Je l’attends avec impatience, comme à chaque fois. Je l’attends nue, comme j’en ai souvent l’habitude. La sonnette retentit, je lui ouvre le sas d’entrée de l’immeuble. Avant qu’il n’arrive au pas de ma porte, je retourne dans la cuisine boire une gorgée d’eau. D’habitude, je laisse la porte d’entrée entrouverte. C’est plus simple et direct. Mais aujourd’hui, je voulais lui ouvrir moi-même. Il frappe doucement. Je me dirige en sautillant légèrement vers le hall d’entrée. J’ouvre la porte d’un coup. Je me retrouve face à lui. Puis je tourne la tête vers la gauche et je me retrouve aussi face à une femme superbe, perchée sur des talons noirs à plateforme, magnifiquement maquillée et sublimement apprêtée. Je me sens bête. Je ne comprends pas. Je referme instinctivement la porte sur eux deux.
Je suis un peu déboussolée. Il ne m’avait rien dit. Qui est cette femme ? Pourquoi est-il avec elle ? Je me ressaisis. Je me retourne et traverse le hall d’entrée et le salon. J’arrive dans ma chambre. J’attrape l’un de mes peignoirs et le fais glisser sur mes épaules. J’ai l’impression de récupérer une certaine décence. Il sonne à la porte. Je respire à un grand coup. Je retraverse l’appartement et me dirige vers l’entrée. Je place ma main sur la poignée, je tente de reprendre un peu de force pour affronter je ne sais quelle situation. J’essaye de me calmer. Je dois avouer être prête à exploser. Mes émotions vont dans tous les sens. Mon assurance inexistante. Mon angoisse a refait surface. Puis je me rappelle ses mots « Seul ton plaisir compte. Il n’y a que toi qui comptes. » Il a dû me prévoir quelque chose. Et je veux me montrer prête à ce qu’il m’a préparé. Je me résous et j’ouvre la porte.
J’ouvre la porte en restant derrière celle-ci. Ils ne me voient pas et moi non plus. J’entends qu’il laisse passer la femme avant lui. C’est la première à rentrer dans le corridor. Elle me voit, me salue à distance. Puis il rentre, il me cherche du regard, mais je préfère ne pas le confronter directement. Il prend les choses en main. Il explique à la femme de nous attendre dans la pièce principale. Il l’accompagne jusque-là pendant que je pousse la porte d’entrée pour qu’elle se referme d’elle-même. Je ne bouge pas d’un pouce. A son tour, il referme la porte du corridor sur elle et nous sommes juste à deux dans le hall d’entrée.
Là, je prends quelques forces pour relever la tête et croiser son regard. Son regard est dur, froid et déterminé. Il est très calme. Il se rapproche alors de moi. Une fois face à moi, il reste immobile. Il se tient de tout son haut. Imposant. Fort. Dominant. Ses yeux ne m’ont pas quittée. Je suis mal à l’aise. Je ne sais pas quoi faire. Comment briser le silence ? Je gigote un peu sur place. Je décide de confronter son regard. Je suis hésitante, prête à disparaître et à reculer. Il conserve son regard d’acier. En un instant, il fait disparaître toute la tension dans la pièce, en se relâchant et en passant un bras dans mon dos et l’autre sur mon visage pour m’embrasser. Je me laisse faire, surprise de cette volte-face. Je lui rends son baiser. Il me sourit. Ses yeux se sont adoucis. Je me détends à mon tour. Alors, une fois qu’il m’a serrée dans les bras et que nous nous sommes doucement étreints, je le regarde et lui demande « Qui est-ce ? »
Il sourit, il a envie de faire durer le suspens. Il s’amuse de l’état de stress et presque de panique dans lequel je suis. C’est son côté sadique qui ressort. Je suis à deux doigts de me liquéfier. Il le sait, mais il prend le temps de m’expliquer ce qu’il nous a préparé. Il me rappelle alors qu’un jour on avait émis l’idée qu’on aimerait qu’une femme danse pour nous deux, une sorte de strip-tease pour nous chauffer. On avait envie de partager cette expérience. Je lui dis m’en souvenir en effet. C’était une envie commune. Il me parle alors de la femme avec qui il est arrivé. Elle s’appelle Doris. Elle est danseuse, professeure de pole dance, d’effeuillage et de strip-tease. Il éveille mon intérêt. Il m’explique qu’elle va danser pour nous deux. Elle sait la nature de notre relation. Il m’explique que je ne dois pas avoir peur. Il est certain que tout va bien se dérouler.
Je lui demande si ma tenue convient et il m’explique qu’il n’y a aucun problème avec la nudité, que je ne dois pas m’en faire. Je lui fais confiance de toute manière. Je l’embrasse pour me rassurer. Il me dit qu’il m’aime et qu’il est impatient de voir ce que Doris nous réserve. Je lui souris. Il me fait passer devant lui. J’ouvre la porte. Doris est là, au milieu du salon, face au canapé. Perché sur ses talons à plateau. Elle a gardé son trench. J’entends une musique en fond. Elle nous sourit. Et d’un geste, elle nous indique le fauteuil. Je me retourne vers lui pour lui lancer un regard rapide. Il acquiesce légèrement de la tête. Nous nous dirigeons alors vers le fauteuil. Je m’assieds sur les genoux, les jambes repliées en biais, un coude sur l’appui du fauteuil. Lui s’est assis normalement. Je me rapproche de lui pour être contre son torse. Il passe à un bras par-dessus mes épaules. Je l’embrasse sur la joue.
Il me regarde, puis je lui souris pour lui confirmer que je suis prête et que j’ai envie que ça commence. Doris, qui nous observe, a saisi le signal. Elle change la musique. Elle est dos à nous. On sent une certaine tension se déployer dans la pièce avant que la musique ne s’élève. Puis les premières notes se font entendre et la danse peut commencer.
Tout de suite, je suis hypnotisée par sa manière de danser. J’observe ses mouvements. Je regarde les gestes de ses mains, les placements de ses pieds. Rien ne m’échappe. Je suis absorbée par sa performance. Je ressens à peine qu’il a commencé à m’effleurer de ses doigts. En effet, je remarque qu’il s’est retourné vers moi sans pour autant quitter Doris des yeux. Une de ses mains me caresse doucement la nuque, l’autre remonte lentement ma cuisse, passant sous mon peignoir fin en soie. Là, je reviens un peu à moi et je le regarde, je le vois tout aussi omnibulé que moi. Il me jette un regard et je vois que ça lui plaît autant que ça me plaît. Sa main continue sur sa lancée, il se promène alors vers mon entrejambe. Mon regard retourne sur Doris, elle commence à enlever son manteau. Elle a pris son temps. Elle a d’abord défait la ceinture doucement. Puis elle a tenu les deux pans du manteau fermés, nous laissant à peine entrapercevoir ce qui se cache en dessous. Notre excitation monte.
Je sens sa main qui continue son chemin et qui remonte légèrement vers mon ventre. D’une main, il défait rapidement le nud de mon peignoir. Je suis comme Doris. Le nud défait, les pans du vêtement qui laissent à peine voir ce qui se cache en dessous.
Je ne lâche pas Doris des yeux et lui non plus, pendant qu’elle nous révèle lentement ce corps qui se cache sous ce trench. Il reproduit les mêmes mouvements en écartant doucement mon peignoir. Elle prend son temps et lui aussi. Il se cale sur son rythme. Elle fait alors doucement descendre le trench de ses épaules. Lui effectue la même manuvre sur moi. Doris nous dévoile un superbe soutien-gorge. Nous apercevons ses tétons à travers la dentelle. Ses seins sont cernés de lacets qui marquent leur rondeur et occupent une partie de son décolleté. Moi je suis seins nus. Pendant que Doris fait tomber son manteau sur le sol, il commence à m’embrasser le téton droit. Il saisit mon sein de sa main en même temps qu’il suce et mordille légèrement mon téton. Il lance des regards furtifs pour observer Doris en même temps. Elle continue d’onduler des hanches. Mon regard descend pour détailler le reste de sa tenue. Elle porte un string en dentelles de couleur bordeaux aussi.
Sa tenue dans l’ensemble est simple. Classe. Raffinée. A cet instant, je me dis qu’il a dû lui donner certaines consignes. Car sa lingerie me plaît beaucoup. Pendant qu’il s’occupe de mon autre sein, il veut me retirer le peignoir intégralement. Je me déplace et je l’aide dans sa manuvre. Je retire mon peignoir et le jette sur le sol. Je suis totalement nue. Lui est toujours habillé. Doris ne porte que ses sous-vêtements et ses talons.
Quand il s’est occupé de mes deux seins et qu’une nouvelle chanson commence. L’ambiance prend une nouvelle tournure. Plus lourde. Doris nous observe aussi. Ses ondulations et déhanchements s’intensifient. Son sex appeal se diffuse de plus en plus. A ce moment, je pose mon regard sur lui. Je prends appui sur mes genoux pour pouvoir lui enlever son tee-shirt. Il se laisse faire. Ses yeux cherchent les miens. Je croise son regard. On observe l’un et l’autre notre excitation réciproque. Quand je lui ai enlevé le tee-shirt, je me rapproche de lui pour l’embrasser, mes tétons effleurent son torse. Je lui glisse du bout des lèvres « couche-toi ». Pour qu’il puisse s’étendre, je me lève. J’assume d’être nue face à cette femme superbe. Je suis face à elle pendant qu’elle continue son show. Elle me regarde lorsque je suis debout. Il se couche. Et mon attention retourne vers lui. Je le chevauche. Lui continue de regarder le strip-tease.
Alors c’est à mon tour de m’occuper de lui. Je lui embrasse le torse. Lui lèche les tétons. Je lance aussi des regards furtifs vers Doris pour observer le reste de sa performance. J’aime comme elle bouge. Je ne veux pas en perdre une miette. Je descends sur son ventre et j’arrive à son jeans. Pendant que je regarde Doris, je défais la ceinture, déboutonne le pantalon et commence doucement à l’abaisser. Puis je décide de remonter sur son torse. Je place une main sur son entrejambe pour sentir son érection à travers ses vêtements. Je commence de légers mouvements de haut en bas, en suivant le rythme de la musique. Je le sens remuer sous mes caresses. Il me regarde. Je vois son désir dans ses yeux. Puis nous détournons en même temps la tête dans la direction de Doris. Je continue de le caresser. Je le sens de plus en plus dur. J’ai envie de lui. Alors je redescends, et je lui enlève son slip et son jeans en même temps. J’y vais doucement ,suivant le rythme de la chanson.
Quand j’ai enlevé son slip, j’ai son chibre tendu, volumineux et dur face à moi. Je termine l’opération. Il est lui aussi nu. J’ai encore envie de l’exciter. Alors je décide de mon coucher sur lui, de tout mon long. Nous sommes torse contre poitrine, vulve contre pénis, cuisses contre cuisses, mon visage contre le sien, nos regards en direction de Doris qui continue de danser. Nous observons ses yeux qui parcourent nos corps enlacés. Elle dégage encore plus de sensualité. Nous lui donnons envie aussi.
Alors j’entame moi aussi des ondulations sur lui. Je me frotte sur sa queue. Je fais remonter mes lèvres humides le long de son pénis. Je répands ma cyprine sur sa queue. Il a ses mains sur mes fesses, qu’il caresse et malaxe. Il empoigne mes hanches comme j’aime qu’il le fasse. Je pousse des soupirs de plaisir. Ma respiration devient plus saccadée. Je me déplace pour pouvoir me frotter sur ses cuisses maintenant. Je me masturbe sur lui. Mes mouvements de bassin suivent le rythme de la chanson. Mes ondulations suivent celles de Doris, nous sommes plongées dans le regard de l’une et l’autre. Je sens qu’il nous observe. Je sens sa queue contre mon ventre qui gonfle et durcit encore. C’est à ce moment que Doris passe délicatement ses mains dans son dos. Je décide alors de déplacer ma main sur son pénis. Et pendant que Doris se tourne pour nous présenter son dos et son fessier plus qu’agréable, je commence à le branler.
Mes doigts glissent le long de son membre, je m’arrête autour du gland et y enroule toute ma paume. Je commence des petits mouvements de va-et-vient sur le bout de sa bite, qui je sais, l’excitent beaucoup. J’entends ses grognements de plaisir, ses soupirs. Je mouille davantage. Pendant que les fesses de Doris ne cessent d’onduler, elle a détaché son soutien. Elle le maintient d’une main contre elle lorsqu’elle revient face à nous. Là, je m’arrête de la branler, mais je continue de tenir son vit. Mon regard est fixé sur Doris, tout comme lui semble hypnotisé par la scène. Elle s’immobilise, en même temps que la musique marque un arrêt. Coïncidence ou pas, la magie du moment opère. Tout est électrique dans la pièce. Nous regardant alternativement, elle libère délicatement sa poitrine et fait descendre doucement le soutien le long de ses bras. Nous pouvons enfin admirer pleinement ses seins gros, mais fermes et ses tétons bien dessinés et turgescents. Le sous-vêtement tombe sur le sol.
Comme une décharge électrique, j’ai le besoin de l’avoir en moi. Je me repositionne pour être en ses cuisses. Et d’un geste en même temps que la musique reprend un rythme plus soutenu, je le prends complètement en bouche et je commence à remonter et descendre le long de sa queue. Ma langue s’excite sur son gland. Mes doigts parcourent son périnée, viennent caresser son anus, ses fesses, ses couilles. Il sursaute presque de plaisir par cette prise en bouche directe. Sa main agrippe mes cheveux et il m’indique la cadence qu’il désire. Ma tête suit le mouvement de sa main. Je tente de l’observer et je vois qu’il a le regard plongé sur le corps ondulant de Doris. Moi aussi je désire la voir, mais pour le moment, je désire davantage le sucer que de la détailler.
Au moment où Doris s’apprête à enlever le string bordeaux, il relâche mes cheveux et me soulève légèrement le visage, me faisant comprendre que la fellation pouvait attendre. Doris s’est positionnée face au mur. Les jambes écartées, elle s’amuse à tirer sur les ficelles de son string, nous laissant à peine voir la raie nue de son cul. Puis en musique, elle rapproche ses jambes l’une de l’autre. Elle saisit son string de ses deux pouces et doucement entame la descente le long de ses fesses. Elle prend bien son temps, nous profitons du spectacle du tissu qui glisse sur la peau lisse de son cul. Elle continue d’abaisser son dessous et le fait alors glisser le long de ses jambes tendues jusqu’à atteindre ses talons. Une de ses mains remonte le long de sa jambe. Puis elle s’amuse à balader son doigt sur sa fente. Elle passe de sa vulve à son cul, délicatement, subrepticement, longuement. Puis, toujours en musique, elle s’enfonce un doigt, le fait tourner lentement en elle.
Pendant ce temps, sans que je fasse attention, il s’est redressé et est devant moi. Il me fait comprendre que je dois me coucher. Je remarque son impatience aussi. Alors je me couche. Il me replace de telle manière qu’il puisse me lécher mon intimité et en même temps observer Doris sans pour autant que je sois privée du spectacle. Il dépose alors de manière déterminée ses lèvres sur mon clitoris. L’orgasme monte de manière fulgurante. En quelques coups de langue, plusieurs aspirations et mouvements de tête, je décolle si fort que je m’évanouis presque. Mes cris ne sont pas couverts par la musique. Mais Doris reste imperturbable. J’ai chaud, très chaud. Je n’ai jamais connu un tel niveau d’excitation. Je ne l’ai jamais vue comme ça non plus. Quand elle nous expose son entrejambe que nous voyons ce doigt s’enfoncer en elle lentement et en ressortir luisant de son fluide, cette vision nous rend fous de désir et d’excitation. Nous ne tenons plus. Nous n’avons plus de retenue.
Alors nous nous redressons en même temps, je constate qu’il a la bouche et le visage couvert de mon fluide avec lequel je l’ai inondé visiblement. Il me prend rapidement les jambes et les colle contre son torse, mes pieds se retrouvent sur ses épaules. Il ne prend que quelques secondes pour se placer face à mon antre. Il jette un coup d’il à Doris, toujours en train de se limer avec son doigt, puis son regard revient sur moi. Il est brûlant, ses pupilles sont dilatées de désir. Il me veut. Alors d’un coup, il me pénètre profondément. Il s’enfonce en moi avec une telle force que je crie à nouveau. Une fois au fond, il y reste. Il s’abaisse sur moi afin d’être encore plus loin en moi. Il veut sa queue tout au fond de moi. Il rapproche son buste du mien, son visage est proche du mien, je ne tiens pas et lui vole un baiser. Ses lèvres sont tellement chaudes et gonflées. Je lui fourre ma langue, comme lui m’a fourrée de sa bite.
Après ce baiser, il reprend des mouvements de bassin, il rentre et il sort. Il glisse si facilement, je mouille tellement que je suis sûre que mon fluide a déjà taché le fauteuil. Je dégouline de plaisir. Puis, en même temps, en gardant nos visages proches, nous dirigeons notre regard vers Doris.
Doris sort finalement son doigt d’elle et se retourne face à nous. Elle nous voit l’un dans l’autre. Elle ne laisse rien transparaître. Elle continue son show. Elle promène ses mains sur son corps nu. Nous pouvons observer son bel entrejambe bien entretenu, propre et net. Ses mouvements de bassin prennent le même rythme que celui de nos ébats. Mon visuel se mélange à mes sensations de pénétration. Mon cerveau et mes sens sont en perte de contrôle totale. Et je jouis, je jouis, je jouis. Mais elle ne s’arrête pas de danser et lui n’arrête pas de me prendre encore et encore. Il cherche à m’arracher ses larmes, qu’il est le seul à me faire verser. Alors il me pilonne, la musique s’intensifie aussi, Doris remue de plus en plus sensuellement, elle passe ses doigts sur ses tétons, sur ses lèvres, dans sa bouche, sur son entrejambe, dans l’intérieur et sur le haut de ses cuisses, sur ses fesses, sur son ventre dessiné et plat. Bientôt, l’envie de la lécher apparaît.
Il me faut sentir ses tétons en bouche, passer ma langue sur son nombril, mes mains sur son cul. Les sensations sont trop fortes, trop intenses. Je déborde émotionnellement et je me mets à pleurer. Cette envie apparaît au même moment où je fonds en larmes et où la musique s’arrête. La playlist est finie.
Toute la tension accumulée se suspend d’un coup. Il a stoppé ses mouvements et me caresse doucement le visage, me glisse quelques mots rassurant dans l’oreille pour que je me calme. Je reprends doucement mes esprits. Je le regarde, il a ce regard doux de l’homme qui me fait l’Amour. Je me sens bien et en toute confiance. Personne ne parle. Personne ne bouge. Je comprends alors que la suite ne dépend que de moi. Ça a dû faire partie de l’accord aussi. Il a dû la prévenir que la suite me revenait. Que seuls mon plaisir, mon envie, mon désir comptaient dans cette expérience ! C’est mon cadeau et c’est à moi de décider quelle sera la suite. Je regarde Doris. Je la regarde de haut en bas. Puis je la fixe dans les yeux. Je comprends qu’il existe une connexion entre nous deux. Je pense que cette connexion existe avec lui aussi. Ou bien c’est simplement la situation et ce que nous venons de vivre qui font que je le ressente de cette manière. Mon regard revient sur lui.
Je regarde dans le fond de ses yeux et je vois, qu’importe la décision, il sera heureux, car tout ce qui compte c’est mon plaisir, mon bonheur. Et là, je comprends enfin. Le déclic se fait. Je ne veux pas la fin de ce moment. Ce que je veux, c’est ce lien intense entre lui et moi, cette alchimie qui a contaminé toute la pièce. J’en veux encore. J’en veux encore parce que c’est avec Lui. Alors, je tourne la tête en direction de Doris et je lui tends la main.