Pauline, Anne-Marie et les amitiés particulières
Maryse suit son chemin Yohann aussi
Quelle idiote ! Comment ai-je pu en arriver là ? Je me cherche des excuses. Après ton gamin ! Cette erreur ne ta donc pas suffi ? Il te faut continuer sur ta lancée et te taper maintenant les amis de ta copine ? Et pas un seul regret. Jai apprécié doublement cette soirée. Elle ma permis doublier ma solitude et en plus mon corps sest fait plaisir. Oui ? Mais dans ta caboche de Vosgienne, il se passe quoi ? Voici que tu délires et te parles à toi-même ! Ma pauvre Maryse, la folie te guette. Ils sont deux à se battre dans mon esprit. Le petit avec son arc, tout de blanc vêtu et lautre, moche, rouge et fourchu. La bataille quils se livrent résonne dans ma tête. Aucun des deux na pour le moment le dessus sur lautre. Je tourne tout ce qui vient de se passer dans tous les sens. Je ne trouve pas de bien, pas de mal.
On dirait que tout est normal. Normal de baiser avec tes amis ? Normal de prendre ton pied avec ton fils ? Non, mais ça ne va pas ? Tu ne veux pas voir la réalité en face, mais tu es traumatisée à tel point que tu as cru apercevoir Pierre ou Yohann à la fenêtre de la chambre, tout à lheure, juste avant le bain purificateur. Mais pauvre fille, le pire cest que tu aurais presque désiré quil soit vraiment là, juste pour encore te grimper. La seule preuve, cest que tu mouillais comme une vraie salope et que la bite de Moïse, tu en as bien fait ton quatre heures, non ? Ça tourne sous mon crâne, ça tourne dans ma cafetière. Et dès que jai pu, je suis partie, sortie de la flotte.
Les deux là-bas, continuent leurs folies et ça doit être bougrement bon. Pauline hurle comme une damnée, enfin comme un beau diable ! Mais que peut-il bien lui faire pour quelle ségosille de la sorte ? Elle va finir par me faire à nouveau mouiller. Je vais allumer, peut-être reviendront-ils plus rapidement ainsi. Mais javoue quune langue de femme qui sait rouler sur mon clitoris cétait la première fois, mais jai adoré. Jai soif. Ah ! Oui, le vin blanc dAlsace que jai mis au frais après tout, il va nous désaltérer. Bon ! En attendant quils rentrent, je vais chercher mon paréo et voir si la chambre de Yohann. Cest bizarre, ça avait lair si réel !
Tout est calme ! Nous buvons notre verre. Ils ne se sont pas fait prier pour boire. Elle est belle avec ses joues rosies par le plaisir. Comme jaimerais avoir une tête comme la sienne. Merde, jai salement les tripes qui grouillent encore. Jai envie de faire lamour et eux sont heureux. Je ne parviens pas à me dire que cest mal. Jaurais dû inviter ce Sylvain. Au moins naurais-je pas cédé à la tentation avec mes amis. Pourquoi son visage me revient-il n mémoire ? Nous ne nous sommes croisés que deux fois. Et encore pas très longtemps ! Je jai besoin de faire lamour, mon corps réclame. Je suis certaine que le petit coup avec mon fils, sil nétait pas normal, a pourtant réveillé quelque chose en moi !
Je ne vais quand même pas violer le compagnon de Pauline, ni appeler Yohann, alors que faire ? Ça me dévore de lintérieur. Jai bien senti en suçant le gaillard là que mon ventre criait famine. Pauline ne pourra pas satisfaire à tous mes désirs. Une partie jen conviens, elle en a calmé seulement partiellement les attentes. Et lui, là son Moïse, elle a fini par le vider entièrement. Arrête Maryse ! Tu tentends dans ta tête ? Tu ne peux pas penser ce que tu penses. Et pourtant jen suis au point que nimporte quel homme, non nimporte quelle bite ferait laffaire. Il faut, cest devenu un impératif, il faut que je baise.
Mes invités sont à la douche, les deux ensembles. Ils rient, ils jouent. Jen suis de plus en plus malade de cette envie qui me dévore le ventre. Mes doigts narrivent plus à juguler cette montée dimages pornographiques qui sactivent, qui sempressent de me tenailler les tripes. Tant pis, il me faut faire lamour, cest impératif ! Attendre va me rendre totalement dingue. Mais où trouver un mâle ? Le seul disponible est déjà en main. Tant quelle a bien voulu me le prêter mais je ne peux pas réclamer. De quoi jaurais lair de lui dire bien en face :
« Tu veux bien que Moïse me baise, jai trop mal, je suis trop malade dattendre ! »
Je ne peux pas faire cela. Elle serait sans doute furieuse. Ce nétait déjà pas mal quelle me le laisse sucer oui, mais cétait trop ou trop peu finalement.
Les deux jours qui suivent sont pour moi un interminable, un véritable calvaire ! Je les entends, les imagine partout dans la maison qui font lamour. Cest une obsession, comme un leitmotiv qui me marque comme au fer rouge. Mais je crois que cest mon esprit qui veut absolument entendre ce genre de chose. Même lorsquils sont près de moi, les gémissements de Pauline retentissent dans mon crâne. Inutile de dire que quand ils reprennent la route pour rentrer, je suis enfin en paix. Enfin pas tout à fait. Je prends le téléphone et jappelle mon fils.
Allo ! Maman ! Cest toi ?
Oui ! Je voulais savoir si tout va bien.
Oui ! Je révise et toi, tu as passé un bon week-end ?
Oui ! Pauline est venue me voir avec son nouvel ami. Jai passé trois jours avec eux, à la maison et ils viennent tout juste de partir.
Rien de particulier alors ?
Si tu me manques Yohann ! Tu renteras en fin de semaine, oh ! Ne me dis pas que tu vas encore rester dans ta chambre.
Non, non ! Sois tranquille je vais rentrer ! Vendredi soir et pour tout le week-end !
Alors je ne te dérange pas plus longtemps et je tembrasse mon ange reviens-moi vite.
Bise à toi maman !
Le bip qui annonce la fin de conversation me met un coup au cur. Le blues me rattrape, me tord les tripes et je me sens abandonnée. Mue par je ne sais quel réflexe, je vais visiter la boite à lettres. Elle est comme de coutume remplie de pub, malgré lautocollant « no pub ». Je trie pour voir si par hasard une lettre ne se serait pas faufilée dans les pages des catalogues dont regorge la boite. Et un petit rectangle de papier, griffonné à la main séchappe du lot et virevolte jusquau carrelage de la cuisine. Je me baisse pour remettre dans la pile létrange carton. Pourtant curieuse, je jette un il sur les inscriptions.
Bonsoir !
Je suis passé, mais il était trop tard et je nai pas osé sonner.
Appelez-moi sil vous plait !
Sylvain.
Lécriture est hâtive, malhabile comme si celui qui avait tracé ces mots, lavait fait sans y croire. Je reconnais le prénom de la signature. Et en retournant la carte de visite, le numéro de téléphone de Sylvain me saute aux yeux. Mon sang ne fait quun tour. Mais mon ventre aussi se met à me rappeler sa faim et plus encore ses envies. Comment est-ce que je compose les dix chiffres du numéro ? Je ne men souviens pas. Dans ma poitrine, mon cur risque, à chaque seconde de se décrocher. Les trois sonneries qui me vrillent les tympans avant quun « allo » clair et franc se fasse entendre sont lécho de mon attente. Il me parle et je ne sais pas quoi lui bredouiller.
Bonsoir ! Cest Maryse ! Jai trouvé votre mot dans mon courrier
Bonsoir Maryse ! Je sais, jaurais dû sonner, vous appeler ! Que sais-je, jaurais dû venir vous trouver plus vite, mais je nai pas osé.
Cest gentil votre petit message : je vous en remercie.
Je je voudrais vous revoir, ne pas rester sur une incertitude, sur des à priori ! Je me jette à leau, je crois que vous me plaisez et jaurais voulu avoir le courage de vous le dire plus tôt !
!
Vous ne dites plus rien ! Je vous ai fâché ? Je suis trop brutal en parole ? Mais je nai pas souvent eu loccasion de rencontrer une femme telle que vous Maryse ! Alors, dites-moi si jai une chance de faire quelques pas dans la vie avec vous.
! Euh vous me prenez au dépourvu ! Si nous en parlions devant un verre ?
Je veux bien, mais dites-moi quand et où ?
Je suis chez moi et nai guère envie de ressortir
Demain alors ?
Vous ne voulez pas venir ? Je pense que vous connaissez le chemin maintenant.
Avec plaisir alors ! à tout de suite si vous voulez juste le temps de faire le chemin !
Oui, venez ! Je laisse le portail ouvert
Dix minutes et je suis là
Le vide à nouveau, puis la ligne qui sonne libre. Je suis étonnée par mon audace. Et maintenant que vais-je faire ? Il va venir et ferons-nous lamour ? Je vais sans doute encore passer pour une salope, mais jai vraiment trop envie. Trop dattente, trop de nuits à repenser à des moments tendres, à des instants furtifs et fugaces, à des étreintes perdues. Dans mon crâne résonnent encore les cris de ma blonde amie sur le ponton. Je veux ma part, je veux moi aussi hurler à la vie, je veux ce plaisir quil mest de nouveau permis de prendre. Oh Yohann ! Tu as remis en marche la chaudière et je ne veux plus men passer.
Je passe quelques minutes à la salle de bain, comme si le fait de me faire belle pouvait avoir une incidence sur ce qui allait se passer. Un trait de rouge, un zeste de parfum et un peu rafraichie, je me sens plus sûre de moi. Mais bon sang ! Que mon cur bat vite. Une midinette qui comme une collégienne attend son premier rendez-vous galant. Sauf que jai quarante-cinq ans et une vie derrière moi. Et depuis quelques jours une expérience de plus en plus fertile en rebondissements. Je veux retrouver les étreintes, les corps à corps avec un homme qui me protègera, maimera, mentourera de ses attentions les plus simples. Sylvain sera-t-il celui-là ? On ne le sait jamais quaprès
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Yohann
Jean-Baptiste ma appelé hier soir. Au milieu de mes examens, il faut que ce soit rudement important. Mon portable était fermé et le message laissé minvitait à le rappeler le plus vite possible. Je suis en train de composer son numéro.
Allo ! Ah ! Yohann ! Je tai demandé de me rappeler parce que figure-toi quun type à qui jai passé notre maquette, ma fait savoir quil cherchait un pianiste pour lété. Il ta trouvé si bon quil voudrait te prendre en tournée avec son groupe. Tu as juste la journée pour te décider.
Merde ! Ça tombe pas trop bien ! Je suis en examen toute la journée. Écoute, tu peux le contacter pour moi ? Tu lui dis que je serais daccord, mais je veux connaître les lieux et les conditions et pour le groupe, notre musique ne la pas emballé ?
Ben il a trop rien avancé sur le sujet. Mais il a été très élogieux quant à ta manière de jouer et je crois que cest la chance de ta vie côté zique ! Tu te rends compte ? Une tournée avec un groupe, tout un été ! Tu ne pourrais pas rêver mieux.
Fais comme je tai dit et je passe te voir samedi en soirée ! Il faut que je rentre chez moi aussi sinon ma mère va me péter un câble !
Plains-toi ! Ta mère cest un ange tu connais la mienne et alliée avec ma frangine je te laisse imaginer. Daccord pour samedi ! Tu croutes avec nous ! Je dirai à mes femmes que tu viens. Tu as un ticket avec ma sur même si elle donne limpression de faire la gueule ! Cest des minauderies de gonzesse. Dès que ton nom est prononcé à la mechta, elle dresse les deux oreilles sans en avoir lair. Jai bien compris !
Ne raconte pas nimporte quoi. Elle est mineure Anne-Marie !
Non ! Là, tu te goures mon pote. On fêtera ses dix-neuf piges dans trois mois ! Alors ce que je peux lui dire, elle sen contrebalance. Allez ciao et jappelle Gonzague, cest le prénom du gars en question ! Salut mon pote !
Salut à toi et encore merci
Bon ! Je nai plus quà annoncer la bonne nouvelle à la reine mère. Pourvu quelle ne se fâche pas. Pour le samedi soir, passe encore, mais si jétais pris tout lété je crains le pire. Je me ravise soudain. Non ! Je ne vais pas appeler, je lui annoncerai tout en même temps samedi matin ou vendredi soir à mon retour. Au moins, jaurai ses réactions à chaud et je saurai à quoi men tenir. Cest pas tout ça ! Mais jai mes exams et je dois avoir la moyenne partout ! Allez mon petit Yohann, au boulot. Ta vie est devant toi. Fonce et bosse ! Le reste de la journée, je le passe à me battre avec des copies blanches au départ et bien remplies à larrivée. Je suis assez satisfait de mon boulot.
La route est bonne ! Pas trop de circulation et si ça continue comme cela je serai à la maison pour dix-neuf heures. Maman doit déjà guetter chaque bruit de voiture, attendre que la sonnette dirdingue. Je la connais tellement bien. Le panneau Gérardmer marque douze kilomètres, encore une dizaine de minutes et je serai chez nous. Un chez nous qui lest de moins en moins pour moi ! Jaime lodeur du pin qui a bercé mon enfance, jaime cette baraque, même si mes plus grands chagrins sont liés à ces murs de bois. Comme prévu, je nai pas eu à sortir de mon véhicule que le portail sest ouvert.
Le gravier crisse sous mes pneus et le chemin en pente mamène devant le garage. Elle est là ! Paréo fleuri, sur un soutien-gorge rouge. Le bas du maillot de bain est dissimulé sous le fin tissu, mais de toute évidence, il est coordonné avec le haut. Ses longues jambes sont bronzées, tout comme les parties de son corps qui sont visibles. Elle porte son indémodable chapeau de paille blonde. Un des derniers cadeaux de mon père. Bon Dieu, quelle donne envie ! Quel mâle normalement constitué naurait pas didée en la voyant ainsi affublée ? Et je sais ce qui se cache sous les vêtements quelle promène sous mes yeux.
Tu as fait bonne route mon chéri ?
Bonjour maman ! Oui, il ny avait pas grand monde.
Un long week-end tout pour nous deux comme jattendais cela depuis quelques jours !
Oui mais à ce propos il faut que je te dise
Et je lui narre par le menu ma discussion avec J-B et notre rendez-vous de demain. Je lui fais part de ma possible absence pour une partie de lété. Je mattends à une crise de larmes, mais non ! Elle me regarde avec un air maternel, puis lâche doucement :
Je crois quil faut que je me fasse à lidée que tu as grandi. Je ne men étais pas rendu compte, je ne voulais pas le voir sans doute. Tu es un homme maintenant. Cest donc lheure de voler de tes propres ailes. Je sais bien que tu ne pouvais pas passer toute ta vie ici. Alors, ne toccupe pas de ce que je pense ou ressens ! Trace ton chemin mon cur ! Tu mérites tellement mieux. Tu as travaillé pour que cela et je suis fière de toi. Ton père le serait également, mais il te regarde, jen suis persuadée.
Mais et toi maman ? Tu devrais envisager une autre rencontre, un autre homme, enfin que sais-je moi !
La vie décide pour nous mon petit ! Tu sauras bien voir ça un jour ne tinquiète pas pour ta vieille mère.
Vieille ? Tu nas pas cinquante ans et regardes toi dans le miroir ! Tu es tellement belle !
Jai failli dire désirable. Je me suis repris à la dernière seconde et elle me suit des yeux. Elle prend mieux que je ne le pensais mon absence de demain soir. Tant mieux. Jai un sursaut que me fait avancer vers elle. Je la serre contre moi. Et zut ! Me voilà à nouveau bandant contre son ventre. Elle ne cherche pas à se défaire de cette étreinte. Elle ne se frotte pas non plus ostensiblement contre ma queue quelle ne peut en aucun cas ignorer. Cest seulement naturel. Ce qui lest moins ce sont mes lèvres qui lembrassent dans le cou. Elle rejette la tête en arrière, offrant une plus grande plage de cette peau si douce.
Dans son dos, mes mains sont allées instinctivement sur ses fesses et je la pousse, comme en dansant. Elle rit. Alors elle ne peut plus aller plus loin, la table de la cuisine en chêne massif la bloque. Sa bouche aussi me touche la joue. Elle ne bronche toujours pas quand je soulève le bas du paréo. Je suis maintenant sur le dos nu et mes doigts fourragent partout. Lélastique de sa culotte nest pas un véritable obstacle. Je la détourne seulement de quelques centimètres et jai les poils de son sexe sous lindex. Ce doigt-là se rend vite à lévidence. Elle mouille déjà abondamment. Ma langue se fait serpent. Je titille un lobe avec ferveur et elle se cabre.
Jai seulement soulevé mes bras et elle est allongée sur la table. Je maccroupis un peu et ses talons sur le tablier de bois verni entrouvrent largement lentrecuisse encore emballé dans le coton rouge. Ça ne mempêche nullement davancer le visage vers la motte dont jentraperçois les premiers contours sous la lingerie. Je passe dabord ma joue rasée, mais râpeuse contre les fibres qui me cachent le sanctuaire. Elle a simplement posé sa tête sur la table. Sa chevelure brune lui fait comme une auréole. Je nhésite plus du tout. Lassurance vient vite. Mes doigts qui placent la culotte sur un côté sont sur la fente.
Je me rends compte quelle sent merveilleusement bon, alors que mon nez et toute ma figure sont si proches de sa caverne. Je lèche, caresse, entre en elle avec mes doigts. Son triangle mattire comme un aimant et je ne me contrôle plus du tout. Ce nest plus quune femme dont jai envie. Une femme qui veut du cul, qui en demande en râlant sans discontinuer. Quelle soit ma mère nest quaccessoire et pas un instant linterdit ne me traverse lesprit. Elle est offerte, je me sers ! Elle est ouverte et ne demande quà être remplie, alors je suis là ! À aucun moment elle na refusé une seule de mes caresses. Elle se berce sur le verni en psalmodiant des incantations que je ne déchiffre pas.
Je suis tendu, raide et vite remis sur pieds. Jai sa mouille qui macule mon visage tout entier. Elle na cessé de gémir et ces petits cris me donnent encore plus envie. Je déboutonne la braguette de mon jean et mon vit sort comme un diable dune boite. Je le tiens dune main le faisant coulisser sans le faire pénétrer en elle. Je me frotte à cette fente dont je vois lourlet défait. Les grandes et petites lèvres sont là qui me narguent. Mais plus haut, une bite miniature samuse à me faire de lil. Elle a un clitoris aussi gros et grand que mon pouce. Mu par un instinct de bête en chaleur, je me penche à nouveau, écartant mon ventre de cette chatte ouverte.
Et je reprends avec la bouche mon chemin de croix. Jaspire, je suce, jétire entre mes lèvres ce truc en songeant quavec une pareille bite dans la bouche, je suis un peu homo. Limage est délirante, et instinctivement ma sève est prête à jaillir. Je dois tenter de penser à autre chose mais quoi ? Ny tenant plus je délaisse le phallus en herbe et elle geint un peu plus encore. Je me redresse et cette fois, je plante mon dard dans cette chatte qui est en larmes. Immédiatement son dos sarc-boute. Et cest comme si elle devenait folle. Ses deux mains en avant, les ongles semparent de tout ce quils peuvent agripper. Ils me labourent les avant-bras, me griffent en laissant de longues trainées rouges.
Je ne suis pas long à jouir et mon éjaculation est féroce. Elle nest pas restée allongée. Redressée, elle sest littéralement empalée sur ma queue. Et ses bras passés dans mon dos elle sest décollée de la table. Je tourne en donnant de grands coups de reins. Elle monte et descend sans arrêt sur ma bite et mon orgasme fait écho au sien. Je ne me retire pas, giclant tout mon sperme en elle. Elle est secouée par des spasmes qui nen finissent plus. De tout son poids elle pèse sur mes frêles épaules. Nous restons ainsi de longues secondes, elle a contracté son vagin autour de mon sexe et moi debout, me vidant les couilles dans sa foufoune.
Quand enfin elle se détache de moi, se soulevant pour la dernière fois, laissant échapper ma pine qui na pas encore retrouvée des dimensions convenables, elle me regarde droit dans les yeux.
Je tai tout montré ! Tu es vraiment un homme maintenant et tu dois voler de tes propres ailes. Bienheureuse la femme que tu aimeras ! Elle aura la chance davoir près delle quelquun de solide et de gentil
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Sylvain
Putain cette maison tout en bois Elle est chouette. La barrière avec deux vantaux électrifiés est ouverte. Elle ne ma pas menti, elle mattend et ça me rend tout chose. Je rêve tout éveillé, cette femme est une déesse. Bon Dieu quelle est belle. Ses cheveux sont brillants et dans la lumière, les reflets bruns sont dune irrésistible attirance. Sa poitrine ma fait loucher alors que nous dansions et ses cuisses jai eu je ne sais pas combien de fois la pulsion dy mettre mes mains en la ramenant chez elle ce fameux soir.
Et me voilà tout près de cette de cette exquise salope, cest elle qui ma invité. La porte dentrée vient de souvrir, à peine le premier tintement de la sonnette éteint. Elle est là ! Ses seins me sautent aux yeux. Ils tendent le tissu, beaux, pareils à ce que jimagine depuis notre première rencontre. Le chemisier quelle porte est à boutons et ceux-ci sont sous pression. À moins quil ne soit trop petit ? Non ! Cest bien les seins qui tirent sur les boutonnières. Je narrive pas à cacher mon trouble. Elle va sapercevoir que je la reluque dune manière pas très catholique. Que va-t-elle penser de moi ?
Bonsoir Sylvain !
Bonsoir Maryse !
Ma voix ! Elle est comme enrouée, mais ce nest pas vrai ! Quest-ce qui marrive ?
Entrez ! Entrez, je vous en prie !
Elle sest effacée et je passe devant elle en mexcusant. Lintérieur est à limage de lextérieur. Cest cest beau ! Tu parles dun con ! Quel qualificatif pour dire que cest mieux que ça ! Cest chouette et elle a bon gout. Je suis engagé à avancer vers une sorte de salon. Un large canapé, deux fauteuils, le tout en cuir fauve, font face à une cheminée. Mes regards se promènent partout. Je vois que tout est prêt pour que cet âtre soit opérationnel. Mais en plus dêtre sympathique, il flotte ici une odeur. Ça sent comme chez ma mère quand jétais gamin ça se le propre.
Je sais cest con, mais ce sont les seuls termes qui me viennent pour décrire ce que je ressens dans cette maison. Elle me fait asseoir et elle en fait autant. Deux longues et belles jambes sont sous mes yeux. Après son buste, ce sont ses gambettes qui me font un effet buf. Nous nous dévisageons tour à tour, sans savoir comment aborder le sujet qui nous tient à cur. Cest elle qui choisit la méthode dhôtesse pour me proposer :
Vous désirez boire quelque chose ?
Euh !
Allons, vous nallez pas me laisser prendre un verre seule et jai besoin dun remontant.
Alors je prendrai la même chose que vous
Une vodka-orange vous ira ?
Ce sera parfait oui !
Elle se lève et passe dans une pièce voisine. Jentends des verres tinter, et une porte de buffet qui souvre. Jen profite pour jeter un il autour sur des photographies qui sont au mur. Un homme accompagné dun enfant ! Le type à lair heureux et le gamin na guère plus dune douzaine dannées. Le cliché à côté de celui-là cest elle, Maryse qui tient par le cou le même homme.
Mon mari et mon fils ! Cétait les jours heureux !
Oh ! Pardon ! Je me suis permis de mais je ne veux pas vous paraître trop curieux !
Ne vous en faites pas, je nai rien à cacher. Mon mari est décédé et mon fils suit des études. Il a dix-neuf ans maintenant il quittera la maison un de ces jours. Il nest plus que très rarement là depuis quil est à Nancy
Le son de sa voix est comme la mienne, un peu éraillée par lémotion. Elle pousse devant moi un verre aux couleurs du soleil. Elle lève le sien devant ses yeux et murmure :
À votre santé !
Je tends le mien et les deux là comme nos regards sentrechoquent. Elle est belle. Jai, je ne sais pourquoi, envie de cette femme. Cette attirance me tombe dessus comme un coup de tonnerre. Je me sens tout remué de lintérieur et pourtant, elle na rien fait ni dit pour mencourager.
Vous avez des yeux magnifiques ! Vous vous êtes merveilleusement belle !
Merci !
En prononçant ces mots, je sens quelle rougit. Ses joues sont rubis. Elle baisse la tête, sabsente dans sa boisson et ne répond rien que ce merci. Je suis face à elle, et elle me donne une érection fabuleuse sans bouger un cil. Ses cheveux lui font comme une corolle tout autour des épaules, jadore le style de cette Dame. Mon sexe se trouve soudain très à létroit dans mon slip et mon pantalon. Heureusement que je suis assis, sinon elle verrait cette trique déformer ma braguette, jen suis certain. Et mes yeux continuent leur périple, visitant chaque partie de son anatomie visible.
Les mains me surprennent également par la finesse de leurs doigts. Elles sont relativement longues et me semblent douces. Pas de bague, rien dostentatoire, rien de remarquable, des bijoux à elles seules en quelque sorte, des bijoux qui me donnent chauds. Pour reposer son verre, elle se penche légèrement en avant et ce simple mouvement de son buste projette vers moi, sa paire de loloches dune taille enfin ils me paraissent superbes eux aussi. En se redressant, elle sent mon regard sur elle, ses yeux brillent de mille paillettes.
Vous savez, jai longuement hésité avant de vous faire venir ici. Il y a bien longtemps, que plus personne un étranger je veux dire, nest venu chez moi !
Jai une chance inouïe alors ? Merci de cette marque de confiance.
Si elle connaissait les idées qui me trottent dans le crâne, me parlerait-elle aussi gentiment ? Jen doute ! Jai limpression que sa respiration est tout juste maitrisée, quelle fait des efforts pour rester naturelle. Jose lapprocher ou je me garde loin delle ? Ses mains tremblent ou cest un effet de mon imagination ? Elle sest assise plus profondément sur son fauteuil. Moi, dans le mien, je nen mène pas large. Elle place sa jambe droite sur la gauche, les croisant sur les genoux. Dans ce mouvement sa jupe aérienne se retrousse de quelques centimètres.
Ses mains tirent sur le tissu, pour cacher cette peau, je ne dois pas regarder. Son mouvement est-il instinctif, ou cest pour mavertir quelle nira pas plus loin ? Je suis perplexe et me voici déstabilisé par sa façon de remettre son vêtement, comme pour ranger ce que je ne dois pas voir. Inaccessible ? Elle se veut intouchable ? Pourtant ce mouvement de décroiser ses gambettes, je le jurerais prémédité, calculé, voulu. Et mes yeux ont plongé, sur cette fourche, qui lespace dune seconde ma laissé deviner
Jai vu, ou jai rêvé ? Le tissu est sombre sous la jupe ! Jen parierais bien ma chemise. À moins que ce ne soit non, ça ne me semble pas possible. Naurait-elle pas mis de culotte ? Non ! Non ! Cest surement quelle est noire. Puis elle ouvre de nouveau le compas, cest lautre cuisse qui se plie et reçoit sa sur siamoise. Là, je sais quelle en a une ! Jai bien admiré, le geste sest fait lentement comme pour me laisser le temps de voir, dadmirer. Sa voix mélodieuse me rappelle que je ne suis plus attentif quà son anatomie, et quelle me parle !
Vous voulez une autre boisson ?
Pardon ? Je vous prie de mexcuser, je suis dans la lune
Déjà ?
Elle a prononcé ce mot ambigu avec un sourire énigmatique. Je ne sais pas comment appréhender cette réponse. Elle aussi me fixe avec comme des étincelles au fond des quinquets et je me sens soudain transpercé par ces yeux. Elle se lève, je ne réagis pas. Un seul pas et la voici tout près de mon fauteuil.
Venez ! Allons sur la terrasse, le soleil est encore chaud en cette fin de soirée.
Merde ! Jai cru quelle allait mais ce nétait que pour me faire sortir. Jai la chair de poule, je suis comme un idiot. Je me lève et la suis. Jai un décor de carte postale sous les yeux. En toile de fond la montagne et en premier plan, le lac avec son eau dun bleu inouï. De légers frissons rident la surface. Tout autour de nous des haies qui montent vers le ciel. Bien taillées, épaisses, elles nous masquent les deux côtés et nous devons être invisibles pour déventuels voisins. Fantastique ! La route qui passe un peu plus haut nest pas, elle non plus, à portée des regards.
Le lieu est fait dune immense pelouse. Plus loin, tout au fond, un mur de vieilles pierres donne accès à un potager dont je devine les haricots, pois et autres légumes. Puis sur le bord du lac, une sorte de ponton qui donne accès à leau. Sans doute un bateau est-il amarré de temps en temps ici. On entend dans le lointain, les échos des rires de campeurs qui vivent dans leur tente, sur le bord de leau. Cest magique. Et au bout de la terrasse qui fait quelques dizaines de mètres carrés, une balancelle domine la table et les bancs qui doivent permettre les diners en famille ou entre amis.
Elle sinstalle sur cette escarpolette qui ne grince pas sous son poids. Encore quen la regardant bien, elle ne doit pas dépasser les soixante kilos, elle est fine, bien faite. Je ne sais où poser mes fesses et cest elle qui se pousse sur la balançoire, minvitant tacitement de cette manière à prendre place auprès delle. Nos pieds restent au sol. Enfin les miens, parce que dès que je suis assis, elle remonte ses jambes sous elle. Et la jupe qui se retrousse me laisse entrevoir le début dune paire de cuisses musclées et bronzées. Son profil vaut le détour, elle est les mots me manquent, elle est belle de partout quoi !
Le vent qui marque le lac de son empreinte légère vient caresser ses cheveux et les mèches qui lui tombent sur le front, devant les yeux, font des virgules affriolantes. Elle remonte les rebelles dans un ballet de doigts dont ses mains sont les seuls chorégraphes. Elle a un port de reine et je suis un vilain, un serf, que sais-je ? Je ne suis rien dautre quun visiteur du paradis, un voyageur de son jardin dEden. Et ses oranges dor qui se dandinent sous mes regards de côté ne sont là que pour aiguiser un peu plus mon appétit de ce corps que je persiste à deviner sous le paravent de tissu qui les souligne.
Mes pieds, pour quoi avez-vous cette bougeotte que je ne peux réprimer ? Alors pour cacher mon manque de calme, ils se mettent à faire avancer et reculer le siège flottant. Elle ne dit rien, se contentant de ramener dans le rang un autre épi que le zef sévertue à friser. Les mouvements faits pour mouvoir la balançoire mobligent à écarter un peu les cuisses. Et lune delles entre en contact avec un genou féminin. Elle ne réagit pas, ne cherchant nullement dans la dérobade à séloigner de ce câlin involontaire. Elle ne fait rien dautre que dentrouvrir les lèvres aussi rouges que le sang et se tourne avec ce qui apparait comme un sourire, vers moi.
Cette soirée est dune incomparable douceur, nest-ce pas ?
Elle ma scotché avec cette phrase, toute aussi à double sens que sont « déjà » de tout à lheure. Mais mes mains aussi se sont mises à vouloir garder une indépendance dont je me passerais bien. Je suis secoué de frissons. Tous aussi visibles quun nez au milieu dun visage. Et comme elle me fixe elle ne peut en aucun cas les manquer.
Vous avez froid ? Vous désirez rentrer ?
Euh rentrer ?
Oui si vous naimez pas ce vent qui nous arrive tout droit de la montagne.
Non ! Non ce nest pas ça cest
Oui ? Je vous écoute, cest allons dites-moi !
Je suis cloué sur ce lit flottant, sur ce canapé qui nage dans lair dun soir des Vosges. Comment sans avoir lair dun mufle lui faire savoir quelle me plait au-delà du possible ? Cest un véritable supplice que dêtre ainsi conquit par cette femme, que dis-je, cette princesse sortie tout droit des mille et une nuits. Comment lui faire comprendre que je voudrais en écrire une supplémentaire, de page au roman de sa vie ? Et débuter le mien de livre, par la même occasion ! Je la regarde, elle en fait autant et je nai que la sensation de sa main qui part de ses cheveux pour venir sur mon visage.
Les doigts qui me touchent, doivent, jen suis persuadé, laisser une trace brulante sur la joue. Ils sont dune incroyable douceur et longent sans se soucier de moi, la ligne anguleuse et râpeuse de mon visage. Je suis pourtant parfaitement rasé de près, mais jai ce crissement dans les oreilles, celui de ma barbe que ses doigts effleurent. Je frissonne pour de bon et elle prend cela pour un geste de recul.
Pardon ! Je ne voulais pas vous faire peur.
Mais cest tout le contraire jadore votre main. Je les aime les deux
Il y a tellement longtemps que je nai plus touché une joue avec de la barbe qui repousse je nai pas su résister à ce contact avec votre peau
Je vous en prie, nenlevez pas vos oh oui ! Continuez, sil vous plait ! Vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait. Cest tout simplement trop bon !
Pierre aussi ! Pierre cétait mon mari, il aimait beaucoup cela le soir.
Ses yeux sont mouillés. Je ne sais plus quoi faire. Cest encore elle qui me prend la main, se remet debout et mentraine vers le lac. Arrivés sur le ponton elle reste là, à regarder leau qui comme moi frissonne. Mais je suis si proche que je peux sentir son parfum. Étourdissante cette fragrance délicate qui émane de son cou. Je nai pas lâché sa main et je lattire vers moi. Elle vient lentement contre ma poitrine.
Si vous saviez comme il me manque !
Ceci nappelle aucune réponse. Nous sommes toujours sur ce ponton aux planches blanchies par le soleil et les hivers. Sa petite tête est contre moi et je la sens qui respire. Son souffle court sur ma chemise. Elle est comme une chatte qui se serait perdue. Je serre plus fort ce corps qui mimpressionne, qui me donne le vertige. Alors ma main quitte son épaule pour venir relever son menton. Elle ne cherche pas à fuir, attendant seulement que que nos lèvres se rejoignent et le premier baiser qui nous unit, a une saveur fantastique. Sa bouche est fraiche, sa langue est aussi docile.
Nous renouvelons ce merveilleux moment ! Nos salives se mélangent, se reconnaissent, sadoptent. Elle ne dit rien et mes mains deviennent voyageuses. Une la maintient, pour que nos bouches se complaisent dans les baisers torrides qui nous réunissent les visages. Lautre, plus libre cherche déjà à dessiner les contours de ces reins que couvre une jupe simple, mais excitante. Je sens sous ma paume plaquée sur sa croupe, onduler la masse ferme de ses fesses. Pas un seul mouvement de recul, pas le plus léger signe de refus. Alors je ne me prive pas dexplorer ce lieu hautement symbolique.
Jose enfin. Lentement, de peur de la réveiller et de prendre une gifle, je soulève en prenant lourlet, le coton fin qui cache ce trésor que je convoite. Mais cest une peur bien inutile, car elle se frotte contre moi, semble même savourer cette érection quelle provoque. Elle ne me touche pas, mais elle ne peut lignorer. Ma queue dans mon pantalon est dressée, dure et incapable de faire un mouvement. La barrière de fils tissés camoufle bien une culotte. Mes doigts alors trouvent le moyen de glisser entre celle-ci et la peau du cul chaud comme de la braise. Je suis le long sillon qui sépare deux hémisphères que je devine sous ma main.
Elle tressaille, mais ne me demande pas de faire machine arrière. En avant toute alors, hardi matelot, à la grande voile déjà hissée, au mat debout qui se frotte à la cuisse de la belle. Maryse me tient le visage contre le sien, de ses deux mains. Signe de reddition dans un combat sans perdant ? Je ne me pose plus de question. Mes doigts sont bien engagés dans cette exploration bandante. Elle membrasse sans arrêt, me couvre de bisous sonores et se pousse de tout son corps contre ma poitrine.
Je sens ses seins qui cognent contre mon torse et cette avancée de son corps tout entier, mempêche daller plus avant dans ma caresse. Cest sa main qui est venue au secours de ma queue trop compressée dans mes vêtements. La bagarre avec ma ceinture se perd avec louverture de celle-ci, mais jamais défaite ne me fut plus jubilatoire. Elle a libéré comme si cétait tout naturel mon dard qui enfin retrouve une paume aussi chaude que lui. Pas de transition dans la température. Et elle sait comment ça fonctionne. Ses doigts encerclent la tige, se mettent en mouvement et je dois calmer ses élans pour endiguer une grande marée trop rapide.
Maryse est une femme, une vraie. Mes doigts ont parcouru la distance qui les séparait de son sexe. Ils pressent sur le haut des grandes lèvres, les écartent tout en restant dans la culotte. Puis, ils cherchent lendroit, le sésame, le passeport chez toutes les clitoridiennes. Quand ils rencontrent enfin ce point crucial, cest pour mapporter la surprise de ma vie. Ce que je sens, là, entre pouce et index, ce nest pas un minuscule bouton que jimagine rose. Non ! Cest presque une quéquette denfant. Cest ça me fait tout bizarre, mais elle a repris ses mouvements du poignet. Je suis aux anges et elle commence à râler.
Elle rejette en arrière sa tête et ses cheveux, secoués par un bercement continu, me frappent le visage. Je cherche à les éviter en fourrant mon nez dans sa gorge et bien sûr la naissance des seins maccueille avec le bord de la dentelle de son soutien-gorge. Je me lâche dans cette vallée aux pommes dor. Je lèche entre les deux ballons, je suis un gosse qui vient de découvrir un nouveau jouet. Jentreprends moi aussi de le sortir de son emballage. Pour cela, le chemisier et ses boutons risquent de souffrir. Mais non ! Cest facile ! En tirant et poussant, les uns se désolidarisent des autres.
Alors apparaissent à mes yeux, deux beaux globes enfermés dans un carcan rouge et noir, dans une gangue qui met en valeur ces deux trésors. Ensuite cest la jupe qui sévade pour rejoindre sur le ponton la chemise inutile. La culotte est à limage du soutien des seins. Je fais glisser celle-là et dégrafe lautre. Nue, debout contre moi, elle est à moi. Je ne sais plus si je dois me dévêtir ou si elle va le faire. Je reste là à la repousser du bout des doigts.
Bon Dieu ! Que vous êtes belle ! Comme jai envie de vous
Elle rit ! Rire de gorge, rire forcé ? Ou rire de peur, rire démoi ? Difficile à dire, mais la tension nest plus un obstacle. La mienne est toujours affichée au centre de mon corps, quant à son envie à elle, elle se traduit par des traces luisantes sur les cuisses, mes doigts en gardent encore la marque également. Elle a fait glisser mon pantalon sur mes chevilles et jai un mal fou pour men dépêtrer. Quà cela ne tienne, elle rit de plus belle. Nu, tout comme elle, nous nous frottons lun à lautre et cest à genoux quelle se laisse tomber soudain.
Sa bouche entame un autre baiser. Une caresse tellement tellement bonne que je glousse à mon tour et que tout mon être se tend pour faire plonger mon sexe le plus profondément possible dans cet antre bouillant. Dabord il y a le contact avec la langue qui se love le long de la hampe. Ensuite, les mains qui me tiennent les bourses se font espiègles. Elle continue en saisissant en douceur le manche qui frémit et lentement tout en activant sa langue sur le gland, Maryse entreprend une incroyable gymnastique.
Je crois devenir dingue tant sa caresse est exquise. Elle recommence une lente descente vers mes couilles, tout en langueur et elle enduit de salive toute la longueur de ma queue. Cest simplement pour mieux revenir en plus affolante, en plus sensuelle et je soupire daise. Mes mains se posent sur la prieuse volontaire, frictionnant sa chevelure, tirant parfois quelques mèches sous les effets bénéfiques de la pipe magistrale dont elle me gratifie. Elle grogne aussi et ses gémissements ne font quaccentuer les miens.
À ce rythme-là, je sens déjà les prémices de la montée de ma sève. Je calme les ardeurs de la belle brune, tentant de retirer de son âtre, source même de mon tourment, mon vit. Je me mets également dans la position qui nous rapproche et mes lèvres, après avoir léché les seins, courent sur des plages inconnues, sur des grèves au satin enivrant. Je trouve aisément le nombril, petit cratère que je déguste de la pointe baveuse de ma langue. La chair de poule qui lève les pores de la femme que je tiens dans mes bras me donne le la de notre partie de sexe.
Ses soupirs se mêlent aux miens, elle crie et se raidit alors que je suis aux abords de cette étonnante petite bite de femme. Je nai jamais vu ça, je ne savais même pas que cela pouvait exister. Une vraie impression de sucer un gland me surprend quand plein de fougue je mempare de ce clitoris surdimensionné. Plus le laspire dans ma bouche et plus jai la nette sensation quil prend encore de la longueur et du volume. Maryse est en transe et elle gesticule dans tous les sens. Elle bouge, se meut, rampe comme une damnée.
Et à force de contorsions, elle se retrouve la tête si proche de mon sexe que je nai quà le pousser vers son visage pour quelle ouvre la bouche et happe ma trique. Elle reprend une fellation ponctuée darrêts fréquents, pour respirer et surtout parce que ses sensations à elle sont si violentes quelle en oublie de me sucer. Mais je veux profiter de cette bouche, de cette langue qui me titille le pistil. Alors je glisse plus bas vers la fente qui est trempée. Jen écarte les pans, passe et repasse tranquillement pour en sentir tous les contours.
Je fourre ma bouche partout et elle reprend sa pipe. Mais je suis aussi au bord de lexplosion. Un coup plus appuyé de sa langue sur mon gland et comme un gamin je mépanche sans pouvoir retenir le jet qui commence. Je pensais quelle allait se reculer et mettre ma queue sur le côté, mais il nen est rien. La voici qui, non seulement ne recrache pas, mais lape jusquà la dernière goutte de ce sperme épais qui sécoule par saccades dans son gosier. Cest seulement à cet instant que je reviens sur le pic qui se dresse près de ma bouche.
Dès quil est entre mes lèvres, jaspire plus fort, maintenant le corps de la belle pour quelle ne puisse pas larracher à cette caresse qui la fait bander. Tout comme moi, elle se met à jouir avec des cris sauvages. Elle se trémousse, me hurle des mots que je ne veux même pas écouter, elle se cramponne à ma tête, écartant les cuisses, ouvrant le passage à un jet de mouille si conséquent que jen prends plein les yeux. Et quelques secondes plus tard, elle remet cela. Une nouvelle rasade de son eau bénite me ruisselle sur le visage. Mon Dieu comme cest beau, comme cest bon et je rebande presque instantanément.
Alors que je suis retombé sur le côté, les yeux dans le ciel, cest Maryse qui déplace son corps. Elle sallonge dans un premier temps pour que nos bouches partagent nos saveurs. Puis féline elle vient se placer sur mon ventre. Sa main attrape ma queue, de nouveau raide, et elle coule mon nud en elle. Je sens la chaleur de cette intromission puis elle débute de longs mouvements lascifs, qui la font aller et venir sur mon sexe. Sa figure est pleine de contraste. Elle donne lair de sourire et davoir mal en même temps, mais elle insiste et bon sang, comme cest fabuleux.
Ma cavalière danse ! Elle se fait plaisir sans soccuper de moi, calquant son rythme sur les sensations quelle ressent. Parfois elle accélère les montées et descentes, mais à dautres moments cest si lent que je pourrais la croire immobile. Ses cris, gémissements sont tout de même là pour me prouver le contraire. Et elle part soudain. Son orgasme se traduit par des contractions inédites de son vagin sur ma bite. Elle serre mon truc, fait monter en moi une autre poussée de plaisir. Ils se confondent le sien, le mien ; revenant de toutes parts en plus fort en plus plus pas de mots pour décrire ça ! Ça se vit cest tout.
Libération, éjaculation, jouissance qui nous entrainent vers des sommets jamais atteints en ce qui me concerne. Cette femme est une sorcière, cest une bombe, une bonne, une cochonne dont je suis accro. Quand enfin nos sens sont apaisés, elle se laisse seulement tombée de touait sont long sur moi, bras en croix, nez dans les poils de ma poitrine. Son menton reste calé dans mon cou et ses mains jouent sur mon torse. Je suis bien, elle semble lêtre aussi. Jai joui violemment, je suppose quelle également. Donc notre repos de quelques minutes et bien mérité.
oooOOooo
Yohann
Jean-Baptiste a tout préparé, tout prévu. Il a un contrat que je lis dans tous les sens. Ce nest pas vraiment largent qui mintéresse dans ces papiers que je dois signer ou faire rectifier. Les clauses me semblent avantageuses financièrement, mais cest toutes les vacances dété qui seront dévorées par cette tournée. Jhésite, je tourne et retourne le stylo dans ma main, mais il faut un moment ou à un autre prendre une décision. Alors je serre les dents et jétale mon paraphe au bas de la page.
Tu es vraiment un homme maintenant et tu dois voler de tes propres ailes.
Ce sont bien les propres paroles de ma mère ! Alors son vu est exaucé. Je fais comme bon me semble. Une pointe damertume me surprend et je regarde mon pote plier les documents pour les ranger. Il les remettra tout à lheure au type qui par ce contrat vient de mengager. Nous trinquons tous les deux et je le vois qui est heureux pour moi. Me voici casé pour les vacances et surtout jaurai un joli pactole pour débuter lannée duniversité à venir. Maman naura pas à fournir comme elle la fait jusque-là.
Nous buvons et je suis fier de cet avenir prometteur. Anne-Marie nest pas avec nous, mais je me refuse à poser des questions. Ça pourrait être suspect aux yeux de J-B. Quand arrive le type avec qui je vais partir cet été, je me mets au piano et je passe la majeure partie de laprès-midi de ce samedi à jouer des morceaux à sa demande. La musique cest ma passion. Le piano, ma mère me la appris, elle est aussi excellente. Et le gars qui me pousse dans mes derniers retranchements est franchement content. Moi aussi, alors avec J-B nous reprenons nos morceaux à nous. Et alors que je ferme les yeux pour suivre le mouvement des notes douces écrites en collaboration avec mon ami, jai la certitude que lon mobserve.
Robe bain de soleil, chevelure nouée en queue de cheval, elle est assise au milieu des escaliers, comme à son habitude. Mes yeux se posent sur cette jeune fille qui écoute nos accords. Le dos au mur, les pieds côté rampe et les genoux relevés, elle est immobile. Depuis combien de temps se tient-elle là ? Je nen sais rien, mais jadore la retrouver à cet endroit, cest un peu comme si, enfin, les choses retrouvaient leur place. Je sais aussi que par instant elle entrouvre les paupières, pour sassurer que je lai bien aperçue.
Quel est ce manège qui la fait se planter là, au milieu des marches, guettant un signe, un geste de moi ? Jimagine sous sa robe, des formes jeunes, celles dont, trop bête, je nai pas su profiter ce fameux matin. Aurais-je une nouvelle chance ? De temps à autre les genoux sécartent et ses yeux viennent à la rencontre des miens. Je crois quelle me chouffe mais cest peut-être seulement une vue de mon esprit. Je ne sais plus vraiment quoi penser. Je superpose encore les cuisses qui sont à quelques mètres de moi et celles dans lesquelles jai fourragé il y a quelques jours.
Je sais bien que cest malsain de faire lamour avec sa mère ! Je sais aussi que cette fleur, là, devant moi est faite pour moi. Je voudrais être seulement sûr quelle aussi le veuille. Bien sûr que son corsage est moins rempli, quelle na pas lexpérience de mais cest Anne-Marie et jai soudain très envie delle. Ça commence par une sorte de chaleur qui monte dans mes reins, puis se diffuse partout en moi. Une érection que je ne domestique plus, qui me surprend autant que les précédentes, me submerge et me rend fébrile.
Si tu joues comme ça en concert, ils ne vont pas apprécier tu es encore dans la lune ?
Je suis vite remis en place par mon pote. Il a quand même une oreille musicale très développée. Cest vrai que plusieurs fausses notes successives ça se remarque par un musicien aguerri. Jarrête de jouer et je me lève.
Jai soif J-B !
Ok et tu veux quoi ?
Tu as du coca ? Ça mira très bien.
Amélioré ou pas ton
Non, non ! Nature, lalcool juste à petite dose, sinon je ne sais plus ce que je fais.
Il me tend une canette et en décapsule une autre pour lui. Cest linstant choisi par sa sur pour venir nous rejoindre. Elle se déplace avec grâce et souplesse. Cest vrai que cest un beau brin de nana. En y regardant de plus près, la poitrine de la belle est dun volume plutôt conséquent. Cest vrai aussi que je ny avais jamais prêté attention. Et loin darranger mes affaires, cette constatation me donne encore plus de raisons de bander.
Je naime pas le piano, mais je dois reconnaître que tu es doué Tu as appris où à jouer de cette façon ?
Ma mère est bien meilleure musicienne que moi et depuis tout gamin, jai tripoté le piano à la maison. Ça aide