Pierre.
Hélène a été vilaine !!!
Vilaine ? Comment ça ?
La belle poule soulève sa jupe, et dévoile, au-dessus de ses bas, une croupe débarrassée de toute lingerie inutile, mais rougie et zébrée par une récente flagellation.
Vilaine comme ça, me répond-elle, avec un petit sourire mi-coquin, mi-pervers. Et elle ajoute :
Elle vous attend !
Je passe la porte du salon. Effectivement, Hélène m’attend…
Elle est penchée en avant sur le dossier du Chesterfield, ses deux mains sont menottées dans son dos. Son abondante chevelure noire lui cache le visage. Sa jupe, tendue à craquer sur son cul de jument, est remontée jusqu’au haut de ses cuisses généreuses. Ses bas à coutures beige doré affinent ses jambes. Un petit tas de dentelles s’enroule autour de sa cheville droite.
Je m’approche, et je remonte ma main dans la fente de son vêtement. Je la glisse au-delà de la lisière de ses nylons, et je plonge mes doigts dans sa chatte humide.
Ainsi, tu as été vilaine avec notre amie ?
Un gloussement étouffé me répond. Je fouille sous ses cheveux et je la débarrasse de son bâillon.
Alors, tu as été méchante ? Et je reprends :
Qu’est-ce que tu lui as fait ? fais-je, en farfouillant dans sa lingerie.
Je l’ai mise sur le chevalet. Et elle ajoute très vite :
Mais c’est elle qui l’a demandé.
Et ensuite ? l’interrogé-je, en lui pinçant un sein.
Je lui ai travaillé ses nibards de pétasse, et…
Et ? fais-je, en lui claquant les fesses.
Je lui ai un peu donné du martinet… Et elle a adoré ça.
C’est tout ?
Et j’ai un peu enculé cette pouffe…
Tu es vraiment vilaine, je vais être obligée de te punir.
Oui, je mérite d’être châtiée, mon amour, me répond-elle, mi-soumise, mi-rigolarde.
Il étire mes petites lèvres, il enfonce ses doigts dans ma vulve trempée. Et, en même temps, il pousse son pouce contre mon orifice plissé, et pénètre mon anus. Il entreprend un petit mouvement circulaire.
Son autre main s’est introduite dans mon soutien-gorge. Il me pince le téton droit, puis le masse pour l’allonger.
Pénétrée devant, doigtée derrière, mes seins pétris, je suis aux anges, je frétille sous ses caresses. J’adore être tripotée, je monte. Je vais me perdre…
Et tout s’arrête, ses mains m’abandonnent, coupant mon plaisir au moment où j’allais spammer.
Il me redresse et me remet sur pieds.
Mais, pourquoi ? J’allais partir.
Justement parce que tu allais partir.
Mais, tu me frustres…
Tu oublies que tu es punie.
Sadique, j’aurais préféré le martinet.
Chérie, tu auras aussi le martinet, fait-il en faisant tomber ma jupe.
Je la fais voler d’un coup de pied.
Qu’est-ce que tu fais ?
Je te prépare, ajoute-t-il en rabattant mon chemisier sur mes épaules.
Il dégage mes seins de ma lingerie, et au passage, il dépose un petit bisou sur un de mes mamelons érigés.
S’il te plaît, embrasse-moi.
Il pose ses lèvres sur les miennes ; je m’ouvre ; sa langue me fouille comme sa main tout à l’heure.
Elle se noue à la mienne. Il plaque sa main sur ma nuque, il me penche légèrement en arrière, il me soutient au creux de mes reins. Les mains liées dans le dos, je m’abandonne totalement. C’est un vrai baiser d’amoureux. Il dure une éternité.
Nous nous désunissons, je suis pantelante, je m’appuie sur son épaule, je reprends mon souffle.
Il me guide jusqu’au divan, et me fait m’agenouiller. Ensuite, il m’allonge à plat ventre, le menton sur l’accoudoir. Il prend sur la table quelques liens de cuir et attache chacun de mes poignets à mes chevilles.
Il se saisit du martinet et se place face à moi.
Ouvre ! m’ordonne-t-il, en se débraguettant.
Docile, j’écarte mes mâchoires en grand. Je suis heureuse…
J’aime la fellation. Je ne jouis pas de la bouche, comme je jouis de ma chatte, de mon clitoris, ou de mon anus.
Mais j’aime sentir, entre mes lèvres, la divine bite de mon seigneur, je me sens possédée, j’adore me sentir forcée, surtout s’il se pousse à fond, jusqu’à m’étouffer. Et puis, je raffole du goût de son sperme.
Je l’embouche, j’enroule ma langue autour de son gland, mais il poursuit sa pénétration buccale jusquà ma gorge. Il s’arrête, son membre m’asphyxie, je suffoque, ma glotte se contracte.
Shlac, le martinet s’abat sur mon glorieux popotin. Je sursaute, je veux crier, mais je suis bâillonnée.
Charitable, il se recule et me laisse respirer. Puis il s’avance à nouveau. Je l’aspire.
Une douleur soudaine me brûle le cul. Je dois me crisper pour ne pas le mordre. Il me fouette à nouveau, son membre étouffe mon cri. Il synchronise ses allers et retours avec ses cinglées. Chaque fois que je m’étouffe, il me cingle.
En un instant, je comprends qu’il va conduire son plaisir avec le martinet.
Machinalement, je compte les cinglées. Vingt, vingt-et-une. Je reprends mon souffle.
Il continue… Vingt-deux ! A cet instant, je comprends qu’il ne s’arrêtera qu’une fois vidé. Et j’ai déjà l’expérience de son endurance.
Il pose le martinet, il glisse une main sous ma gorge et l’autre derrière ma nuque, il me bloque le nez dans son foin.
Je sens qu’il va partir, il se raidit et se pousse à fond. Je m’étrangle, sur ma langue, je sens la pulsation du canal éjaculateur.
Il se recule et ne laisse que son gland entre mes lèvres. Je caresse son méat de ma langue. La puissance de son jet la repousse. Il éjecte sa crème salée. Son éjaculation ne tarit pas, sa production est énorme, inhabituelle. J’ai la bouche pleine. Puis le flux s’arrête, mon chéri se recule. Je gaine sa queue pour ne rien laisser échapper. Il se dégage et s’agenouille.
Je plonge mon regard dans le sien. Je fais tourner ma langue pour répartir son délicieux sperme contre mon palais. Je le fixe dans les yeux, et j’entrouvre mes mâchoires. Comme une bonne salope, je lui montre son jus mélangé à ma salive, et j’avale. Il sourit, complice.
Il m’attrape à bras-le-corps, et me fait pivoter. Il place mon bassin sur l’accoudoir, mon sexe bâille entre mes cuisses ouvertes.
Pierre
J’ai une vue magnifique sur l’entrejambe de ma chérie. Ma belle est trempée. Ses lèvres intimes ont rosi. Je m’empare à nouveau du martinet. Je passe les lanières, la face interne de la cuisse gauche. Elle frissonne. Je recommence sur sa chatte et je remonte sur son périnée jusqu’à son anus. Elle tremble…
Hélène.
J’ai peur, il va me fouetter là où nous, les femmes, sommes si sensibles, si délicates. Je ne mérite pas cette punition. J’ai à peine fouettouillé Mel, j’ai presque été gentille avec elle.
Je tremble dans l’attente de la cinglée.
Une caresse humide et râpeuse parcourt mon sexe, puis glisse sur mon illet. Mon orifice caché s’ouvre avec complaisance, attendant une pénétration, mais mon coquin a choisi de jouer, et il repart vers ma chatte. Sa langue farfouille dans ma minette. Je miaule de bonheur. Il glisse jusqu’à mon bourgeon et l’aspire, je sens le sang affluer dans mon organe érectile qui se dégage de son capuchon. Il le râpe, provoquant des ondes de plaisir. Je halète de plus en plus vite, je vais partir.
Il s’arrête, me frustrant de ma jouissance.
Et il reprend la fouille de mon intimité, sa langue se glisse entre mes lèvres intimes, il les mordille, je crispe mes mains menottées, je me cambre pour lui faciliter l’accès de mon entrejambe. Je vais partir quand il stoppe son cunni. Je gémis.
Pourquoi ?
Il pose ses lèvres sur mon anus et me caresse de sa langue, je m’ouvre ; il me pénètre et m’encule de son muscle roulé en cigare ; il me pistonne, je pars à nouveau. Mais il se dégage à nouveau.
Un petit break et il se jette sur mes organes si sensibles
Une main s’est glissée dans mon corsage, et me pince un téton : jouissance en haut, jouissance en bas. Pourvu qu’il ne cesse pas.
Il ne me suce plus, il me bouffe les lèvres ; il mastique mon clito, il mord mon bourrelet anal et il m’encule de sa langue.
Jamais je n’ai connu un cunni aussi sauvage. Je monte, je monte…
Il me délivre en aspirant violemment mon clitoris. Je m’effondre dans un râle de bête.
Il ne me laisse pas redescendre. Il défait mes menottes, et me retourne dans ses bras et m’embrasse délicatement, je glisse mes bras autour de son cou et je lui rends goulûment son baiser.
Nous restons en apnée une éternité, soudés par nos lèvres.
Un ange passe, puis toute une escadrille.
Nous nous désunissons.
Dis donc, quel enthousiasme, je t’ai beaucoup manqué. Et j’ajoute.
Et tu es resté fidèle.
Comment ça ?
Tu m’as remplie. Tu as dû dégorger la production d’une semaine, au moins…
Je ne me suis pas rhabillée, après la douche pour éviter le froid du cuir, Pierre a drapé le canapé d’une couverture de fausse fourrure. Je suis dans les bras de mon amant, au naturel, sous une couette douillette.
Je me glisse à hauteur de sa verge. Un petit coup de langue et Monsieur se redresse.
Il t’en reste un peu.
Oui, je crois que j’en ai fabriqué.
Je me dresse, nue devant lui.
Tu fermes les yeux, tu te laisses faire et tu les rouvres quand je te le dis.
Je m’agenouille entre ses jambes, l’embouche, et je suce. Il se dresse. Le jet blanc jaillit, je le recueille au vol dans un gobelet à whisky.
C’est bon, tu peux ouvrir les yeux, fais-je en fouillant dans la cave à liqueurs.
J’en sors une bouteille de liqueur de mandarine que je réserve d’habitude à nos thés entre dames quand nous en avons assez de l’Earl Grey et que ces bourges coincées veulent quelque chose de plus fort que le thé.
J’en verse une dose dans un verre à liqueur. Ensuite, j’y ajoute l’élixir de mon seigneur et maître. Je ne mélange surtout pas. Il faut que cela ressemble à un nuage blanc dans un ciel orange.
Tu veux goûter.
Seulement tremper mes lèvres.
Qu’est-ce que tu en penses ?
J’aime bien. On dirait du sirop avec de la crème.
Je teste à mon tour. C’est délicieux, le goût des agrumes se mélange avec la suavité du sperme et la chaleur de l’alcool.
J’adore…
Comment as-tu eu cette idée ?
Oh, c’est simple, j’ai copié un cocktail appelé le baiser d’ange. J’ai seulement remplacé la crème.
Et tu vas l’appeler comment ?
Tout simplement Le Baiser de mon démon. Et j’ajoute :
Il faudra que je le fasse goûter à Mel.
Et pour la traite, tu t’en charges ou tu la laisses faire, me lance mon coquin.
Toutes les deux ensemble ; ça va être coquin ! fais-je, en éclatant de rire.