Château de Viceconté, 25 juillet 2017

Ma chère Lucie, les journées avec Marius sont toujours aussi délicieuses et jouissives. Je suis à lui entièrement et il me donne beaucoup de bonheur. Il faut que je te parle de la dernière fois où nous nous sommes rencontrées parce qu’elle m’a laissé un souvenir que je n’arrive pas à m’ôter de la tête malgré toutes les attentions et caresses de Marius. Il m’est venu depuis un tas de réflexions que je n’ose guère t’écrire. Je te les dirai volontiers en tête à tête mais les mots sont si difficiles à trouver pour exprimer certaines choses, et certains d’entre eux, qu’on ne peut guère remplacer, ont sur la page blanche une si vilaine figure que je ne peux me résoudre à les tracer. Et puis, le sujet est si difficile, si délicat, si scabreux, qu’il me faudrait une science infinie pour l’aborder sans danger. Enfin tant pis ! Il faut pour m’apaiser que je te dise certaines choses. J’espère que tu me comprendras. Tâche un peu de lire entre les lignes.

Oui, quand je t’ai vue l’autre jour à la sortie de la piscine entièrement rasée nue comme une petite fille je t’ai trouvée extrêmement séduisante et désirable. Je sais que tu as perçu mon trouble. Je me doute que ta petite exhibition n’avait d’autre but que de le provoquer. Je t’en remercie et t’avoue volontiers que ce fut un plaisir immédiat des plus doux et depuis une source intarissable de douces pensées. Je te revois encore précisément. Es-tu plus jolie que moi ? Oui, sans doute. Tes yeux gris-vert illuminent ton visage sans maquillage. Ta peau très pâle, tes cheveux mi-longs, frisotées, très blonds. Ta bouche boudeuse, tes dents superbes lorsque tu souris. Tes pommettes très hautes autour d’un petit nez droit et frémissant. Plus sculpturale que moi surtout. Des seins somptueux, quatre-vingt-quinze ou cent de tour de poitrine, tendus comme des offrandes, à large aréole bien dessinée, très ronde et rose, la pointe très dure et provocante. Je suis jalouse de tes seins. Un ventre merveilleusement plat et musclé, la taille très fine (tes seins semblant ainsi suspendus comme des jardins au-dessus du vide), de belles jambes de sportive Et donc l’autre jour cette fente librement offerte à la vue.

Un grain de peau extraordinairement serré, très tendu, qui lui donne la texture (et peut-être la saveur ?) des fruits à peine mûrs.

J’aime à croire que tu as choisi seule cette liberté impudique. Tu es fière de ton corps (et tu as d’excellentes raisons de l’être). Sans doute est-ce pour toi une façon d’être encore plus nue, encore plus douce. De te montrer encore plus. Sans la surprise qui a été la mienne, sans cette timidité dont je n’arrive pas à me départir entièrement, j’aurais dû te dire :

-S’il te plaît, montre-moi encore. Montre-toi de plus près.

Tu aurais eu ce petit sourire provocant que je te connais et tu serais venu tout près de mon visage. Je t’aurais regardé comme jamais je n’ai regardé une femme. J’aurais profité des petites lèvres bien formées et très régulières à l’entrée de ton ventre. J’aurais avancé un peu la main et je t’aurais dit :

— J’en ai envie Je peux ?

Tu n’aurais pas répondu et le bout de mes doigts se serait posé là où, sur mon corps, une sombre toison dissimule et souligne mon sexe. Je revis cet instant délicieux. Le contact de ta peau fait passer dans tout mon corps et jusqu’au bout de mes seins, un frisson charmant. C’est moi qui caresse, qui fait frémir et tressaillir ta peau comme si tu avais froid, mais je ressens aussi cette vibration exquise jusqu’au plus profond de moi. Cela me grise et me crispe gentiment, me descend dans le dos, me court de nouveau jusqu’au bout des doigts. Je n’ai jamais fait ça avec une femme. C’est adorable et irritant. Que c’est bon !

Et puis encore vraiment je n’ose plus ! C’est toi qui guide ma bouche vers ton ventre. Je sais instinctivement trouver un tas de petits coins où cacher mes baisers, des baisers tout à fait inconvenants s’ils n’étaient pas si excitants. Délicatement, je fouille le ventre merveilleux que tu me donnes à sucer, à lécher, à mordiller. C’est cela le goût d’une femme ? Eh bien, c’est bien meilleur qu’un homme Tu te mouilles avec élégance et pousse de petits cris de bonheur. Tu te penches et m’embrasses, goûtant ton suc comme si tu léchais longuement des trainées de sperme brûlant.

Peut-être aussi t’es-tu épilée pour répondre aux désirs de Pierre. Pour être soumise à Pierre et le montrer de cette façon, en dévoilant sur ordre de ton maître, et de la manière la plus impudique, jusqu’à la structure délicate de ton sexe. Je t’imagine assise dans sa voiture. Le chemin est long et sinueux jusqu’à sa maison. Arrivés sur place, il te présente un collier de chienne qu’il passe autour de ton cou. Tu es sa petite catin tenue en laisse, nue sous ton long manteau. Vous pénétrez dans la maison et tu es conduite au milieu du salon où brûle un feu de bois. Galamment, Pierre te débarrasse de ton manteau. Debout entre le canapé et la cheminée, tu écartes les jambes et pose les mains derrière la nuque Tu essayes d’être parfaite, perchée sur tes talons aiguilles, reins cambrés, coudes bien ouverts, regard fier. Sa main pelote tes magnifiques seins avec douceur. Il te complimente :

— C’est très bien Lucie

Lucie Ma chère Lucie, j’ai aimé ton sexe entièrement et sublimement exposé. Mais j’aime aussi l’animalité qui se dégage de mes poils. Marius apprécie également l’érotisme des quelques frisons qui dépassent parfois de mes petits strings. Pour lui et pour moi, deviner des poils à la lisière de la culotte et de la cuisse est une promesse de sexe. Ce que nous aimons aussi, c’est qu’il pose sa tête sur mon ventre et qu’il joue à tortiller des boucles de ma toison. Attention, je ne fais pas l’apologie de l’exubérance. Ce que nous adorons encore, c’est qu’il me rase. Je m’installe bien confortablement, j’ouvre les jambes, et il sculpte un joli triangle, un cur d’amoureux, un ticket de métro C’est un moment de bonheur intense.

J’ai peut-être eu tort de t’écrire tout cela. Mais je me sens mieux maintenant et je suis incapable de bavarder plus longtemps. Au revoir, ma chère Lucie. Je t’embrasse de tout mon cur.

Claire

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