C’est un matin pluvieux et gris. Pourtant mon humeur est assez bonne. Les rêves de cette nuit m’ont émoustillée. Nous avons pris plaisir à nous échauffer l’un l’autre par message : de jolies photos, des corps emmêlés, des idées mouillantes. Mon excitation monte de quelques crans. Je sors nue du lit. Le carrelage est froid sous mes pieds. Mes tétons pointent en découvrant la température de la pièce. Je m’observe rapidement dans le miroir. J’aime de plus en plus mon corps, je le trouve beau et attirant. C’est assez gratifiant quand on passe autant d’années à y chercher tous les défauts possibles. Je passe dans la salle de bain et je décide de me créer une ambiance. J’allume le chauffage et choisis une playlist. Je lance la douche, le temps que l’eau chauffe. Mes doigts passent sur mon corps. Je m’observe dans le miroir. Je regarde les dernières traces de son passage, ses marques que j’aime tant porter et admirer sur mon corps.

Elles sont en train de disparaître et je m’imagine déjà les prochaines et comment il les incrustera dans ma peau. Mes doigts continuent leur chemin, passent sur mes hanches et puis à l’intérieur de mes cuisses. Je caresse les lèvres imberbes de mon sexe. Celles que j’ai appris à découvrir, mais aussi à toucher. Il est temps de passer sous l’eau. Je prends mon téléphone et je le positionne pour lui faire profiter du spectacle. L’angle a l’air bien, il ne devrait pas en manquer une goutte. Je lance la vidéo et je rentre dans la douche.

La température de l’eau est comme il faut. J’ai attaché mes cheveux pour ne pas les mouiller. L’eau recouvre mon corps et mes mains continuent leur parcours. Puis, j’attrape le pommeau de douche et je change le mode. Je le positionne sur un triple jet rapproché et à pulsion. Je m’assois dans la douche. Je prends appui sur le mur, les jambes pliées et écartées. Je place le jet face à ma vulve. Je règle l’intensité et la chaleur de l’eau pour que les sensations ne soient qu’agréables. Je positionne instinctivement le jet et je le déplace au fur et à mesure des sensations. Mon clitoris est très bien stimulé. La tête réclame ce pommeau. Le plaisir arrive doucement, mais sûrement avec cette technique. Je bouge le bassin en fonction de là où j’ai envie de sentir l’eau sur mon organe du plaisir. Ça monte, c’est tellement agréable. Je me détends. Je laisse les images venir. Alors je ferme les yeux… et je rentre dans mon monde.

Parmi ces images, il y a celle d’une sorte de caverne ou de sanctuaire. C’est sombre. Les murs sont faits de pierres grises et brutes. Ce n’est pas glauque pour autant. Simplement primitif. Je suis au milieu de cet antre, nue. Face à moi, il y a un renfoncement dans le mur. Ça forme une arche où il y a un banc dans cette même pierre grise que les murs. Sur cette assise, je vois plusieurs femmes. Elles sont emmêlées, elles se glissent sur les corps les unes des autres. Elles sont grouillantes d’activité. Elles ondulent toutes l’une sur l’autre, c’est un ballet incessant. Les mains se baladent sur les courbes et entre les jambes. Les bouches se perdent sur les bustes, les ventres, les lèvres. Les seins se frôlent et les tétons s’accrochent. Les cuisses s’entrelacent pour permettre aux vulves de se rencontrer. C’est l’effusion de corps féminins. Quand mon regard saisit plus précisément le tableau, je vois cette femme immobile au milieu du banc, au regard perçant et qui me fixe.

Elle est assise au centre de manière fière, les jambes croisées, en appui sur ses bras. Ses cheveux bruns sont longs et bouclés et lui tombent en cascade derrière les épaules. Ils sont à peine attachés sur le haut de sa tête. Elle a un visage fin comme celui de Djinn. Ou peut-être est-ce Djinn ? Je la remarque. Nos regards se croisent. Mon entrejambe s’électrise. Et je me dirige doucement vers elle. Je ne la lâche pas des yeux. Je suis aussi déterminée qu’elle, elle ne m’impressionne pas. Quand je ne suis plus qu’à quelques mètres d’elle, telle une animale, je me mets à 4 pattes, le regard droit sur elle. Je ne suis pas reptile, mais féline, et je rampe jusqu’à elle. Pas comme un signe de soumission, mais telle une fauve qui joue avec sa proie.

Je suis à 4 pattes, mes mouvements sont amples, et en quelques pas, je suis à ses pieds. Je n’ai pas lâché son regard. En même temps que je rampais vers elle, elle a défait ses jambes, et de manière provocante a écarté ses cuisses, me laissant suffisamment de place pour me mettre entre ses jambes quand le moment viendra. Mais maintenant, il me faut observer le terrain d’exploration qu’elle m’offre. Mes yeux commencent par ses pieds et remontent ses mollets et ses cuisses. Elle est bien faite. Musclée, la peau bronzée presque dorée. Alors mes yeux se relèvent vers son entrejambe, son antre. Elle est lisse, luisante et ouverte. Je prends ça comme un signal de consentement. Elle est prête pour moi. Une fois à sa hauteur, je plonge mon visage sur sa jambe gauche. Je pose ma joue sur le haut de son mollet. Je découvre la chaleur et la texture de sa peau. Elle est chaude et moite, comme cette caverne où nous sommes. De ma main droite, je pose mes doigts sur le bas de son genou.

En même temps que je fais remonter ma joue sur sa jambe, ma main passe son genou et arrive sur sa cuisse. J’ai les yeux fermés pour découvrir son odeur et apprécier sa douceur. Une fois sur sa cuisse, je frotte mon visage, j’accentue mes mouvements. Ma main quant à elle arrive aussi en haut de sa cuisse et décide d’aller vers son centre de plaisir. Je passe ma main sur son pubis, prenant bien soin de ne pas lui toucher le clitoris ou la vulve. Je remonte alors vers son ventre. Elle est prise d’un sursaut. Son ventre plat se creuse un instant. Et moi je m’arrête dans la remontée. Je rouvre les yeux. Je détache mon visage de sa cuisse. Je prends appui de mon autre main, là où ma joue se trouvait l’instant d’avant et je me redresse. Je garde d’abord mon regard bas, sur son entrejambe, puis je redresse doucement la tête en même temps que je prends appui sur mes deux genoux pour lui faire face. Je n’ai pas déplacé la main qui l’a fait sursauter.

Nos yeux se croisent, mon regard est droit et ne flanche pas. Je ressens une certaine fébrilité chez elle. J’observe que sa poitrine se soulève un peu plus rapidement. Je reste immobile. Une main sur sa cuisse, l’autre toujours sur son ventre, couvrant son nombril.

Alors je soulève cette main qui l’a rendue fébrile. Je ne la lâche pas des yeux. Et je dirige doucement ma main droite vers son entrejambe. Sa fébrilité s’intensifie, je le vois. Elle est moins provocante et son regard moins fixe. Je lui caresse alors subrepticement les lèvres humides que j’ai observées. Elle est plus mouillée que ce que j’ai cru voir. Ça me plaît. Je lui masse la vulve. Et mon pouce trouve le gland de son clitoris. Cette fois, elle ferme les yeux. Ça me laisse l’occasion de parcourir son buste. Son souffle s’est accéléré. Ses seins remuent doucement. Ils sont ronds, pas trop gros et fermes. Ses aréoles sont foncées et pas trop larges. Par contre, elles pointent. J’ai hâte d’y déposer ma bouche. Mais je veux qu’elle attende encore un peu. Très vite sous mes doigts, elle perd contenance et commence à avancer ses seins vers mon visage. Elle espère que je m’en occupe. J’en ai envie, mais elle patientera encore un peu.

Je lui rentre l’index et j’effectue des mouvements circulaires dans un premier temps. Elle réagit spontanément. Les yeux toujours fermés, elle ouvre la bouche en O, aucun son n’en sort. Elle s’immobilise un instant : une tension apparaît avant de se relâcher sous les stimulations de mon doigt. Très bien. Je lui en mets un deuxième. Ses jambes se mettent à trembler doucement. Mon autre main, toujours en appui sur sa cuisse, se resserre et mes doigts s’enfoncent dans sa peau. Maintenant, j’effectue des mouvements en crochet d’avant en arrière. Elle est humide et je veux qu’elle le soit davantage. Je l’observe en même temps que je m’agite dans son entrejambe. Il ne faut pas longtemps pour que les fluides s’échappent d’elle. Elle m’inonde un peu, elle m’éclabousse le torse. En réponse à son éjaculation, je me plonge sur son sein gauche, je le saisis de ma main et attrape son téton entre mes dents. Doucement je la mords et je lui aspire le téton. Je lui malaxe fermement son sein.

Mes doigts sont toujours en elle. Maintenant j’effectue des mouvements d’aller-retour plus rapides. Je change alors de sein et lui inflige le même traitement. Elle tremble plus encore. Je décide de me retirer d’elle. Ma bouche quitte sa poitrine. Mes doigts retournent sur le haut de sa cuisse. Mon regard est droit sur elle. J’attends qu’elle rouvre les yeux.

Les tremblements se calment. Comme elle ne sent plus de sollicitation de ma part, elle rouvre les yeux. Tout de suite, nous rentrons en contact. Je me relève alors lentement. Je suis debout entre ses jambes. Je la prends enfin de haut. Mes seins sont à hauteur de son visage. Elle me suit des yeux en même temps que je la surplombe. Je reste droite. Dominante. Je ne la touche plus. Et j’attends. Je l’observe détailler mon corps. Ses yeux vont partout. De haut en bas, de droite à gauche. Elle semble égarée. Elle a moins de retenue. D’un coup, elle me saisit les flans des deux mains et dépose des baisers sur tout mon buste. Elle s’occupe merveilleusement de mes seins. Ses mains ne restent pas en place. Elle parcourt mon dos et descend rapidement sur mes fesses, qu’elle saisit fermement. Mes yeux sont toujours sur elle. Je reste immobile. J’aime sa manière éperdue de m’explorer. Elle m’embrasse la vulve et le clitoris.

Quand elle s’est abreuvée de mon corps, elle se recule doucement et reprend le contact visuel.

Un calme règne autour de nous. Les autres femmes se sont arrêtées pour observer la parade qui se produit en leur centre et admirer l’assaut final. L’atmosphère est lourde. Je les avais presque oubliées. Mais je ne détourne pas le regard de ma proie. Elle semble s’être un peu ratatinée. Je la saisis alors par la nuque. Elle est surprise. Je l’enjambe et viens m’asseoir sur sa jambe gauche. Je me positionne de manière bien écartée pour écraser mon clitoris sur sa cuisse. J’ai rapproché mon visage du sien. Ma main lui tient fermement la nuque. Et je commence doucement des mouvements de bassin. Je me frotte sur elle. Elle ne sait pas quoi faire. Je lis son envie de m’embrasser, car elle a entrouvert les lèvres. Du coin de l’il, je vois qu’elle soulève doucement son bras droit. Quand mes mouvements deviennent plus frénétiques et que mon plaisir monte, je me jette sur sa bouche pour l’embrasser langoureusement. Elle m’ouvre directement les portes.

Ma langue part à la rencontre de la sienne. Ses lèvres sont gonflées, chaudes et douces. Sa main droite m’a saisi le sein et le presse très fort. Elle me pince même le téton. De ma main libre, je lui inflige le même traitement. A cause de la douleur, elle tente de se soustraire à mon baiser. Je la maintiens fermement contre ma bouche. Nos visages restent collés. Elle se remet à trembler en même temps que mon orgasme monte. Ma main passe de son sein à ses fesses. Je lui lance une fessée avant de caresser son cul et d’y enfoncer mes doigts. Pendant que mon orgasme monte encore, je relâche la pression sur sa nuque. Cette libération lui permet d’aller s’occuper de mes seins. Elle les embrasse. Quand elle commence à me voir partir, elle me retient d’une main dans le dos et elle en profite pour que nos seins se touchent. Je me cambre alors en même temps que l’orgasme commence à se répandre en moi. Le contact de ses seins a été le déclencheur.

Elle me parcourt de baisers tout en baladant ses seins sur mon buste. L’attroupement autour de nous a repris sa danse endiablée. L’effusion est totale.

Quand je récupère doucement mes esprits. Je dirige une de mes mains vers son entrejambe, mais elle m’arrête à mi-chemin en me saisissant le poignet. Je lui lance un regard dur. Elle me fait alors un mouvement de tête pour m’inviter à me coucher en même temps qu’elle indique de libérer la place aux spectatrices autour. Je comprends son message et m’allonge sur le banc de pierres grises. Je découvre qu’il n’est pas froid, mais bien tiède, humide aussi. En me couchant, je remarque les nombreux regards tournés vers moi. Des regards d’envies, d’excitation. Ces autres femmes sont avides de la suite. Tous leurs corps indiquent qu’elles désirent prendre part à cet assaut, mais elles savent aussi qu’elles n’y ont pas leur place. Alors, quitte à ne pouvoir y participer, elles ne ratent pas une goutte de cette mise en corps. Installée sur mon dos, elle prend la peine de me replier les jambes et de bien les écarter. Elle prend son temps, me laissant exhibée à celles qui ne peuvent toucher.

Elle s’avance alors au-dessus de moi, en appui sur ses bras de chaque côté de ma tête. Nos visages sont proches. Je sens ses cuisses en contact avec les miennes. Je garde un regard froid et inexpressif. Je vois qu’elle me détaille, tente de percer la glace. Elle n’y tient plus, elle m’embrasse langoureusement. Ma poitrine se soulève et nos seins s’effleurent. Mes tétons pointent fort avec cette peau à peau. Elle en profite alors pour écraser ses seins contre les miens. La sensation est divine. Puis elle se détache de ma bouche et commence à m’embrasser en même temps qu’elle redescend vers mon entrejambe. Je ferme les yeux. Elle commence sur l’arrêté de mon visage, puis dans le creux de mon cul, sur ma nuque, mon décolleté. Ses baisers sont remplacés par un coup de langue sur mon sein gauche, puis mon sein droit, qu’elle décide alors d’attaquer. Elle palpe, tire, mord, suce, aspire. Mes seins se gonflent d’excitation et ne sont plus que sensations.

Elle tire la langue et la fait passer sur mon ventre jusqu’à atteindre ma vulve. Elle place ses mains sur l’intérieur de mes cuisses et se lance dans un cunni jouissif. Sa langue passe partout. Elle aspire tout ce qu’elle peut. Elle remue mon clitoris dans tous les sens. Elle alterne le rythme et l’intensité de ses mouvements. Je n’ai pas vu le signal qu’elle leur a donné. Mais d’un coup, je sens une multitude de mains sur moi. Elles me caressent. Elles me passent sur les flans, le ventre, les seins, la gorge, le visage, les cheveux, les bras. Elle ne m’épargne rien. Les mains se pressent les unes au-dessus des autres pour espérer toucher un bout de ma peau. Je ne sais plus où donner de la tête. Je la sens très concentrée sur la tête de mon clitoris. L’orgasme apparaît. Elle le sent et pour accentuer le plaisir, elle m’insère directement deux doigts en crochet. Elle va doucement et puis accélère le rythme. Perdue dans toutes ces stimulations, je lâche les eaux.

Je rouvre les yeux et j’observe le long et abondant jet que je produis. Avec sa main, elle s’éclabousse ainsi que les quelques femmes qui nous entourent et qui se trouvent proches de mon entrejambe. Des gouttes m’arrivent sur le buste. Je me sens vidée. L’orgasme était intense et long, et j’en subis encore les ondes sismiques. Je me relève doucement en m’appuyant sur les coudes. Elle est toujours entre mes jambes. A ce moment, nous nous regardons. J’observe une forme de satisfaction dans son regard. Je vois qu’elle cherche toujours à déchiffrer mon ressenti. Pour le plaisir qu’elle m’a procuré, mon regard s’adoucit et je lui souris, moi aussi, de satisfaction.

A cet instant, je sors de ma rêverie. Je suis un peu ailleurs et je dois quitter la caverne. Il y a du bruit dans la pièce qui me ramène dans la réalité. Je rouvre doucement les yeux. Je constate qu’il est là. J’ai du mal à y croire, mais il est dans l’entrebâillement, immobile, à m’observer. Quand il me voit émerger, il entre alors dans la salle de bain. J’ai toujours le pommeau de douche entre les cuisses. Mon clitoris est un peu sonné de ce premier orgasme. Mon cur s’est accéléré. J’ai lâché le pommeau et…

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