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Françoise et Maryse – Chapitre 1




Françoise est depuis toujours à l’origine de mes fantasmes. Cette grande brune très charpentée et très poitrinaire fut à l’origine de bien de mes branlettes d’adolescent.

Cette belle grosse campagnarde toute en formes habitait à l’époque juste en face de chez mes parents, de ma chambre je pouvais presque la voir sortir et évoluer. Peu importait pour moi notre différence d’âge, aucune lycéenne n’aurait pu rivaliser avec elle de toute façon, aucune lycéenne n’avait une poitrine assez opulente et un cul assez rebondi pour faire mine de lui ressembler… Flattes, plates, insipides, évanescentes, voilà ce qu’elles étaient à mes yeux, j’ai toujours préféré les grosses plâtrasses.

Evidemment je lui avais inventé une vie cachée. Bien entendu, une vie de grosse salope vicieuse obsédée par le cul et qui passait ses matinées à se branler devant le Minitel en racontant des cochonneries à des gros porcs lubriques. Une vraie nymphomane qui offrait ses gros pis à tous les commerçants… Et la queue à la main je me branlais comme un fou, espérant bien un jour l’apercevoir dans son jardin les nichons à l’air en train de se toucher…

Les années ont passé. J’ai quitté la maison et quelques temps plus tard mes parents sont partis s’installer sur la côte et je n’ai plus guère eu l’occasion de retourner dans ce coin perdu du massif central… Je n’y avais pas d’attache, pas de famille, aucun bon copain d’enfance, aucune raison d’y retourner… et puis j’ai toujours été moi aussi attiré par le sud !

20 ans après, j’étais en vacances près de St Flour avec une bonne amie, une donzelle de 130kg que je fréquentais depuis près de 3 mois. Un cul et des miches d’enfer. Sexuellement c’était parfait entre nous, elle était chaudasse et pas un poil complexée. En plus, c’était plutôt une chouette nana qui avait tout ce qu’il faut là où il faut, une blonde avec de longs cheveux fins qui lui descendaient jusqu’aux fesses. Pas conne en plus et même exceptionnellement intelligente, brillante dans tous les domaines et avec un humour qui décoiffe. Vraiment je l’adorais ma Stéphanie…

Sauf que, les vacances aidant, promiscuité oblige, nous nous sommes tout de suite aperçu que nous allions nous marcher sur les pieds. Deux caractères très vifs, sans doute un tantinet égoïstes, je dois avouer que je ne suis pas facile à vivre au quotidien… Ca a fait des étincelles, ça crépitait de partout, belles engueulades à la clef et finalement nous sommes partis chacun de notre côté après nous être laborieusement crêpé le chignon…

Que faire lorsqu’on est seul au mois d’Août en Auvergne ? Il me restait une petite semaine de vacances à prendre. J’ai repensé à mon enfance, je me suis dit ’ Tiens, pourquoi pas ? ’. Après cette déconvenue, j’avais besoin de retrouver mes racines. Je suis allé faire un tour dans le village qui avait connu mes jeunes années. Un village moribond, tristounet, zone en voie de désertification, la moitié des commerces étaient désormais fermés, quelle déception ! Je suis passé devant la maison familiale, elle aussi à l’abandon et j’étais sur le point de rebrousser chemin, complètement dépité par la tristesse environnante, lorsque je l’ai vue dans son jardin.

J’ai eu du mal à la reconnaître, elle avait grossi, vieilli aussi, presque une vieille femme avec son visage buriné par le soleil. Elle non plus ne m’a pas reconnu d’ailleurs, il faut dire que je n’avais plus rien de l’adolescent boutonneux que j’étais à l’époque…

— Bonjour Françoise

Elle m’a regardé, interloquée :

— Bonjour, on a le plaisir de se connaître ?

— J’ai habité en face… C’était il y a 20 ans…

— Ohh, ce n’est pas possible, André, le petit André, mon petit André, mais comme tu as changé… Allons, viens, entre, approche, la barrière est ouverte. Ca, si c’est une surprise !

Et elle de se jeter à mon cou et de me serrer tout contre elle, de m’écraser tout contre ses pare-chocs, je crois que cela n’était même jamais arrivé une seule fois lorsque j’étais gamin. En tout cas elle était visiblement fort heureuse d’avoir de la visite.

Elle m’a servi un verre sur la table de la cuisine et nous avons évoqué le bon vieux temps.

Depuis son fils était mort, un accident de voiture, et son mari l’avait plaquée pour partir avec une autre femme. Sa fille pour sa part avait épousé un canadien et lui donnait rarement de ses nouvelles. En un mot cela faisait presque 8 ans qu’elle était seule dans la fermette. Mais elle avait toujours son bon gros cul et ses belles grosses miches, celles qui m’avaient fait déverser des litres de sperme dans ma jeunesse !

— Alors comme ça t’es revenu revoir ta maison d’enfance ? Et tes parents, ils vont bien, cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu de leurs nouvelles… T’es dans la région pour quelques jours ?

— Oui, enfin je me balade… D’ailleurs il va falloir que j’y aille, que je me trouve un hôtel. J’ai vu que la chaumière du vieux Jean était définitivement fermée.

— Il est mort voici deux ans et ses héritiers n’ont pas trouvé d’acquéreur. Comment veux-tu que des jeunes viennent s’installer ici, y-a plus rien ici ! Mais il est hors de question que je te laisse dormir à l’hôtel. Tu vas coucher ici, j’ai quatre chambres, alors on va bien en trouver une pour toi… A moins que ma compagnie ne t’insupporte ?

— Oh non, certainement pas mais… je ne voudrais pas déranger…

— Tuh, tuh, tuh, ne dis pas de bêtises ! Tu es ici chez toi. Tu entres, tu sors, tu fais ce que tu veux. Pour une fois que j’ai de la visite !

Ainsi fut fait. J’ai été chercher mes affaires et l’ai aidée à faire le lit. Et puis j’ai décidé d’aller faire une petite balade en forêt. Je lui ai bien proposé de venir avec moi mais elle avait autre chose à faire, elle devait passer chez son toubib et aller aider une voisine à éplucher des haricots.

Ce n’est que quand je me suis retrouvé seul en plein coeur de la forêt que j’ai pris la pleine conscience des évènements. Cette femme sur laquelle j’avais fantasmé durant de longues années et qui me proposait soudain de m’héberger sous son toit. Certes elle avait vieilli, pas encore une vieille femme, pas si âgée que mes parents mais elle devait avoir largement dépassé la cinquantaine et s’approchait sans doute des 60 ans florissants. Ses cheveux grisonnants la mettaient en beauté. L’âge avait patiné ses formes, accentué ses rondeurs, son cul était énorme et ses mamelles bien lourdes. Impressionnant quand on est une grande femme de plus d’un mètre soixante-dix.

J’ai sorti ma queue et me suis mis à me branler sous les arbres en pensant à son bon gros derrière, à ses grosses cuisses bien flasques. Avec un peu de chance cela devait bien faire huit ans qu’elle avait pas vu une bite et ça devait quelque part aussi lui manquer. Je me suis conduit presque au bord de la jouissance, en me massant les couilles… ’ Ahhh Françoise, bouffe-moi la bite, branle-la entre tes gros nichons, offre-moi ton gros cul que je te baise ’.

Je me suis arrêté au bon moment. Déjà parce que j’avais envie de me réserver pour la soirée (dans mon for intérieur j’espérais qu’il se passerait peut-être quelque chose), ensuite parce qu’un groupe de jeunes filles à déboulé en vélo, couinantes, caquetantes, complètement stupides mais tellement fraîches ! J’ai même eu l’impression qu’au moins l’une d’entre elle m’avait vu me rhabiller. Je les ai entendues s’éloigner en rigolant en imaginant des ’ Vous avez vu les filles, le mec il avait la queue à la main, une grosse queue très poilue et il était en train de se branler ce salaud ’.

Je suis rentré tout penaud, espérant ne pas avoir à nouveau à les croiser pour ne pas essuyer leurs sarcasmes. Françoise était rentrée et était… toute pimpante dans une belle robe printanière. Quel contraste avec la Françoise de tout à l’heure ! En plus cela avait tendance à mettre un peu plus en valeur son gros cul. Je me suis mis aussi sec à bander !

— J’ai rapporté une poule au pot, c’est Maryse qui l’a préparée. Tu te souviens Maryse, Mme Langlois. Son mari aussi l’a quittée.

Je ne me souvenais pas spécialement de Maryse Langlois, j’avais beau me torturer les neurones…

— Du coup, je l’ai invitée à dîner.

Flûte, c’était bien ma veine, moi qui pensais attaquer aussi sec avec elle !

Madame Langlois est arrivée. Bien sûr que je la connaissais, une petite femme blonde grassouillette et boulotte, c’était l’ex-femme du facteur. Elle aussi était complètement transformée. De mémoire j’avais gardé l’image d’une petite femme timide et effacée, qui ne parlait à personne et vivait recluse dans l’ombre de son mari. Alors que là c’était une femme gaie, avenante et pleine d’entrain que j’avais en face de moi. Une véritable révolution ! Certes elle aussi avait pris quelques rides et un peu d’embonpoint mais ce n’était pas là pour me déplaire, bien évidemment.

Les deux femmes paraissaient très intimes et aussi très décontractées avec des ’ Ma biche, tu peux me passer les couverts ? ’. ’ Françette, je vais servir un apéro à notre ami. ’… Rien de bien méchant, une simple façon d’être, succession de gestes tendres et de regards complices, j’ai tout de suite soupçonné quelque chose, c’était si évident.

Les lesbiennes ne m’ont jamais dérangé, bien au contraire, mais là j’allais de surprise en surprise. Comment imaginer 20 ans plus tard mon opulente voisine dans les bras de la petite factrice ? J’avais presque l’impression d’être de trop, en définitive l’étranger à qui l’on offre l’hospitalité pour la nuit mais qui ne fait pas partie de la famille. Après tout, si elles étaient heureuses comme ça, pourquoi les déranger ? Je n’en avais pas le droit.

Et puis qu’importe ! La chair était bonne et le vin coulait à flots. Ces deux belles matrones toutes les deux à mes petits soins, mais que demander d’autre ? Je me sentais comme un coq en pâte, choyé, gâté, aimé, même si ce n’était pas cet amour là qu’il m’eut fallu en cet instant…

Nous étions tous les trois affalés dans le petit salon, les deux femmes face à moi sur la banquette et moi comme un pacha dans un fauteuil moelleux. Nous devisions sereinement sur le bon vieux temps, sur tous ces chers et regrettés disparus qui avaient vu notre jeunesse. Les deux femmes, très sages, très correctes, proches l’une d’elle certes mais sans aucun geste de trop. Du coup je trouvais ça presque dérangeant. Ca se voyait tellement qu’elles s’adoraient et je ne comprenais vraiment pas qu’elles puissent être gênées vis à vis de moi… Sans doute en souvenir de toutes les conventions sociales que l’on s’était imposé, mais désormais on s’en foutait. J’ai tourné dix milles fois la même question dans ma bouche avant de la cracher :

— Vous vivez ensemble : toutes les deux ?

Elles se sont un instant regardées, sans parler, puis Maryse a pris la parole :

— Ca se voit tant que ça ?

— Oh oui, quand même !

— On essaye toujours de ne pas trop le montrer. Les gens d’ici ne sont pas très… disons délurés. Alors inutile de les choquer.

— Moi ça ne me choque pas. Au contraire, je trouve ça super que vous vous aimiez.

Du coup je rigolais.

Françoise s’est rapprochée un peu plus de Maryse et l’a prise dans ses bras, s’est mise à la cajoler. Elles étaient vraiment belles ces deux femmes, belles de tout leur amour, belles de tous ces petits riens qui les rendaient heureuses !

— Et toi ?

— Moi ?

— Oui, racontes-nous, toi, tes amours. Tu as bien des petites amies ? Ou une femme qui t’attend quelque part ?

Mais comment leur expliquer ? Comment leur expliquer cette passion que j’avais sans cesse pour les femmes opulentes, pour les gros seins, pour les gros culs, pour les ventres rebondis et les gros jambonneaux. Comment surtout leur dire que c’était justement des femmes comme elles qui étaient à mon goût ?

Elles venaient de m’avouer leur homosexualité et leur vie en commun et moi je restais là comme un con à bredouiller maladroitement sur ma vie sentimentale, sans pouvoir leur dévoiler quoi que ce soit quant à ma vraie nature !

— Non je crois que cette fois c’est fini entre nous, incompatibilité d’humeur !

— Mais elle était comment cette Stéphanie ?

— Euh, très belle !

— Oui, mais encore ?

— Un peu… comme vous.

— Comme nous ???

— Oui, plutôt forte… Enfin je veux dire… Même très forte.

Je cherchais mes mots comme pour m’excuser. J’étais extrêmement mal à l’aise et les deux femmes devaient s’en douter.

— Tu veux dire grosse ? insista Maryse avec un large sourire, histoire de me crucifier.

— Oui c’est cela.

— Il a toujours aimé les grosses, renchérit Françoise en riant gentiment, lorsqu’il était gamin, il n’arrêtait pas de me mater… Fallait le voir me regarder avec des gros yeux ronds, il me dévorait toute crue comme si j’eusse été une jolie fille…

Putain, dans la vie on a que ce qu’on mérite ! Mais là j’étais vert. Percé à jour, complètement mis à nu par ces deux femmes qui avaient l’air de s’en amuser. Et moi qui d’habitude joue la superbe, j’étais bien au contraire complètement coincé !

Quelle leçon pour moi mes aïeux ! Et les deux femmes archi-décontractées ne cessaient plus de se toucher, se caressaient les seins, se faisaient des bisous appuyés, bien serrées l’une contre l’autre… alors que moi je ne savais plus que dire ni que faire, prêt à battre en retraite et à aller me coucher.

— Alors on doit te plaire ? surenchérit Maryse, puisque tu aimes les femmes de poids ! Tu dois nous aimer nous… Et surtout Françoise, ajouta-t-elle pour taquiner son amie mais en la regardant avec une infinie tendresse

— Oui, énormément…

— Allons pas d’insulte !

Et de se mettre à faire les folles sur le divan.

— Tu crois qu’on peut l’inviter dans notre lit ?

— Tu crois qu’il peut être doux, tendre et gentil ? Ce n’est qu’un mec après tout !

— Et puis deux femmes ça fait peut-être beaucoup pour lui tout seul !

Elles se moquaient, elle me charriaient, elle me titillaient… Mais au moins l’invitation était claire… et fort sympathique. Des choses comme ça, ça ne peut pas se refuser.

— Bon, les enfants, moi je vais me coucher, dit Françoise, qui m’aime me suive.

Et Maryse de lui emboîter le pas en lui pinçant les fesses.

Pour sûr que je n’allais pas m’ennuyer ! Mais quatre chambres cela faisait vraiment beaucoup pour trois personnes.

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