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emmanuelle – Chapitre 10




En effet, elle utilisa quelque chose pour relier les menottes à la barre décartement de manière à les rapprocher et à mempêcher de bouger. Les bras tirés en arrières, les chevilles happées vers le cul, ça devenait impossible de me mouvoir, ne serait-ce quun peu. En fait, je ne lai su quaprès, elle avait utilisé une ceinture pour relier lensemble. Cest la raison pour laquelle lorsque jessayais de tirer sur mes bras, je ne parvenais à rien. Jai pensé que nous allions trop loin. Mais quand elle commençait à me masturber, là, joubliais ma honte et la douleur qui commençait à envahir mes membres. Elle jouait avec mon sexe puis sarrêtait. Recommençait quelques instants après, puis plus rien pendant un long moment. Elle aussi se caressait. Tantôt sur le canapé voisin, tantôt debout au dessus de mon visage pour que je vois bien ses jambes tendues bottées campées de part en part de ma tête.

La robe relevé, puis baissée, je savais quelle mourrait de chaud comme moi auparavant. Moi aussi javais très chaud. Cétait ma position qui mincommodait. Mais elle se moquait de mes suppliques. Elle savait que je pouvais encore encaisser la douleur. Que mon plaisir était bien supérieur à elle. Et alors que je réclamais encore sa clémence, elle brisa mes paroles en déposant sur mes mamelons les pinces crocodiles. Et pour me donner du courage, entama un interminable et délicieux cunnilingus qui me fit tutoyer la jouissance.

Soudain, la lumière séteignit. Elle sagenouilla près de moi et murmura « Je te laisse, je vais prendre une douche ». Et alors que je lui demandais pitié, je lentendis séloigner et retirer la robe en latex. Elle ne ferma pas sans doute pas la porte de la salle de bains pour que jentende si clairement leau de ce moment si agréable pour elle et si inconfortable pour moi.

Quand elle revint, je me mis à la supplier. « Sil te plait. Sil te plait. Libère moi. Je ten prie. » Elle a rallumé la lumière et ma regardée en se penchant sur moi. Elle prit la chaine et tira dessus pour me voir grimacer et examiner ma réaction. Puis elle sassit sur mon visage pour quà mon tour jhonore sa chatte de ma langue. « Fais moi jouir et je te libèrerai peut-être ».

Ce fut épuisante : je navais plus aucune force, je ne pouvais utiliser que ma bouche et ma langue, jétais transpercée par la douleur du cul aux seins, des genoux jusquaux épaules. Elle métouffait à moitié en sasseyant de tout son poids sur moi, les bras en arrières, elle posait ses mains sur les seins quelle serrait. Elle tirait sur la chaine parfois pour me faire comprendre que je devais cesser de lécher elle contrôlait sa jouissance en contrôlant ma langue. Enfin, elle finit par jouir grâce à moi. Elle me libéra, tendrement, je ne disais rien, elle me caressait, me faisait jouir en me libérant.

Nous avons fini notre nuit au lit. Et quand laube sest levée, nous dormions à poings fermés. Mais je dormais engodée. Frédérique voulait que je garde le plug même après avoir joui. Elle me lavait fait jurer juste à lextrême limite de la jouissance. Javais dit oui. Et je tiens mes promesses.

Cest le téléphone qui nous a réveillées. La mère de Frédérique lappelait pour sassurer quelle ne serait pas en retard au déjeuner prévu. Elle la rassura et lui dit quelle serait là une heure plus tard.

« Je vais te laisser » lui ai-je dit, triste de cette mauvaise surprise, privée de ma complice trop vite.

« Non, viens avec moi » me répondit-elle. Bien sûr, ses parents me connaissent depuis que je suis toute petite, jémis néanmoins une réserve en lui demandant si ça ne posait aucun problème. Baiser tendre en guise de réponse. « Tu plaisantes ? Rien na changé entre nous. Nous sommes simplement plus proches et ça ne se voit pas si tu sais être sage ». Jai souri, lui ai demandé si elle saurait lêtre en lui rappelant quelle était encore pire que moi. « Tu devrais thabiller » me dit-elle empressée en agrafant son soutien-gorge. « Tes marrante, je nai pas grand chose à me mettre sur le cul » lui ai-je alors fait remarquer. Collée à moi, en caressant mes fesses, elle me suggéra de remettre la robe de la veille. « Sans culotte ? » lai-je interrogée surprise. « Ça ne ta pas gênée hier », « Oui mais il y a tes parents » lui murmurai-je. « Tu devras faire deux fois plus attention sinon je te punirai sévèrement » me répondit-elle en rigolant et en descendant sa main vers mon sexe. « Tu as toujours le plug ? » Jai souri. « Javais promis ». « Cest bien. » Elle pressa dessus avec le doigt ce qui me fit immédiatement réagir. « Hummm. Cest très sensible dis-moi ». Elle avait raison. Jétais emplie, dilatée mais le latex était rivé en moi et épousait parfaitement mes chairs. « Garde-le encore sil te plait » demanda-t-elle avant de membrasser. « Allez dépêche ! » dit-elle en me lâchant pour enfiler son jean.

Comme toujours, je fus extrêmement bien accueillie. Officiellement, nous étions sorties ensemble la veille au soir et rentrées très tard alors Frédérique mavait elle proposé lhospitalité. De temps à autres elle menvoyait un sourire en coin particulièrement quand elle me voyait faire très attention à ne pas dévoiler mes fesses nues en aidant à table ou en me relevant. Elle me faisait un clin dil quand je soulageais mon cul de la pression de la chaise en me dandinant discrètement. Le plug se rappelait régulièrement à mon esprit, juste assez pour donner une touche supplémentaire à cet après-midi. Au retour de la banlieue où résident ses parents, je suis passée chez moi pour prendre quelques affaires.

Je navais pas envie dêtre séparée de Frédérique et elle mavait fait part aussi de son désir de partager sa soirée avec moi. Le train qui nous ramenait vers la capitale était désert. Nous étions seules dans la rame de RER et des idées venaient à notre esprit. Mais nous nous sommes retenues pour une fois ! Cest peut être parce que jétais frustrée de notre sagesse que jai eu le courage de poser à Fred une question qui me tenaillait depuis un moment déjà. « Je ne sais pas comment le dire mais parfois je me demande comment tu agis avec un homme ». Elle a souri et a caressé ma joue avec la sienne. « Différemment Avec toi cest comme si jétais seule. Je ne triche pas. Tout ce dont jai envie, je le fais ou le montre » ma-t-elle glissé à loreille. Jai été très touchée par ses paroles. « Tu ne dois être gênée de mavoir dit ça. Moi aussi, jai essayé de timaginer avec un mec. Remarque, ça fait un petit moment que je narrête pas dimaginer plein de choses pour toi mais bon ! ». Je lui ai demandé si elle y pensait vraiment beaucoup. « Si je ny pensais pas autant, nos jeux seraient différents. Je sens que je te demande parfois beaucoup mais cest parce que je timagine faire des trucs hards ». « Tu me voyais comme ça avant ? ». « Avant je ny pensais pas. Mais depuis que nous avons fait lamour et que tu mas montré ce que tu aimes, je te vois comme tu as envie dêtre » mavoua-t-elle en me tenant la main. Elle a caressé mon poignet gauche et a demandé si je ne craignais pas quelle gâche quelque chose en me faisant aller aussi loin. Frédérique faisait allusion aux marques légèrement visibles que je portais aux poignets et peut être aussi aux bleus sur mes fesses. Jai compris quelle se posait autant de questions que moi. « Tu crois que si on faisait uniquement et simplement lamour quand on se voit, ce serait aussi bien ? ». Elle a réfléchi et ma répondu « Sincèrement, non. Je crois que ça nous rapproche parce que parce que tu aimes ça et que je découvre. Et ce que je découvre, tu me le fais aimer. Tu comprends ? ». Oui je comprenais très bien. Javais eu la même réaction en découvrant la SM. « Tu navais jamais eu ces envies avant ? » lui ai-je demandé. « Jamais comme ça. Avant, ça maurait fait sourire. Je naurai pas pris ça au sérieux. Avec toi, cest différent. Jai envie de taimer, de te donner du plaisir, que tu men donnes, mais aussi que tu me montres jusquoù tu peux aller, que tu me montres que tu peux aller plus loin encore pour moi, et même, cest vrai, jai envie de te faire mal quand je devine ton envie davoir mal ». Cétait plus quun discours. Cétait une vraie déclaration. Je lai embrassée sur la bouche avant que la rame ne simmobile sur le quai. « Je taime. Cest tout ce que je sais. » lui ai-je dit.

Nous sommes allées au ciné et avons vu la bande annonce dun film où un couple faisait lamour. Fred sest penchée pour me dire « tu vois, je suis ultra-possessive, mais quand je vois ça, je me dis que jaimerais bien te voir baiser avec un mec pour voir tes réactions ». Jai souri et ai pris sa main. Je crois que nous nous sommes tenues par la main pendant presque tout le film. En fin de séance, je suis allée aux toilettes. Frédérique ma suivie et sest engouffrée derrière moi dans la cabine exigüe, et ça, malgré la présence dautres femmes dans les toilettes du cinéma. « Tes folle quest-ce qui te prend ? » lai-je sermonné. Elle ma embrassé. Comme laurait fait un mec, me collant dos au mur. « Il faut absolument que je fasse pipi » lui ai-je dit tout doucement avec un ton de supplique.

Sa main entre mes cuisses, elle appuya deux doigts sur ma vulve et me demanda entre deux baisers si javais une culotte dans mon sac. Javais effectivement glissé un slip parmi les affaires prises pour le lendemain. « Mets là » : je me suis étonnée mais elle répéta sa demande, aussi, ai-je sorti le slip blanc en satin et lai enfilé devant elle, presque contre elle. « Maintenant, tu peux faire pipi ».

Je lai regardée. « Tu as très bien entendu ». Je me suis assise sur le siège des toilettes. Avec son pied, elle ma fait comprendre que je ne devais pas garder les chevilles si proches. « Ecarte » précisa-t-elle.

Frédérique saccroupit, à la fois pour mieux capturer mon regard et augmenter ma détresse mais aussi pour ne pas manquer une miette du spectacle. Avec ses mains, elle poussa lintérieur de mes cuisses pour que je sois parfaitement ouverte à son regard. « Je croyais que tu avais très envie ». Plus je sentais son regard, plus jentendais sa voix et moins je réussissais à libérer ma vessie.

La position nétait pas vraiment des plus confortables, dautant que je devais maintenir la robe de manière à être parfaitement dévoilée. Enfin, je sentis le liquide abonder et le satin shumidifier. Jai senti une gêne intense à entendre ce bruit si intime alors que ma compagne mexaminait.

Le satin trempé, les lèvres et le pubis frappés par cette humidité inexorablement propagée, je fus apte à me relever sans avoir le droit de messuyer. Mes cuisses se sont refermées sur un slip trempé que de petites gouttes quittaient encore. Je me sentais humiliée. Je me sentais très petite fille. « Ce nest pas très propre ce que tu as fait là » me glissa à loreille Frédérique après sêtre relevée. « Tu peux baisser ta robe maintenant. On va y aller » ajouta-t-elle. Cest ainsi quelle me fit sortir la première. Jai cru que jallais crever de honte. Je navais quune seule crainte : que lhumidité du slip se propage à la robe plutôt légère que je portais. « Je nai plus rien à me mettre demain » lui dis-je quand elle me félicita pour lavoir écoutée. « On va trouver une solution » dit-elle malicieusement.

En arrivant chez elle, je fus débarrassée de ma robe dès lentrée. « Toute nue, avec ta culotte humide pour seule protection » me dit-elle avant de me convier à ranger mes affaires. « Cest le bordel », « Il faut que tu ranges ici et à côté ». Cest vrai que tout traînait depuis deux jours. Lingerie, latex, jouets.

« Je veux que tu memmènes un jour là où tu achètes tout ça. », « Si tu veux », « Jai très envie de te trouver une tenue que tu ne porterais quici, en ma présence » me confia Frédérique.

Elle me fit préparer du thé toujours nue et en slip. Cest dailleurs ainsi accoutrée que je lai regardée vider sa tasse, à genoux comme durant la nuit, servant de porte-tasse. « Toi, tu ny as pas droit. Tu serais capable de pisser au lit » dit-elle en se moquant. « A ce propos, donne-moi ta culotte » : je me suis levée, ai enlevé lobjet du délit, me suis remise à genoux et lui ai donné. Elle lexamina de près. « Elle est encore humide. Et regarde comme elle est sale. Non mais tu vois ? Tu es vraiment folle de faire des choses pareilles » me rabâchait-elle en me mettant la culotte sous le nez. « Sens ». Elle avait ce parfum extrêmement fort caractéristique. « Tu aimes sentir ton odeur ? Réponds la vérité. ». Je ne pouvais pas dire autre chose que oui. Mon parfum ma toujours attirée. « Cochonne. Jen étais sûre. Va laver ta culotte au lavabo. Et frotte fort, avec du savon, je veux quelle soit parfaitement blanche et quelle sente le propre » ordonna-t-elle.

Bien entendu, elle me supervisa durant toute la durée du nettoyage. Me regardant humer le tissu afin de massurer que lodeur disparaissait. Elle eut un gloussement en me voyant regarder le satin à la lumière de la lampe pour massurer quaucune auréole jaune ne restait. Une fois inspecté, le slip fut accroché par ses soins dans la douche. « Jespère pour toi quil sera sec demain matin, sinon, tu iras travailler le cul et la chatte à lair » conclut Frédérique.

Lorsque je lui ai demandé si je pouvais enlever le plug, elle ma répondu « Ça dépend ». Dépendait de la manière dont jallais lui demander. Elle me montra comment je devrais désormais la supplier : allongée, à genoux, jambes serrées, cul relevé, bien cambrée, les épaules touchant le sol, les bras le long du corps, la joue contre le parquet. Après sêtre relevée, elle me commanda de limiter.

Jai de nouveau ressenti cette impression de puissance : elle était habillée, elle navait pas gardé cette pose plus de quelques secondes. Moi, jétais nue, je montrais impudiquement mon cul engodé, elle veillait à ce que mon visage et mes épaules touchent bien le sol et me contraignait à garder la pose.

« Cest dorénavant comme cela que tu devras te mettre lorsque je te dirai de te mettre en position, tu as compris ? ». Oui répondis-je. « Cest parfait. Maintenant, implore-moi de libérer ton petit trou. Tu as mal, jespère ? ». Je navais pas vraiment mal. Jétais extrêmement gênée en fait. Il me torturait. Jai tenté de lui expliquer mais elle simpatienta et finit par exiger que je répète après elle :

« Pitié Frédérique. Accepte de bien vouloir soulager mon trou de chienne que le plug dilate pour toi depuis de matin ». Elle me la fait répéter six fois je crois. Pour finalement accepter et me lôter dun coup sec. Je me sentais ouverte. Plus encore grâce à ma position. Je navais pas la sensation que mon orifice se refermait. Il demeurait dilaté. Cest une sensation que jaffectionne. « Un jour, je te ferai nettoyer tout ce que tu salis » déclara Frédérique en jetant à côté de mon visage le plug sale.

« Maintenant, viens me faire lamour. Et si tu le fais bien, je tautoriserai peut être à jouir » dit elle.

Vendredi 14, Samedi 15 et Dimanche 16 mai 2013

Je suis partie de chez Frédérique avec une culotte à peine sèche. Elle me retrouva le soir même chez moi, en profitant pour me rapporter mes affaires les plus intimes. « Je crois que ce pauvre sac ne va pas cesser de faire la navette » dit-elle en rangeant certains effets. « Je me sers. Jai envie de jouer. Et je nai rien à la maison. A ce propos, quand memmènes-tu à ta boutique ? ». « Demain, si tu veux » lui répondis-je. Le rendez-vous était pris.

Nous avons passé la nuit ensemble dans mon petit lit. Désormais habituées toutes les deux à un lit plus grand, nous avons abusé de la promiscuité de celui-ci afin de nous livrer à de multiples câlins que ne furent pas tous menés à leur terme mais, je crois que cela rendait encore plus agréables les autres.

Le climat avec Florence sest détendu : nous avons même pris le petit déjeuner toutes ensemble.

Fred a ensuite mobilisé la salle de bains pendant un bon moment, profitant de notre baignoire pour faire ce quelle ne peut pas accomplir chez elle. Quand ce fut mon tour den revenir, mes affaires de la journée mattendaient sur la chaise : corset, bas, robe gris anthracite, longue et fendue devant jusquau-dessus des genoux, ras du cou, plutôt ajustée sans être moulante, mes talons les plus hauts gris également. Une tenue discrète mais sensuelle. Avec une touche de cruauté en raison du corset.

Après avoir vérifié que mes bas ne plissaient pas, que le string séparait symétriquement mes fesses et que le laçage du corset était suffisamment contraignant, Frédérique mautorisa à revêtir la robe. « Je te veux tirée à quatre épingles, sobre, classe et salope à la fois. Là, tu es parfaite » me glissa-t-elle en déposant sur mes lèvres une nouvelle couche de rouge à lèvres.

Nous passâmes chez elle afin dy déposer mes affaires mais aussi pour quelle se change. Elle choisit pour magacer, je pense, des vêtements ultra confortables : jean, tennis et veste longue en toile avec un chemisier blanc qui dévoilait partiellement légèrement sa poitrine parfaitement maintenue par un soutien-gorge aussi blanc et sobre que sa culotte.

Nous allâmes prendre une salade à la terrasse dun café puis visiter lexposition qui est consacrée à lart marocain. Il était plus de seize heures quand nous en sommes sorties. Le rythme assez lent sur lequel nous avons parcouru lexposition mavait permis de partiellement oublier la contrainte du corset. « Cest plutôt bien que tu commences à thabituer » pensait Fred alors que je lentrainais sur le chemin de la fameuse boutique.

En route, je me suis arrêtée aux toilettes publiques pour faire un petit pipi. Quelle contrainte que de devoir ôter la robe, descendre le string et sasseoir sur le siège lorsque je suis corsetée ! Cest ce que je dus rappeler à Fred quand elle me fit la remarque de ma lenteur. « La prochaine fois, je viendrai et te regarderai te contorsionner pour remettre ta robe » conclut-elle contente de son fait.

« Je pensais que ce serait plus sordide que ça » me confia-t-elle dès son entrée. La clarté du lieu et le souriant accueil dIsabelle sont sans doute pour beaucoup dans cette bonne impression.

« Cest elle qui ta vendu le body en latex ? » me demanda Fred notre visite reprise. « Oui » dis-je en souriant, parfaitement détendue et heureuse davoir amené ma compagne en ce lieu.

« Si javais une cage comme celle-ci, je ty laisserai des heures entières » me confia Fred en regardant de très près la lingerie en latex et en vinyl. « Je veux que tu prennes ça pour toi » exigea-t-elle en me montrant une tenue de soubrette en vinyl. Je nétais pas convaincue. « Je nai pas dit que je voulais que tu y réfléchisses, jai dit que je voulais que tu lachètes alors trouve ta taille, et demande donc à ta copine vendeuse son avis sur la question. Considère ça comme un ordre. » décréta-t-elle.

A la caisse, nous navons finalement pas ramené autant de choses que Frédérique en avait regardées. Mais il y en avait quand même beaucoup. « Je ne veux pas être prise de court » mavait-elle dit en demandant à Isabelle de lui sortir de la vitrine les pinces crocodiles identiques aux miennes. « Je veux aussi ces poids. Ce sont les plus lourdes que vous ayez ? Alors ça ira si ils sadaptent à ces pinces. » Isabelle lui démontra que cétait le cas. En me regardant droit dans les yeux, Frédérique me lança un « tu vas aimer » qui me fit rougir je crois. Isabelle souriait comme à son habitude.

Après avoir longuement hésité sur la cravache, Fred préféra sélectionner un martinet dont les lanières en latex savéraient redoutables selon les échos rapportés à Isabelle. « Dabord, tu nen avais pas, et ensuite ça ira mieux avec mon ensemble » me glissa-t-elle quand je linterrogeais sur ce revirement. Javoue que lensemble bustier culotte en latex noir est sublime. Jaurais bien aimé en avoir un. Là, cétait le seul exemplaire quil restait en boutique. Au moment de payer, la vendeuse me demanda si jétais toujours satisfaite de ma barre décartement. « Je te demande parce que jen ai rentrées des nouvelles ultra sympas ». Javais décliné linvitation subtile. Frédérique sauta dessus. Les barres pas encore en boutique tapèrent immédiatement dans lil de ma partenaire de jeu. Presque deux fois plus longue que la précédente, Isabelle eut la gentillesse de nous lemballer dans du papier kraft pour le transport.

Cest moi qui me suis coltiné la barre jusquà lappartement tandis que Fred avait rangé le reste dans son sac à dos. « Je suis crevée » dis-je en maffalant sur le canapé à peine arrivée. « Et ce corset qui me pince sans arrêt » répétais-je une fois de trop. « Tu vas arrêter de râler oui ? Tu devrais être excitée plutôt que crevée » dit Frédérique. « Mais je le suis, ça ne mempêche pas de ronchonner » répondis je en rigolant. Elle voulut alors constater par ses soins si jétais vraiment excitée.

Dans le salon, les volets ouverts, les rideaux tirés, la robe sur les chevilles, je glissai le string sur mes cuisses pour que ma compagne puisse vérifier lhumidité de ma chatte de ses doigts. « Cest bien. Tu nas pas menti », je pouvais me rhabiller pour aller ranger nos achats à côté.

Non contente davoir exhibé ma taille serrée et la silhouette du corset devinable sous ma robe fendue au point dexhiber mes cuisses lorsque je masseyais, Frédérique mapprit alors que nous passerions la soirée chez un couple qui organisait une petite fête. « Pas question de te changer » donna Frédérique en guise de réponse à ma demande.

Cest ainsi que je me suis retrouvée entourée dinconnus, dans un appartement trop petit pour trente personnes, tantôt debout sur mes talons, tantôt assise tant bien que mal, la taille mordue et la robe impudique quant à la naissance de mes bas. Cest Frédérique qui me fit remarquer quon pouvait voir mes bas lorsque je masseyais sur ce petit tabouret que je ne quittais plus jusquà ce quelle me le dise. Du coup, je me suis remise dans le circuit des actifs, et, me suis retrouvée à danser, parfois la taille enlacée par un bras masculin ce qui, javoue, mexcitait terriblement. Il mest arrivée ensuite de regarder le type en question pour voir son attitude, je me demandais si il avait senti le corset, ce qui naurait rien eu détonnant.

Nous sommes parties vers minuit avec un groupe de personnes qui, comme nous, ne voulaient pas se retrouver sans moyen de transport. Il ny a pas à dire, les couloirs du métro à cette heure là nont rien damusant. Même quand la fille qui vous suit prend un malin plaisir à vous mettre la main aux fesses dès quelle en a loccasion.

De retour chez Frédérique, je fus autorisée à ôter mes souliers. « Jai super mal aux jambes » lui ai-je dit en allant aux toilettes. « Où vas tu ? », « Ben, tu vois bien » lui répondis-je un peu surprise.

« Attends-moi » dit-elle en bloquant la porte. Les bras croisés, appuyée contre le chambranle, lil brillant, elle me regarda descendre ma robe puis mon string pour enfin pouvoir me soulager.

Elle sapprocha de moi alors que je messuyais pour prendre possession de ma robe et de mon slip. Tu nen as plus besoin ce soir, dit-elle, alors que je jouais avec mes jambes pour libérer létoffe. Elle accrocha les deux au porte-manteau de lentrée puis se glissa derrière moi. « Aide-moi à enlever mon jean » commanda-t-elle. Je serre sa taille de mon bras droit puis commence à le déboutonner. « Pas comme ça, à genoux » précisa-t-elle pour que je mexécute immédiatement. Sans quelle ait besoin de le demander, jai baissé sa culotte afin quelle puisse sasseoir. Elle encouragea cette initiative dun « Cest très bien » doublé dune caresse sur la joue. « Baisse les yeux » me dicta-t-elle alors que jallais bientôt uniquement pouvoir entendre le jet intime quelle libérait. « Moi, je peux te regarder, pas toi » dit-elle. Cette phrase me trouble beaucoup, tout comme ce qui suivit. « Essuie » dit-elle en me tendant du papier toilette que je jetais ensuite. « La prochaine fois, je naurai pas besoin de te le demander, daccord ». Jétais parfaitement daccord. « Maintenant, nettoie avec ta langue » dit-elle en menant avec vigueur ma tête à son sexe qui avait un goût plus salé quà laccoutumée. « Ça te plait tant que ça ? » sexclama-t-elle souriante lorsque je glissai ma langue dans sa chatte. Je séchais la salive que javais déposée avec une feuille de papier puis la rhabillais toujours à genoux. Ce nest pas si simple de boutonner un jean à genoux. Moins quil ny paraît « Va chercher ton martinet. Va le chercher comme une chienne, à quatre pattes. Et ramène le moi en le tenant dans ta gueule » commanda Frédérique. Cest vrai, ça ma fait drôle de lui amener le martinet en le tenant serré entre mes dents. Je serrais tendrement le manche dont elle saisit lextrémité pour le prendre en main et aussi sec faire claquer les lanières dans lair. « Tu imagines quand ça va tomber sur ton cul ? ». Oui, jimaginais parfaitement bien. « Avec ça, tu auras peut-être moins de bleus, mais quand jaurai fini de te fesser, tu auras le cul uniformément rouge » me prévint Frédérique. La première salve tomba si vite que jen eus le souffle coupé. Je ne sais comment expliquer cette sensation. Cest comme si une dizaine de fines cravache sabattait sur la fesse en même temps. Elle ne me ménageait pas et frappait si fort que je fus contrainte de la supplier darrêter. Elle maida à me relever et sexcusa. « Pardonne moi, je ne sens pas ma force avec ce truc là ». Moi, je la sentais parfaitement. Elle était belle avec le martinet en main, le cul nu, le pubis à lair. Très belle avec ses seins qui débordaient de la chemise mal boutonnée.

Elle memmena dans la cuisine en me tirant par les cheveux, en membrassant aussi. Là, installée devant la cuisinière, Frédérique me menotta à la poignée du four, les mains au niveau du pubis. Dos légèrement courbé, la taille mordue par le corset, elle revint après sêtre absentée pour se munir de la barre décartement. « Ecarte salope » dit-elle en brusquant mon pied dappui avec le sien. « Allez », mes jambes étaient ouvertes au maximum, je sentais le cuir se refermer autour de mes chevilles. Elle força encore mes jambes à souvrir pour installer la barre. Jen étais bouche bée : jétais incapable de bouger, complètement écartée, je dirai même presque douloureusement écartée, je ne pouvais plus bouger. Avec lautre, je pouvais marcher, avec celle-ci, je crois quil me faudrait faire attention pour ne pas perdre léquilibre. Là, jai senti sa langue venir fouiller mon sexe. Elle me léchait, pénétrait si bien que jen oubliais le reste. Quand elle cessa, je lai suppliée de continuer. Mais sa seule réponse fut de me fesser moins violemment quau début, mais si longtemps, que je ne sentais plus mon cul lorsque le latex ne venait pas le frapper. Pendant de longues minutes, je nai entendu que le bruit du latex traverser lair, je nai entendu que mes gémissements et ma respiration saccadée, je nai senti que les menottes mordre mes poignets en cliquetant, je nai pensé quau corset qui mempêchait de reprendre mon souffle quand Fred faisait une pause pour fumer une cigarette ou se servir un verre de bourbon. Elle me lécha même les fesses avec sa langue alcoolisée, les picotements qui menvahirent mont vraiment beaucoup excitée.

Elle me planta le manche du martinet dans le cul puis vint membrasser en se collant à moi, jouant parfois sur le gode improvisé pour marracher un incontrôlable soupir. Quand ses cuisses effleuraient mon cul, javais la même réaction. « Je tai fessée jusquau sang » répétait-elle en exagérant un peu. Le sourire regagné, elle me libéra des menottes et de la barre pour memmener au miroir. « Je veux que tu regardes ton cul » disait-elle. Debout, la tête retournée, à quatre pattes, la tête baissée entre les jambes écartées, jai vu mes fesses rouges, dénuées de marques, on devinait quelques zébrures, sans plus Mon cul était vraiment rouge et je comprenais maintenant pourquoi il me cuisait. Je fus libérée du corset devant la glace, et, alors que je contemplais mes marques dans le miroir, elle me prit par le bras et memmena dans la salle de bain. Debout devant le bac à douche, Frédérique me fit écarter les jambes afin de mimmobiliser de nouveau. Elle me menotta les bras levés en passant la chaîne qui relie les menottes sur le tube métallique qui tient le rideau de douche. Partie, revenue, elle me glissa dans la bouche le slip que javais porté toute la journée. « Jai oublié de prendre un baillon boule aujourdhui, tu iras men acheter un cette semaine, pour linstant, ta culotte de salope devrait faire laffaire » me dit-elle alors que je ne pouvais plus vraiment bouger. Elle commença par fesser de nouveau mon cul au moyen du martinet, puis, lorsque mes gémissements devinrent cris, elle entama de me fouetter la taille, puis, bientôt, la poitrine. Plus doucement, bien sûr. Mais je nétais pas habituée. Et les sensations sont indescriptibles. Quand les lanières sapposent sur le sein, cest une délicieuse caresse. Lorsque lun delle sabat sur le mamelon, cest une terrible morsure. Jai adoré lorsquelle me fouettait par en-dessous. Je sentais mes seins réagir Lorsquelle me fouettait de face, là, jai cru que jallais arracher la tringle à rideaux. « Je vais arrêter avant que tu ne réveilles tout limmeuble » me dit-elle en ôtant le slip qui encombrait ma bouche pour le remplacer aussitôt par sa langue. « On dit que lorsquun bébé a le cul rouge, il faut de leau froide pour que ses fesses redeviennent de marbre » : jai senti leau glacée dirigée par la douchette me fouetter le cul, leau coulait sur le carrelage le long de mes jambes ouvertes. Au début, je riais, ensuite, je la suppliais darrêter. Plus encore lorsquelle menvoya un jet deau glacé sur les seins. Elle cessa et me laissa seule, trempée, glacée, immobilisée, en éteignant la lumière. Elle partit au moins cinq minutes et revint vêtue de sa lingerie en latex. Le bustier et la culotte. Superbe. Lustrée. Elle me fit lécher son entrejambe latexée une fois libérée.

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