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Vacances 2018 – Chapitre 1




Ophélie et Christian, son mari, se faisaient une joie de partir ensemble. Christian avait trouvé une villa près de Djerba. Elle offrait la particularité d’être à la fois proche d’une grande ville, de se trouver à deux minutes de la plage et enfin, de construction traditionnelle, elle était moderne avec piscine hammam et sauna. Cette villa était trop grande pour eux deux ; or ils s’étaient laissés tenter, car suite à un désistement de dernière minute, ils bénéficiaient d’une promotion exceptionnelle.

Malheureusement au dernier moment, Christian ne pouvait pas partir. Il devait superviser l’agrandissement du magasin. La location étant totalement payée sans possibilités de se faire rembourser, son mari lui proposa de demander à son frère Sébastien et sa sur Christine de l’accompagner pour les quinze jours de vacances. Ophélie avait de bons rapports avec sa belle-sur, et son jeune beau-frère n’était pas désagréable ; aussi, elle accepta cette solution, car elle ne se voyait pas partir seule.

Samedi 3

Ophélie, Christine et Sébastien descendent de taxi devant la villa de Djerba. Les trois sont unanimes pour la trouver magnifique. Ils font le tour avec le responsable de l’agence, découvrent les pièces, choisissent leur chambre et récupèrent les clefs. La visite est un enchantement, il ne reste plus qu’à remplir le frigo pour bien entamer ces vacances. Deux heures plus tard, ils sont de retour, la mine joyeuse ; et heureux de pouvoir enfin tirer parti de leurs séjours ; demain, ils pourront découvrir la mer, mais aujourd’hui, ils expérimentent la piscine avant de se coucher.

Le petit-déjeuner pris, nos vacanciers veulent profiter au plus vite des joies de la mer. Arrivés sur la plage, ils font un arrêt pour respirer les embruns venus du large, embrasser la vue, chercher l’emplacement où ils vont se poser. Sur la gauche, ils découvrent une étendue d’environ deux cents mètres de sable blanc, parsemée de petits affleurements rocheux. L’endroit est agréable, cependant le petit groupe choisit la bande de plages sur leur droite. Celle-ci, sur une trentaine de mètres de large, est beaucoup plus profonde, il n’y a apparemment pas de cailloux, et de plus, ils aperçoivent un club de voile. Arrivé devant, Sébastien s’y arrête, prend les renseignements pour s’inscrire, et rejoint les filles qui ont trouvé, une centaine de mètres plus loin, une place sympathique, avec derrière eux une dune arborée. Elles sont déjà en train de se protéger du soleil avec de la crème, lorsque Sébastien dépose sa serviette puis « emmerdeur » comme il sait l’être, leur jette du sable.

Les deux filles râlent, et c’est en s’enfuyant vers la mer qu’il leur échappe. Ils se retrouvent, néanmoins, tous dans l’eau ; Ophélie et Christine se liguent pour couler Seb, qui, à son tour, s’appuie sur les épaules de sa belle-sur, elle boit une tasse pour enfin se diriger vers sa sur, se chamailler avec elle, et se retrouver, toutes les deux, sous la surface.

Heureux d’être ensemble, le trio s’ébat dans l’eau jusqu’à ce que la fatigue les gagne. Les filles se dirigent alors vers leurs serviettes, quant à Seb, il préfère se balader sur la plage et partir en « repérage ».

De retour sur leur emplacement, les filles s’enduisent à nouveau de protection. Ophélie, voyant que sa belle-sur a terminé le côté face, lui propose son aide pour faire le dos, puis naturellement, Christine s’occupe ensuite d’Ophélie. Elle lui demande de s’allonger sur la serviette, pose la main sur son dos lorsqu’elle ressent un frisson. Surprise, elle marque un temps d’arrêt, lui propose ensuite de dégrafer le bandeau, puis elle applique la protection sur tout le corps. Au début, elle est très professionnelle ; mais rapidement, ses mains reviennent plusieurs fois sur la peau déjà enduite, elles massent et caressent ce doux épiderme ; son cur bat plus vite.

Bouleversée par l’émotion, elle se reprend néanmoins, finit de protéger les cuisses et s’allonge sur sa serviette. Alanguies, toutes les deux, sous cette chaleur, Ophélie somnole, tandis que Christine, perdue dans ses pensées, observe sa belle-sur sous un jour nouveau. Depuis qu’elle la connaît, elle ne l’a jamais regardée comme aujourd’hui, elle la trouve sympa, agréable et enjouée, quelquefois stricte bien sûr, mais à cet instant, ce n’était plus ces considérations qui prévalent, elle représente le désir.

Après le repas, Sébastien annonce aux filles qu’il va faire du catamaran, il ne faut pas qu’elle s’occupe de lui, il les retrouvera ce soir pour manger. Elles décident donc de retourner à la plage n’ayant rien prévu en particulier.

Arrivée sur place, décidée à provoquer sa belle-sur, Christine enlève son haut de bikini. Elle veut l’inciter à faire de même. Elle se tartine de crème, invite Ophélie à s’occuper de son dos, puis lui demande de s’allonger. Cavalièrement, elle s’installe sur celle-ci, lui dégrafe le haut du bikini puis enduit son dos. Depuis ce matin, les interrogations ont fait place à l’envie, en manque de copine depuis 2 mois, suite à sa rupture, Christine se sent attirée par sa belle-sur. Elle étale donc la protection avec lenteur, lui masse ensuite le dos, lui détend les épaules ainsi que le cou, puis changeant de place, ses deux mains enserrent les jambes une par une, partant du mollet en remontant sur la cuisse. Elles finissent sur la fesse et le haut de l’adducteur, frôlant insidieusement l’abricot charnu.

Au début, le massage de Christine l’avait quelque peu surprise, cependant cette langueur qui envahit son corps lui interdit d’y mettre fin. Malgré elle, Ophélie écarte même légèrement les cuisses quand sa belle-sur s’occupe des jambes. Elle est à la fois honteuse et excitée.

Christine a remarqué le duel qui envahit Ophélie, aussi, elle profite de l’absence de réaction pour lui dire :

Dis-moi Ophélie, tu n’es pas tentée de faire du topless sur la plage. Ne va pas me dire que ta poitrine te complexe.

Non, pas du tout. Je ne l’ai jamais fait tout simplement… Et puis, il y a ton frère.

Laisse Seb, il y a d’autres nénés à voir sur la plage, tu n’es pas la seule. Fais-toi plaisir !

Tu as raison ; après tout, on est là pour se lâcher.

Christine lui demande alors de se retourner, elle doit protéger sa poitrine, puis sans lui laisser l’initiative, elle dépose une noix de crème sur les seins. Celle-ci la regarde ensuite s’enduire, la félicite pour la beauté de sa poitrine, remarque la turgescence des tétons et sourit intérieurement.

Ces relations ambiguës, Ophélie les adore, mais les craint tout autant. Pour l’instant, elle fait semblant de ne pas savoir ce que lui veut sa belle-sur ; et puis, elles sont en vacances, elle a envie de s’amuser. Elle se lève, avance de quelque pas, se retourne vers Christine, un sourire aux lèvres, lui demande ce qu’elle fait, puis comme une collégienne, court en direction de la mer. Elles se retrouvent dans l’eau, nagent ensemble, chahutent aussi. La mer devient un terrain de jeu où toutes les folies sont cachées, les inhibitions disparaissent comme par enchantement dans ce « no man’ land », tout semble permis. Christine en profite. Elle aime les femmes, et depuis ce matin, elle désire celle qu’elle côtoie depuis 5 ans. Il est vrai qu’elle avait une copine, mais maintenant, elle est libre. La vie avec sa partenaire était quelquefois difficile, car Christine est souvent dirigiste dans sa relation amoureuse, sous son visage poupin se loge un caractère trempé, une âme de dominante.

Aussi, lorsqu’elle envisage de séduire Ophélie, elle se dit qu’elle correspond parfaitement à celle qu’elle peut aimer.

Avec cette nouvelle journée qui démarre, Christine se réveille en sueur ; un rêve érotique encore présent au centre du visage de sa belle-sur. Cette femme la rend folle, elle ne peut plus attendre, elle veut faire l’amour avec Ophélie. Mais avant tout, il faut trouver le bon moment, ne pas se précipiter au risque de tout gâcher.

Le petit-déjeuner fini, les filles décident de faire une promenade en ville, se balader sur le marché pour faire des courses, puis passer l’après-midi au bord de la mer. Sébastien, lui, n’est pas intéressé par ce programme ; à 18 ans, accompagner sa grande sur n’est pas sa tasse de thé. Il a fait la rencontre d’un groupe de jeunes avec qui il s’entend bien, aussi, ils ont prévu de se retrouver à la plage. Il reviendra manger ce midi, et repartira après le repas au club de voile.

C’est donc à deux qu’Ophélie et Christine arrivent à la plage, en ce début d’après-midi. Les filles viennent à peine de déposer leurs affaires, qu’elles se précipitent vers la mer. Ophélie court au-devant, et Christine se rue à sa poursuite. Dans l’eau, elles s’éclaboussent, se taquinent, elles jouent et rient aux éclats.

Evidemment, deux belles nénettes aussi expressives ne passent pas inaperçues.

Ophélie est une femme de 34 ans à la taille étroite, grande, élancée, blonde aux cheveux courts en bataille, avec un visage ovale où percent des iris émeraude dans de grands yeux ouverts en amandes, et une bouche gourmande qui donne l’impression d’être ouverte jusqu’aux oreilles, quand elle vous décroche un sourire ravageur. Elle porte fièrement deux seins, en poire, sans soutiens, importants, sans être trop gros ; et comme aujourd’hui, elle a choisi de mettre un string ficelle qui découvre parfaitement ses fesses callipyges, le petit triangle sur le devant souligne plutôt qu’il cache un mont proéminent, on a l’impression de regarder de dos, une déesse antique.

Christine, presque aussi grande qu’Ophélie, n’en demeure pas moins totalement différente. A 27 ans, elle a presque tout d’une Méditerranéenne, cheveux longs noirs et ondulés sur un visage rond, des yeux noisette, une petite bouche aux lèvres ourlées, un teint mat, et une petite poitrine aux aréoles brunes, presque noires. Son corps est moins voluptueux que celui de sa belle-mère, tout en étant très harmonieux. Cette jeune femme est dotée d’un petit cul rond, musclé, et de manière générale, c’est une silhouette de sportive, les tablettes de chocolat en guise d’abdos sont le reflet d’un entretien constant, dix années de boxe laissent des traces.

Par jeux, elles se mettent au défi d’atteindre la bouée, celle qui arrive en deuxième récolte un gage. Elles sont côte à côte sur une bonne distance, cependant, à cinquante mètres de la bouée, Ophélie sent ses forces faiblir, alors que sa belle-fille vient de prendre une longueur d’avance. Elle feint une crampe, et fait demi-tour. Arrivée sur la plage, aucune trace de sa contracture n’est visible. Elle se retourne, regarde sa belle-fille avec un air espiègle, puis remonte vers les serviettes. Quand Christine arrive sur place, Ophélie est assise en tailleur, elle se badigeonne d’huile solaire avec un grand sourire aux lèvres.

Tu ne perds rien pour attendre ! s’exclama Christine. Tu auras ton gage…

J’avais une crampe, lui répondit Ophélie avec son air malicieux.

Oui, c’est ça…… pour l’instant, comme Madame n’a pas l’habitude de faire du sport… je vais me sacrifier pour la masser.

Christine s’assoit alors derrière Ophélie, elle commence à triturer les deltoïdes, et en profite du contrôle qu’elle exerce pour lui dire :

Il y a six mois environ, Christian m’a passé son tel portable pour que je cherche une photo qu’il avait faite. Je suis tombé par hasard sur un mail…

Un mail !

Oui, celui qui parle de soumission.

Ophélie se raidit :

Ah oui ! Tu as vu ce mail !

Christine la maintient fermement de ses deux mains puis lui masse le cou.

Je ne te juge pas Ophélie. Je voulais seulement savoir comment t’était venu ce fantasme.

C’est un peu long et délicat à expliquer.

Je ne suis plus une petite fille… Dis-moi.

OK. Alors, tu vois quand j’étais jeune, j’étais très timide. Lors d’une soirée entre étudiants, je me suis retrouvée embarquée dans un strip-poker, il y avait 3 filles et 2 mecs. La partie était déjà bien avancée, il ne restait plus qu’un ou deux vêtements sur chaque participant quand la malchance est tombée sur moi. Enlever ma culotte était au-dessus de mes forces ; aussi, je me suis levée pour partir. Mais c’était sans compter l’avis du groupe et surtout des deux filles qui m’ont bloqué. L’une d’elles m’a obligée à rester là, elle s’est placée derrière moi et a descendu mon slip. J’étais honteuse d’être exposée…

Allonge-toi, ce sera plus facile pour finir de te masser le dos !

Ophélie, étendue sur le ventre, Christine lui masse maintenant le bas du dos, avec ses doigts fermes, elle fait rouler les muscles, puis attrape le flacon d’huile solaire pour enduire sa belle-mère.

Et ça t’a excité ? lui dit Christine.

Ophélie est totalement alanguie. Le massage de sa belle-fille la détend, elle réalise combien les mains qui la parcourent sont douces, elle doit se contrôler pour ne pas exprimer son bien-être, par contre, sa langue se délie :

Oui, c’est un peu ça.

Et donc, tu voulais retrouver cette excitation ?

… oui.

Encore retournée par ses confidences, elle ne réagit pas lorsque sa belle-sur s’enhardit à lui mettre de l’huile sur les cuisses, puis sur les fesses qu’elle malaxe, elle accepte même avec frisson le baiser sur son cou. Que lui arrive-t-elle ?

Satisfaite de ces marivaudages, Christine ne se pose plus cette question. Elle désire Ophélie.

De retour à leur maison, Ophélie suggère de se baigner dans la piscine, elle enlève ces vêtements, plonge seins-nus ; une nouveauté à la villa. Sorties de l’eau, les filles sont maintenant allongées sur les transats à déguster une margarita, la musique les berce, puis, un tube disco réveille Ophélie, elle se lève pour danser. Christine l’observe se déhancher : cheveux en bataille, seins virevoltants, une sauvageonne. Pendant dix minutes, elle se défoule, et puis, lorsque la sono diffuse un slow, Christine la rejoint. Son ventre palpite, le cur bat la chamade, elle veut Ophélie. Elle l’enlace, se love contre elle, se frotte, et enfin lui attrape la tête à deux mains pour l’embrasser. Au début, elle colle sa bouche sur celle d’Ophélie en forçant l’ouverture ; puis, sa belle-sur cède timidement ; la langue franchit les lèvres, Christine s’engouffre, la mange goulûment, pour enfin ralentir et finir sur un baiser langoureux, une main sous les fesses, elle la serre contre elle.

Ophélie voulait résister contre cette intrusion ; mais rapidement, sa volonté fond, son corps arrête de lutter, elle se rend. Elle découvre alors le plaisir d’être forcée, répond au désir de sa belle-sur, puis savoure la langue qui la fouille. Jamais, elle n’aurait imaginé embrasser une fille, qui plus est Christine. Elle a la tête qui tourne.

Christine n’attend pas la fin du morceau pour emmener sa conquête dans la chambre. Etendue sur le ventre, au milieu du grand lit, Ophélie est à la merci de sa belle-sur. Les mains de Christine glissent sur elle, du haut vers le creux des reins ; puis, de doux baisers les remplacent, elle défait enfin les nuds du maillot, les doigts se posent ensuite sur l’intérieur des cuisses ; consciemment, Ophélie les écarte, ouvrant le passage vers l’intérieur, puis la main effleure les lèvres intimes ; Ophélie souffle. Les mouvements sont doux, sensuels, mais le caractère impétueux de Christine refait rapidement surface. Elle accroche ses mains aux hanches, tire, demande à sa chérie de reculer son bassin, et comme ce n’est pas suffisant à son goût, elle lui claque le cul gentiment, puis la force à se cambrer. Ophélie est sidérée par cette frappe sèche ; mais en même temps, elle l’embrase, elle mouille, aussi quand sa belle-fille plaque la bouche sur son abricot, elle tremble de plaisir.

La langue entre en action ; elle lape, devient curieuse, taquine les lèvres, s’enfonce dans le méat juteux et aspire tout ce qui coule. Ophélie gémit en continu, or ces doux bruits plaintifs ne font que griser Christine, elle se déchaîne. Sans aucun répit, la langue alterne maintenant entre la rosette qu’elle apprivoise, la vulve qu’elle fouille, puis colle sa bouche sur le bouton d’amour, le titille, l’aspire, puis le mordille. La réaction est immédiate. Ophélie crie sur un premier spasme, puis un deuxième, et enfin, l’orgasme éclate, suivi d’un râle profond. Elle tombe ensuite dans un abîme, doux, chaleureux, le lit est moelleux, les bras de sa chérie sont tendres.

Christine cligne des yeux, regarde à côté d’elle, et fait glisser un peu les couvertures pour voir si elle ne rêve pas. Non, c’est bien elle. Encore endormie, Ophélie lui semble fragile, mais terriblement belle, et lorsqu’elle finit par ouvrir les yeux, sa chérie lui sourit, elle est heureuse, elle l’embrasse tendrement.

Le petit-déjeuner pris tardivement, les filles ont squeezé la promenade en ville pour se détendre à la villa. La piscine n’a pas encore profité du soleil de plomb, mais à vingt-sept degrés elle reste agréable, elles peuvent s’y rafraîchir entre deux moments de bronzette. Adossée sur le transat, Ophélie est plongée dans un roman d’Edgard Poe, tandis que sa belle-sur, allongée près d’elle sur un matelas, consulte distraitement son téléphone. Le mail d’Ophélie à son mari lui revient en mémoire. Lorsqu’elle repense à ces mots : ordres, perversions, totalement soumises, contraintes ; une douce chaleur envahit son corps. Des flashs lui traversent l’esprit comme si un tapis au fond d’elle-même, ces désirs étaient enfouis depuis longtemps et insidieusement apparaissent au contact de sa belle-mère. Ce fantasme de soumission attise sa libido, soumettre Ophélie devient une évidence.

Aussi, quand elle fait ce constat, elle imagine déjà tout le plaisir qu’elles prendront à deux, et réfléchit à la manière dont elle va inciter sa belle-sur à rentrer dans ce jeu. Perdue dans ses pensées, elle ne voit pas passer la matinée, aussi, c’est l’heure de manger pour partir à la plage. Le repas de crudités expédié rapidement, elles s’entourent d’un paréo, les draps de bain sous le bras, elles partent à la mer.

Après une longue baignade, les filles reviennent s’asseoir sur leurs serviettes. Un couple s’est installé près d’eux. Christine a bien vu leur manège. La fille en monokini s’allonge sur la serviette, étend les bras au-dessus de sa tête, et tend le flacon d’huile à son copain. Tout en regardant Ophélie et Christine, celui-ci enduit le haut de sa copine en repassant plusieurs fois sur les seins, les masse, titille les tétons à les faire pointer. Cette exhibition vient à point nommé pour Christine. Elle décide de répondre au jeu des voisins.

Elle prend la lotion de protection, pousse fermement Ophélie pour qu’elle s’allonge sur la serviette en lui susurrant à l’oreille la nécessité pour une peau de blonde d’être bien protégée. Sans résistance, sa belle-sur s’étend et continue sa lecture, bras tendu au-dessus de la tête, lunettes sur le nez. Ophélie n’est pas dupe du petit jeu qui s’installe, elle a remarqué l’indolence de sa voisine avec son copain, mais ne peut résister à sa belle-sur.

Christine se pose à califourchon sur les cuisses d’Ophélie, commence par enduire les bras, le cou, contournant la poitrine, elle cajole les flancs puis le ventre pour remonter en dernier sur les seins. Arrivée sur ceux-ci, elle tourne la tête vers ses voisins, remet de la lotion dans ses mains, empaume les deux masses, les soulève, et les caresse plusieurs fois. Les voisins ne perdent rien du spectacle et Ophélie le sait. Elle est partagée entre honte et excitation.

Le haut du corps protégé, Christine enduit les jambes, puis invite sa belle-mère à se retourner. Elle ne veut pas pousser le jeu trop loin, son but n’est pas là pour l’instant, aussi, elle protège le dos d’Ophélie, s’allonge à côté d’elle, la main sur ses fesses, et tend sa bouche pour réclamer un baiser. La main distraite, Christine la regarde enfin dans les yeux et lui dit à voix basse.

Je t’aime quand tu es comme ça !

Christine lui caresse les fesses en descendant doucement, les doigts se rapprochent de l’intérieur des cuisses.

J’ai envie de faire des choses cochonnes.

Pas là, s’il te plaît.

Ton trip, ton fantasme, c’est de jouer la soumise.

Euh.

Dis-moi que ce n’est pas vrai.

Vicieusement, Christine bouge ses doigts pour se positionner sur la vulve, ce qui fait se contracter Ophélie.

Si.

Si quoi.

Oui, j’aime jouer à ce jeu.

Eh bien, moi aussi.

Quoi ? Toi aussi.

Depuis notre conversation d’hier, j’ai réfléchi et j’en suis venu à la conclusion que j’aimerai beaucoup jouer à ce jeu. J’aimerais te diriger… Comme tu dis, on va pimenter les vacances !

Je vois… Mais ce n’est pas possible.

Ce jeu m’excite autant que toi…… tu as confiance en moi.

Oui.

Alors pourquoi pas ! Dis-moi que tu acceptes.

Attends, même si j’étais d’accord, il y a un problème de taille… Ton frère !

Sébastien ! Alors, c’est résolu, Seb part demain en croisière sur un voilier avec les parents d’un copain. Il rentre pour la fin de notre séjour. Il a déjà l’accord des parents.

Ah…

Christine bouge ses doigts et caresse légèrement le mont sous ses doigts quand elle constate une humidité.

Donc, tu es d’accord… Oh, tu mouilles déjà… Alors, ne me dis pas que tu n’as pas envie.

Euh… OK.

On va bien s’amuser ma chérie.

Vers 17h, Christine demande à sa belle-sur si elle peut rentrer seule, car elle a oublié de faire un achat et c’est une surprise. Elle a prévu de se rendre dans une boutique de jouets érotiques. C’est la première fois qu’elle franchit la porte de ce type de magasin, aussi, elle est intimidée, mais se découvre rapidement résolue et enjouée à l’intérieur.

A la villa, la première, Ophélie s’est occupée du repas, et vers dix-neuf heures, quand Christine est rentrée, elles ont mangé ensemble. Comme Sébastien vient d’embarquer avec son copain, elles peuvent entamer réellement le jeu. Le repas terminé, la table débarrassée, Ophélie se rend dans sa chambre, et Christine, excitée comme une puce, passe par la sienne pour récupérer un achat de cet après-midi : le collier. Pas n’importe quel collier ; celui-ci est imposant, en cuir épais de sept centimètres de haut avec cadenas et mousqueton, ce n’est pas quelque chose qui passe inaperçu. Arrivée dans la chambre d’Ophélie, elle lui montre.

Tellement surprise par ce qu’elle voit dans les mains de sa belle-sur, Ophélie n’arrive pas à réagir. Son imaginaire l’avait préparée à porter un ruban noir, telle une parure minimaliste, mais là… C’est bien autre chose. Parcourue de frissons, elle n’arrive pas à parler.

Ophélie, lève-toi et viens me voir, ordonna Christine d’un ton sec.

Comment ?

Ophélie regarde sa belle-fille, bouche ouverte, surprise du ton employé.

Lève-toi, je t’ai dit. Viens me voir, que je mette ton bijou.

Christine est satisfaite, Ophélie a finalement obéi aux ordres, le jeu démarre.

……. Tu es magnifique avec.

Chez toi, il y a des règles pour la vie en commun que chacun respecte. Si tel n’est pas le cas, tu as suffisamment de caractère pour gentiment nous les rappeler. Tu es d’accord ?

Oui.

Ici, c’est une parenthèse, n’est-ce pas Ophélie ?

Oui.

Donc à partir de maintenant, tout ce que tu feras sera sous mon contrôle. Si on fait une ou plusieurs pauses, c’est moi seule qui le décide.

D’accord, Christine.

Ce collier va être ton compagnon de tous les jours. Précision importante, lorsque tu le portes, je ne veux pas entendre ta voix. Tu ne parles qu’avec ma permission. Je ne tolérerais aucune transgression et ceci, quelle que soit ma demande. Déshabille-toi !

Nue, Ophélie est intriguée par la suite du programme, elle devient même inquiète quand Christine lui passe des menottes de cuir aux poignets, incrédule encore lorsqu’une chaîne est fixée sur son collier. C’est sur un nuage qu’elle suit sa belle-fille, la laisse dans une main, la cravache dans l’autre. Elle a envie de savoir ce que Christine a prévu ; pourquoi ces menottes ? Allait-elle lui infliger une punition ? Toutes ces questions et bien d’autres se bousculaient dans sa tête, avec appréhension, peur, mais aussi avec une grande dose d’adrénaline, des fourmillements dans le bas du dos, une fébrilité parcourant son corps. Elle voulait des réponses, mais Ophélie ne devait pas parler, et cette obligation consentie développait sa psyché.

Christine a prévu une soirée calme. Elle veut dans un premier temps habituer sa belle-sur à rentrer dans un autre personnage, se laisser conduire, se familiariser avec l’obéissance, accepter malgré les réticences, espérer la jouissance, vouloir que le jeu ne s’arrête pas.

Arrivées devant la piscine, Christine demande à sa belle-sur de s’installer sur un transat à quatre pattes, puis mettre sa tête sur le matelas. Avec sa cravache, elle appuie sur les reins d’Ophélie pour lui indiquer de se cambrer, donne de petites tapes sur l’intérieur des cuisses afin qu’elle s’écarte plus. Oh, bien sûr, Ophélie s’était, plusieurs fois, retrouvée en levrette: position qu’elle aimait d’ailleurs, car elle pouvait être prise plus profondément. Cependant, aujourd’hui, ce n’était pas sur un lit dans une chambre, ou dans une pièce close, mais près d’une piscine, au grand air, qu’elle exposait toute sa luxure ; et le pire, c’est que dans cette attitude écartée, les mots : chienne et saillie lui parcouraient l’esprit, et ces évocations déclenchaient un ruissellement.

Tu es provocante… Mais que tu es belle !

Elle se penche et pose sa main sur l’intérieur des cuisses.

Mais dis donc… Tu mouilles…Ça t’excite.

Tu te rappelles ce gage pour avoir triché… Je pense que cela mérite une punition.

Christine se positionne sur le côté de sa belle-sur et commence à lui administrer quelques coups de cravache. Les frappes ne sont pas fortes. C’est juste un conditionnement, les prémices pour voir comment réagit Ophélie et quelles sont ces prédispositions. Après une vingtaine de pichenettes infligées par la badine, Christine s’arrête, vient caresser les fesses, puis descend vérifier l’état de sa chérie. Lorsqu’elle pose sa main en conque sur sa vulve, un soupir de contentement s’échappe de sa chérie et Christine constate que les lèvres sont bien écartées, trempées au-delà de ses espérances. Elle enlève alors sa main souillée et la présente à sa belle-mère.

Ouvre la bouche, ma chérie.

Elle lui enfonce deux doigts dans la bouche

Allez, fais pas la timide, lèche mes doigts…

Ophélie n’a jamais goûté à son jus ; aussi, elle est surprise, un peu désorientée par cette perversion, puis très vite, elle laisse ses instincts la dominer, avale les doigts, les goûte, les lèche consciencieusement, puis les suce avec délectation. Sa belle-fille est ébahie par la transformation. Cette libido est contagieuse, aussi Christine ressort les doigts et sans fioriture, les enfonce le plus loin qu’elle peut dans le vagin. Sous l’invasion, Ophélie pousse un gémissement suivi de râles ininterrompus. Sa belle-fille ne la ménage pas, excitée par les cris ; les bruits de succion ; la mouille épaisse et gluante recouvrant les doigts, un conduit bouillant graissé au maximum, une odeur puissante exhalant des saveurs musquées, elle la branle comme une damée.

Allez, vas-y, jouis, laisse-toi aller ma chérie.

Ophélie ne contrôle plus rien, ses doigts qui la liment l’envahissent, elle perd pied, une boule monte, l’orgasme éclate. Un long cri suivi d’un râle rauque s’échappe de la bouche grande ouverte.

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