de mort sur toi si telle est ma volonté ?

— Je je suis désolé. Je ne lai pas fait exprès. . Je . Je ferais ce que vous voudrez.

— Allons relève toi. Nous ne sommes pas des animaux sauvages. En même temps cest un peu de ma faute. Jaurais peut-être dû te dire plus clairement ce que jattendais de toi. Rassures toi, je ne vais pas te faire de mal. Si jétais une brute sans scrupules, je naurais jamais récompensé Amiba et Magdalena de leur servitude.

Il linvita à sassoir et à sécher ses larmes.

— Bon Reprenons et mettons les choses au clair. Si je tai choisie cest que jai envie de faire de toi ma favorite. Tu seras bien sur chargée de toccuper de mes affaires mais aussi et surtout de moi. Si je suis content de toi, tu seras bien traité. Tu auras de plus beau vêtements, une meilleure nourriture et je tautoriserai même à utiliser mon bassin pour te laver. Par contre en échange, tu as bien compris que jattendais beaucoup de toi ?

— . Oui maître.

— Je ne veux pas dune favorite qui se force. Je veux que tu sois consentante. Si tu refuses, je te changerai daffectation et je ferais la même proposition à une autre. Tu vois je te laisse le choix.

— Merci maître.

— Bien évidement si ton travail à mon service me convient tu auras plus de chance dêtre affranchie et ainsi, de retourner chez toi un jour.

— Cest vrai ? Je pourrais revoir mes parents ?

— Ne temballe pas trop vite. Ça prendra du temps, surement plusieurs années. Il faut en avoir conscience.

— Oui maître.

— Bon, Je pense que tu as suffisamment eu démotion pour aujourdhui. Je te laisse la nuit pour réfléchir. Penses-y bien. A mon avis tu auras beaucoup à gagner à accepter.

— Je vous donnerais une réponse demain matin, encore merci maître.

— Aller va te coucher et emporte le plateau.

— Oui maître, à demain maître.

Finalement Lyvia sen sortait bien. Le maître lui laissait le choix et il navait pas profité de la situation. Beaucoup dautres nauraient pas eu la même élégance. Comme quoi, ça en disait long sur le personnage.

Le lendemain, Lyvia, avait pris sa décision. Le maître nallait pas tarder à se lever et elle devait lui apporter son repas. Cest en montant à létage et en entrant quelle le vit en train de se réveiller.

— Ah Lyvia, bonjour.

— Bonjour maître. Avez-vous bien dormis ?

— Moi ? très bien mais cest plutôt à toi quil faut poser cette question.

— Jai beaucoup réfléchis et pas beaucoup dormis.

— AH ? Et as-tu pris une décision sur ce que je tai proposé ?

— Sil y a une chance pour que je puisse, un jour rentrer chez moi, je dois la saisir.

— Donc tu acceptes ?

— Jaccepte. Jespère juste que vous ne me ferez pas trop mal.

— Ne ten fait pas. Ça peut se faire de manière très douce. Je tinitierais à des plaisirs qui te sont encore inconnus mais qui, à la longue, devraient te plaire.

— Je lespère.

— Bien, pose le plateau sur la table. Et va me préparer mon bain.

— Tout de suite maître.

Alors que le maître était en train de manger, Lyvia préparait son bain. Elle avait pleinement conscience de la décision quelle venait de prendre et des conséquences que cela impliquait mais depuis son enlèvement, elle ne voulait quune chose : rentrer chez elle. De plus la veille alors quelle ramena les restes du repas du maître aux cuisines, elle eut une conversation avec Magdalena qui la rassura. Le maître navait jamais failli à sa parole. Ce qui impliquerait, toujours selon Magdalena, que pour elle, cette proposition constituait sa meilleure opportunité de rentrer chez elle un jour. Pour ça, elle était prête à tout. Elle avait bien compris que, dans sa position, peu dopportunité soffraient à elle. Et quelle se devait de saisir toutes celles qui se présentaient.

Comme la veille, après avoir mangé, le maître se leva et se déshabilla avant de prendre son bain.

— Bien ! Lyvia, comme hier, tu vas me laver.

— Oui maître.

Elle savait quelle devait marquer le coup dentrée et quil attendait delle une preuve de sa décision. Ce nest quaprès lui avoir frotté le dos, les bras, et le torse quelle est remontée le long de ses jambes pour lui laver avec insistance son entrejambe et tout particulièrement son pénis qui prenait du volume entre ses mains. Le Sénateur Arctorius était ravi de cette délicate attention. Sur son visage se dessinait un large sourire.

— Effectivement, Lyvia, tu as pris ta décision. Bien aide moi à me sécher. Lui dit-il en se relevant.

Lyvia était en train de le sécher en le frottant partout quand le maître immobilisa son visage de ses mains alors quelle se retrouvait face à son Pénis en érection.

— Bien, maintenant, tu va me sucer.

— Cest que je ne sais pas exactement comment faire.

— Je vais te guider, commence par ouvrir bien grand la bouche .. comme ça ..tu refermes tes lèvres dessus . Voila et tu avances et tu recules . Voila cest bien . Oui ! tu vois, tu te débrouilles bien. Fais juste attention à tes dents. Je ne veux pas les sentir Maintenant tu va te retirer et faire tourner le bout de ta langue autour et sur mon gland

— Le gland ?

— Le bout si tu préfères .. voila comme ça .. Maintenant tu lèches sur toute la longueur . Voila et nhésite pas à enrouler ta langue autour comme ça Ouuffff .. Mais on dirait que tas fait ça toute ta vie dis moi ? bon, maintenant tu vas tout reprendre en bouche et recommencer.

Lyvia, conformément aux consignes de son maître, était en train de pratiquer sa première fellation. Et visiblement elle semblait douée. Au son des gémissements que poussait son maître, elle savait quelle tenait là un bon moyen de le satisfaire à tout moment. Ça allait lui permettre de prendre des initiatives et de lui faire marquer des points pour sa future liberté. Cette fellation a duré plusieurs minutes aux termes desquelles le maître lui a maintenu la tête pour éjaculer dans sa bouche en poussant un soupire rauque.

— Cétait parfait. Au moins maintenant tu sais te servir de ta bouche. Va te rincer, je veux que tu sois propre après chaque fois.

— Oui maître.

— Ainsi tu seras prête pour la suite.

— Je peux vous demander quelques choses ?

— Va z y.

— Je pensais que vous auriez voulu faire autre chose et .

— Patience. Ce à quoi tu penses est prévu pour ce soir. Comme tu débutes, il est préférable dy aller doucement.

— Bien maître.

— Bon je vais mhabiller. On mattend au Sénat. Je te laisse

— Au revoir maître.

Au moins la situation était claire. Elle était là pour le satisfaire et il ne souhaitait pas brusquer les choses. Tant mieux. Durant la journée, elle a parlé à Magdalena de ce quil cétait passé au matin. Magda, comme elle se faisait appeler, lencouragea à continuer sur sa lancée et même à prendre des initiatives de temps en temps. Avant dêtre au service du sénateur, Magda avait connu un autre maître. Un producteur de vin dans un domaine viticole non loin de la capitale Romaine. Cet homme était violent et ne lavais jamais considéré comme autre chose quun vide-couille. Il la forçait à coucher avec lui tous les jours sans considérations pour ses propres états dâme. Pour cet homme, elle nétait quun objet. Cest pour ça quelle estimait Lyvia chanceuse de se faire initier par le sénateur Arctorius. Lui au moins prenait soin de son personnel.

Elle passa sa journée à nettoyer et ranger les appartements du maître. En plus de ses futures prestations au lit, elle ne voulait pas que son travail la desserve. Lorsque le sénateur revint chez lui, il avait dans ses mains un bijou, un collier ou plutôt une sorte de médaille en argent suspendue à une chaîne. Ne sachant pas lire, elle ne savait pas que sur cette médaille était inscrit son nom dun coté et de lautre le nom son maître.

— Tiens je toffre ceci.

— Un bijou ?

— Si on veut. Cest une médaille qui dira à quiconque la lira qui tu es et qui est ton maître. Noublies pas que malgré ce que nous allons faire, tu restes tout de même ma propriété. Il ne faut pas que tu loublies.

— Je ne loublierai pas, maître.

— Toutefois, il ne sera pas impossible quun jour je te récompense par de vrais bijoux. Mais pour cela. Il te faudra les mériter.

— Je ferais en sorte que vous soyez pleinement satisfait de mes services, maître.

— Bon. Va dire à Magdalena de me préparer mon repas. Je vais avoir besoin de prendre des forces pour ce soir. Et profites-en pour manger quelque chose toi aussi.

— Jy vais de suite maître.

Comme lavait voulu son maître, Lyvia mangea un petit quelque chose vite fait avant de lui amener son repas. Elle ne pouvait pas avaler grand-chose tant la peur de linconnu que représentait cette nouvelle expérience la tiraillait. Elle la laissé manger tranquillement avant de redescendre avec le linge du maître quelle avait oublié de donner à Magdalena. Ce nest que plusieurs minutes plus tard quAmiba arriva pour dire à Lyvia que le maître lavait demandé. Magda, la pris à part pour la rassurer et lui donner quelques conseils, puis elle prit la direction de la chambre du maître.

— Alors Lyvia. Tu mas fait attendre.

— Désolé maître. Magdalena me donnait quelques conseils.

— Je la reconnais bien là. Une vraie perle cette femme. Approche-toi.

Lyvia sapprocha du maître qui commença à lembrasser. Puis, il passa dans son dos, défit les petits liens qui maintenaient la robe sur le corps de sa servante pour la faire tomber au sol et commença à la caresser tout en lembrassant dans le cou. Une main, sur lentrejambe qui commençait à la doigter et lautre sur sa poitrine, le sénateur commençait à la caresser de partout. De son coté Lyvia sentait dans le bas du dos, au travers des vêtements, le sexe de son maître prendre de lampleur. Le moment tant redouté nallait pas tarder. Il linvita à monter à quatre pattes sur le lit, cuisses écartées.

Lyvia se souvenait avoir, un jour, surpris son frère aîné avec la fille du poissonnier de son village en forêt et en pleine ébat. Elle sétait toujours demandé ce que son frère pouvait lui faire qui la fasse crier autant. Cette fille était à quatre pattes et se faisait prendre en levrette. Visiblement elle nallait pas tarder à le comprendre.

Le maître sétait mis à genou derrière elle et lui léchait la zone sensible. Elle nimaginait pas quil puisse également lui prodiguer le même genre de traitement que ce quelle lui avait fait le matin même. Elle sentait une douce chaleur lui remplir le bas ventre et commençait à soupirer quand le maître sest arrêter pour se relever et positionner son gland à lentrée de sa fente. Ça y est ! Il allait la pénétrer. Magdalena lui avait dit quelle risquait davoir mal la première fois et ça langoissait. Elle na pas angoissé longtemps car il a très vite fait entré entièrement son sexe dans celui de son esclave. La défloration fut moins douloureuse que ce quelle pensait même si ça restait désagréable elle la sentait quand même.

— Jespère que je ne te fais pas trop mal ?

— Ça va mais ça reste désagréable. Je me demande pourquoi certaines femmes semblent crier de plaisir et apprécier ce genre de truc.

— Cest ta première fois cest normal. Tu verras, demain ce sera nettement mieux.

Suite à ça, le maître commença à donner ses premiers coups de reins. Lyvia soupirait tout en faisant la grimace. Même si elle sestompait petit à petit, la douleur était encore présente tout en laissant place à ses premières sensations de plaisir. Quand le maître sest retiré de son entrecuisse, Lyvia vit une petite goute de sang perler sur le bout du gland de son maître (maintenant elle savait ce que cétait) et tomber sur le sol. Cest bizarre mais la seule chose à laquelle elle a pensé sur le moment cétait quelle allait devoir nettoyer. Elle le savait le sang ça tache et il faut le faire tant que cest encore frais mais le maître nen avait pas encore fini. Il la retourna pour lallonger sur le dos et repris de plus belle ce quil avait commencé. Le maître la prenait en missionnaire tout en lembrassant. Elle aimait quand il lembrassait. Une sensation de volupté lenvahissait et elle commençait à y prendre plus de plaisir. Cette situation a continué jusquà ce que le maître se retire pour jouir et éjaculer sur le ventre de sa servante.

— Bien ! Cétait pas mal. Désormais on le fera tous les soirs.

— Bien maître.

— Je te laisse te laver dans mon bassin moi je vais prendre lair.

Alors que le maître était sorti de sa chambre, Lyvia se préparait un bain. Dans leau, elle versa le contenu dun sachet de plantes médicinale que Magdalena lui avait donné, une pratique qui se faisait chez elle lors de la première nuit dune jeune fille. Ces herbes avaient pour but de soulager celle qui était devenue une femme. Était-ce vrai ou simplement psychologique ? Elle ne le savait pas. Toujours est-il quelle se sentait mieux après.

Lorsque le maître est revenu, Lyvia était en train de se rhabiller. Elle souhaita bonne nuit à son maître et parti se coucher. Lorsquelle est arrivée dans le dortoir, ses 2 collègues avaient deviné ce quil sétait passé. Elles voulurent en savoir plus, si elle avait eu mal, quelles avaient été ses impressions, .. Mais elle ne divulgua rien. Seul Magdalena, qui faisait office de régisseuse avaient droit à ses confidences.

Voila donc ce que le maître avait prévu pour elle : une petite mise en bouche le matin et une saillie le soir. A part, pour sa première fois où elle avait eu mal, Lyvia prenait de plus en plus de plaisir à coucher avec son maître tous les soirs. Finalement, tout ça navait pas lair de la déranger. Tout ce quil fallait cétait satisfaire les envies du maître, obéir à tous ces ordres, prendre des initiatives et surtout ne pas le décevoir. Ça lui semblait assez facile dautant quil nétait ni méchant ni violent.

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