-"Passe me faire l’amour"

C’est par cette phrase qu’elle répondit à sa dernière question. Il la lui avait posé car il sentait poindre sa déprime lancinante revenant le hanter aussi sûrement que des vagues contre une falaise. Il avait alors pris son portable pour lui envoyer un sms, lui demandant une idée pour lui de chose à faire ce soir. Et sa réponse avait été surprenante, comme sait si bien l’être. 

Lui, c’est Greg Lex, jeune homme approchant de la trentaine d’année, fraichement devenu formateur/coach. Il avait quitté son département antillais de naissance pour développer son portefeuille clientèle. Il n’appréciait que moyennement les grandes métropoles, surtout le jour, où il les trouvaient trop grouillantes de coquilles vides pressées d’aller nulle part pour ne rien y faire d’enthousiasmant. Mais il aimait beaucoup plus les rues fantomes des nuits constellés de lumières artificielles des lampadaires. Il s’était mis en route depuis quelques minutes et il ne tarderait pas à arriver chez elle. Elle, c’est Phanie Loca. Un prénom et un nom originaux pour une jeune femme qui l’était tout autant. Ils se connaissaient depuis l’université, une histoire brève, passionnée bien que non consommée d’un point de vue charnel. Ils s’étaient ensuite perdus de vue, avant de se retrouver, par hasard, et de s’attirer et se repousser tels deux aimants, entre périodes de distances silencieuses et rapprochements volcaniques. 

Et ce soir, tout semblait indiquer une nouvelle explosion de passion. Il ne pouvait s’empecher de penser à son corps et à l’expertise qu’elle montrait pour l’amener au plus haut des plaisirs sexuel. Sa bouche et ses lèvres savaient prodiguer des fellations exquises alors que ses hanches et ses fesses étaient une ode à la pratique de la levrette. Elle était plus menue au niveau de sa poitrine, mais il aimait embrasser et mordiller ses petits tétons tendus pour lui. 

Il était arrivé à l’entrée de la résidence, et tapa en les murmurant les chiffres du code avant de s’introduire silencieusement. Il l’appela pour lui dire qu’il était au pied de l’immeuble et la porte d’entrée laissa entendre son clic caractéristique. Arrivé au premier étage, il frappa, trois coups comme à son habitude, et l’espace d’un instant, se demanda si elle ne se jouerait pas encore de lui. Il était déjà arrivé qu’ils n’aillent pas plus loin que quelques baisers enflammés et il se demandait parfois si elle jouait avec lui comme cela pour ne pas se laisser emporter par son propre désir, ou simplement pour s’amuser à ses dépens. 

La porte s’ouvrit, et elle lui indiqua en souriant qu’il pouvait entrer. Elle était vêtue d’une robe longue mais légère, plutot près du corps, et fendue des chevilles jusqu’au haut des cuisses. Elle ne portait pas ses lunettes qu’elle portait surtout pour la lecture et quand elle devait passer du temps devant son ordinateur. Pieds nues, elle était juste un peu plus courte que lui, pourtant pas très grand avec son mètre soixante douze. Il la suivit à l’intérieur du petit appartement, et posa son regard sur la cambrure de Phanie. L’érection qui avait pris naissance pendant ces songes sur le chemin en fut renforcée et il lui attrapa un poignet, l’attira vers lui, et l’embrassa à pleine bouche. Elle lui rendit son baiser, et passa ses mains autour du cou de Greg pendant que celui-ci baladait les siennes de haut en bas du corps de la jeune antillaise. L’une de ses mains se glissa sous la robe pendant que l’autre palpait ses fesses alors qu’il l’embrassait maintenant dans le cou.

"Dis donc jeune homme, c’est que vous êtes impatients!" lui murmura-t-elle au creux de l’oreille avant de lécher celle-ci. Elle savait que cela le rendait fou. Et son désir ne fit que s’envoler quand il se rendit compte qu’elle était nue sous sa robe. Il la plaqua contre l’un des murs du couloir, le souffle haletant, et commença à caresser les lèvres vaginales de sa partenaire. Il s’attarda ensuite sur son clitoris et joua avec pendant un moment qui sembla éternellement long et bon pour la jeune femme. Elle fondait littéralement sous ses mains et sous ses doigts qui s’enfonçaient maintenant en elle. Phanie plongea ses mains dans le jean de Greg pour agripper ses fesses par dessus son boxer. Collés l’un à l’autre, leur respiration trahissant leur frénésie, ils s’enflammaient. Il la doigtait de plus en plus vigoureusement. Il avait déjà son majeur et son annulaire allant et venant en elle, et elle mouillait encore et encore. Bientôt s’il voulait, il pourrait lui introduire son index, mais n’y tenant plus, elle posa ses mains sur ses épaules et le plaqua sur le mur opposé du petit couloir. 

"J’en veux plus" lui dit-elle, une lueur gourmande dans le regard, en réponse à la surprise de celui-ci. Elle lécha frénétiquement son cou en enlevant habilement sa ceinture et faisant tomber sur ses chevilles le jean qui la séparait du membre qu’elle convoitait. Elle sortit le sexe tendu et le caressa vigoureusement avant de s’agenouiller. Elle le fixa du regard en approchant sa bouche de sa verge, et doucement, sortit sa langue pour lapper le gland de Greg qui accueillit avec un infini plaisir cette sensation. Il leva les yeux en l’air en lachant un "oh putain" avant de les ramener vers elle. Elle le fixait toujours et aspira son sexe centimètre par centimètre dans sa bouche délicieusement chaude et humide. 

"J’aime ta queue" asséna t elle en sortant celle-ci d’entre ses lèvres avant de l’y replonger et de commencer une fellation vigoureuse. Sa langue glissait tout autour du membre du jeune homme qui s’appuya de tout son poids contre le mur pour se laisser aller. Elle continua sur un rythme rapide, se délectant de la sensation de cette queue dont elle aimait tant le goût. Elle sentait son entrecuisse se gorger de désir et de cyprine à l’idée qu’il la prendrait bientôt. Elle n’aimait pas le lui avouer, mais elle était folle de lui et de son corps. Et elle prenait un plaisir fou à constater à quel point elle aimait être audacieuse pour lui. 

La sensation des mains de Greg sur ses épaules la sortit de sa rêverie, il la tira vers le haut, avant de la retourner et de la plaquer à nouveau contre le mur qu’elle avait quittée quelques minutes plus tôt. Elle sentait son sexe dure contre sa robe pendant qu’il lui répétait qu’il avait trop envie de la baiser. Elle aimait quand il devenait vulgaire, elle savait que c’était la traduction d’un désir sincère, lui qui exécrait d’ordinaire à user de ce type de langage. Elle savait également qu’un seul mot de sa part, qu’une seule réaction même minime, et il stopperait ce langage, par peur de l’avoir vexée ou d’être allé trop loin. Mais là maintenant, elle voulait qu’il se laisse aller, qu’il soit primaire, bestial, qu’il la domine. Il leva le pan arrière de sa robe, elle écarta doucement ses jambes, et elle sentit son gland contre ses lèvres. Il la caressait avec, faisant encore grimper son désir à elle en même temps que son impatience. 

"Tu veux que je te prennes?" Il posait la question en connaissant la réponse

"Oui" murmura t elle. 

"Je n’ai pas entendu" lui répondit il tout en continuant à la caresser de son gland. 

"Oui, oui! Prends moi, tout de suite!" Elle n’en pouvait plus d’attendre, elle le voulait, maintenant, dans toute sa virilité. 

Et elle cria presque quand il s’introduisit en elle d’une poussée puissante. Il la tint fermement par les hanches avant de commencer à la besogner furieusement. Elle sentait ses testicules claquer contre elle à chacun de ses allers retours. Il la possédait de toute sa longueur et de tout le diamètre de sa queue. Elle haletait sous chacun de ses coups de butoir. Fiché en elle, il la fit reculer ses jambes. Elle prit appui sur le mur avec ses bras pliés et il recommença à la baiser de plus belle. Les bruits de leur respiration faisaient écho à ceux de leurs corps claquant l’un contre l’autre. Il lui faisait l’amour comme si c’était la dernière fois, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Et ils aimaient ça. 

Elle déplia son bras pour éteindre du bout des doigts l’interrupteur. Ils étaient entièrement dans le noir. Il n’y avait plus qu’eux, rien n’existait d’autre dans l’univers à ce moment précis. Greg variait maintenant le rythme, passant de grandes saillies puissantes à des mouvements plus lents, plus doux, plus profonds. Il aimait aller le plus loin possible en elle, doucement, et se ficher de tout son membre dans son sexe chaud et trempée. Il la sentait se contracter, trembler, gémir sous ses efforts. Il sortit d’elle, la ramena face à lui, et la serra dans ses bras affectueusement tout en l’embrassant sur son front. Elle aimait également ses moments ou il se montrait incroyablement touchant et protecteur. Il était homme dans toute sa globalité, à la fois mâle animal et humainement sentimental. Il la prit par la main et se rendit vers sa chambre. Il la laissa entrer la première, comme il le faisait toujours, sans même s’en rendre compte, et elle monta sur son lit en s’y glissant à quatre pattes, sentant malgré l’obscurité le regard qui était posé sur elle. Elle se retourna et le sentit contre elle. Elle écarta à nouveau ses jambes pour accueillir tout son sexe trempée de sa cyprine, elle enroula ses bras autour de son cou, et l’embrassa pendant qu’il glissait à nouveau dans son intimité. 

Elle sentait dans ses mouvements qu’il était passé dans une retenue subtile. Alternant toujours le rythme mais en se préservant d’une trop grande montée de plaisir. "Vas y, encore, encore" l’encouragea t elle pour qu’il se libère une dernière fois. Il la prenait maintenant de plus en plus fort, de plus en plus vite, et ils sentaient ensemble des vagues de plaisir toujours plus grande les submerger. 

"Phanie, phanie! C’est trop bon!" il sentait qu’il ne tarderait pas à atteindre le point de rupture, il pensa un instant à ralentir le rythme avant de se raviser. Ses yeux dans les siens, elle lui demande de jouir avec elle, de jouir en elle. Et, les yeux plongés dans l’immensité du regard l’un de l’autre ils atteignirent un orgasme incroyable. 

Il leur fallut plusieurs minutes avant de revenir à la réalité du moment. Il l’embrassa affectueusement, toujours en elle. Elle lui sourit en le caressant du bout des ongles. 

Et ils s’endormirent doucement.

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