Sophie venait de rejoindre Catherine dans sa chambre, cette dernière s’affairant rapidement à préparer sa valise.
« Mais voyons, Catherine, c’est juste un malentendu ! Alicia voulait faire l’annonce elle-même de ses sentiments pour toi. C’est moi qui ai gaffé en vendant la mèche. Tu n’as rien à voir là-dedans !
— C’est fini, maintenant. J’ai accompli ma mission au Resort, mission que je n’ai d’ailleurs jamais demandé de remplir, et vous m’avez prise en charge ici pendant mes problèmes. Nous sommes quittes, à présent, conclut la jeune blonde en reniflant ses pleurs et préparant toujours son bagage. Je retourne chez moi.
— Mais tu ne peux pas, Catherine ! Ton secteur est dangereux. Il ne faut pas aller là-bas !
— Ben j’irai ailleurs, à l’hôtel s’il le faut, mais je ne peux plus rester ici ! »
Sophie se sentait totalement impuissante, assistant à la scène de désespoir de cette fille avec qui elle avait maintenant de solides et saphiques liens sentimentaux. Se sentant responsable de la tournure des événements, elle fit tous les efforts dans son esprit afin de tenter de se racheter. Puis une idée lui vint. S’approchant lentement de l’autre fille, elle prit doucement cette dernière par les épaules :
« Catherine, lui dit-elle, regarde-moi bien dans les yeux. Les yeux sont le miroir de l’âme, alors regarde-les bien. Je t’aime, Cathy. Je t’aime et tu le sais. Alicia aussi t’aime. Et entre Alicia et moi, il n’y a aucune jalousie car nous deux, on continue de s’aimer et de vivre comme avant. Seulement, nous sommes convenues toutes deux de te laisser un accès spécial à nos vies car celles-ci sont définitivement liées à ce don de toi que tu as fait dans notre dernière aventure. »
Catherine écoutait silencieusement, les larmes continuant de couler sur ses joues, les yeux toujours rivés sur ceux de la rouquine.
« Si tu maintiens ta décision de partir, on respecte ton choix, mais sache que tu vas nous manquer. »
Un silence se fit, suivi de la réponse :
« Non, Sophie ! Alicia ne m’a pas convaincue. Ma présence lui a été imposée. Elle n’avait pas le choix de me garder ou non avec elle. Tu aurais dû voir sa réaction le jour où j’ai, pour la première fois, frappé à la porte de son bureau au Service de Santé du Resort ! Un peu plus et elle me renvoyait à Montréal ! De plus, je te ferai remarquer, elle n’a jamais partagé mon lit depuis le début de mon séjour avec vous. Elle n’a passé aucune nuit avec moi !»
Déçue de cette infructueuse tentative de faire changer d’idée la blonde qui semblait de plus en plus déterminée, la psychologue élabora rapidement un plan.
« Écoute, Cathy, ça va, je comprends. Je ne te demande qu’une chose, une seule chose alors. Mais dis-moi d’abord, est-ce que tu m’aimes vraiment ? »
Les yeux de la blonde se remplirent à nouveau de larmes :
« Oh oui, Sophie ! Je t’aime tellement ! Comme Alicia d’ailleurs, mais avec toi, je sais que je peux te l’exprimer librement.
— Alors, je te demande une dernière faveur : au nom du lien qui nous unit maintenant, j’aimerais une dernière fois partager ta couche avant ton départ. Il me restait une position à t’enseigner après quoi, je te laisserai partir. »
Catherine eut un moment d’hésitation. Se sentant en dette envers sa soignante dont elle était amoureuse et dont elle allait, à contrecur, se séparer, elle acquiesça :
« D’accord, je ferai ça pour toi. Je t’attends ici dans une heure.»
Aussitôt ces dernières paroles prononcées, Sophie et son amante fondirent dans une étreinte sauvage, s’embrassant avidement dans un jeu de lèvres et de langues débridé qui dura deux minutes, chacune jouant dans la chevelure de l’autre pour ensuite laisser des mains furtives parcourir fébrilement deux corps brûlants de passion et de désirs.
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L’heure du rendez-vous amoureux arrivée, Sophie se présenta dans la chambre de Catherine, uniquement vêtue d’une robe de chambre. Catherine l’attendait calmement sur le lit, souriante, ne portant qu’un soutif rose et une petite culotte assortie qu’on devinait déjà tachée de mouille fraîche.
« Je n’avais rien de plus affriolant à t’offrir comme présentation, Sophie chérie, mais sache que tout de moi est à toi, ce soir.
— Tu es belle comme un cur, la rassura la rouquine. Je suis sûre que l’on conservera un merveilleux souvenir de cette soirée. »
Les deux gouines s’embrassèrent, Sophie ayant invité Catherine à se lever du lit. Celle-ci se fit défaire de son haut pour ensuite sentir ses seins se faire caresser par les lèvres et la langue de l’autre. Puis le bas suivit, la blonde s’étant recouchée sur le lit. Une langue assoiffée prit d’assaut la chatte à la toison pâle et frisottée de la fille qui savourait déjà ce moment d’excitation et de plaisir.
C’est à ce moment qu’à son tour, Sophie vit son vêtement retiré par son amante, exposant sa nudité complète devant cette dernière mais également le pénis qu’elle portait fixé à son harnais.
« Oh, c’est la grande passe, ce soir, chérie ? lança une Catherine de plus en plus excitée à la vue de l’instrument simulant un phallus en pleine érection.
— Oui, ma cocotte, et une nouvelle position, aussi. Ça s’appelle le trait d’union’.
– Le trait d’union’ ? Alors là tu m’intrigues, mon amour, mais ça ne me dit pas où ta belle bite va se retrouver !
— Dans ton beau derrière, ma belle fille ! lança candidement la rouquine qui anticipait déjà la suite des événements. Maintenant, levrette, ma jolie ! Montre-moi tes belles fesses, que je te cochonne un peu ! »
Sourire aux lèvres, Catherine se positionna en silence, saisie d’une intense et agréable expectative.
« Tu vas me rendre accro au sexe anal, bébé, si tu continues comme ça ! reprit-elle.
— Je te connais maintenant, je sais que tu aimes ça toi aussi te faire prendre par en arrière ! »
Presque sans effort, le gode lubrifié pénétra profondément l’anus de la fille qui poussait légèrement du ventre pour faciliter l’intromission, tout en expirant lentement en pinçant les lèvres. Maintenant entièrement possédée par la rouquine, cette dernière amorça de lents mouvements qui balayèrent le rectum en profondeur.
« Oh, c’est bon, Sophie ! Que tes mouvements sont doux ! Oui, vas plus loin ! C’est une détente totale, je suis toute à toi, ma chérie que j’aime.
— T’es rien qu’une salope ! répondit l’autre à la blague, poursuivant son lent va-et-vient.
— Non, non, rétorqua l’autre. Pas de soumission ce soir. Que toi et moi dans une union parfaite, d’égale à égale. Oooh ! »
À l’invitation de sa partenaire, Catherine, maintenant profondément sodomisée jusqu’à la garde, retomba sur le ventre, accompagnée de Sophie qui continuait à dominer les entrailles de la blonde. Agrippant les épaules puis les seins de celle-ci, la rouquine roula avec cette dernière sur le matelas, se retrouvant par la suite sur le dos, supportant sur elle le corps de l’enculée qui, appuyant les coudes sur le matelas, plia les genoux et posa les pieds sur les cuisses de son amante afin d’alléger son poids.
« C’est ça ta nouvelle position le trait d’union’ ? demanda, amusée, la jeune qui était maintenant couchée sur l’autre, face au plafond, le gode entièrement enfoncé dans l’anus et les pieds appuyés sur les chaudes cuisses de Sophie.
— Tout à fait, ma belle. Mais ne trouves-tu pas qu’il te manque quelque chose ?
— Euh, difficile à dire, vraiment. Je me sens pourtant bizarrement exposée, dans cette position. »
C’est précisément à ce moment, qu’à la surprise et au grand étonnement de Catherine, Sophie demanda d’une voix forte :
« Ali ! Ali ! Tu peux entrer maintenant ! »
Tournant la tête vers Sophie, dans un début de panique, Catherine s’exclama aussitôt :
« Sophie ! Qu’est-ce que tu fais ? Il ne faut pas qu’elle vienne, elle va nous voir comme ça. Arrête !!
— Ça va, Catherine, ne bouge pas, tout va bien, répondit l’autre tout bas. »
Ce disant, Sophie saisit les poignets de la fille, l’immobilisant sur place, solidement enculée, les bras en croix sur le matelas.
« Alors comme ça, on voulait quitter sans dire au revoir’ ? »
Alicia venait d’apparaître dans la pièce, lui adressant ces paroles, uniquement vêtue d’un peignoir de ratine turquoise, s’approchant du couple en plein coït anal.
« Alicia ! Non ! fit Catherine en plein désarroi, tentant désespérément de bouger sur sa partenaire. C’est… c’est Sophie qui voulait ça ! C’était pour une dernière fois ! Elle va t’expliquer. Hein Sophie, explique-lui !
— Oh, pas besoin d’explication de sa part. C’est moi qui vais maintenant tout t’expliquer, chérie, répondit l’autre en se défaisant de son unique vêtement, exposant à la vue de la blonde le gode-ceinture qu’elle portait elle-même à la taille. »
S’agenouillant dans le lit à côté du couple uni et immobile, Alicia reprit :
« Sache que je t’aime, Catherine. Je t’aime de tout mon cur. Je t’aime depuis le premier jour. Tu as appris à me connaître. Tu sais comme je peux devenir soupe au lait quand je suis stressée et épuisée, mais cela ne change en rien mes sentiments pour toi. Sophie et moi avons parlé de toi une nouvelle fois ce soir après le souper. Il n’y a aucune jalousie entre nous deux à ton sujet, sois tranquille là-dessus. Je te demande donc officiellement, en mon nom et celui de mon épouse, d’entrer définitivement dans nos vies et de devenir notre amante commune. Cela comblera le vide d’amour que tu as connu dans ta vie, et nous, ça complétera notre bonheur de couple d’avoir une si belle et si gentille fille à nos côtés. »
À ces mots, les yeux de Catherine se mirent de nouveau à rouler dans l’eau. S’étant vue tantôt sur le point de quitter le couple pour lequel elle éprouvait de profonds sentiments, elle se sentait maintenant non seulement invitée à entrer dans sa vie, mais se sentait également déjà adoptée par les gouines entre lesquelles elle se trouvait.
« Oui, j’accepte ! répondit-elle, dans un ricanement teinté de sanglot. Je vous aime toutes les deux et je veux surtout vous voir continuer votre belle histoire d’amour comme avant ! »
Les bras libérés, la fille aux longs cheveux blonds enlaça l’athlète qui s’était installée entre les jambes ouvertes de Sophie. Les deux filles unirent leurs bouches dans un doux baiser qui devint rapidement un échange torride dans lequel se succédèrent des jeux de langues et de mordillements de lèvres sans fin.
La bouche d’Alicia quitta celle de Catherine pour atteindre un sexe dégoulinant de mouille et exposé au grand jour. De plus en plus excitée, la blonde multipliait les gémissements de plaisir, agitant la tête à gauche comme à droite. Des doigts coquins commencèrent à chatouiller des lèvres vermeilles et un clitoris en saillie qui languissait de désir de recevoir des caresses saphiques. La langue d’Alicia fit le tour du gode de Sophie toujours profondément enfoncé dans un anus mouillé de cyprine, puis remonta vers le clito qui était en pleine expansion et qu’elle se mit à sucer avidement. Le couple accueillant la nouvelle amante dans son giron commença alors à entendre de plus en plus fortement les cris plaintifs de la jeune adoptée. Alicia vit, au bout de quelques secondes, un sphincter anal se serrer de façon rythmée autour de l’instrument qui le traversait, signe que la fille que l’on entendait maintenant crier de plaisir connaissait un puissant orgasme sous les stimulations reçues.
C’est alors que s’amorça la phase finale de cette relation particulière : Sophie étant toujours sur le dos, le corps de Catherine enculée reposant sur elle, Alicia s’avança entre les cuisses de sa conjointe, s’appuyant sur ses bras et ses genoux, et fit entrer son propre gode dans la grotte d’amour de la blonde qui gardait les jambes écartées et les pieds appuyés sur les cuisses de la rouquine, complétant ainsi un coït à trois. Catherine était donc doublement possédée par le couple, sodomisée par Sophie et engodée vaginalement par Alicia.
« Le trait d’union’ ! soupira la jeune blonde en souriant, maintenant officiellement adoptée par le couple.
— Oui, Cathy, enchaîna Sophie. Par tes actions au Resort, tu nous as gardées unies, Ali et moi. Et maintenant-même, nous demeurons unies toutes deux à travers ta personne.
— Les filles, vous ne savez pas à quel point vous me rendez heureuse. Je vous aime tellement et suis si contente de votre accueil ! »
L’union à trois dura plusieurs minutes. Les deux godes enserrés l’un sur l’autre à travers la cloison vagino-rectale, les mouvements se trouvèrent limités. Dans sa position, Catherine n’éprouvait ni plaisir physique, ni douleur. Cependant elle jouissait de bonheur dans son esprit, libérée de tous ces doutes et questionnements qui la hantaient depuis son retour au Québec.
Basculant sur le côté, le trio permit à Sophie de libérer l’anus de Catherine qui sentit alors un agréable soulagement dans son bas-ventre, sa rondelle continuant pendant quelques secondes encore à baver d’un liquide turbide et visqueux. Ce faisant, les deux autres filles toujours unies par la grotte d’amour de la jeune blonde purent terminer leurs ébats en couple.
Satisfaite de son plan d’action, Sophie détacha le harnais qu’elle portait et se dirigea vers la douche, laissant Alicia et Catherine poursuivre seules leur coït entre amantes retrouvées.
« Alicia, oh Alicia ! susurra Cathy à sa nouvelle partenaire de sexe qui avait entrepris de doux mouvements dans les profondeurs de son intimité, nous revoilà enfin ! Je t’aime, ma chérie. Je vous aimerai toujours ! ajouta-t-elle avant de se remettre en route vers de nouveaux orgasmes.
— Bienvenue chez nous, belle amante ! lui chuchota tout en douceur Alicia, en lui mordillant une oreille. »
(À venir : Gestion de crise pour Alicia)