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Esclave de la fille du seigneur – Chapitre 1




Depuis longtemps déjà, la guerre entre les deux seigneuries troublait la quiétude de cette contrée bucolique. Cependant, à la suite dune bataille récemment remportée par le seigneur du nord, celui-ci exploita son avantage et savança sur les terres de son rival. Au sein du château ennemi régnait leffervescence la plus totale. Chacun occupait son poste tandis que les ultimes directives étaient données par le commandant de la place, le courageux et fidèle Clément.

Du côté assaillant, on pouvait noter la présence inattendue dune très jolie jeune fille aux cheveux châtains clairs. Agée de 18 ans à peine, la charmante demoiselle, prénommée Flora, se trouvait être la fille du seigneur du Nord. Elle avait curieusement insisté pour être présente et désormais sadressait à son père en ces termes :

– Père, puis -je vous demander une faveur ?

-Dis- moi toujours.

— Je sais que la garnison ennemie est commandée par un jeune officier de belle réputation .Jaimerais beaucoup lavoir comme esclave.

-Si ce nest que cela, je veux bien te laccorder.

A ces mots, il pu observer une lueur trouble dans les beaux yeux de sa fille, juste sous la frange de ses cheveux chatoyants .Une lueur révélant ses instincts pervers.

Malheureusement pour Clément et son suzerain, le combat se révéla par trop inégal côté défenseurs et le château fut rapidement investi, malgré une bataille dune grande âpreté.

Le vainqueur fit réunir tout le monde dans la salle principale du château, pour prêter allégeance au nouveau maître des lieux. Flora sapprocha de lobjet de sa convoitise et entreprit sans aucune gêne de tâter les bras de Clément. Elle samusait pour linstant à en éprouver la musculature avec ravissement.

Clément se dégagea avant déconduire fermement limportune. Il reçut aussitôt une gifle magistrale de Flora , laquelle ordonna à deux gardes de se saisir de lui.

— Tu es mon esclave désormais, jai tous les droits sur toi et je vais en user à lenvie.

Pour mieux souligner ses paroles, elle approcha son visage tout près du sien. Clément était fasciné par la ligne pure des traits de son visage juvénile, à la manière des statues antiques dadolescents Grecs.

— Ouvre la bouche.

Joignant le geste à la parole, elle lui ouvrit la bouche en grand et commença à en inspecter lintérieur minutieusement.

— Les dents sont saines. Maintenant voyons le reste.

Elle entreprit dexaminer toutes les parties de son corps .Nez, oreilles, fessier, cuisses, rien ne fut épargné .Dobservations en palpations, la jeune fille partait à la découverte de ce quelle considérait désormais comme sa propriété. Clément essaya de nouveau de se dégager mais reçut de nouveau une forte gifle.

— Je te corrigerai autant quil le faudra, alors mieux vaut te soumettre tout de suite si tu ne veux pas de nouvelles punitions.

-Espèce de

Une nouvelle gifle linterrompit.

— Tu m a manqué de respect et je naccepte cela de personne .Je vais tinfliger ta première punition mais avant tu vas montrer aux yeux de tous la dévotion que tu me témoigne, embrasse mes pieds !

Les gardes le forcèrent à sagenouiller devant la jeune fille qui retirait ses chaussures .Ses pieds blancs, finement manucurés, possédaient la même gracieuse beauté que le reste de son corps .Damien put admirer la perfection de leur courbure, forme et proportions .Son nez sen approcha suffisamment pour en sentir les effluves malodorants .Il eut un mouvement de recul mais dune détente brusque, Flora le frappa du plat du pied dans un grand « SCALC » !, létourdissant pour le compte.

— Embrasse, esclave !

Dans un état second, lofficier déchu posa ses lèvres sur les pieds charmants et les baisa.

-Encore, ou je recommence à frapper.

Ses pieds, aussi délicats soient-ils, dégageaient une odeur forte et désagréable, rendant lexercice déplaisant. Cet état de fait renforcé par la position inconfortable.

Après avoir couvert ses pieds de baisers, Clément pensait en avoir fini, mais un nouvel ordre mit fin à cette illusion.

-Maintenant, lèche!

Dégoûté, Cément détourna la tête mais reçut un terrible coup de pied en pleine gorge, lui écrasant la pomme dAdam. Tous les témoins crurent quil allait être victime dune crise dapoplexie.

— Je sais que ça te fait mal, lèche moi les pieds ou je continue toute la journée!

Résigné, le jeune homme sortit sa langue et entama un léchage intégral .Sa honte saccrue à lidée quil léchait la transpiration des pieds dune jeune fille et ce, en public. Dessus, talon, orteils, il dut tout lécher sur les ordres de sa tourmenteuse. Quand vint le tour du dessous, il découvrit des plantes de pieds moites de sueur, poussiéreuses et dune couleur orangée douteuse. Surmontant sa répugnance, il plaqua sa langue et lécha toute leur surface. La sueur avait un goût salé prononcé.

— Entre les orteils aussi!

Il les écarta et fut assaillit par une odeur plus forte que jamais, lui donnant la nausée. A cet endroit, la sueur avait fait des ravages, ceux -ci augmentés par laction de la poussière et des saletés diverses. Dans les replis sétaient formés des dépôts de crasse constellés de débris de peau, le tout accompagné de petits rouleaux dune matière indéfinissable dont Clément nosait imaginer la composition. Cen fut trop pour lui et il tenta de se soustraire de cette tâche particulièrement avilissante.

Un violent coup de pied sur la pomme dAdam le ramena vers de meilleures dispositions et sa langue entre les orteils de la jeune fille.

Lodeur, insupportable, était si forte quelle lui agressait les sinus. Il avait limpression de sentir lair vicié lui emplir les poumons. Le goût en était bien pire.

-Allez, fait la serpillière entre mes orteils avec ta langue. Et avale tout.

Clément, le coeur au bord des lèvres, sexécuta. Il recueillit les saletés sur sa langue, imprégnant ses papilles gustatives de leur goût ignoble. Il aspira les rouleaux de crasse, écuré par leur texture molle. Il les dissocia sous ses dents avant de les ingurgiter.

— Aaaahhhhh. Cest agréable de se faire nettoyer et rafraîchir les pieds par une langue de garçon ! Maintenant, je vais te punir pour avoir tenté de minsulter.

Quelques minutes plus tard, la totalité des paroissiens fut rassemblée dans la grande cour du château.

-Que vas-tu me faire ?

-Je vais te mettre tout nu, ensuite je vais t administrer une fessée à la main.

-Tu ne vas quant même pas faire ça ? Devant tous ces gens !

-Mais si, et si tu ne te calme pas, je découpe tous tes vêtements .Tu resteras à poil pendant longtemps, encore faudra til que quelquun veuille bien te fournir de nouveaux habits.

Sur ces dernières paroles, Flora déboutonna la veste de Clément. Elle fit de même avec le pantalon quelle laissa piteusement tomber aux chevilles .Puis, elle lui délassa ses chaussures avant de les retirer, de façon à ôter complètement le pantalon. Ses jambes furent levées lune après lautre, juste le temps de retirer les chaussettes montantes.

Le glorieux capitaine se faisait déshabiller comme un enfant devant une foule entière, et ce, par une jeune fille qui aurait pu être sa petite sur.

-Et maintenant, à nous deux. dit-elle en regardant son sous-vêtement.

Ses mains se saisirent du cordon du slip et commencèrent à tirer. Clément, dans un sursaut dhonneur, tenta de len empêcher. Il reçut une gifle.

-Tu te souviens de ce que je tai dit ?

Flora se fit remettre un couteau par lun des gardes et trancha le cordon. Elle tira ensuite lentement sur la pièce de tissu le long des cuisses musclées. Flora planta son regard dans celui de Clément et le fixa, un sourire mutin aux lèvres, durant toute lopération. Elle dégagea le pubis, bien fourni, le pénis, puis enfin les testicules, faisant tomber le dernier voile de sa pudeur. La vue des parties intimes déclencha lenthousiasme et les commentaires salaces de certaines spectatrices, tandis que dautres, plus timides, se contentaient dadmirer le spectacle en rougissant.

-Eh bien, eh bien ! On veut dissimuler ses parties sexuelles ?dit- elle en avisant leur abondante pilosité.-Jai dit tout nu .TOUT !

Elle réclama une petite paire de ciseaux à lune de ses servantes et commença à tailler de bon cur dans la broussaille. La vue de ces jolies mains juvéniles et délicates lui coupant sa pilosité intime à ras le remplit de honte.

-Si tu bouges, je te coupe autre chose que tes vilains poipoils. Compris ?

Nouvelle gifle.

-Compris ?

-Oui.

Nouvelle gifle.

-Oui qui ?

-Oui maîtresse.

-Fais en sorte de ten souvenir.

Flora procédait minutieusement, prenant soin de bien mettre en évidence les parties sexuelles de Clément.

Parmi les spectatrices sen trouvait une particulièrement bouleversée par le spectacle qui soffrait à ses yeux. Cette jolie jeune fille aux allures sages, le visage angélique encadré d une lourde chevelure brune retombant en bandeaux sur ses épaules, se prénommait Noémie et sétait fiancée à Clément depuis peu.

Elle se sentait dévastée par le comportement de certaines filles qui samusaient de la situation, souriant, riant ou même se livrant à des réflexions et commentaires tantôt obscènes, tantôt moqueurs.

Lune delles, hilare, sapprocha de Noémie qui, instinctivement, eût un mouvement de recul .Cette prénommée Caroline avait toujours jalousé son amour avec Clément.

-Toutes mes félicitations ! Il est vraiment beau gosse ton homme, et bien monté avec ça .Jespère quelle ne va pas les lui couper, ce serait dommage.

Etouffant de honte et de chagrin, Noémie ne savait que répondre à ces quolibets .Sa nature douce et réservée la rendait de toute manière désarmée face à une telle méchanceté.

-Je suis impatiente de la voir lui claquer les fesses. Est ce que tu crois quil prend du plaisir à se faire manipuler les parties sexuelles par cette beauté ? Elle est plutôt jolie. Peut -être quelle va le mettre dans son lit ?

-Comment peux-tu tamuser de cette ignominie ? Clément ne méritait pas ça.

-En attendant, il nest plus libre .Tu devras ten trouver un autre. Cela aurait fait un très beau mariage. Pas de chance

Submergée par le chagrin, Noémie senfuit, les yeux plein de larmes et le corps secoué de sanglots. Arrivée dans sa chambre, elle se jeta sur son lit, anéantie. La jeune fille enfouit son visage dans son oreiller et pleura sans retenue, le cur déchiré.

Pendant ce temps, Flora en avait terminé avec sa tâche première et sétait fait apporter une chaise sur laquelle elle sinstalla confortablement. La jeune fille bascula Clément sur ses genoux et lui administra aussitôt une vigoureuse fessée. Les mains liées dans le dos, le jeune officier ne pouvait esquisser le moindre geste de défense. Les mains de sa correctrice frappaient vite et fort, rendant la punition particulièrement douloureuse. Après de longues minutes de ce traitement, Flora daigna cesser la correction et saisit son captif par loreille.

Elle le tira ainsi devant tout le monde, entièrement nu, jusquà ses appartements où elle dîna dun blanc de faisan aux morilles.

-Mais jy songe, peut être as-tu faim toi aussi ?

Clément, dont le dernier repas remontait à la veille, ne put que le lui accorder. Agenouillé aux pieds de la dîneuse, il la vit se pencher vers lui tandis quelle lui demandait douvrir la bouche. Il sexécuta et reçut dans la sienne la nourriture quelle était en train de mastiquer. Cette pâte insipide ne possédait plus la saveur dorigine et ne présentait quun vague goût de salive.

-Avale.

Clément sexécuta et fit glisser le bol alimentaire dans sa gorge.

-Peut être as-tu soif maintenant ?

-Oui mademoiselle Flora.

Son captif savait quelle suite fâcheuse cela pouvait signifier, mais il souffrait trop des affres de la soif pour sen soucier outre mesure.

-Ouvre ta bouche.

Elle cracha leau quelle avait en bouche dans celle de son esclave.

-Maintenant, je vais toffrir quelque chose de plus personnel.

Horrifié, Clément la vit se racler profondément la gorge et le nez.

-Ouvre la bouche.

-Vous nallez pas

Une gifle coupa court à sa pauvre tentative de protestation.

-Exécute toi ou je te punirai de nouveau demain .Cette fois -ci, tu ny couperas pas du fouet.

Son sang se glaça à lévocation de cette menace. Si elle maniait le fouet comme le reste, elle le réduirait en charpie avant le dernier coup sans que personne ne puisse sy opposer.

La mort dans lâme, il céda à la menace et fit ce quelle lui demandait. Un gros crachat verdâtre et visqueux apparût entre les lèvres délicieusement ourlées de Flora avant de sécouler paresseusement dans la bouche de sa victime. Clément sentait la répugnante matière investir sa bouche et se diriger vers sa gorge. Lhorrible envahisseur glissa dans son tube digestif, provoquant chez son hôte un frisson de dégoût du plus profond de son âme.

-A l avenir, je te ferai goûter à tous mes fluides .Autant te faire à cette idée dès maintenant. Mais il se fait tard et la journée a été rude pour moi comme pour toi. Je vais regagner ma couche mais je vais dabord te soumettre à une petite formalité.

Sur ces paroles, elle se saisit dun minuscule couteau et entreprit une pédicure minutieuse.

-Ton nettoyage de tout à lheure ma fait prendre conscience des saletés que jai sous les ongles. Cest le seul moyen de remédier au problème. Ouvre de nouveau la bouche.

La jeune fille déposait les rognures sur la langue de Clément au fur et à mesure. Puis, sa tâche terminée, elle lui intima lordre de les avaler. Clément les sentit lui piquer désagréablement la gorge durant leur passage forcé.

-Maintenant, allons faire notre nuit. Toi, tu resteras au pied du lit comme il se doit .Tu ne pourra thabiller que pour paraître en public ; Dorénavant, tu nauras plus aucune intimité tant que tu te trouveras dans mes appartements. Et voilà pour téviter toute tentation.

Elle lui attacha un poignet au pied du lit au moyen dune forte chaîne avant dôter ses vêtements, ne gardant sur elle que ses dessous de dentelle blanche .Ainsi dévêtue, elle donnait toute la mesure de sa splendeur. Elle était certainement la jeune femme la plus désirable quil lui eût été donné de contempler, sa grande beauté se mariant admirablement bien avec son charme vénéneux. Puis, elle éteignit sa chandelle.

Dans la pénombre, Clément pu enfin réfléchir à sa nouvelle situation. Durant cette journée, il avait tout perdu. Cette fille lui avait prit jusquà son honneur ; quelles idées perverses allaient encore jaillir de cet esprit infernal ? Cest sur cette angoissante question quun sommeil libérateur vint miséricordieusement mettre fin à ses funestes pensées.

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