L’inconnu du net

Je déteste le matin. Je ne suis pas une fille du matin. Je retire doucement mes draps au dessus de ma tête, les rayons du soleil ont déjà envahis ma minuscule chambre d’étudiante. Il fait très beau et très chaud. Je sors de ma chambre et me dirige vers la cuisine, les yeux encore à moitié fermés.

-11h17! wow, je me surpasse, c’est très tôt pour un samedi matin!

Je décide de m’informer de ce qui se passe dans le monde tout en buvant mon café bien corsé. J’attrape mon cellulaire et ouvre ma page Facebook. Oh non! La chatte de Véronique s’est sauvée! Mais quelle coquine celle-là! Je me sens triste pour elle et décide de «partager» son statut. Quel dommage! une si belle chatte toute blanche, elle venait tout juste de se faire raser pour l’été.

Aujourd’hui est un jour spécial. Ce soir, je reçois un inconnu chez moi, un homme rencontré sur un site de fantasme. Je sais d’avance que l’on ne va pas jouer au domino. Au fil des heures, la nervosité me gagne mais il est trop tard pour faire marche arrière.

Cela fait déjà quelques mois que je discute en ligne avec un certain Lil_Turtle, le genre de pseudo qui transpire le manque de confiance en soi mais il a beaucoup d’humour, j’espère juste que son sexe n’est pas une blague.

Il doit être là pour 18h et couchera chez moi. 18h10 et toujours personne. Mon cellulaire sonne, je reçois un message. C’est lui! Shit!… Monsieur va être en retard. Ça commence déjà mal, il s’est perdu en chemin. Mais quel con! Les GPS ne sont pas faits pour les chiens!

Quelques longues minutes plus tard, il sonne. J’ouvre la porte. Il se tient enfin devant moi. Il est de taille moyenne, ni gros, ni mince avec de très beaux yeux bruns. Il a les cheveux rasés sur les côtés ainsi que derrière et les portent longs sur le dessus comme si le coiffeur était mort avant d’avoir fini sa coupe. Je l’avoue, il me plait, j’aurais pu tombé sur bien pire.

— C’est toi Mademoiselle25?

J’ai tout juste le temps d’acquiescer de la tête qu’il pénètre chez moi et qu’un débit de paroles incessant se met à sortir de sa bouche. Il s’excusa et de son retard et me conta dans le moindre détail son trajet depuis chez lui, de la manière qu’il s’était perdu et qu’il avait fini par retrouver son chemin sans l’aide de personne. Il voulait peut être une médaille pour cet exploit?

Je lui propose de nous installer au salon mais Monsieur préfère se mettre à l’aise dans ma chambre.

— On peut y aller plus tard, je suis seule, mes colocs sont absents pour la fin de semaine.

— Non, non, je tiens à ce qu’on aille dans ta chambre!

— Ok , c’est comme tu veux, suis moi.

Il entre dans la pièce et s’écrase sur mon lit.

— Trop confortable! Tonight’s gonna be hot! et il se met à rire aux éclats.

Je m’assois à mon bureau, commence à rouler un joint. Pendant ce temps, Monsieur me raconte tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi. Je sens que la nuit va être très longue. On fume, on boit un verre histoire de se détendre et de dissiper les derniers sentiments de gêne qu’il pourrait y avoir.

Je m’absente de la chambre quelques minutes. Lorsque je reviens, je le trouve debout, complètement nu, le sexe droit comme un pic. Il s’approche de moi, colle son corps contre le mien, m’entoure de ses bras et me serre très fort.

— Je suis ici pour une seule et unique chose alors ne perdons pas de temps, me murmure t-il. Ça, je l’avais bien compris, je sais qu’il y a que mon cul qui l’intéresse. Il commence a m’embrasser dans le cou, son souffle chaud contre ma peau me fait mouiller légèrement. Je me sens bien. Son sexe durci se frotte avec insistance contre mon jeans.

Il me fait me retourner et m’asseoir au bord de mon lit. Là, il s’approche, son engin en main et l’exhibe très près de ma bouche. De là, se dégage une légère odeur acre. Ça se sent que son bâton n’a pas goûté à l’air frais ni au savon depuis longtemps. Mais ce n’est pas le moment d’être farouche. Je commence à le sucer timidement, il insiste pour que je le fasse entrer plus profondément. Je ferme les yeux et imagine un cornet de crème glacée deux boules saveur vanille et pistache…mmmm mes préférés! Avec ma langue, je parcours son membre de haut en bas. Avec ma main, je tire délicatement sur son prépuce pour laisser apparaitre un gland rose d’excitation. Je le lèche puis le suce au complet pendant de longues minutes.

Il m’allonge sur le lit, m’ôte rapidement chandail et jeans et prend un peu plus de temps avec ma brassière. Il m’empoigne les seins, les malaxe, les regarde avec envie puis les porte à sa bouche. Tantôt, il les sucent frénétiquement, tantôt ils les chatouillent avec sa langue. Il remonte jusqu’à mon visage et m’embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont si douces. Il redescend le long de mon cou, de ma poitrine, de mon ventre, tout en m’administrant de long baisers mouillés. Arrivé au niveau de mon pubis, il m’écarte doucement les cuisses et découvre mon intimité. Mon clito est boursouflé de plaisir et mon minou ne finit plus de faire couler la cyprine le long de mes cuisses. L’excitation est à son paroxysme, je sais que sa langue veut jouer. Il s’attaque en premier à mon bouton rose en le léchant du bout de la langue. Je sens mes seins se durcirent, des frissons me parcourent le corps. Je commence à émettre des gémissements presqu’inaudibles. Maintenant, il descend plus bas. Mon corps entier se contracte, mes gémissements se font de plus en plus persistants. À m’entendre, cela l’incite à continuer de plus belle, je n’en peux plus, je jouis une première fois. Il me boit, c’était rapide mais si bon. Il insère un doigt dans ma grotte et le fait revenir dans un mouvement de va et vient, puis un deuxième et finit par me bouffer littéralement. Soudain, il s’arrête brusquement et me fait comprendre que lui aussi en veut. Nous voilà parti dans un 69 enflammé. Après de longues caresses buccales, il me retourne, agrippe mes fesses dans ses mains trop petites et me martèle le trou interdit jusqu’à ce qu’il jouit et lâche le tout sur ma raie de fesse, grognant comme un animal et m’ arrachant un orgasme au passage. Mon corps tout entier est en feu, je me laisse tomber sur le lit, en proie à de violentes secousses causées par l’extase.

Cette nuit-là, l’expérience se répéta encore deux fois.

Je finis par m’endormir dans ses bras, la tête contre son torse en caressant ses poils de bedaine.

À l’aube, il se leva du lit, se rhabilla en essayant de faire le moins de bruit possible. C’est raté. Ce gars-là a la démarche plus lourde qu’un éléphant d’Afrique et de tous les animaux de la savane réunis. Il pris ses clés, ouvra la porte de la chambre. Je l’entendis dans le salon remettre ses chaussures, ouvrir la porte d’entrée et s’enfuir comme un voleur. Je le laissa faire, la nuit fut délicieuse mais il n’était pas assez bon pour que je veuille le retenir. J’ai déjà connu mieux.

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