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[Sci-fi] Les plantes d'Akrana – Chapitre 5




5.

Le Lieutenant Jones, Ben, Zourk Menesis, Mannè, et les scientifiques akraniens étaient dans la salle de réunion. Un silence pesant se faisait sentir. Depuis le retour de la mission dans les canalisations, le Lieutenant Jones avait remarqué que le Zourk Menesis semblait plus soucieux quauparavant. Et maintenant quil lisait le rapport de ses scientifiques, il semblait encore plus soucieux.

— Ainsi donc le Lieutenant Jones avait raison. Les rats des conduites étaient bien sous linfluence de notre plante. Et même sous forte influence. Et ce nest pas tout. Nous avons des problèmes dindiscipline, des hommes qui ne pensent quau sexe plutôt que dobéir aux ordres, des bagarres. Nous avons dû mettre des hommes aux arrêts Or ces hommes ne devaient pas être non plus sous le contrôle de la plante.

Le Zourk Menesis promena son regard sur lassistance.

— Et pire, nous avons perdu un homme. Linfirmier que nous avons envoyé chercher le Capitaine Douglas a été retrouvé mort. Les docteurs sont occupés à lautopsier. Alors, messieurs, quelquun pourrait-il mexpliquer ce qui se passe ici ?

— Vous perdez le contrôle, fit le Lieutenant Jones. La seule chose à faire, cest de vous débarrasser de cette plante !

— Comment, fit le docteur Zingl, se débarrasser de notre découverte ! Jamais ! Plutôt

— Il suffit fit le Zourk Menesis. Vous devez comprendre, Lieutenant Jones, que nous en sommes encore aux expérimentations il est normal que nous ne maitrisions pas à 100% les effets de cette plante

— Mais enfin, vous ne maîtrisez rien !

— Comment osez-vous, fit le docteur Zingl !

— Alors, dites-nous au moins ce que vous savez sur cette plante, docteur je-sais-tout !

— Et bien – le docteur Zingl regarda vers le Zourk Menesis, quêtant son approbation, quil reçu dun signe de tête nous avons découvert fortuitement cette plante sur une des petites planètes du système dAkrana. Nous y avions envoyé une mission dexploration. Nos explorateurs nous ont fait part de certains « événements » qui avaient eu lieu lors de lexpédition sur cette planète, dailleurs totalement inhabitée. La très sérieuse mission scientifique devint une vraie orgie. Après plusieurs expérimentations, nous avons découvert que cest le pollen des fleurs de cette plante, lâchés par ses pistils en forme de pénis qui a un effet euphorisant et aphrodisiaque instantané, et très puissant. Nous avons isolé une de ces plantes, et avons continué les expériences ici, sur notre vaisseau, pour en faire larme défensive pacifiste par excellence.

— Il ny avait pas dêtre vivant sur cette planète ? fit pensivement Jones

— Non, uniquement des végétaux.

— Et ici, vous en avez fait plusieurs boutures, pour avoir plusieurs plantes ?

— Non en fait les petites plantes sont arrivées toutes seules. Nous navons eu quà les séparer de la plante amenée de la planète et chaque petite plante fait des petits Nous avons dailleurs remarqué que leurs croissances sont plus fulgurantes depuis que nous les avons amenées sur le vaisseau, comme si sur la planète elles vivaient au ralenti.

— Zourk Nemesis, il faut vous débarrasser de cette plante. Je crois comprendre ce qui se passe. Nous sommes

Une sonnerie stridente coupa la parole au lieutenant Jones. Le Zourk Nemesis se retourna, et alluma un écran derrière lui. Le visage dun akranien apparut.

— Ô Zourk, pardon de te déranger, mais une alerte a été déclenchée. Le professeur Neil est sortie de sa chambre.

— Quoi ! Mais comment est-ce arrivé ? Javais ordonné quon la laisse tranquille !

— Certains hommes ont désobéi ; ô Zourk. Ils se sont « amusés » avec elle, puis sont partis en oubliant de refermer la porte de sa chambre.

— Cette conduite est inqualifiable. Comment cela peut arriver à une race aussi supérieure que la nôtre ? Ces hommes seront punis ! Et où est le professeur Neil maintenant ?

— Nous lavons détectée dans la chambre du Capitaine Douglas. Après la mort de linfirmier, la porte était aussi restée ouverte.

— Quoi ! Envoyez des hommes la chercher, et mettez la chambre sur écran !

Le visage de lakranien se brouilla, puis une autre image arriva sur lécran. Cétait la chambre du Capitaine Douglas. Tout était comme Jones lavait vu lors de son passage dans les conduits. Le Capitaine était toujours accroché à la plante, son sexe dans le bulbe de celle-ci. Jones trouvait juste quil avait un peu maigri. Puis une silhouette sapprocha. Cétait bien le professeur Neil. La superbe rousse était nue. Elle sapprocha en hélant le Capitaine.

— Capitaine Douglas Capitaine Douglas, vous mentendez ? Il mest arrivé des choses incroyables ! Capitaine Douglas ?

Elle sapprocha du Capitaine, et le secoua légèrement.

Dans la salle de réunion, Jones fut la première à voir les fleurs bouger. « Regardez ! » sexclama-t-elle. Les tiges de la plante semblèrent sallonger, et les fleurs se tournaient vers le professeur Neil, comme si la plante la regardait !

Neil navait pas fait attention à la plante. Elle secoua plus fortement le Capitaine Douglas. Elle voulut même le tirer en arrière, mais à ce moment, une tige feuillue de la plante se détendit et claqua comme un fouet, projetant le professeur Neil au sol. Elle tomba sur ses jolies fesses, jambes écartées, hébétée de ce qui venait de lui arriver. La tige allait encore frapper, quant Neil balbutia « mais mais je ne te veux pas de mal, jolie plante je veux juste parler à mon supérieur ». Au lieu de frapper Neil, la tige sarrêta et recula. Les fleurs de la plante bougeaient lentement, comme si elles reniflaient quelque chose. Une tige avec une fleur sallongea et sapprocha de Neil, toujours à terre, sur ses fesses, jambes écartées. La fleur sembla descendre vers le sexe de Neil. A ce moment, toute la tige fut prise de soubresaut, un peu comme un éternuement, et à la surprise générale, un des pistils jaunes, en forme de pénis, grossit. Il grossit jusquà dépasser les 20 cm sur 6 cm. Neil nen croyait pas ses yeux ! Et en un coup, la fleur avec son pénis de belle taille plongea vers le sexe du professeur Neil. Le gros gland jaune frotta les petites lèvres de Neil, puis sintroduit entièrement dans son vagin, arrachant un cri de plaisir à la femme. Et pendant que ce pénis lui ramonait le vagin, un autre sapprocha de la bouche de Neil. Elle le prit sans problème entre ses lèvres, y enroulant sa langue. La plante pénétra sa bouche si fortement que Neil se coucha au sol, pour mieux avaler cette immense queue jaune. Une autre longea le sol jusquà son anus, et y pénétra petit à petit, à cause de sa grosseur. Une fois que lanus accepta lintrus, se détendant pour laisser passer tout ce pénis jaune, la plante commença à lui ramoner lanus sans ménagement. Des autres fleures-pénis vinrent frotter les seins, les jambes de Neil, qui gémissait de plaisir. Elle en sentit près de ses mains, et chaque main attrapa un de ces pénis. Ils étaient doux et raides, tièdes, excitants. Elle commença à les branler. Neil avait été baisée par tous les trous par plusieurs dizaines dakraniens pendant ces derniers jours, mais aucun navaient de sexe si gros que ces pénis jaune. Jamais elle navait connu un tel plaisir. Elle sentait les orgasmes venir, en vague de plaisir, de plus en plus fort, de plus en plus nombreux. Le pénis dans sa bouche accéléra la cadence, sa cabra et éjacula une semence très sirupeuse, sucrée, tiède, excellente Neil se sentie envahie en elle de ce sirop orangé, dans son sexe, dans son anus, puis recouverte sur tout son corps. Et après avoir éjaculé, les pénis jaunes ne débandaient pas, mais reprenaient leurs vas et vient. Neil gémissait sans arrêt de plaisir. Son plaisir était tellement intense, que comme Douglas, elle tomba dans une sorte de coma euphorique.

A ce moment, deux akraniens armés entrèrent dans la pièce. Ils furent dabord décontenancés par ce quils virent. Ensuite ils déposèrent leurs armes pour avoir les mains libres pour tirer le professeur Neil de là. Mais comme ils sen approchaient, la tige feuillue, sans fleure, revint à la charge. Dun coup sec, elle projeta contre la paroi le premier akranien, qui fut assommé, puis enserra le cou du second. Elle létrangla. Alors que son corps sans vie retombait sur le sol, elle revint vers le premier. De nouveau elle enserra son cou, mais au lieu de le tuer, elle lamena à côté du Capitaine Douglas. Habilement, la tige sinséra dans son pantalon et fit céder les coutures. Lakranien reprenait doucement conscience, et, au spectacle de Neil prise par ces pénis jaune, il bandait dur, ses deux sexes mauves bien tendus. La plante le guida vers un nouveau bulbe qui venait dapparaître à sa base. Lakranien y plongea un de ses pénis. Une expression de béate euphorie se peignit sur son visage. Une fleure pénis arriva dans son dos, plongea vers ses fesses et força son anus. Une autre descendit vers son deuxième sexe, et le bout du gland souvrit, comme des petites lèvres et gobe tout le sexe de lakranien, qui lui aussi, jouissant comme jamais, glissait vers un coma euphorique.

Le Zourk Nemesis éteignit lécran de contrôle en jurant Il se tourna vers Jones, le regard las.

— Cest bien ce que je pensais, fit cette dernière. Est-ce vraiment une plante ? Non, je crois que cest un être vivant, en léthargie sur la planète, et qui a été réveillé ici. Il vit, il se nourrit, se reproduit, et tue quand il se sent menacé. Et il est occupé à coloniser le vaisseau

Le Zourk Nemesis se tourna vers le Docteur Zingl.

— Impossible murmurait celui-ci, de moins en moins sûr de lui.

— Docteur Zingl, fit le Zourk, vous qui avez étudié cette plante, que pouvez-vous répondre au Lieutenant Jones ? Au terme de vos analyses vous nous avez certifié quil sagissait bien de végétal, vous navez pas pu vous tromper sur quelque chose daussi fondamental ?

— Je suis désolé désolé cest eux ils mont forcé fit Zingl, baissant la tête et se lamentant.

— Quoi, que dites-vous ?

Mais au lieu de répondre, le docteur Zingle se leva dun bond, menaçant lassistance avec une arme. Personne ne lavait vu amener ce désintegrator. Il tira sur le Zourk Menesis, et profitant de cette diversion ouvrit la porte de la salle et senfuit dans les couloirs du vaisseau.

Tout le monde se leva et alla vers le Zourk Menesis. Le Lieutenant Jones, la plus proche du chef des akraniens, avait vu Mannè se jeter, et lui et le Zourk étaient tombés à terre. Mannè avait fait rempart de son corps pour protéger son commandant et chef. Jones vit tout de suite quil ny avait plus rien à faire pour lakranien. Son corps était coupé en deux en diagonale. Il gisait sans vie sur son chef, qui malgré lacte héroïque de son subordonné, était gravement blessé. Ben et Jones aidèrent le Zourk à se relever, et lassirent dans son fauteuil, puis un des scientifiques présent vint le soigner tandis que les autres akraniens emmenèrent les restes de Mannè.

— Où est Zingl ? dit faiblement le Zourk Menesis.

— Notre système de surveillance le traque, ô Zourk Menesis, fit le soignant.

A ce moment, un akranien apparut à lécran.

— Ô Zourk Menesis, nous avons trouvé Zingl. Il a rejoint les laboratoires, et est entré dans la zone matrice.

— Sur écran, fit le Zourk, dans un souffle.

Un laboratoire apparut sur lécran. Puis arriva Zingl, en courant. Il alla vers le fond du labo, où se trouvait une porte de chambre forte. Il tapa un code, la porte souvrit, et il entra. Une autre caméra donna limage de Zingl pénétrant dans la zone matrice. Les akraniens y avaient reconstitué une forêt palétuvienne. Au milieu dune clairière, se trouvait une plante, avec de belles fleurs aux pétales rouges, avec son bulbe semi-enterré, ses hautes tiges et ses fleurs pourpres en trompette, et ses pistils en forme de pénis. Mais cette plante était plus grande, plus grosse et plus fournie que toutes les autres. Elle était entourée dautres plantes, plus petites. Le docteur Zingl courut au milieu de la clairière, face à la grande plante, et sagenouilla face à elle. Il lui parla, et la plante semblait acquiescer.

— Ils communiquent ! fit Jones. On dirait que la plante comprend ce quil dit et maisque fait-il ?

* *

*

Après avoir tiré par désespoir sur le Zourk Menesis, Zingl navait quune idée en tête, la rejoindre. Il sen voulait, il avait raté sa mission. Il courut dans les couloirs, jusquà son laboratoire. Au fond, il alla jusquà la porte, fit le code, et attendit impatiemment que la porte souvre. Il ne fit pas attention aux caméras qui lespionnaient.

La porte ouverte, il traversa la mini forêt quil avait recréée pour elle. Il courut jusquà elle la première plante, celle quil avait ramené de la planète, quil avait soigné. Celle qui lui parlait Il sagenouilla face à elle.

« Tu es là mon amis »

Comme dhabitude, il ne lentendait que dans sa tête. Il avait très tôt compris que la créature était télépathe. Car il savait que ce nétait pas une plante. Il lavait constaté au début de ses recherches. Cette forme de vie pensait, parlait par télépathie, respirait, mangeait, se reproduisait. Cétait une créature prodigieuse. Cest elle qui lui avait donné lidée de larme défensive pacifiste par excellence. Elle qui lui avait donné lidée dattirer les vaisseaux terriens. Car pour survivre, elle devait se nourrir. Sur la planète, sa race était occupée à séteindre faute de nourriture. Elle se nourrissait uniquement de sécrétion sexuelle, masculine, féminine, animale, toutes les secrétions sexuelles Pour cela, elle possède un nectar hautement aphrodisiaque pour attirer des créatures et se nourrir de leurs sécrétions sexuelles. Etant hermaphrodite, la créature a besoin de se nourrir, pour avoir la force de se reproduire. La planète regorgeait danimaux, mais, se reproduisant trop vite, la créature et ses congénères avaient épuisé les êtres vivant de la planète, qui disparurent. La plante vécut alors en léthargie jusquà ce que les akraniens arrivent, et lui redonnent vie.

Le docteur Zingl leva la tête vers la créature.

— Jai échoué. Je nai pas su gagner plus de temps, ce Lieutenant Jones a tout découvert. Ils voudront vous détruire, il faut vous cacher

La créature acquiesça.

« Tu as fait du mieux que tu as pu, Zingl. Nous savons nous défendre. Mais il me manque encore des forces. Jai besoin de plus de force pour pouvoir réveiller mes petits disséminés sur le vaisseau »

— Je nai pas su faire mieux. Prends ma force ! Prends-moi, fit Zingl !

Et le docteur se releva, se déshabilla entièrement et fit face à la créature, nu, ses deux sexes bandés.

« Merci Zingl, merci pour tout »

Deux fleurs sapprochèrent de Zingl. Pour chacune, un des pistils était aussi devenu un pénis jaunes, mais beaucoup plus gros que les autres. Les tiges sapprochèrent des deux pénis de Zingl, et comme pour lakranien dans la chambre du capitaine Douglas, les glands jaunes des deux fleurs souvrirent et gobèrent chacun un des sexes de lakranien. Ils le gobèrent jusquà la garde. Puis Zingl sentit un phénomène de succion, plus fort, plus serré, plus doux, quune fellation. Ses sexes étaient comme massé et sucé en même temps, et lintérieur des pénis jaunes étaient plus tiède et doux quun sexe féminin. Sa bouche sentre-ouvrit dans un râle de plaisir. Bien vite, chacun de ses deux sexes éjaculèrent, et tout son sperme fut avalé par la créature. Mais la succion saccéléra. Les sexes ne débandèrent pas, le plaisir de lakranien augmenta, et il éjacula une seconde fois. Son plaisir augmenta encore, jusquà ce quil tomba dans ce coma euphorique. La plante suça encore et encore, vidant les testicules de lakraniens. Mais elle continuait à sucer, prenant toute les forces de Zingl, qui maigrissait à vue dil. Elle suça toute les forces et les nutriments de lakranien, et lorsquelle sarrêta, il était sans vie, le corps aussi sec quune momie.

En général la créature ne tuait pas quand elle se nourrissait, sauf lorsquelle se défendait, ou quelle avait absolument besoin de retrouver sa meilleure forme. Et ici elle en avait besoin pour terminer la colonisation de ce vaisseau. Cétait ça, ou lextinction de lespèce

Revigorée, la créature retransforma ses pénis jaunes en pistils. Puis, une de ces tiges, sans fleur, monta le long de la paroi, tira et fit tomber une grille daération, et entra dans un des conduits identique à ceux que Jones avait visité. Puis, la créature mit toute ses forces dans la télépathie, se servant de sa tige comme dune antenne, et des conduits daération pour porter ses ondes dans tous le vaisseau, afin que tous ses congénères éparpillés dans le vaisseau lentendent. Ainsi, elle éveilla ses petits, disséminés dans tous le vaisseau, et elle partagea la mémoire de sa race avec eux, ainsi que la mission quil leur restait à accomplir pour se disséminer sur dautres planètes. Puis, toutes ses fleures se tournèrent vers le plafond, et ses pistils libérèrent un nuage de spore orangée, qui se propagèrent dans le vaisseau par les conduits. Tous ses petits éparpillés dans le vaisseau firent de même.

Puis, toutes ses tiges retombèrent, et ses fleurs donnèrent limpression dêtre fanées. Elle retomba en léthargie, car elle avait donné toutes ses dernières forces pour sauver sa race de lextinction

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