Nous allons nous changer, un autre couple est déjà en train de se déshabiller, Madame est nue devant nous, son compagnon baisse son boxer. Ils sont tous les deux à poil et nous saluent le plus naturellement du monde. J’adore cette ambiance décalée.
Nous revêtons donc la même tenue, rangeons nos affaires dans le vestiaire, et nous sortons du vestiaire, toi vêtue d’un paréo, moi une serviette autour de la taille.
Tu me demandes de passer d’abord par le bar pour prendre un café, pour ma part, je ne prends qu’un verre d’eau, et tu as conservé deux cigarettes avec toi pour que nous allions au fumoir.
Dans cette petite pièce sans ouverture aux murs noirs, nous prenons chacun un tabouret haut. Et nous nous asseyons face à face. Nous sommes seuls, est-ce le fait que ce soit le début de soirée, ou les deux qui te rendent joueuse, mais au lieu de rester sagement assise comme à ton habitude, tu remontes un pied sur l’assise du tabouret pour m’exposer sans pudeur ta si jolie petite chatte. Même sans glisser sur elle, je vois à quel point tu es excitée.
Je ne peux résister, je descends de mon siège et me penche en avant pour te lécher. D’abord les grandes lèvres, puis avec une pression légèrement supérieure, j’introduis ma langue au bord de ton précipice du plaisir. Tu passes une main dans mes cheveux, je sens que tu aimes ça.
Mais je ne veux pas aller trop vite, je me relève et reprends place sur mon tabouret.
Toi tu ne bouges pas, ton sexe fièrement exposé à mes yeux. Trois personnes rentrent, un couple et un homme. Viennent-ils ou vont-ils jouer ensemble, je ne sais pas. Peut-être même ne se connaissent-ils pas encore.
Cependant, ils capturent immédiatement la tension érotique qu’il y a entre nous à cet instant. Bizarrement, l’homme seul vient te demander du feu pour allumer sa cigarette. Je vois ses yeux qui ne peuvent s’empêcher d’admirer le délicieux spectacle que tu offres. Tu lui tends la boîte d’allumettes.
Le couple à côté n’en perd pas une miette non plus, ils se placent le plus possible en face de toi.
Pour ma part, tout en essayant de graver cette scène dans ma mémoire, je suis subjugué par ton attitude… que j’adore. En d’autres lieux, je l’aborderais certainement d’une tout autre manière, mais ici et maintenant, j’ADO-RE !
Nos cigarettes terminées, tu me glisses à l’oreille
J’ai envie d’aller dans le jacuzzi, mais je crois que tu t’en doutais, non ?
Ça m’a traversé l’esprit ! te dis-je en rigolant.
Derrière les portes battantes, nous nous dirigeons vers les douches. Nous nous rinçons, je t’embrasse et nous entrons dans l’eau.
Contrairement à ce qu’aurait laissé penser le parking, il n’y a que peu de monde dans l’eau. A vue de nez, je dirais 4 couples (3 que je vois et un qu’on entend dans le petit coin sombre, ils ont l’air de passer un excellent moment), et 4 hommes seuls.
Nous prenons donc place, je pose ma main gauche sur l’intérieur de tes cuisses en dessous de la surface de l’eau, pendant que tu empoignes mon sexe déjà bien dur.
Ça t’a excitée de te montrer dans le fumoir ?
Oui, en fait, au début, j’étais comme tétanisée, puis c’est très vite devenu excitant. Le fait de savoir qu’ici, je peux me montrer sans pudeur sans avoir peur d’être embêtée ou sollicitée si je ne le veux pas, j’ai bien aimé.
Moi ça m’a grave excité, je n’aurais jamais pensé te voir faire ça… Enfin, tu me diras, je n’aurais tout simplement jamais pensé aller en club échangiste avec toi. Tu as bien fait de me parler de ton fantasme !
Je crois bien que oui ! Et ça ne te dérange pas de voir d’autres personnes me regarder et avoir envie de moi ?
Non, ça m’excite. Les premières fois où on est venu, quand des hommes seuls approchaient, j’avais peur. Je savais que ça n’était pas quelque chose dont tu avais envie, et je pensais sincèrement que je n’apprécierais pas du tout en voir un te toucher ou toi le toucher. Puis on a coquinné quelquefois tout seul en se montrant, quelquefois avec d’autres couples, et le jour où on est allé sur la plage et que je t’ai vue, allongée sur le dos, la femme te caresser et te faire un cunni, et toi empoigner le sexe de son mec, j’ai compris que ce qui m’excitait vraiment, c’était de te voir prendre du plaisir. Avec d’autres femmes, j’ai toujours été certain que j’aimerais te voir, mais avec un autre homme, c’est le fait de t’avoir vue masturber, puis une autre fois sucer un autre qui m’a ôté mes doutes. J’aime ça. Bien sûr, je n’aimerais pas te regarder et ne rien faire. J’aime qu’on partage cet instant, j’aime aussi caresser et me faire caresser par une femme. Mais te voir prendre du plaisir, que ce soit sous des caresses masculines ou féminines, j’adore ! C’est aussi simple que ça. Et toi, quelles sont tes sensations ?
Ce soir, c’est particulier, je suis vraiment TRES excitée ! Mais en général, je préfère quand même échanger avec d’autres femmes, leurs caresses sont plus douces. Et puis je n’ai pas besoin d’un autre homme, tu me combles déjà.
Toi aussi tu me combles ma chérie, et je n’ai pas besoin d’autres femmes pour me caresser, mais j’apprécie ça parce qu’on le fait ensemble ! Ce que j’aime, c’est qu’on s’abandonne au plaisir tous les deux.
Nous cessons de discuter, les choses s’accélèrent devant nous.
Deux couples se sont rapprochés, ces dames discutent ensemble comme dans une quelconque parade nuptiale. Sauf qu’ici, ce ne sont pas les mâles qui paradent et qui sont les maîtres du jeu, ce sont bien les femmes. Ce sont elles qui initient ou stoppent. Nous les hommes aussi pouvons bien sûr stopper la partie, parfois à contrecur, j’imagine, mais le corps n’arrive pas toujours à suivre l’esprit. Cependant, force est de constater que le milieu libertin fait quand même la part belle aux femmes, maîtresses du jeu, entremetteuses et déesses des lieux.
C’est très bien ainsi. La bestialité masculine ne permettrait pas un tel laisser-aller ni un tel respect. Je dois bien le reconnaître.
Ces dames donc s’embrassent maintenant à pleine bouche. Leurs hommes tournent autour d’elles. Je ne doute pas que leurs mains, sous l’eau, glissent indifféremment sur un sein ou l’autre, une paire de jambes ou l’autre, un sexe ou l’autre.
Chaque homme s’immobilise derrière la compagne de l’autre, collé à elle. Leurs mains empoignent leurs poitrines, les femmes s’embrassent toujours et la position de leurs bras ainsi que leurs mouvements saccadés ne laissent que peu de doutes sur le fait qu’elles explorent mutuellement leurs intimités.
Tu sens ma queue durcir sous tes doigts.
Tu aimes bien ça on dirait ?
Oui, j’adore voir deux femmes jouer entre elles ! Et quand c’est deux couples, c’est encore mieux.
Tu continues ta masturbation nonchalante, je continue de glisser mes doigts sur tes lèvres que je sens, même sous l’eau, humides.
Les deux couples se rapprochent de la plage. La femme qui y tourne le dos se remonte et s’assied dessus. L’autre se glisse immédiatement entre ses jambes pour la lécher comme si sa vie en dépendait. Celle assise sur la plage empoigne le sexe dressé de l’homme qui était derrière elle il y a encore quelques instants. Le deuxième homme est lui toujours occupé à caresser la plus gourmande des deux.
Il lui glisse un petit mot à l’oreille, et elle vient s’asseoir à côté de celle qu’elle vient de lécher. Toutes deux remontent leurs jambes sur l’assise de la plage, offrant ainsi leurs intimités dans une pose délicieusement obscène.
Tu penses bien que les deux hommes ne se font pas prier pour se ruer sur ces gourmandises si gentiment proposées.
Des gémissements commencent à monter, les mains et les doigts se joignent aux langues, les femmes s’embrassent, se caressent mutuellement, elles aiment ça tout simplement.
Les hommes se relèvent, et semblent enfiler leurs protections de plaisir en latex. Ils poussent presque simultanément les femmes à se coucher sur la plage, et profitant certainement de leurs caresses précédentes, les pénètrent sans ménagement jusqu’à la garde.
Mis à part quelques personnes dans un recoin très sombre qui s’adonnent à leurs propres jeux, le silence est quasiment parfait dans l’eau. Ces deux couples monopolisent toutes les attentions, tous les regards. On distingue çà et là des caresses subaquatiques, certaines plus poussées que les autres, une pipe dans un coin, un cunni dans un autre, mais tous les regards convergents vers la plage et cette magnifique scène qui s’offre à nous.
Deux femmes, main dans la main, chacune ayant le partenaire de l’autre en elle, enfoncé au plus profond de leur désir. Elles gémissent et soufflent de bonheur, les rythmes changent, tour à tour, lents puis rapides, amples puis courts, le désir monte en eux quatre. A les voir, je m’imagine que ce n’est pas la première fois qu’ils jouent ensemble.
Je pense qu’ils ont déjà joué ensemble, leurs échanges sont tellement fluides, on dirait qu’ils se connaissent.
Je ne sais pas, ils ont bien discuté ensemble avant de débuter.
Mouais, enfin peu importe de toute façon, ils m’excitent, je crois que ma bite va exploser !
Moi aussi, ils m’excitent, même si je ne crains pas que ma bite explose ! me dis-tu en souriant.
Leurs ébats continuent de plus belle, ils alternent, levrette, amazone, et d’autres, toujours en douceur, toujours avec volupté, ils prennent du plaisir à nous offrir ce spectacle.
Les deux hommes s’allongent sur le dos, chacun les pieds vers l’autre, les jambes enchevêtrées. Les femmes s’empalent sur leurs queues, si proches l’une de l’autre qu’elles pourraient se toucher.
Elles s’empoignent et s’embrassent, se caressent mutuellement la poitrine, tout en chevauchant leurs montures. Aux cris et gémissements de plaisir se mêlent maintenant les claquements des corps qui s’entrechoquent avec énergie.
En d’autres lieux, avec une autre lumière, cela serait certainement obscène, proche de la pornographie, mais là, maintenant, je trouve ça beau.
Le rythme s’accélère, les cris s’intensifient, jusqu’à ce que d’un coup, comme répondant à un signal qui nous aurait échappé, les femmes se retirent et viennent ôter l’imper en latex de leurs hommes pour prendre en bouche leur compagnon respectif et en aspirer toute la jouissance si l’on en croit leurs râles de bonheur.
Sans prendre, je pense, le temps de déglutir, elles s’embrassent ensuite et semblent mélanger leurs nectars avec une délectation apparente.
Je ne pourrais jamais faire ça moi !
Je sais ma chérie, tu me l’as déjà dit. Je crois qu’on devrait survivre sans, ne t’en fais pas.
Leurs ébats terminés, les deux couples rejoignent les douches avec une certaine forme de béatitude accrochée à leurs visages.
Le jacuzzi reprend son cours normal avec la fin de cet acte… Comme si chacun se réveillait d’un coup, les regards reprennent leur ronde afin de détecter tout signe d’invitation, ou tout appel à commencer un autre acte avec d’autres intervenants.
Nous n’avons d’ailleurs pas remarqué à quel point les lieux se sont remplis. Il y a tellement de monde qu’il est difficile de bouger sans frôler une autre personne.
Reprenant mes esprits, je vois sous l’eau une main posée sur l’intérieur de ta cuisse se rapprocher doucement de la mienne, occupée à explorer ton sexe. Je me penche et vois qu’elle appartient à un homme (sous l’eau, avec le peu de lumière, j’avais un doute).
Ça ne te dérange pas qu’il te caresse, il n’a pas l’air d’être ici en couple ? (un autre homme est assis à côté de lui et il n’y a pas de femme à proximité).
Non, pas pour le moment. Ça ne te dérange pas toi ?
Bien sûr que non, si c’est le cas, je te ferai signe. Laisse-toi aller comme tu le sens ma chérie. Je t’aime.
Petit à petit, je le sens qui remonte vers le centre de tous ses intérêts et que tu écartes un peu plus les jambes pour lui rendre la tâche plus facile. Tu sens ma queue durcir encore entre tes mains expertes, signe de l’excitation que je ressens. Tu te tournes vers moi et m’embrasses, je libère la place qu’occupait ma main pour prendre soin de ta poitrine et de tout le reste de ton corps.
Aussitôt, je vois cette autre main aux doigts inquisiteurs prendre possession de toi. Tu as l’air d’aimer ça.
Tu tends à ton tour ton bras pour empoigner sa tige fièrement dressée. Tu vas et viens langoureusement. Au même rythme des mouvements que tu fais sur moi.
Notre « invité » se penche vers toi, je vous vois avoir un court échange dont tu me dévoiles immédiatement la teneur :
Il veut me lécher, tu veux bien ?
Pas de souci ma chérie.
Alors, tu te relèves sur le banc à peine au-dessus de la surface de l’eau, et tu lui offres une vue, mais surtout un accès parfait à ton fruit du plaisir.
Je te regarde, je vous regarde, j’aime te voir comme ça, mais je suis frustré de ne pas pouvoir participer. J’ai moi aussi envie de te goûter, te sentir tes mains sur mon corps, ta peau contre la mienne.
J’ai aussi envie de te lécher ma chérie, de sentir ta bouche sur moi, tes mains sur ma peau… tu veux qu’on aille au sec s’occuper de toi tous les deux, dans les limites que tu décideras.
Tu hésites quelques instants, partagée, j’imagine, entre l’appel du plaisir pur, et la voix de la raison qui doit te retenir pour d’obscures raisons. Si elles te retiennent, c’est que ce sont de bonnes raisons, quelles qu’elles soient. Je n’ai même pas à en discuter. Je ne veux en aucun cas que tu penses que je veuille infléchir ta décision, que ce soit dans un sens ou dans un autre.
Je te laisse donc décider, seule, si ma proposition te convient. Devant ton hésitation, je me demande si je n’aurais pas mieux fait de m’abstenir… J’ai peur de t’avoir choquée ou embarrassée.
OK, mais juste des caresses, et la bouche, rien de plus.
Ça me va parfaitement ma chérie.
Je me retourne vers notre partenaire du moment pour lui donner nos conditions. Le but étant d’être clairs tous ensemble. Lui non plus n’est pas un produit que l’on consomme en tant que couple. C’est une personne avec des envies et certainement des barrières ou pas.
Il est d’accord pour continuer comme on le souhaite.
Nous nous dirigeons donc tous les trois vers les douches. Je dois bien dire qu’il a un sexe de taille très honorable, je pense que lorsqu’il est en pleine forme, il doit me dépasser. Son corps est harmonieux, il semble plus jeune que nous d’au moins cinq ans, allure sportive et traits fins. Nous nous savonnons, il se colle à toi, j’en fais de même.
Tu es comme prise en sandwich sous la douche, moi devant, lui derrière, nos sexes durs, tout contre toi, nos mains baladeuses sur toi, nos bouches sur ta peau. Moi sur ta bouche, lui sur tes épaules.
Tu fais cesser notre petit manège pour nous devancer de quelque pas, coup d’il coquin en arrière, l’air de dire : « allez les enfants, on y va maintenant, ça suffit de jouer ».