Un moment hésitante, Dame Alix finit par répondre

— Je viendrai vous coucher, mes belles demoiselles, je vous le promets.

Dame Alix se rhabille maintenant. Cunégonde et Radegonde la regardent longuement avant de se décider de se vêtir à leur tour.

— Nous avons un peu faim et surtout envie de faire pipi, s’exclame Radegonde,

— Surtout Radegonde, ajoute Cunégonde !

— Surtout ta sur ? Comment peux-tu le savoir ?

— Je le sais, c’est tout !

— Allez d’abord aux latrines puis rejoignez-moi aux cuisines.

Les deux surs courent aux latrines où elles s’asseyent côte à côte après avoir relevé leurs robes sur leurs reins. Elles n’ont plus besoin de parler entre elles et s’amusent désormais à partager naturellement leurs pensées les plus secrètes.

Les flots d’urine s’échappent de leurs vessies pour venir s’écraser au fond de la fosse. Elles ressentent toutes deux le soulagement de leurs ventres respectifs. C’est si drôle de ressentir les sensations de l’autre qu’elles ont envie de multiplier les expériences.

Radegonde se met alors debout et garde sa robe levée devant elle. Aussitôt Cunégonde s’agenouille devant sa sur pour lécher les dernières gouttes qui suintent de la vulve ainsi présentée.

Toutes deux ressentent la délicate caresse de la langue sur les chairs délicates et le goût de l’urine et l’odeur du sexe qui commence à s’émouvoir.

Elles prolongent ensuite le plaisir en inversant leurs rôles.

Mais, il est temps de descendre aux cuisines, car Dame Alix va encore s’alarmer !

Un brouet d’avoine et un morceau de fromage les attendent. Elles s’attablent et dévorent de bon cur, s’étonnant encore de ressentir la saveur

de ce que l’autre mange.

Soudain, elles poussent toutes deux un petit cri.

— Que se passe-t-il ?

— Cunégonde s’est mordue la langue ! Cela fait mal, explique Radegonde

Un moment interloquée, Dame Alix , prend Alix dans ses bras pour la consoler.

— Ma pauvre petite, ce n’est rien !

Mais elle sent bientôt, sur ses fesses, se poser les mains de la jeune fille qui écrase maintenant sa tête sur la poitrine de Dame Alix. Un peu gênée, elle se dégage.

— Que souhaitez-vous faire aujourd’hui, Mes Demoiselles ?

— Aller aux étuves ! S’écrient les deux jumelles. Nous avons envie d’être belles et propres.

— Très bien, nous irons donc aux étuves après l’exécution de ce méchant sorcier que les soldats de votre père ont fini par capturer hier. Il va être brûlé vif sur la place de la ville.

Cunégonde et Radegonde n’aiment pas assister aux exécutions. Elles détestent la souffrance en général et les mises à mort en particulier. C’est pourquoi elles commencent à supplier :

— Oh non, nous ne voulons pas assister à ce supplice ! C’est trop horrible !

— Votre père serait très colère que vous ne soyez pas présentes à ce supplice ! On soupçonne ce méchant homme d’avoir jeté un sort à votre mère, ce qui l’a conduite au trépas.

— S’il vous plaît, Dame Alix.

— Oui, s’il vous plaît.

— Non, il ne me plaît pas ! Vous assisterez au bûcher ! Cela vous forgera le caractère !

Sur ce, Dame Alix tourne les talons et laisse les deux surs pleurnicher. Elles ont alors l’idée, en même temps bien sûr, d’aller réconforter le prisonnier avant son supplice. Ce n’est pas très difficile de savoir où il est cloîtré.

Elles se présentent bientôt devant la porte de la geôle du château où le gardien somnole et se réveille brusquement lorsqu’il voit débouler les deux jumelles.

— Mes Demoiselles. Quel honneur vous me faites ! Que puis-je faire pour vous ?

— Nous laisser voir le prisonnier, tout simplement

— Mais, je ne peux ! Mes ordres sont stricts et…

Mais déjà Cunégonde glisse une main hardie sous le sayon du gardien

— Que dirais-tu si je payais ta bienveillance en nature, mon beau soldat.

Le soldat reste coi. Jamais il n’aurait imaginé qu’une des filles du seigneur vienne explorer ses organes qui ne tardent pas d’ailleurs à manifester leur contentement.

Cunégonde et Radegonde s’aperçoivent alors que non seulement leurs deux esprits travaillent à l’unisson mais qu’en plus elles sont désormais capables de lire dans les esprits des autres.

Elles qui n’ont jamais touché un sexe mâle comprennent ainsi très vite de quelle manière elles procureront un plaisir qu’elles pourront d’abord monnayer.

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