Je ne sais pas par où commencer. Une vie classique, simple. Une douleur; et tout a basculé. Je m’appelle Stéphane, la quarantaine approchante, je commence à comprendre tout ce qui a pu m’arriver depuis mes 20 ans. Tout d’abord, j’ai eu une vie d’adolescent totalement frustrante, trop de complexes tuent le complexe. Peu de petites amies; et mon expérience sexuelle était assez limitée. Le plaisir de ma première fellation dans les douches de ce camping, quelques jeux gentillets, mais pas une vie sexuelle épanouie.
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Je viens d’avoir 25 ans lorsque je rencontre ma première vraie relation qui durera deux ans ; une fille plus jeune que moi, vierge et inexpérimentée…Moi, ne connaissant que le porno et mes rares expériences, j’ai eu à « l’initier » aux plaisirs du sexe. J’y ai pris beaucoup de plaisir et j’ai développé mes connaissances avec cette « jeunette ». Peut-être un jour, raconterai-je notre histoire ? Pour le moment, je veux parler de ce que j’ai découvert après que cette demoiselle m’a quitté pour un autre homme.
Déprime totale, tristesse…Mes amis ne savent plus quoi faire pour me changer les idées. Déjà six mois, que je vis, renfermé. Qu’est-ce qui me manque le plus : cette fille qui m’a fait souffrir ou les parties de jambes en l’air et jeux coquins que nous faisions ensemble ?
Vu que mes rêves ne tournent qu’autour du sexe, la question finit par ne plus se poser. Je suis en manque et j’ai envie ; que dis-je ? J’ai besoin d’explorer mes désirs et fantasmes les plus fous. Mes amis, navrés de me voir ainsi, se cotisent et m’offrent mon premier ordinateur pour me changer les idées. J’avais entendu parler de sites Internet de rencontre, et je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Sans en parler aux amis, bien entendu ; pour eux, ce ne sera qu’un outil qui, en plus, permet de faire des jeux.
Les jours se passent et je découvre des sites plus ou moins pornographiques, des sites de rencontre dont on ne fera pas la pub ici. Un point commun à tous : je découvre avec plaisir que l’exhibition ne fait plus peur aux femmes d’aujourd’hui.
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J’ai une touche ; une touche sérieuse, même. Elle s’appelle Corinne. Maman d’un petit garçon. Sa photo de profil montre un sein sortant d’un bustier ; pas de visage. Je tourne autour du pot à plusieurs reprises sans jamais oser parler de sexe, j’ai peur de la faire fuir. Un jour, la question inévitable fut tapée sur le clavier de Corinne qui devait en avoir marre que je tourne comme cela autour du pot :
As-tu une webcam ?
Euh…non. Pourquoi ?
Je sais, je peux être très naïf quelquefois.
Non ; comme ça, nous aurions pu nous voir.
Tu fais ça souvent ?
Oui, assez ; mais là, il est l’heure de dormir. Je te fais de gros bisous. @+
Me voilà sur ma faim. Je vais me coucher, assez troublé. Elle vient de me proposer une webcam coquine, j’aurais pu la voir nue. Cette pensée troublante réchauffe mon bas-ventre que je sens durcir fortement. Ma main se glisse sous les draps ; je masse doucement mes testicules, prends mon sexe en main et fais des va-et-vient de plus en plus rapides jusqu’à ce que j’éjacule en plusieurs jets bien chauds sur le mouchoir en papier que j’ai eu juste le temps d’attraper.
Cette nuit fut très troublée. Non seulement je voulais la voir nue, mais j’avais aussi envie de me montrer devant cette inconnue…
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Le lendemain, je trouve quelques minutes avant d’aller au boulot pour m’acheter une « cam ». Je tourne dans les rayons du magasin comme dans un état second. Je sens des regards sur moi. Parano, quand tu nous tiens…
J’achète un modèle avec micro. En sortant du supermarché, ma tête va vite, très vite. Je ne suis pas sûr de ce que je veux faire ; je ne sais pas si je le ferai, mais l’idée me donne une érection très forte. Mélange de culpabilité (vive mon éducation catholique) et d’excitation. Je suis vendeur dans un magasin, et ma journée au contact des clients va être très longue et très chiante…Vivement ce soir !
La journée se passe sans vraiment de conviction; et je la trouve d’une lenteur éprouvante. Le soir arrive enfin ; je rentre chez moi en quatrième vitesse. Repas de célibataire vite avalé, douche expédiée rapidos…J’allume mon PC. Je vais sur MSN, mais ma Corinne n’est pas encore arrivée. Je suis excité comme un gosse.
Bip : j’ai un message. Corinne est là.
Coucou ! Comment tu vas ?
Bien, mais la journée a été pourrie…Quoi de neuf ?
Moi rien; mais à ce que je vois au petit logo dans ta fenêtre, tu as fait des frais, toi. Lol.
Mais de quel logo veut-elle parler ? Je lui demande.
Ben, tu as le logo webcam, petit coquin : ça veut dire que tu as une webcam connectée.
Suis-je coupable d’incitation à la débauche ?
Lol ! Oui, on va dire ça comme ça. J’ai même un micro pour pouvoir papoter.
Ah, ça, je n’ai pas ; mais… 06-… -… -… -…
J’ai les mains qui tremblent, le cur qui bat la chamade et une douce chaleur dans mon ventre. Je prends mon portable et compose ce numéro qui me suivra pendant quelque temps.
La voix est douce et chaleureuse. On parle de tout et de rien comme si l’on se connaissait depuis longtemps. Elle n’habite pas loin de chez moi. Elle est mère célibataire. Que des banalités…Enfin, une boule au ventre, j’ose quelque chose.
Dis-moi Coco…
Oui ?
Est-ce que c’est ton sein sur la photo ?
Elle éclate de rire.
Enfin ! Ça y est, tu demandes. Oui, c’est bien mon sein. Je suis exhib.
Je déglutis difficilement.
Ouais, c’est facile à dire, ça…
Une nouvelle fenêtre inconnue apparaît à l’écran :
Corinne souhaite entamer une conversation vidéo avec vous…J’accepte. Mon jean va exploser, tellement mon sexe est dur.
L’écran flou devient clair. C’est une belle brune aux yeux bleus qui me fait un coucou et sourit. Mon image me déstabilise, je n’aime pas me voir en photo.
Tu es super jolie ; j’adore tes yeux ! lui dis-je.
Tu es pas mal non plus, jeune homme. Merci pour mes yeux, mais…on parlait pas de mes yeux, n’est-ce pas ?
En effet, on parlait de ton sein…
Je suis tout rouge. Le sang bat à mes tempes. J’ai les mains moites. Coco pose son téléphone. Elle retire son pull, puis dégrafe son soutif. Elle apparaît seins nus devant l’écran. Ses seins ne sont pas très gros, je dirais un 85B. Ronds et fermes avec de petits bouts tendus. Elle titille doucement ses tétons et s’approche de la cam en souriant. Elle reprend son téléphone.
Convaincu que ce sein est bien le mien ?
Euh…Oui…
J’ai du mal à parler. Elle reprend son pull et commence à le remettre. Je ne le veux pas ; au contraire, je voudrais que tout le reste disparaisse. Je la veux nue, là, pour moi.
Non, s’il te plaît, reste comme ça.
OK, mais toi aussi, tu tombes le haut : je veux voir ton torse.
Alors, cela, ce n’était pas prévu. Je complexe beaucoup : avant trop gros, aujourd’hui trop maigre et de surcroît, trop poilu; et cela fait un moment que je ne me suis pas tondu. Mais l’excitation est la plus forte. Sans dire un mot, j’ôte mon sweat et me retrouve à égalité avec elle. Elle joue avec ses tétons et j’entends sa respiration s’accélérer.
Hummm, pas mal. On fait quoi maintenant ? Tu veux en voir plus ?
Oui…
Demande-moi…
Je veux voir tes fesses…
Ça tombe bien, j’ai un nouveau string. Regarde.
Joignant le geste à la parole, elle pose son téléphone et retire son jean, se tourne et me présente deux globes rebondis. Machinalement, ma main va sur mon sexe et je le caresse doucement sous mon jean.
Tu bandes ?
Oui.
J’ai le souffle court et ne sais pas quoi dire. Elle retire son string. La voilà nue face à moi ; son minou tout épilé manque de me faire éjaculer dans mon jean.
Moi, je mouille comme une folle : va falloir que je me caresse un peu. Dis, je peux voir tes fesses moi aussi ?
Comme une pulsion ; plus aucune réticence. Je retire jean et boxer en lui tournant le dos. Elle passe sa langue sur ses lèvres. Moi aussi j’ai besoin de me faire du bien.
Et ta queue…Je n’y ai pas droit ?
Comme tous les mecs, j’ai ce complexe de taille. Sans trop savoir comment je suis : trop court, pas assez épais ? Bref, j’ose. Je lui fais face.
Hum, quelle belle queue ! Je la sucerais volontiers.
Ses doigts jouent déjà avec son clitoris. Mes mains vont vers mon sexe que j’attrape presque sans m’en rendre compte, et là, je commence à m’astiquer devant cette belle inconnue.
Attends, je prends une position plus confortable…
Son image bouge dans tous les sens, et d’un coup, j’ai un gros plan sur la chaise où elle s’assoit, les jambes grandes ouvertes : je n’ignore plus rien de Corinne. Elle commence doucement par son petit clitoris, puis un doigt glisse entre ses lèvres fines. Puis deux, puis trois…
Je fais comme elle. On ne voit plus nos visages ; que nos sexes. La vue de mon sexe ainsi exposé m’excite à mort. Je prends autant de plaisir à regarder qu’à être vu. Je me masturbe frénétiquement. Je vois le corps de Coco se dresser et l’entends gémir au téléphone ; elle n’est pas loin…Pour ma part, d’un seul coup, je ne peux plus me contenir, et toute ma semence, qui ne demandait que cela, gicle en longs jets puissants qui vont souiller mon bureau, mon sol…
On reprend nos esprits. Il est déjà tard…On se remercie en riant ; il n’y a plus aucune gêne. On se souhaite une bonne nuit et l’on se promet une suite à notre aventure; et pourquoi ne pas faire ce que l’on a fait ce soir en présence l’un de l’autre ? Mais cela, c’est une autre histoire.
Je vais me coucher si excité et troublé que je me remasturbe derechef. Je suis un peu perdu. Je venais de me masturber pour la première fois devant quelqu’un et j’avais adoré cela…
Beaucoup de questions en tête. Un zeste de culpabilité. « C’est pas bien, il ne faut pas faire ce genre de choses, cela ne se fait pas… » Je suis vraiment troublé. Je repense à mon ex et à nos jeux. Je me rends compte que l’exhibition fait partie de ma vie depuis longtemps. Je repense à tous ces moments où j’ai eu l’occasion de jouer au voyeur. La plage et mes copines topless…Guetter l’air de rien une jupe qui se soulève. Un décolleté trop pigeonnant qui dévoile un bout de poitrine. Et surtout, je me rappelle de cette infirmière qui, au lycée, prenait un malin plaisir à nous faire prendre la température en restant dans la pièce ; je me rappelle que je ne me cachais pas…
Suis-je un pervers ?…
Beaucoup de questions en tête suite à cette aventure. La nuit est courte. Je n’arrive pas à dormir. Je me suis toujours senti pudique, bloqué dans ma nudité. Mais quel paradoxe avec ce que je viens de faire et mes souvenirs enfouis ! Mais qui suis-je ?
Je me revois à la plage avec mes longs bermudas et mon tee-shirt… Je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je touche du doigt ce que je savais déjà : mon adolescence avait été un beau gâchis. Me voilà seul, célibataire. Ce qui m’avait paru comme étant la pire des choses qui m’étaient arrivées depuis longtemps m’ouvre des perspectives nouvelles. Je vais rejeter mon éducation chrétienne et je vais partir sur des chemins tortueux pour découvrir qui je suis. Un avenir incertain. La seule chose que je sais, c’est que je ne mentirai pas. Je ne vais pas affirmer être quelqu’un que je ne suis pas, et surtout ne pas mentir pour avoir ce que je veux. Je vais m’amuser et me venger de mon ex.
Corinne a ouvert la perspective d’une rencontre pour faire côte à côte ce que l’on a fait. Cela m’excite beaucoup, mais je repense à ses mots :
Hum, quelle belle queue ! Je la sucerais volontiers…
Ben, je me laisserais bien volontiers sucer. Et pour être franc, j’ai envie de cette bouche sur mon sexe, sentir ses doux va-et-vient; et qui sait, peut-être que j’aurai le droit d’éjaculer entre ses lèvres si fines. Un plaisir que je ne connais pas encore. Je laisse mon imagination voguer en touchant machinalement ma « queue qui, décidément, a beaucoup d’envies ce soir. Je vois cette jolie bouche me prendre et me faire du bien ; et surtout, je vois cette webcam qui filme chacun de ses gestes. Hummm… Epuisé, je m’endors comme une masse ; une longue journée m’attend demain. Je vais remettre mon masque de vendeur…Vivement demain soir ! Corinne, je te veux !
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J’espère que mon récit saura vous plaire. Si j’ai de bons retours, je ferai une suite à ce texte. Je vous souhaite de doux rêves ; et surtout, n’oubliez pas : amusez-vous, oui, mais respectez-vous et respectez les autres.