Cougar

Fabien était en train de prendre un verre chez le nouveau petit ami de sa mère quelle avait séduit, ramené chez elle et mis dans son lit lors de lélection de Miss Cougar à la Salle Paul Vaillant-Couturier de Mérou, il y aura bientôt un an.

Ce mélange improbable de Zac Afreu et de Justin Biberone, Fabien ne laimait guère. Il avait linsolence de la jeunesse et nappréciait pas la façon dont il parlait de celle qui lavait mis au monde. Mais quand il commença à lui parler de la façon dont ils faisaient lamour il en fut dégoûté et songea à partir quand le petit ami lui lança :

-Eh, Fab, tu connais pas la meilleure, ta reum, toutes les fois quon baise eh bien après, dans ses rêves, je lentends murmurer « Fabien.Fabien.Fabienoù es-tu mon Fabien ? ». Hein, ça ten bouche un coin, mon frère. Quest-ce ten dis, hein ?

Fabien avait envie de lui foutre une bonne paire de claques à ce sale môme post-pubère mais par pur respect pour sa mère nen fit rien. Il se maîtrisa.

Mais il en était très troublé car il savait aussi que, quand il était plus jeune, elle avait eu une liaison courte et orageuse avec un nommé Fabien, son homonyme quil navait jamais vu mais dont il avait entendu parler.

-Et si le Fabien que ma mère appelle de son nom à chaque fois que lautre la prend cétait moi, son fils ? Il fallait quil connaisse la vérité. Fabien en connut une bouffée de jalousie et denvie. Et il en bandait dur.

Sa décision était prise. Il fallait quil sache si celui dont sa mère prononçait le nom à chaque fois que son mec la prenait -sans doute mal dailleurs- était lui ou bien lautre. Il fallait quil sache si sa mère laimait vraiment lui, Fabien, son fils unique.

Il mit donc un somnifère dans le verre de lautre pour avoir la paix pendant quelques heures, prit son double des clés et dun pas alerte et décidé se dirigea à la nuit tombée vers lappartement de sa mère.

Il sortit la clé de sa poche revolver, lintroduisit dans la serrure sans faire de bruit, dut forcer un peu vers la droite pour enclencher le penne. La porte sentrouvrit et il pénétra enfin dans lantre sombre où elle demeurait. Tout était silencieux. Il se déchaussa calmement. Longea le long couloir qui menait à la porte toute bleue de la chambre où elle dormait. Elle était entrouverte. Il la poussa. Et il la vit, là, endormie sur ce lit qui allait enfin être celui de la vérité de leur amour. Il se déshabilla calmement, méthodiquement, tout en la regardant couchée, devant lui, si proche et si lointaine. Chemise, bouton après bouton. Pantalon. Maillot de corps. Slip enfin. Le tout jeté au sol. Fabien bandait comme il navait jamais bandé. Dans un demi-sommeil, elle murmura :

-Cest toi ? Et lui de répondre :

— Non, ce nest que moi, votre Fabien.

-Ah cest toi viens ici, rejoins-moi dans mon lit tout chaud, viens dans mes bras mon amourviens

Fabien ne se fit pas prier puisquelle ly invitait. Il écarta donc les draps, la contempla, la regarda, passa sa main dans ses cheveux puis tout le long de son corps allant jusquà la faire frissonner de plaisir et cambrer de désir.

Alors tout bascula en lui, il alla se coucher sur elle, sa poitrine contre la sienne, son visage au-dessus du sien. Elle ouvrit alors les yeux « non, Fabien, mon fils pas toi, pas toi, non.», mais il avait déjà rapproché ses lèvres des siennes et il lui donna son premier baiser. Sa bouche l’a peu à peu accepté, il sentait sa langue contre la sienne, c’était si doux ! Il sentait sa peau douce contre sa barbe de trois jours pendant que ses lèvres et sa langue jouaient avec les siennes leur ballet amoureux. Elle craquait. Elle passa ses bras autour de lui, l’un lui caressant le dos, l’autre pressant son cou pour renforcer leur baiser, puis restèrent joue contre joue, un moment sans bouger, il ne sentait que sa main qui lui caressait légèrement le dos. Il l’entendit soupirer :

-Non, il ne faut pas pas toi pas toi

Et cest justement là, à ce moment précis que, dun seul coup direct et puissant, il la pénétra et quelle lui céda

-Oui, comme ça continue oouui. cest si bon.

Elle gémissait, disant des « oui » et des « non » et donc lui se devait de continuer de plus belle à la labourer pour la faire gémir de plaisir et la conquérir entièrement. Et lui ne sétait jamais senti aussi bien. Il lui caressait les seins, les cuisses, le bas du ventre et elle gémissait toujours plus, émettant parfois un râle de plaisir, passant parfois une main dans la toison de son torse puissant, allant jusquà serrer dans sa poigne les roubignolles de son grand fiston adoré et si bien doté par la nature. Ils nétaient plus quun. Ils formaient comme un grand V, ces deux amants soudés lun à lautre par quelque colle familiale mystérieuse.

V comme Valseuses. V comme Victoire.

-Oui, Fabien..oui, mon amour. oui, mon fils Ohhh Ahhhh

.AïïïïeeeeAïeAïeAïe.Ouiiiiiiilleee.Ouuuuiiiii…

Il leva les yeux, elle était toute luisante de sueur, essoufflée, et abandonnée. Il sest allongé sur elle, posant sa tête contre sa poitrine opulente. Elle l’entoura de ses bras. Il ne s’était jamais senti aussi bien. Ils navaient jamais été aussi bien ensemble.

-Oh Maman, comme je t’aime !

-Moi aussi je taime, mon fils.

Oui, maintenant Fabien savait enfin quil était aimé et désiré de sa mère et non lautre, le petit blanc-bec quelle avait fréquenté il y a quelques années quand il était jeune.

Il partit avant que le soleil ne se lève. Se rhabilla. Reboutonna sa braguette. Referma la porte et regagna ses pénates. Fourbu mais serein. Soulagé.

Quand elle se réveilla, il lui sembla quelle avait rêvé. Oui on lavait aimé toute cette nuit et bien aimé. Qui lavait prise comme elle ne lavait encore jamais été ? Lautre sûrement pas, il était bien gentil mais il pensait à son plaisir dabord. Elle se rappela avoir prononcé plus dune fois le nom de Fabien pendant la nuit, mais ça ne pouvait pas non plus être celui quelle avait fréquenté il y a quelques années car ce quelle avait connu avec cet homme était unique.

Elle avait été comme une nef entourée par des eaux agitées. ballottée par les flots. bousculée par les vagues. assaillie par des lames de fond. transportée par la houle. aspergée du sel des embruns. soulevée par la grande marée des nuits de grand vent et de pleine lune mais tout en ayant ressentie que cette tempête docéan ne sétait pas déchaînée contre elle mais tout au contraire était venue de très loin rien que pour la voir, pour la toucher, pour la connaître, pour lépouser en des noces mystiques et lui témoigner la fougue, la virilité et la fébrilité de son amour cosmique.

Songeuse, elle se décida à sortir enfin du lit mais son pied heurta une gourmette dargent qui portait un seul nom : celui de Fabien, celui de son fils.

Elle navait donc pas rêvéMère et fils venaient de faire lamour

Elle seffondra en larmes et sans réfléchir composa son numéro :

-Fabien, cest moi, ta mère..je ne vais pas bien je souffre et je pleure de chagrin et. damour Jai besoin que tu viennes jai besoin de toi jai besoin de te sentir de nouveau dans mes bras..viens mon Fabien, viens mon amour.Fââbien.

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