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L'envol des tourterelles – Chapitre 19




Huit heures trente-cinq. À la suite d’une nuit aussi sensuelle que mémorable, les deux tourterelles, nues dans les draps de satin du lit Queen d’Alicia, sortaient peu à peu des brumes du sommeil.

 En sourdine, on entendait toujours les mesures du Bolero de Ravel, qui avait joué en boucle toute la nuit.

 Alicia et Sophie ouvrirent presque simultanément les yeux, étendues l’une contre l’autre, face à face, reposant sous la couette. Leur premier geste fut d’échanger un sourire silencieux. Sur l’oreiller, de tendres et sensuels baisers s’échangèrent, accompagnés de mordillements des lèvres. Sous la couverture, des mains s’agitèrent lentement, tantôt pour caresser un sein jusqu’à en faire pointer le mamelon, tantôt pour chatouiller une vulve maintenant imberbe et collée par l’assèchement de liquides corporels qui avaient abondé quelques heures plus tôt.

 « Tu as bien dormi, ma petite biche chérie ? demanda Alicia à sa compagne.

 – Comme un bébé, répondit Sophie. Si tu savais comme je suis heureuse d’être ici, avec toi, dans ce lit. Je voudrais que le temps s’arrête. »

 Sophie était en effet plus qu’heureuse d’avoir donné à sa nouvelle conjointe l’occasion de la prendre librement, de se l’approprier complètement, d’avoir pu récompenser toutes ses années d’attente, d’avoir comblé tous ses désirs. Mais aussi, et peut-être surtout, d’avoir joui comme jamais sous les baisers, les caresses et les touchers de son Ali.

 Alicia, de son côté, se sentait heureuse et satisfaite de ses performances sexuelles à l’égard de Sophie. Puisque c’était à elle de prendre les initiatives pendant la nuit de noces, son unique souci avait été de bien satisfaire sa demoiselle qui, depuis toujours, avait brûlé de s’abandonner complètement à ses expressions et ses gestes d’amour. S’oubliant complètement, elle avait volontairement renoncé à sa jouissance personnelle, désirant plutôt mettre toute son énergie à faire connaître à Sophie des moments d’extase inoubliables. Son plaisir, elle l’avait trouvé dans les orgasmes de sa biche.

 Sophie fut la première à sortir du lit. Après une période d’arrêt causée par les invasions intra-rectales, son péristaltisme intestinal s’était remis en marche. Les borborygmes abdominaux se faisaient de nouveau entendre alors que la fille entra dans une longue période d’émissions gazeuses. Il ne se passait pas cinq minutes sans que l’on entende l’émission d’un vent soulageant Sophie qui avait commencé à se sentir un peu ballonnée par son blocage temporaire.

 Alicia, de son côté, avait commencé pendant la nuit à éprouver de légères crampes au bas-ventre, pour une toute autre raison cependant.

 À la fraîcheur du matin, Sophie revêtit un J-string bleu et un T-shirt vert qui ne lui descendait qu’à mi-fesses. Malgré le risque que son derrière irrité laisse échapper un pet mouillé, elle avait opté pour la coquetterie plutôt que d’enfiler une culotte avec une protection féminine.

 Moins frileuse, Alicia n’avait revêtu qu’une petite culotte bikini turquoise, ravie de l’occasion qu’elle avait de circuler nue dans la maison que sa mère leur prêtait pour le week-end.

 Dans la cuisine, Sophie cherchait à préparer le café, ses émissions gazeuses se succédant presqu’aux minutes.

 « Oh, Ali, vous le cachez où, votre café moulu ? Je ne vois que la cafetière.

 – Dans l’armoire du haut, chou. Attends, je t’approche une chaise. »

 Maintenant juchée sur la chaise, Sophie fouillait dans l’armoire à la recherche du Van Houtte moulu. Alicia, qui se tenait à côté, ne put résister à la tentation : levant les bras, elle écarta le J-string de Sophie et se mit à lui baiser les fesses qu’elle avait pris soin d’écarter, tout en lui léchant l’anus :

 « Oh comme il est beau ce p’tit trou de cul-là !

 – Fais attention, gros minet, j’ai des gaz à effet de serre ce matin, tu pourrais bien en recevoir un en pleine figure !

 – Des gaz à effet de serre ??

 – Oui. C’est quand t’as des gaz à passer mais que tu te retiens en serrant les fesses ! »

 Les filles éclatèrent aussitôt d’un rire tel que Sophie en laissa échapper un qui s’exprima bruyamment.

 « Je te l’avais dit !

 – J’aime tout de toi, même tes petits pets mélodieux. Mais ne te retiens surtout pas sinon tu risques de désagréables ballonnements, prévint la future médecin. »

 Prenant tout son temps, Alicia passait et repassait sa langue autour du petit trou de Sophie, tout en admirant en contre-plongée cette raie parfaite des fesses qui se prolongeait par la fente vulvaire de façon tout à fait rectiligne. Elle goûtait du même coup le lubrifiant et le faux sperme sucrés qui s’étaient accumulés et avaient séché entre les foufounes de sa copine la nuit précédente. Profitant de l’occasion, elle caressa des doigts la douceur de son bas-ventre et de ses grandes lèvres lissées par la lame du rasoir. Elle parcourut finalement avec les mains et la bouche l’extérieur des fesses de sa biche et baisa tendrement le papillon tatoué à son intention.

 Sophie se laissait faire avec volupté. Son sexe dénudé et rasé ayant retenu toute l’attention de la langue de sa partenaire la nuit précédente, elle appréciait au plus haut point de sentir pour la première fois dans son derrière cet organe curieux et avide qui désirait de plus en plus d’elle. Elle garda cependant son sphincter bien serré afin d’éviter toute émission accidentelle.

 L’ayant aidé à redescendre de sa position de vulnérabilité’, se sentant plus heureuse et plus taquine que jamais, Alicia reprit la conversation :

 « J’aime t’entendre péter, c’est de la musique pour moi. Dis-moi donc, es-tu capable en pétant de faire vibrer la fourche de ton string comme on fait chanter un brin d’herbe que l’on tient entre les pouces et à travers duquel on souffle ?

 – Non, répondit Sophie du tac-au-tac. Je me fourre un sifflet dans le derrière et je m’en sers pour accorder ma guitare.

 – Donc tu pètes en do majeur ?

 – Mais non, la première corde est en mi ! On voit que tu es plus experte en science médicale qu’en musique.»

 Prétextant un vertige qu’elle aurait subi en grimpant sur la chaise. Sophie demanda à Alicia d’aller dans les hauteurs pour ranger la boîte de café dans l’armoire. Opportuniste et taquine, la rousse, d’un geste assuré, leva les bras à son tour et déculotta jusqu’aux genoux sa copine qui s’affairait, grimpée sur la chaise et les mains dans l’armoire, à ranger le contenant.

 Surprise, Ali émit un petit « Aïe ! » d’étonnement et de plaisir, mais laissa Sophie donner libre cours à ses actes.

 Détendant au maximum muscles et sphincter, elle laissa sa partenaire de vie lui écarter grand les fesses et explorer son fondement. Elle laissa la petite langue cochonne parcourir tout l’espace normalement caché par sa raie qui était maintenant béante devant les yeux de Sophie. Elle sentit un muscle lingual vigoureux tenter de fouailler son anus et essayer de le pénétrer. L’excitation était à son comble, Alicia se cambrant de plaisir.

 « Oh Sophie, Sophie, ma belle bichemurmurait la femme au corps athlétique. »

 Sophie jouissait déjà de sentir les fortes effluves poivrées émanant des parties les plus intimes de son amie de cur, de sa compagne d’université, de sa capitaine de volley qui, de surcroît, était toujours vierge. En contre-plongée également, elle put admirer à son tour les charmes de sa copine, à commencer par des nichons bien implantés au haut de sa poitrine et un abdomen de fer se terminant par une chatte des plus soyeuses et des plus mystérieuses. La biche dut cependant mettre fin à ce délicieux jeu amoureux, un besoin d’évacuation pressant s’étant manifesté dans ses intestins.

  Donc, au menu : toasts avec confiture, jus d’orange et café. Les deux prirent place autour de la table pour un petit-déjeuner plus qu’apprécié et qui allait renouveler les énergies dépensées dans la nuit. En prenant place, les fesses nues de Sophie avaient rencontré un siège fini bois plutôt froid.

 « Apparemment c’est pas très bon pour les hémorroïdes, s’était-elle dit, mais enfin »

 En sirotant le café, on discutait sexe et tabous :

 « C’est quand même bizarre qu’on soit gênée de se montrer nue à des étrangers, même des proches, mais pas dans l’intimité d’un couple, commença Alicia.

 – Ça dépend évidemment du niveau de relation, répondit l’étudiante en psycho.

 – Toi, Sophie, il n’y a plus rien qui te dérange dans tout ça ?

 – Après la nuit qu’on vient de passer, il n’y a plus grand-chose qui devrait nous déranger. Pourquoi ? »

 Alicia risqua une question qu’elle savait délicate pour sa compagne :

 « Comment t’es-tu sentie quand tes parents t’ont demandé de faire caca devant eux? »

 C’était la dernière question que Sophie aurait voulu entendre. Alicia le savait très bien, mais cette dernière, en bon futur docteur, avait la nette intention de vider ce nouvel abcès chez sa patiente bien-aimée.

 Sophie rougit. Un malaise s’installa chez elle à l’évocation de ce souvenir.

 « Ben, euh, j’étais pas dans mon état normal. Et le fait que tu m’en parles me met mal à l’aise, je dois t’avouer. J’aurais nettement préféré que tu ne sois pas au courant. »

 Sophie reprit :

 « Sur le coup, c’était agréable. On se concentre sur les sensations que ça procure. C’est après que le malaise et la honte s’installent.

 – Sûr que c’est plaisant, approuva Alicia, surtout lorsque l’on passe une selle consistante, d’un bon calibre et que

 – Oh arrête! coupa Sophie, interloquée, c’est dégueu ce langage !

 – Au contraire ! rétorqua Alicia d’une voix qui se voulait autoritaire. Ce sont les mêmes terminaisons nerveuses externes et internes qui sont stimulées, que ce soit par ça ou par un pénis, un gode, un chapelet anal, un bazooka ou quoi que ce soit qui passe par là. Et n’oublions pas que la fonction première de notre trou de cul est d’éliminer nos résidus alimentaires. Il n’y a donc pas de motif à être gênée quand on aborde ce sujet. »

 Toujours mal à l’aise et rouge de gêne malgré les arguments avancés par Alicia, Sophie gardait le silence.

 « Je vais être directe, ma chouette, reprit l’étudiante en médecine.  Ça te tracasse vraiment le fait que je sois au courant de cette histoire ?

 – Ben oui, certain. J’ai réalisé tout ça en prenant ma douche avant-hier soir. J’étais encore avec Maman. Je me demandais ce que tu penserais de moi. J’ai j’ai vraiment encore honte devant toi. Oui, ça me gêne encore un peu d’en parler avec toi.

 – Il faut que tu te sentes libre, mon amour. En couple, il ne doit y avoir aucune inhibition, aucun blocage, aucune honte.

 – J’aimerais être libérée, Ali. Ton sans-gêne me manque.

 – Je vais réfléchir à quelque chose, répondit Alicia. »

 Pour Sophie qui connaissait très bien les expressions de sa compagne, cela signifiait : Je sais ce que je vais faire’.

 S’étant levée de table la première, Alicia vint caresser les cheveux de sa compagne :

 « Aujourd’hui, ma biche, c’est ta journée. C’est maintenant à toi de me prendre et de me dépuceler. Et tu as l’embarras du choix : ma chatte soyeuse ou mon petit trou serré.

 – Je brûle de savourer ton corps, gros minet, répondit Sophie, pas fâchée du tout qu’on aborde un autre sujet. Je crois avoir une petite idée de la manière par laquelle je vais te surprendre.

 – Oh oui ! surprends-moi, ma puce, je me soumettrai entièrement à toi. Mais auparavant, que dirais-tu d’un bon bain rafraîchissant ? »

 Quinze minutes plus tard, les amoureuses s’étaient rejointes dans la salle de bain, Sophie toujours vêtue de son T-shirt et de son J-string, Alicia de sa culotte bikini. Cette dernière avait cependant un plan bien précis en tête. Maîtrisant parfaitement ses notions de physiologie du système digestif, et ayant observé le ballonnement abdominal qu’accusait Sophie, la future clinicienne avait élaboré une stratégie pour délivrer sa compagne de ses derniers tabous.

 En présence de sa copine, elle se déculotta complètement et prit place sur la cuvette de la toilette, non sans avoir relevé complètement le siège. Alicia s’était donc installée directement sur la porcelaine froide, les cuisses écartées à 90 degrés, exposant à Sophie une vue directe de tout son sexe et de son anus.

 « Qu’est-ce que tu fais ? demanda cette dernière quelque peu surprise.

 – Tu vois, je vais à la toilette.

 – Mais pourquoi installée comme ça, directement sur la cuvette ?

 – Je veux que tu m’observes. Assieds-toi par terre et attends. »

 Sans trop chercher à comprendre (Ali était si imprévisible quelquefois), Sophie s’exécuta et prit place face à sa conjointe, par terre. Elle appréciait du même coup la vue imprenable sur les parties anatomiques inférieures de sa compagne qui s’offraient à sa vue.

 « Ouais, t’as vraiment un beau derrière, vu de cet angle, blagua Sophie.

 – Attends, tu vas bientôt le voir en action. »

 Bien installée, Alicia s’abandonna à une courte miction. Suivit l’émission en cascade de quelques gaz annonciateurs. La fille ferma les yeux, le visage au plafond.

 Devinant l’intention de l’autre de vouloir vider ses intestins, Sophie commença à se lever :

 « Oh, Ali, euh, je vais te laisser faire tes choses, moi je vais attendre de l’autre côté.

 – Non non ! ordonna Alicia, les yeux toujours clos, reste ! Ça fait partie de ta thérapie.

 – Quoi ? Quelle thérapie ?

 – Celle qui va te délivrer de tes dernières inhibitions. Assieds-toi tranquille, observe-moi et vois comment un acte naturel peut être source de plaisir. »

 Sophie reprit place par terre. Elle observa, avec un certain dédain d’abord, Alicia prendre une grande respiration. Derrière le sexe, Sophie aperçut une forme brune et cylindrique apparaître silencieusement, alors qu’un léger gémissement de plaisir se faisait entendre, et qu’une odeur familière se faisait sentir.

 « Ouach, s’exprima Sophie, c’est dégueu cette affaire-là.

 – Au contraire, c’est bon, Sophie, répondit Alicia, les yeux toujours fermés et un léger sourire aux lèvres. Il faut se concentrer sur les sensations présentes. »

 Ayant lâché son truc dans un clapotis, Alicia soupira de satisfaction et attendit, toujours assise sur la porcelaine du cabinet de toilette.

 Ce n’est que quelques secondes plus tard que Sophie manifesta ce qu’attendait Alicia :

 « Bon ben, Alicia, euh, tu as terminé ? Mon ventre gargouille beaucoup et je sens que mon tour vient très bientôt.

 – Désolé, mon chou, mais j’ai pas encore fini. Il te faudra attendre.

 – Mais j’ai envie, moi, maintenant ! Je ne pourrai pas attendre !

 – Ok alors, viens t’asseoir avec moi. »

 Ce faisant, Alicia recula au maximum sur la cuvette, ouvrit grand ses cuisses et invita Sophie à venir s’asseoir à son tour, devant elle, sur la porcelaine.

 Ne pouvant plus attendre et n’ayant pas le choix, Sophie retira son J-string et vint se blottir dans le giron de son amie. Les deux filles se trouvaient donc collées l’une sur l’autre, les seins d’Alicia sur les omoplates de Sophie alors que cette dernière sentait la chatte drue d’Ali contre son coccyx. De part et d’autre, les cuisses de Sophie bien ouvertes étaient collées sur celles d’Alicia, qui les entouraient.

 « Tu es bien installée, ma chouette ? demanda la fille aux cheveux noirs ravie de voir son plan fonctionner.

 – Ça va aller, je crois. On a juste assez d’espace. Tu l’avais prévu n’est-ce pas ?

 – Oui, mon beau bébé. Laisse-toi aller maintenant. Ne pense à rien. Vis le moment présent. »

 À son tour, Sophie laissa tomber un peu d’urine dans la cuvette avant de se soulager par l’émission d’une vesse. Elle eut droit par la suite à un mini-cours de physiologie intestinale :

 « Sens les mouvements de ton côlon qui font progresser son contenu. Les matières solides et gazeuses se pressent dans une section de l’intestin jusqu’à ce que cette dernière s’ouvre à son tour pour laisser le tout continuer le trajet.

 « La section précédant le rectum s’appelle le sigmoïde. On sent le bol fécal y transiter et se déverser ensuite dans le rectum qui a son tour le pousse vers l’anus. La portion finale du rectum se distend par l’accumulation des matières, stimulant le nerf vague qui va ordonner aux sphincter interne et externe de se relâcher par inhibition.

 « C’est à ce moment que nos terminaisons nerveuses se font chatouiller par le passage des matières de l’intérieur vers l’extérieur. C’est ce qu’on appelle

 – La défécation, compléta une Sophie ravie, qui, les yeux fermés et un léger sourire aux lèvres, se trouvait elle-même maintenant en pleine activité, sans pour autant avoir perdu un seul mot de la description que faisait Alicia de ce phénomène naturel. »

 En silence, les deux amoureuses continuaient leurs activités respectives, ne goûtant qu’aux sensations du moment, alors qu’Alicia, ayant retiré le T-shirt que portait encore Sophie, commençait à apposer des baisers sur les épaules et dans le cou de cette dernière, tout en lui caressant les seins, l’ayant l’enlacée de ses bras.

 La rousse appréciait vraiment sa position : elle se trouvait collée sur son amoureuse et sa protectrice aussi nue qu’elle, s’adonnant à une activité commune comme cela avait souvent été le cas dans leur vie. Mais de plus, elle ressentait comme un début de délivrance, un épanouissement nouveau, alors que cette activité revêtait un caractère particulier : celui d’être vécue en privé mais dans l’intimité d’un couple et en parfaite complicité avec sa partenaire.

 Ne ressentant plus aucun embarras concernant leur activité du moment, Sophie prit plaisir aux caresses de son amoureuse. Alicia descendit une main sur le ventre de Sophie, constatant son déballonnement, signe que les évacuations portaient fruit, et ayant caressé la vulve lisse de son amie, fit passer le majeur entre les petites lèvres.

 Sophie gardait les yeux fermés, dans l’attente. Alicia poussa le doigt dans le vagin et atteignit le point G auquel l’hymen perforé donnait maintenant accès. Elle amorça des mouvements de massage à cet endroit, tout en continuant de baiser Sophie dans le cou et sur les épaules, la main restée libre se baladant sur la poitrine de son amie.

 Les mouvements effectués par Alicia eurent tôt fait de détendre complètement Sophie. Cette dernière ouvrit les yeux, tourna la tête vers sa conjointe et lui offrit ses lèvres qui furent immédiatement saisies par celles de sa compagne. Les amoureuses laissèrent ces dernières se mordiller de plus en plus passionnément, leurs langues s’entremêlant dans de chaudes caresses.

 Les deux tourterelles connurent, durant quelques minutes, d’intenses et agréables sensations simultanément à chaque extrémité de leur tube digestif respectif.

 Alicia actionna la chasse d’eau et, passant par devant,  mouilla légèrement une épaisseur de papier hygiénique qu’elle fit doucement passer sur la rondelle de Sophie, qui se contractait de plaisir. Cette stimulation entraîna une nouvelle évacuation intestinale chez la rousse qui ressentit au même moment un frisson lui parcourir l’échine de haut en bas.

 Au son de légers gémissements de plaisir, l’excitation anale et vaginale amena la jeune à un orgasme qui se manifesta par des secouements abdominaux et un resserrement du sphincter qui sectionna en deux une selle qu’elle avait commencé à expulser. De faibles cris plaintifs parvinrent à se faire entendre alors que les bouches se séparèrent dans un bruit de délicate succion des lèvres charnues des deux filles.

 Revenant de sa période de jouissance et ayant terminé ses besoins, Sophie se releva du cabinet de toilette. Alicia l’imita, les deux filles se réchauffant mutuellement les fesses avec les mains après cette exposition à un environnement plutôt froid.

 « Bon, dit Alicia, comment te sens-tu après cette thérapie-choc sur les tabous relatifs au caca ?

 – Ma belle Ali, comme ça m’a libérée ! répondit, joyeuse, Sophie. Je ne sens plus de honte à aborder ce sujet.

 – Tu ne serais plus gênée de te soulager en ma présence ?

 – Aucunement ! Je crois même que je pourrais sucer ton petit trou de cul si tu n’étais pas propre.

 – Attention là ! prévint Alicia, enjouée. Ça, c’est de la scato pure et dure. Si jamais ça te prend, je t’avertis : on sera une semaine sans s’embrasser !

 – Je crois que je vais laisser tomber l’idée alors, reprit Sophie en ricanant. »

 Les corps nus s’enlacèrent dans un nouveau baiser qui scella la session thérapeutique. Sophie se sentait maintenant totalement libérée de ses inhibitions alors qu’Alicia se félicitait de ses talents d’intervenante improvisée en sexologie.

 Prenant un flacon dans l’armoire, qu’elle tendit à sa compagne, elle fit à Sophie une nouvelle requête :

 « Tiens, prends ça et envoie-moi ça dans le derrière.

 – Qu’est-ce que c’est, demanda Sophie ?

 – Un lavement Fleet. Ça va finir de me nettoyer avant le bain. J’ignore tes intentions à mon sujet mais je vais être propre pour satisfaire tous tes fantasmes. »

 Sophie prit la bouteille contenant 100 ml de solution et décapsula la canule déjà lubrifiée. Alicia s’était déjà positionnée en soumission, à genoux au sol, tête baissée, dans l’attente.

 « Insère la canule dans mon trou, vise le nombril, doucement. Après tu presses le flacon et tu te retires. »

 Sophie s’exécuta, avec la non-assurance d’une novice. La canule s’inséra facilement et le liquide fut rapidement injecté dans la cavité rectale. Alicia attendit cinq minutes avant de se relever. Elle se rassit de nouveau sur le cabinet des toilettes, cette fois-ci face au mur, exposant tout son derrière à la vue de Sophie.

 En moins de trente secondes, tout avait été évacué, à la satisfaction d’Ali qui s’essuya et se releva.

 « Maintenant je suis propre et toute à toi, ma chère.

 – T’es vraiment sans gêne, toi. Je n’aurais jamais pensé que tu te donnerais en spectacle devant moi de cette manière. Moi qui pensais bien te connaître

 – C’est bien, mademoiselle la petite prude, se moqua Alicia, entrons dans le bain. Et as-tu pensé à la suite du programme ? »

 En guise de réponse, Sophie apporta dans la pièce les présents qu’elles s’étaient échangés la veille, ce qui ne manqua pas d’étonner celle dont le tour était venu de subir sa défloraison :

 « Le kit de sado-maso et le gode éjaculateur ? My my, tu n’y vas pas de main morte, la cocotte !

 – Oui, ça me tente, répondit candidement Sophie. Tu m’as laissé le choix, alors c’est mon choix. »

 Bien que Sophie n’était pas reconnue pour avoir les idées les plus originales, elle avait néanmoins un plan bien précis en tête.

 « Je vais te poser une question, gros minet, reprit-elle. Me fais-tu vraiment confiance ?

 – C’est-à-dire ? répondit Alicia, perplexe.

 – As-tu une confiance ABSOLUE en moi ? Me permets-tu de te mettre à l’épreuve, dans une petite séance sado-maso ? »

 De toute évidence, Sophie mijotait quelque chose. Quelque chose qu’Alicia ignorait, ce qui la préoccupait d’autant plus qu’elle ne s’était jamais retrouvée en position de soumission devant sa petite biche.

 (À venir : La séance sado-maso)

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