Nous avions perdu du temps avec « nos courses » et du coup, presque deux heures de route pour pousser dans le Sud nous semblait trop longues.
Et puis on dira ce qu’on voudra, rien de vaut la côte Nord pour le côté sauvage et peu peuplée.
Une étendue de sable coincée entre deux longs amas de gros rochers plus qu’une véritable plage.
Bordée de légères dunes envahies d’oyats, encastrée par la roche et l’eau à une trentaine de mètres à marée haute.
L’endroit est quelquefois désert et rarement peuplé.
Le souci étant que pour s’exhiber, le désert n’est pas vraiment idéal.
A peine arrivées, un rapide tour d’horizon la main en visière sur les yeux et je décide que nous pouvons tenter notre chance.
Et si ce n’est pas le jour à s’exhiber, se dorer au soleil nous conviendra parfaitement.
Dans les dunes un homme debout à la gauche de la plage et un autre assis sur la roche de l’autre côté.
Il y en a toujours…
Parce que ce ne sont pas les mouettes où les courants marins qui les font rester là.
Un camping et une grande plage un peu plus loin amène beaucoup de passage derrière les dunes par contre, et une fois installées, nous entendrons même les promeneurs si tant est qu’ils parlent.
C’est rassurant pour le cas où un olibrius voudrait aller plus loin que regarder.
Il y a aussi quelques personnes proches de l’eau, se baladant ou faisant trempette.
Mais surtout, il y a ce couple juste où je voulais nous installer.
— Allez ma chérie Tu me suis !
— Ben ouais, j’vais pas faire l’autruche et t’attendre
Il me faut parler à ce couple.
Ils sont déjà en place.
C’est l’une de mes règles de base.
— Bonjour !
Je suis naturellement gaie et enjouée et sourit facilement.
Là mon sourire est éclatant
Mon expérience n’est pas celle d’une acharnée de l’exhibition et je n’en ai pas fait beaucoup.
Il suffit juste de savoir quelques petits trucs et être assez finaude en psychologie.
D’abord
Toujours demander à la femme.
L’homme ne refusera jamais ou très rarement.
Quitte à affronter son dragon ensuite.
Mais c’est rarement palpitant dans ce cas.
Ils sont très rares à refuser.
Il y a des exceptions parfois tel ce monsieur horrible qui m’avait traitée de dévergondée et s’était empressé de dire à sa mégère qui me regardait comme la dernière des trainées de le suivre.
Ils nous avaient laissées une amie et moi et quitté leur place.
Il était revenu seul une demi-heure plus tard, et s’installait presque à nos pieds les yeux rivés à nos sexes exposés.
Ce mec m’avait vexée
Je m’étais écartée, avait introduit un doigt dans mon sexe sous les yeux de mon amie stupéfaite.
— Vous aimez ?
L’autre avait presque crié un « Oh oui salope » et avait aussitôt sorti un sexe mou et recroquevillé de son maillot.
— Maintenant pauvre type Tu dégages ou je hurle ! Va retrouver ta femme et demande lui de te tripoter ! Casse-toi Ducon ! Je ne supporte pas les sans-couilles de ton espèce !
Après nous avoir traitées de tous les noms d’oiseaux sans cesser de jeter des regards autour de lui, il était parti.
Mon amie restant sous un fou rire communicatif un long moment, répétant entre deux éclats de rire
« Mais se mettre un doigt quand même faut oser ».
Je n’aime pas les hommes qui ne sont pas fichus de dire ce qu’ils pensent.
Et ceux incapables d’assumer leurs actes.
Et s’entend, dans la vie en général.
Mais ceux qui trompent leurs femmes pour tout un tas de raisons bidons sans les quitter pour assumer leurs désirs ou ceux qui rampent aux pieds de bobonne. Ceux-là
Ils insupportent !
J’aime les vrais machos
Ceux qui ne se rendent pas compte qu’ils le sont.
Gentils, adorables, respectant leurs chéries mais capables de donner à une femme l’impression qu’elle n’est qu’une petite chose fragile et qu’elle peut compter sur lui en toutes circonstances.
Et pour mon cas, le physique doit être à l’avenant.
Pour ce qui est de s’installer nue à proximité d’autres personnes
La réponse à ma question doit être claire et on doit la sentir sincère.
Cela va du refus poli à toute une gamme de réponses.
Je me lance uniquement quand je sens que le fait que je vais être nue devant cette femme et son homme est dûment accepté.
Et n’est aucunement gênant pour elle.
Un simple « Oui ça ne me dérange pas » lâché d’un ton évasif n’est pas suffisant.
Soit elle finira par ne pas supporter et regrettera, soit elle n’en sera pas le moins du monde excitée.
Et donc personne n’en retirera la moindre satisfaction.
Ces petites règles s’imposant quand je ne suis pas la première sur le lieu.
Dans le cas contraire, c’est à ceux qui s’installent de choisir.
Rester ou partir
Et je me contrefiche de savoir que je ne suis pas dans mon droit et viole la loi à me dorer nue au soleil sur du sable.
Tu parles d’un crime que celui-là !
Le couple a la trentaine, bien assorti et elle me sourit.
Lui brun et plutôt bien bâti.
Elle plutôt petite et menue, châtain et cheveux relevés en vague chignon, de petits seins cachés par un haut de maillot noir. Charmante.
— Bonjour
Elle a retiré ses lunettes pour me répondre. Politesse et je l’espère curiosité.
— Je me demandais Voilà Je viens souvent ici mais il n’y a jamais personne. Vous êtes du coin ?
— Du tout Auvergnats et en vacances. Nous avons découvert cette plage hier. Nous sommes au camping mais c’est vraiment plus chouette ici. Et vous Vous êtes en vacances ici ?
Elle est naturelle, semble sympathique et disposée à converser.
Lui comme je le pensais a simplement répondu à mon bonjour mais ne me quitte pas des yeux.
— Nous sommes de Brest Et juste venues pour faire bronzette Mais je me dois de vous demander quelque chose. Vous étiez les premiers alors il est normal que vous ayez la priorité.
Elle a un autre charmant sourire et me laisse continuer.
Chloé est restée un moment à regarder vers le large et s’est décidée à me rejoindre.
Son « bonjour » les fait répondre eux aussi et lui attire un autre sourire de la jeune femme.
— Mon amie et moi C’est un peu délicat à expliquer mais
— Vous pouvez vous installer sans souci ! La plage est à tout le monde.
C’est dit franchement et même dit avec un peu d’empressement.
Elle doit s’ennuyer et de la compagnie lui ferai plaisir.
— Oh c’est très gentil merci Mais je préfère être franche Mon amie et moi sommes naturistes alors Enfin vous pouvez refuser sans problème et nous filons ailleurs
— C’est une plage naturiste ? On ne savait pas !
Elle a une moue gênée et se relève pour s’assoir.
— Pas du tout et par ici il n’y a aucune plage naturiste. Le seul endroit est assez loin et pas vraiment sympa Nous irons ailleurs ce n’est pas grave.
Elle ne sourit plus mais ne parait pas réprobatrice à mes propos.
Je m’étais baissée, prenant soin de ne pas exposer ce que cachait ma robe pour lui parler et je me relève lentement.
— Alors bonne journée à tous les deux et profitez bien
Chloé s’est déjà détournée en leur disant au revoir.
La jeune femme me regarde me lever et secoue doucement la tête comme quelqu’un qui ne comprend pas vraiment ce qui se passe.
— Je ne vous ai as dit de partir. Vous pouvez rester si vous voulez Et mon mari et moi nous le faisons aussi quand nous allons dans le Sud. Mais toujours seuls par contre.
J’ai parfaitement compris de quoi elle parle mais je fais l’ânesse.
Je fais très bien l’ânesse.
— Vous faites quoi ?
— Du naturisme ! Enfin nous ne sommes pas accrocs mais c’est cool alors Mais on nous a dit qu’en Bretagne c’est assez mal connu.
— Disons que ce n’est pas vraiment dans les murs Et le temps ne s’y prête pas si souvent. Ce n’est pas toujours comme aujourd’hui et on voit plus de gens en combinaison de plongée qu’à poil sur nos plages
Mon « à poil » brisera un peu la glace et elle sourit à ma plaisanterie.
— Alors c’est gentil Si ça ne vous dérange pas c’est parfait. On va aller s’installer
L’endroit est large d’une petite quinzaine de mètres de sable et je désigne à Chloé l’endroit opposé.
— Là-bas ma chérie ! Encore merci de nous laisser partager la plage.
J’ai ajouté « Ma chérie » en regardant Chloé et je l’ai fait exprès.
Et la jeune touriste a parfaitement compris.
Aucune surprise, aucun jugement dans ses yeux quand elle me regarde.
— Et si vous avez envie de grignoter plus tard nous avons tout ce qu’il faut Et Chloé Au fait ma compagne s’appelle Chloé donc et moi c’est Juliette.
Un sourire et la réponse ne tarde pas.
— Et nous Arnaud et Luce
— Luce ! C’est vraiment joli Et rare surtout ! J’adore
Je le pense vraiment et cela se voit.
— Je disais Chloé fait des mini sandwichs à tomber par terre Je vous assure que si vous vous laissez tenter pour en goûter un, vous la supplierez pour qu’elle vous en donne un autre. Et elle en fait toujours des tonnes Alors tout à l’heure je vous en apporte !
Luce est conquise, mais cette femme est tellement sympathique que moi aussi je suis sous le charme.
Il y des gens comme ça Avec qui le courant passe très vite
Et du coup je ne pense plus à notre envie première d’exhibition.
— C’est vraiment gentil Comment refuser ces sandwichs.
— Vous ne pouvez pas c’est tout ! Alors à tout à l’heure
Sac sur le sable, draps étalés et nos robes passent par-dessus nos têtes.
Chloé a attendu pour imiter mon geste.
Elle est allongée mais raide comme un piquet.
— Tu n’es pas dans un cercueil tu sais
— Ils regardent ?
Arnaud est allongé sur le côté et semble lire.
Mais ces solaires peuvent cacher qu’il regarde vers nous.
Luce elle, allongée et en appui sur ses avants bras nous regarde.
Elle aussi a chaussé ses solaires mais il n’y a aucun doute.
Dans la direction où elle regarde, il y a nous et les dunes désertes.
— Lui je ne sais pas mais Luce oui Maintenant ça ne veut rien dire. Elle est tellement sympathique qu’elle ne cherche peut être qu’a se faire des copines pour l’été
— Ben tu penses ! Elle n’attendait que nousT’es si naïve parfois Jul
— Pas spécialement mais nous sommes arrivées Mais tu es une grande spécialiste des exhibitions toi Alors tu sais certainement mieux que moi ce qu’elle a en tête.
Elle bouge et se met sur le côté pour me planter ses yeux noirs sous le nez.
— Va y fout toi d’moi Tes exhib, c’est vrai, j’y connais rien mais les nanas je connais. Une tu lui plais grave et deux tu l’intéresses ma vieille.
Je sais qu’elle ne veut pas appuyer sur notre différence d’âge mais moi, ça me la remet en mémoire.
— La vieille se dit que l’on a vraiment beaucoup de chance alors Une femme bi férue d’exhibition à qui je plais et pour notre première fois c’est du petit lait
— J’ai juste dit que tu lui plaisais Physiquement tu plais à tout l’monde mais je parlais d’autre chose. J’ai vu comment elle te regardait. Tu lui plais et ça l’intrigue. Et elle est curieuse de te voir à poil et voir si ça lui plait toujours autant de te mater Et si oui ça va l’intriguer encore plus. Ma vieille Et maintenant
Chloé s’approche et m’embrasse sur la bouche.
— J’vais bouquiner parce que j’ai un p’tit peu de mal avec ses deux-là qui matent mon cul.
— Laisse-moi un peu de temps pour analyser la situation et je te promets que tu risques d’aimer si je sens qu’ils apprécieraient que nous allions plus loin.
— Ouais Analyse donc ! En tous les cas j’ai qu’une envie moi
— Laquelle ma chérie
— Que tu me bouffes ! Devant eux si tu veux je m’en tape mais j’en crève d’envie alors analyse vite ou on s’casse dans un p’tit coin sympa si tu veux Et J’ai envie de ta chatte aussi Jul C’est d’être à poil dehors avec toi j’crois
Un autre baiser sur les lèvres sous le regard de Luce et peut être de son mari et Chloé bouge, me collant ses seins sous le nez pour aller plonger la main dans le sac de plage.
Tout en regardant Luce, ma main englobe l’un des seins offerts et le caresse.
Et notre jolie auvergnate ne détourne pas le regard.
Je maudis le temps qui passe et ma vue qui a un peu baissée.
Je ne suis pas certaine qu’elle m’ait sourit
— Si tu veux m’faire bander tu continues hein Et si je mouille devant tout l’monde ?
— Oh mais j’espère que tu vas mouiller ma petite salope
— Ne m’appelle plus comme çà où je fonce leur dire que j’suis vraiment désolée mais que j’vais te bouffer la chatte en me doigtant devant eux
Chloé est un paradoxe sur pattes.
Même si ce sont de très jolies pattes
Elle s’est retournée pour poser son livre sur le drap de bain.
Une édition « La pléiade » des "Voyages" de Montaigne.
Et madame le lit écrit tel quel, en français de l’époque.
Et l’entendre parler comme elle le fait m’agace autant que me sidère parfois.
Du coup je sors ma lecture
Une première pour moi. Le magasine « Voici ».
Depuis le temps que j’entends parler de ce truc.
Je suis très déçue Les vies des stars promises à être étalées dans ce torchon me laissent dubitative.
Je ne connais personne de ceux qui s’affichent sur le papier glacé.
Il me reste mon Loup Durand à finir J’ai lu au moins dix fois son « Daddy »
J’ai lu quelques pages et le joli rire de Luce me tire de ma lecture.
Chloé a bougé sa cuisse la ramenant vers son ventre et ma main se pose sur sa fesse pour la caresser.
Luce est allongée sur le ventre et parle à Arnaud.
J’en profite pour laisser glisser ma main sous la fesse de ma compagne.
J’adore lui caresser la raie des fesses et sentir son petit trou sous mes doigts. Et il est trempé
Et quelques centimètres plus bas ce sont les grandes eaux
— Ma chérie je crois que ton cher Montaigne te fait voyager non ?
Je ne peux m’empêcher de rire en l’embrassant sur l’épaule.
— Pfff je n’ai pas pu lire une page Savoir que peut être ce couple me regarde c’est Je ne pense qu’à ça
— Ça t’excite ma belle !
— Oh oui Même s’ils n’ont pas vu
— Oh ils ont vus mais ça ne veut pas dire qu’eux ça les excite Enfin si Arnaud c’est certain Et avec ses solaires il ne doit pas se gêner pour jeter un coup d’il de temps en temps.
— Et à toi ? Ça te fait quoi Jul ?
— Et bien Je n’avais pas la tête à ça et je n’y pensais pas. Mais te savoir dans cet état du coup
Ce n’est pas fait exprès.
J’ai tout bonnement oublié mais mes doigts sont toujours sur le sexe de ma chérie.
Luce allongée sur le côté, tête sur l’épaule de son homme regarde vers nous.
Et Chloé cuisse relevée comme elle l’est Ma main est apparente.
La jeune femme parle à son homme et rit encore.
C’est très excitant en fait de ne pas savoir si ils ont compris et aime ce qu’ils voient ou si ils n’y prêtent pas vraiment attention.
— Putain ce que j’ai envie de toi J’ai envie de te faire l’amour
— Moi aussi ma chérie mais c’est rare qu’une exhibition finisse ainsi.
— Comment ça finit alors
— Parfois il ne se passe rien et ce sont Caresses le plus souvent Et baise plus rarement.
— Baise-moi ça me convient
— Non mais admettons Devant ce couple tu aimerais ?
— Tu veux me faire jouir en disant çà
— C’est une idée tiens Tu vas jouir
— T’es conne Jul
Elle rit sans me croire.
J’ai enlevé ma main pour la mettre sur sa fesse que je caresse doucement.
Il n’y a plus aucun doute pour nos voisins en tous cas.
Chloé et moi sommes lesbiennes et nous avons très envie l’une de l’autre.
En tous cas nous sommes très câlines l’une envers l’autre sur les plages.
Je l’explique à une Chloé qui reste silencieuse.
Ma main est ferme sur son superbe cul et chaque fois qu’elle remonte vers sa hanche, ses fesses s’écartent.
Je le murmure à ma compagne la bouche dans son cou et elle souffle qu’elle le sait, que ça l’excite.
Je lui dis que nos voisins regardent et elle me demande si c’est vrai.
Je réponds que oui, qu’elle n’a qu’à vérifier par elle-même mais Chloé dit qu’elle n’ose pas.
Je lui parle de sa chatte mouillée.
Pense-t-elle qu’ils puissent discerner qu’elle est trempée de mouille ?
Chloé dit qu’elle ne sait pas.
Elle perd son souffle, sa poitrine se gonfle plus souvent et je le lui dis.
Je lui précise qu’ils doivent le remarquer, qu’ils doivent comprendre qu’elle est excitée, que je suis en train de l’exciter en lui parlant.
— Moi aussi je suis trempée ma chérie
Comme Chloé j’ai relevé une jambe et ma cuisse est sur la sienne.
— Maintenant ils ont nos deux chattes mouillées sous les yeux Attends je vérifie s’ils regardent…
Ils regardent et sont devenus bien silencieux.
Luce toujours la tête sur l’épaule d’Arnaud lui caresse doucement la poitrine et lui a la main sur l’intérieur de la cuisse gauche de sa femme.
Le cul de Chloé bouge imperceptiblement en cadence de mes caresses.
Je suis sûre qu’elle en est inconsciente.
— Tu sais Chloé
— Quoi ?
— Ils savent Ils savent que tu vas jouir Alors décale ton bras qu’ils voient tes seins se gonfler quand tu perds ton souffle, quand ta respiration s’emballe Colle-toi une main sur les lèvres si tu as peur de crier
— J’crierai pas Je sens Je vais jouir Jul Continue s’il te plait Parle encore
— Je veux juste une faveur en échange
— Oui Dit-moi
— Ton visage vers eux
— Non pas ça Jul !
— Ton visage vers eux et tu les regardes
— Non Jul j’pourrai pas j’te jure
— Tu les regardes ma belle Obéis ma chérie.
Le corps bouge et les fesses s’ouvrent un peu plus encore quand Chloé s’étire.
Elle a décollé sa frimousse du drap, sa main droite soutenant sa tête.
Elle regarde où il faut qu’elle regarde.
— J’adore que tu les regardes ma chérie
Ma main descend un peu plus et l’intérieur des fesses est trempé.
Et moi je sens que je coule littéralement.
— J’adore que tu les regardes mais surtout Qu’ils te voient jouir Je veux que tu les voies te regarder jouir
— Oui Oui Je regarde
— Tu sens tes tétons durcir ma belle Ils sont si durs là ! Et si tu voyais ta chatte Et la mienne est encore plus mouillée
Chloé gémit et son corps se tend, je l’encourage à se laisser aller, à jouir longuement.
Mes yeux passent des siens au couple qui nous regarde.
— Ne les quitte pas des yeux et jouis devant eux ma belle petite salope
— Jul je Je vais jouir Jul
Elle gémit plus longuement en se mordant la lèvre inférieure et sa fesse échappe à ma main quand Chloé relève sa jambe vers moi et s’ouvre sous la vague de l’orgasme.
Je ne peux m’empêcher de regarder sa chatte qu’elle offre aux regards.
— Cuisses écartées en plus Petite salope va !
Elle balbutie que ça ne s’arrête pas qu’elle n’arrive pas arrêter de jouir.
Elle tente de me parler sans gémir.
— Quoi Mes cuissent quoi je Oh Jul
— Tu jouis les cuisses écartées comme une vraie salope devant eux
— Oh putain Jul….Dit pas ça…
Encore elle bouge, se décale de moi et se retourne, le ventre sur le drap de bain, cuisses serrées.
Les soubresauts de son corps finissent par se calmer et ma Chloé reste immobile.
Je l’embrasse sur le dos et lui dit que je la laisse digérer et reprendre ses esprits.
— Pffff j’ai pas pensé à ça
— A quoi ?
— A mes cuisses ouvertes
— Et c’est encore plus excitant ma chérie Je vais me baigner Je reviens vite
Un rapide mouvement de la main entre mes cuisses légèrement ouvertes et j’essuie mon sexe gluant de mouille de ma paume.
Luce me regarde marcher vers elle et je lui lance mon plus charmant sourire.
— Je vais me baigner On cuit sur le sable.
-C’est vrai que je sens des rigoles de sueur couler sur mon front et je suis en nage.
— Nous ça va Mais c’est vrai que ça tape.
— On n’a plus l’habitude de ces chaleurs mais plutôt crever que de me plaindre
Luce sourit et me dévisage un instant.
— Et surtout Arnaud et moi sommes plus calmes que vous alors…
Je réponds à son sourire par politesse en me demandant pourquoi elle dit çà et soudain je sens mes joues s’empourprer.
Je ne l’ai pas vu venir.
Je suis plantée comme une conne sans savoir que dire.
Luce a un petit rire et tapote la cuisse de son mari.
— Je suis désolée Juliette Je ris mais On n’avait pas à regarder.
— Non c’est Je savais que Nous savions que vous pouviez nous voir alors Si on vous a gêné je m’excuse
— Vous avez « énervé » Arnaud ça c’est sûr Non aucune gêne Juliette vraiment.
— Ouf alors Je ne sais pas ce qui prit à Chloé mais elle aussi était « énervée ».
— Etre nue m’agace toujours moi alors peut être qu’elle aussi.
Maintenant je dégouline de sueur sous le soleil et je passe ma main sur mon front.
— Il faut que j’aille me rafraichir Ensuite on s’attaque aux sandwichs de ma chérie. On pourrait se tutoyer non ?
— Oui pour se tutoyer et oui pour les sandwichs.
— Tu n’as pas envie de te baigner Luce ?
— T’es folle elle est glaciale ici.
— Allez viens je te montre comment il faut s’y prendre !
— Il y a une méthode pour réchauffer la mer ?
Elle se lève en riant et dit à son mari d’être sage.
Et elle ajoute tout sourire qu’elle peut le laisser en toute tranquillité avec Chloé.
Pour la première fois Arnaud prononce une phrase entière.
— Je n’en serai pas si sûre ma puce
— Après ce qu’on a vu
— Hé non Luce Chloé et moi sommes bi Mais amoureuses depuis presque deux ans, donc oui, tu peux être tranquille. On y va je ne tiens plus ! Arnaud tu viens ?
— Non mais plus tard certainement Merci !
Nous marchons vers l’eau côte à côte et Luce frémit quand ses pieds entre en contact avec l’océan.
— Je peux te poser une question Luce ?
— Bien sûr oui !
— Tu as bien dit que nous avions « énervé » Arnaud ?
— C’est peu de le dire
— Ça ne te dérange pas ?
— Non Juste ce côté voyeur qui me gênait mais bon
Elle ne doit pas dépasser les 165 cms et elle doit lever les yeux pour me regarder.
— Et toi Cela ne t’a pas « énervée » toi ?
Elle ne baisse pas les yeux en m’avouant qu’elle est toujours excitée par les scènes de lesbianisme dans les pornos.
Mais que nous regarder l’avait beaucoup plus troublée.
Cette femme serait certainement une amie. Elle dit ce qu’elle pense sans se poser de questions.
— Mais jouer la voyeuse c’est J’étais un peu gênée quand même.
— Pour être franche et honnête Nous l’aurions fait mais le faire devant vous c’est ce qui a vraiment chamboulé Chloé. Nous a chamboulées !
— Cet orgasme qu’elle a eu houlala
— Ah vous avez vu ça aussi alors Je n’étais pas sûre.
— Tu m’étonnes qu’on l’ait vu Et la fin surtout quand Oui bon houlala.
— Elle a eu cet orgasme parce que je lui disais que vous la regardiez Et j’ai faillis en avoir un moi aussi.
Tout est dit et nous sommes tout à coup aussi gênées l’une que l’autre.
C’est la première fois que je parle à l’une des personnes qui m’a vu m’exhiber.
Si on ne trouve pas très vite un sujet de conversation la plage va se transformer en banquise
— Juliette je peux te demander quelque chose ?
— Oui
— Vous Vous allez recommencer ?
— On adorerait oui Mais tu sais, je te trouve vraiment adorable. Non ne t’affole pas je parle personnalité là
— Et physiquement je ne te plais pas ?
— Mais si tu es très jolie mais Oh c’est délicat de parler de tout çà.
— Arnaud m’a dit de suite Deux nanas qui arrivent à la plage à poil sous leurs robes. Naturisme ou pas On ne devrait pas s’ennuyer.
— Oui il ne s’est pas trompé Mais je comprends que tu ne veule pas que nous recommencions
— C’est à cause d’Arnaud en fait
— Ah ? Explique Enfin si tu veux !
— Je ne tiens pas Tu dois savoir que ça peut vite dé****r ce genre de
— N’en parlons plus Luce Nous ne sommes pas des nymphomanes même si je sais qu’il n’y aurait pas de dérapage.
— Je ne dis pas ça C’est la première fois que je vis ce genre d’expérience et en plus tu es super cool mais je ne sais pas comment réagir.
— Et tu as la frousse N’en parlons plus Luce. Je veux juste dire que nous pouvons passer une journée sympa avec des gens sympas
Luce a un peu de mal à respirer en avouant que nous l’avons vraiment chamboulée elle aussi.
— Tu m’excites beaucoup toi aussi.
— Mais je n’ai rien fait moi
— Tu nous a regardé et tu viens d’avouer que ça t’a excitée alors En plus tu es à croquer Alors de deux choses l’une
Je la regarde le plus sérieusement du monde et elle semble soudain surprise.
— Soit tu cours vers le large sans t’occuper de la température de l’eau Soit je te saute dessus de suite.
— Tu sais que tout le monde te regarde là Juliette.
— Oui mais là c’est toi qui m’excite COURS !
Dans l’eau
J’ai senti la main de Luce sur ma fesse une première fois et elle s’est enhardie pour la laisser sur mon pubis lisse.
Je ne peux m’empêcher de lui dire avec un gentil sourire
— Pas sans Chloé Luce
— C’est juste que je n’ai jamais touché une femme… Intimement je veux dire… je voulais voir… Excuse-moi !
— Nous verrons bien ce qui se passe après notre casse-croute…
— Il se passerait quoi…
— Nous verrons bien… On peut se regarder sans se toucher, se toucher un peu ou choisir qui touche qui… Enfin… Je pense que ça peut se passer comme cela en tous cas…
Elle sourit en me demandant si elle devenait lesbienne