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Lippe suceuse et liposuccion – Chapitre 10




DEUXIEME PARTIE DE LA VARIANTE 9, 10 , 11 remplaceraient 8

Liposuccion 10

Mon ennemie dhier devient mon alliée. Conserver lamour de Julie demeure ma préoccupation. Le désir de vengeance de Victoire est son principal moteur. Peut-être se souvient-elle de mavoir aimé il y a des années de ça. André a commis une erreur quand il lui a signifié quil rompait pour aller sétablir avec ma femme en Tunisie : il nous a rapprochés et à deux nous nous sentons plus fort pour redresser la situation. Nous avons mis en commun ce quil nous a donné à savoir. Les versions dAndré diffèrent, il a voulu apaiser Victoire et lui a présenté une Julie complice. Avec moi, sans méfiance il a été moins affirmatif : il lui reste à convaincre Julie au cours de lescapade en la compromettant : la victoire acquise il la fixera loin de nous, en Afrique du nord. Victoire ressent le besoin de parler, elle veut sexpliquer rétrospectivement comment elle sest laissé entraîner dans le piège dAndré :

-Ton idée de fête en lhonneur de ta femme est un tremplin à utiliser à fond. Les invitées viennent de laquagym et du salon. Elles sont toutes passées de la piscine dans les draps du maître nageur. Il lève ses proies dans leau, repère celles qui cherchent une diversion. Je te parle de choses vécues. Je suis passée par là et jai vu dautres épouses ou compagnes me succéder dans ses bras. Il ne se gêne pas pour amener ses conquêtes dans notre immeuble. Les femmes entre elles se livrent à des confidences à caractère intime. André nest pas sourd, il est même aux aguets, il entend des moqueries, lexpression de petits soucis dans le ménage. Ici cest un mari qui travaille trop, donc trop souvent absent. Là on se plaint dun jaloux, ailleurs dun coureur ou dun buveur, ou encore dun homme peu démonstratif, peu câlin. Au mieux il y a léjaculateur précoce ou limpuissant, cest du gâteau pour le chasseur. Cest dit parfois en plaisantant, mais certaines épouses laissent transparaître leur frustration avec aigreur. Le charmant garçon adapte sa conduite, soigne sa relation avec un cur à consoler, un corps à révéler ou à réveiller. Il se montre serviable, prévenant et profite habilement de la faiblesse momentanée dune épouse pour faire valoir sa capacité découte.

Il sait attirer chez lui la personne mal dans sa peau. Il propose de réfléchir à deux pour trouver une solution à un ennui passager, car, dit-il, « Rien nest grave, on peut toujours rebondir, vaincre la petite difficulté. » Il ma eue de cette façon. Je suis devenue sa maîtresse peu après son arrivée dans la ville. Quand il a constaté que je rentrais seule de mon travail de serveuse au restaurant alors que Richard servait au bar plus longtemps, il ma raccompagnée pour méviter les mauvaises rencontres dans le noir. A laquagym il ma encouragée a vanté mes progrès. Flattée, un soir je suis montée voir linstallation de son appartement. Nous avons ouvert une bouteille de champagne à loccasion de ma visite dans son nid. Nous avons bu, il ma fait rire, il ma embrassée. Il embrasse bien le chameau. Cétait bon, plus passionné que les bisous à la sauvette de mon mari. Sa salive te paralyse comme un venin. Tu deviens « toute chose »

Après le champagne son baiser ma grisée. Il ma culbutée sur son lit, a relevé ma robe sur mon ventre, poussé de côté ma culotte. Je nai pas vu venir le coup : pan il me rentrait dedans. Ca aussi jai trouvé que cétait bon. Le lendemain il ma cueillie à la sortie du restaurant. Je lai suivi, on a refait lamour : cest devenu une habitude. Il y a eu dautres femmes. Jai supporté cette concurrence en silence, heureuse de ramasser les miettes, davoir mon tour de temps à autre.

-Ma femme est entrée dans ce processus. Cependant il na pas encore atteint son but. Simplement, il semble sérieusement épris et il compte y parvenir prochainement.

— Julie a failli passer à la casserole il y a peu. Elle ma raconté laffaire. Selon ses dires elle aurait réagi quand elle a senti entrer la tête de sa bite. Elle a eu chaud

-Je sais, jétais dans le placard et je filmais. Elle a joué avec le feu, un peu trop sure delle

Tu aurais dû sortir et casser la figure à André. Tu as laissé faire ? Pourquoi ?

-Julie est majeure, responsable de ses actes. Elle fait ce quelle veut. Par exemple je ne lui interdis pas daller se faire liposucer. Je ne peux pas plus lui interdire de prendre un amant. Evidemment si ses sens réclament cette solution, si de plus je le vois, jen tirerai les conséquences : je la quitterai.

-Tu ne laimes plus ? Tu divorces ? Ouha ! Comme tu y vas. Pourvu que Richard napprenne jamais ma liaison. As-tu lenregistrement ? Oui ? Bon, demain matin Julie travaillera au salon de coiffure, je veux voir la scène. On va se servir des vues pour animer la fête. A demain. Je ne te veux pas de mal. Il se pourrait quelle se lie à André. Je pourrais la remplacer ; je tai toujours aimé. Mais je serai loyale et je ferai tout mon possible pour taider.

Crois-tu que je doive maintenir la fête en lhonneur de Julie pour célébrer son courage et sa débrouillardise? Quand André ta raconté quelle avait imaginé ce plan diabolique pour me quitter, jai décidé de renoncer.

-Calme-toi. Tu as entendu André : il est le cerveau de laventure, il compte surprendre Julie, la compromettre et la désespérer afin de pouvoir se présenter comme son sauveur. Réfléchissons. A deux nous devons trouver la solution. Anaïs sera aussi furieuse que moi. Ma sur et moi allons faire le tour des invitées. De ton côté tu prépares un DVD, un morceau choisi rapide concernant chaque « copine » dAndré. Vois aussi lessentiel entre Julie et André, raccourci les longueurs, garde ce qui fournit matière à réflexion

Notre salon se remplit, Victoire et Anaïs se sont montrées efficaces. Souriante Julie assure laccueil. En cuisine je prépare les tartelettes, biscuits, la brioche. Jai ordre de me tenir à lécart. Victoire fait dégager le centre de la pièce, dispose un fauteuil pour la reine du jour. Elle siégera en face, à coté de lensemble téléviseur et lecteur de DVD, pour gérer les discussions et les illustrations. Julie sinquiète :

-Vous avez oublié dinviter André ?

-Non, il se prépare. Anaïs et Monique iront le chercher en voiture, nous lui réservons un accueil digne de son rang. Pas de panique jai tout organisé. Sortons, les filles te préparent une surprise. Voyons si tout va bien en cuisine.

-Mon chéri tu as eu lidée géniale dengager Victoire en qualité dorganisatrice. Je me réjouis de votre bonne entente. Merci Victoire. Je ne pouvais rêver mieux avant mon séjour africain. Quest-ce que cest ?

-Voilà, enfile cette cagoule aveugle. Nous te lenlèverons quand tu seras bien assise. Tu pourras alors admirer un spectacle original, monté pour toi, ma chère cousine. Retournons au salon.

Victoire conduit Julie à son fauteuil, la fait asseoir. Je suis et massieds sur un coussin en retrait : Julie ne devra pas me voir.

-Que me faites-vous ? Victoire tu es pleine de fantaisie : mes bras et mes pieds sont liés aux accoudoirs et aux pieds. Je naime pas trop ça. Enlève cette cagoule. Je veux vous voir.

-Tout de suite, tu commandes ô reine, nous obéissons.

En arc de cercle, face à Julie douze femmes vêtues dun string et dun soutien-gorge tendent vers elle une main accusatrice à lindex pointé et scandent tout à coup :

-Voleuse, voleuse, voleuse dhomme.

Cest un refrain suivi dune déclaration individuelle avec reprise du refrain

-Moi Victoire, je suis la maîtresse dAndré, tu me voles mon amant

-Voleuse, voleuse, voleuse dhomme

Anaïs, Maud, Charlotte, Régine, Cathy, Ginette, Elodie, Amandine, Monique, à tour de rôle proclame leur appartenance à André et chaque fois les doigts désignent Julie et le refrain est repris en chur.

Julie est atterrée.

-Ce nest pas possible. Vous plaisantez, André ne peut pas avoir autant de maîtresses. Cessez votre blague. Et puis admettons que ce soit la vérité, je ne vous vole rien. Moi, je ne suis ni ne serai la maîtresse de cet homme. Je laime bien, mais je suis mariée et jaime mon homme. Où est Jean, il vous le dira.

Neuf des dix filles sassoient sur le tapis, Victoire debout reprend la parole :

-Il est en cuisine. Ce que nous avons à dire ne le regarde pas. Julie tu prends lavion demain matin. Qui part avec toi ?

La réponse se fait attendre, la meneuse augmente lembarras de Julie :

-Ton mari connaît-il la réponse à cette question ? Ne lui as-tu pas dit que jétais, moi ta cousine, lheureuse personne qui se voyait offrir sur ton argent en partie emprunté le transport, lhôtel et la restauration ? Il y a cru et moi je lignorais. Alors faudra-t-il taccompagner à lavion pour savoir à qui tu fais ce cadeau magnifique.

-Cela ne regarde que moi. Jai lâge de choisir qui je veux, sans te consulter

-Très bien, tu as honte davouer devant nous que tu tenvoles avec quelquun de très cher. Car on ne fait pas une dépense de cette importance pour nimporte qui. Tu refuses de répondre ? Enlevez-lui sa blouse. Sans délier ses bras, découpez avec cette paire de ciseaux. Ginette, tu es couturière, évite de la blesser pour linstant.

-Ginette, ne lécoute pas. Ah ! Non, cest un cadeau de mon mari. Bon voilà ma réponse : Jean a longtemps refusé parce quil sopposait à la liposuccion. Il a finalement accepté il y a quelques jours de me servir daccompagnateur. Hélas, javais déjà donné le billet davion à une autre personne.

-Une personne à laquelle tu tiens plus quà ton mari forcément puisque tu refuses de changer ta décision. Charlotte prends la paire de ciseaux et enlève-lui sa jupe. A cette allure nous verrons bientôt que la voleuse dhomme na aucun besoin de liposuccion et que cest juste un prétexte pour passer quelques jours au soleil avec son amant.

-Ce nest pas mon amant ! Tu mens. Dailleurs tu mas poussée à monter sur le billard.

-Javais pris cette recommandation au sérieux. Depuis le prescripteur en personne a reconnu quil utilisait ce voyage uniquement pour se rapprocher encore plus de toi. Il a lintention de sétablir avec toi en Tunisie, loin du mari que tu trahis.

-Mais cesse de raconter nimporte quoi. Je ne trahis pas Jean, je nai nullement lintention de rester en Tunisie. Je nai pas davantage lintention de vous voler votre amant ou ami. Dailleurs votre farce commence à me fatiguer. Vos accusations contre André sont stupides. Vantez-vous auprès de vos maris davoir André pour amant, moi je vous trouve pathétiques.

-Eh ! Bien, il a fallu du temps pour dire que tu offrais un cadeau royal à André. Pour laccusation de mensonge je veux ton collant. Anaïs et Cathy au travail. Découpez le collant. Tu as de jolies jambes. André doit prendre plaisir à les caresser. Qui ment et qui se vante ? Regarde ton téléviseur.

Dun doigt sur la télécommande je lance le DVD. Julie voit André couché sur Victoire, sous Anaïs, en levrette avec Maud, entre les fesses de Ginette. Toutes y passent, bien reconnaissables. La salle gronde. Ces femmes croyaient au grand amour, reconnaissent avoir partagé le même coureur, salaud, profiteur, cochon Victoire continue léchange avec Julie.

-Tu arrives, tu lui cours après et il fuit avec toi. Tu devrais comprendre quel genre dhomme tu es prête à suivre. En es-tu amoureuse ?

-Cherche dans le tiroir du living, il y a un billet davion : Aller-retour. Pourquoi aurais-je payé le retour si je voulais rester là-bas ? Sur place mon argent aurait été plus utile. Enfin je ne suis pas amoureuse dAndré.

-Alors regarde ton écran. Tu lui offres une semaine de vacances, cest déjà extraordinaire si tu ne laimes pas comme une folle. Regarde bien, est-ce quune femme embrasse nimporte quel homme comme tu le fais. Tu lui sautes au cou et vous échangez un long baiser. Cette gestuelle traduit bien un sentiment amoureux ou je nai jamais rien compris à lamour. Tu as une totale confiance en André, vois comme tu dégustes sa salive au risque de choper une mononucléose infectieuse dun bonhomme qui embrasse tout ce qui bouge. Tu as entendu parler de la maladie du baiser ? Ose encore dire que tu nes pas amoureuse de lui, que tu ne le préfères pas à Jean.

Julie part en larmes. Victoire ne se laisse pas attendrir.

-Tu mens encore. Allez, faites sauter le soutien-gorge. Ne proteste pas. Regarde ce qui suit, tu es beaucoup moins pudique quand tu es chez André.

La séquence suivante révèle la scène du massage avec les attouchements à la limite de la caresse des parties intimes

-Il ma fait la même chose, il ma eue comme ça, aussi. Dit une voix. Moi aussi, moi aussi :

Il y a de lécho dans mon salon aujourdhui, le moi aussi part dune extrémité de larc de cercle et va jusquà lautre. André serait monomaniaque ou presque. La première fois pour la plupart a succédé à un massage

. Lune annonce la suite probable, répétition de ce quelle a connu :

-Il va baisser sa culotte.. . Vous voyez, je vous lavais dit. Julie, tu las laissé faire, comme moi. Ne dis pas que ça ta déplu. ..Quon lui enlève sa culotte, allez les ciseaux. Salope ! Menteuse. Nous avons au moins le courage de reconnaître nos actes. Avoue, avoue

La culotte disparaît malgré les cris effrayants de Julie. Victoire fait taire les cris de colère, demande un retour en arrière pour entendre les paroles dAndré avant le massage ; elle souligne les phrases du dialogue entre André et Julie :

« -Chère Julie, tu es magnifique, splendide. –Tu mas fait remarquer mes coussins de matière adipeuse.- -Cétait pour te taquiner, je le regrette. Tu es parfaite.–Il y a mes seins. Ils commencent à tomber.–Ca ne se voit pas.–Défais les agrafes dans mon dos..- -Tu permets. Ils sont pourtant bien fermes. Les tétins réagissent au quart de tour. Lève les bras, tes seins remontent, cest bon signe. »

-Après cela tu juges nécessaire la lipo ? Ce nest pas possible ! Par vice tu lui demandes de retirer ton soutien-gorge. Il nest pas étonnant dentendre ça puisque tu le provoques :

« -Julie, il serait préférable de baisser ta culotte. Je ne voudrais pas la tacher. De plus tes fesses réclament un massage vigoureux. Tu permets ? »

-Une honnête femme mariée trouve normal détaler son sexe et son cul devant un type qui vient de lui rouler une pelle. Elle fait semblant de ne pas savoir comment cela va se terminer. Tu es une salope ! Et André na plus quà demander :

« -Tu seras plus stable si tu écartes tes genoux. » pour que tu lui montres ton abricot. Tu nen es toujours pas amoureuse ? Tu te fous de nous et de ton mari.

-Cest faux.

-La preuve : Tu attends quil te pénètre pour le repousser. Je cite : « – Non ! Pas ça, tu as promis. Arrête. Recule, retire ta verge. »

-André ne ma pas prise ! Tu triches, cest un montage truqué. Proteste Julie.

-Depuis quand une femme demande-t-elle à un homme de retirer sa verge sil est resté dehors ? Tu me prends pour une bille. Dernier point : A la question dAndré ; « Que pensera ton homme ? »tu réponds :« – Il nen saura rien, il naura pas détat dâme ! » Et oui quand on trompe son mari, nous le savons toutes ici, il vaut mieux quil nen sache rien.

-Victoire je ne te comprends plus. Tu sais que jaime Jean

-Je sais que malgré tout tu prévois de le faire cocu. Tu insistes pour quAndré te suive. Je te cite encore : « ! Ce nest pas juste, tu nas pas le droit de me laisser tomber. Tu nauras rien à payer, je prends tous les frais en charge. Je veux un homme pour me soutenir et me protéger. »

-Tu vois, mes intentions sont on ne peut plus pures !

-Tu nas pas entendu la fin ? « – Je suis fou de toi. Donne-toi à moi au moins une fois. Ton mariage ne mourra pas dun rapport que ton mari ignorera. Nous nous aimons et cela ne le regarde pas. Je le répète, il ne te mérite pas. Viens. Si tu maimes, si tu couches je viens à Tunis. Je le jure. Te dit André. A quoi tu répliques et tu fais cette promesse : « – Tu nauras rien avant dêtre dans lavion ». Lui sécrie « – Dans lavion ? Cest sûr ? » Tu ne dis rien, or qui ne dit rien consent. Quen dites-vous les filles ?

La bronca qui suit va ameuter le quartier. Victoire triomphe, les invitées sont dans sa poche. Elle assène un dernier coup.

-Julie, quest-ce que jai en main ? Tu nas pas besoin de toucher, regarde. Tu connais, il y a le même dans ton tiroir. Cest un billet davion, un aller-retour. Pour quelle destination ? Pour Tunis, oui ! Lis la date : cest pour demain.

-Tu as volé le billet dAndré. Tu nen as pas le droit. Que veux-tu en faire ? Rends-le-moi.

— Pour loffrir à Jean ? Eh ! Jean, sors de là, je te remets le billet qui te permettra de soutenir et protéger ta femme.

-Comment, Jean tu es là ? Tu as laissé cette garce me traîner dans la boue. Tu ne crois pas ce film truqué et toutes ces accusations. Je taime plus que tout. Dis tu me crois ? Quoi, tu ne maimes plus. Si je tenais le salaud qui a enregistré ces cochonneries.

-Que lui ferais-tu, ma belle ? Le salaud cest moi, à la demande dAndré. Comment aurais-je pu mintroduire dans son placard sans sa complicité ? Il ne sait pas que je suis ton mari. Il ma confié la tâche de lui constituer des archives de ses meilleurs coups, il veut des souvenirs de ses maîtresses.

-Je ne suis pas sa maîtresse. Pourquoi mas-tu filmée ?

-Tu as failli le devenir sous mes yeux. Il ta mis un morceau avant que tu ne réagisses.

-Cest de ta faute, tu étais là et tu nas pas bougé le petit doigt pour empêcher

-Pour deux raisons. Un : Mon petit doigt tenait le caméscope. Deux : tu mas répété à satiété quune femme dispose librement de son corps. Tu es libre de faire lamour avec qui tu veux. Ne te gêne pas.

-Tu veux divorcer, tu mas tendu un piège. Je sentais bien que quelque chose clochait entre nous.

-Comment pouvais-je rester indifférent à ta conduite. André me déclarait quil allait te soumettre, que lidée de liposuccion venait de lui, quil se servait de ton désir de changer ton corps pour tapprendre à accepter ses autres idées. Je tai crue perdue pour moi. Jai respecté ta volonté dagir à ta guise. Peux-tu me le reprocher ? Jai repris ce billet. Si vous êtes complices, si André a trouvé du travail à Djerba, si vous avez prévu de vous installer en Tunisie, lui en qualité de masseur-baiseur et toi comme coiffeuse : il na quà payer son voyage de sa poche.

-Il ta raconté des âneries. Je ne suis pas sa complice. Je vais te le prouver sil vient. Mais viendra-t-il ?

Victoire a observé un long silence. Elle intervient, satisfaite du résultat :

-Anaïs et Monique, cest lheure. Ramenez loiseau, nous allons le faire chanter

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