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Secret de famille – Chapitre 5




Les images de ce samedi me revenaient sans cesse. Uriner devant lui, quelle humiliation ! J’avais beau chercher un quelconque indice, je n’arrivais pas à comprendre où pouvait le plaisir de voir une autre personne faire pipi. Je ne pouvais comprendre et pourtant, je ne gardais pas un mauvais souvenir de cette expérience. Mes interrogations n’étaient nullement négatives, je cherchais seulement le pourquoi ou plutôt les pourquoi.

En effet, me livrer ainsi à lui, me mettre à sa merci, soumise à sa volonté et à ses caprices fut une expérience amusante, pour ne pas dire excitante. Je ne suis pas vraiment du style docile dans la vie, enfin, je veux dire que je ne me laisse pas dicter ma conduite et j’aime mon indépendance et pourtant là j’ai oublié tout libre arbitre, toute volonté de résister, je me suis offerte à lui et je sais qu’il aurait pu me demander ce qu’il voulait il l’aurait obtenu sans aucune réticence.

Beaucoup aurait eu qu’une envie, fuir cet  individu aux pratiques bien étranges. Moi, ma curiosité s’en était accentuée et je n’avais qu’une envie,  le revoir, autant pour connaître ce que j’avais déjà deviné sur la relation de ma mère avec lui que pour revivre ce que j’avais vécu les deux précédents samedi.

Toute la semaine, j’y ai repensé, je me disais que j’étais folle, qu’il pouvait être mon grand-père et pour preuve, c’était son frère.

Je ne pouvais expliquer pourquoi, mais il me troublait et quand vendredi s’est installé comme pour me remémoré qu’il été veille du samedi, je me suis mise à espérer que le lendemain arrive plus vite. En attendant, pour faire passer le temps, mais aussi pour préparer ce jour prochain espéré, j’ai été faire du shoping. Après avoir visité plusieurs boutiques, j’ai trouvé de nouveaux vêtements que j’avais l’intention de porter pour lui et j’en ai profité aussi pour passer chez l’esthéticienne.

Je voulais me rendre plus féminine encore et surtout lui faire plaisir en lui offrant ce qu’il m’avait demandé.

Folle et curieuse, j’avais aussi questionné, dimanche dernier, ma mère sur ce grand-oncle qu’on m’avait caché, sans bien entendu lui dire que je l’avais revu à plusieurs reprises et que j’avais l’intention de le revoir. Je ne lui avais évidemment pas dit qu’il m’avait parlé de leur liaison. Elle avait été assez évasive et cherchait à changer de conversation.

–    Quand j’ai discuté avec lui, il a été très charmant.

Elle a admis qu’il était d’agréable compagnie, mais en ajoutant qu’il fallait toujours savoir se méfier des personnes trop « aimable ».

–    Pourquoi dis-tu cela ? qu’a-t-il fait ?

–    C’est loin tout cela et c’est très bien qu’il soit venu pour l’enterrement de ton grand-père.

J’avais beau essayer d’en savoir plus, à chaque fois elle refusait d’en dire plus. J’en savais déjà beaucoup, mais cela me donnait encore plus envie de le revoir et surtout de savoir comment cela s’est finalement su car, bien entendu je n’avais aucun doute ; l’histoire, entre ma mère et cet oncle, est l’origine du bannissement.

Le samedi, le repas à peine terminé, j’ai repris le chemin de la gare. Il m’attendait dans sa voiture et sortit quand il m’a vu entrer dans le parking.

–    Eh bien, voilà une bien élégante demoiselle !

Dit-il en prenant un air admiratif. Il faut dire que je n’avais pas fait dans la demi-mesure la veille, j’ai acheté une belle robe style « année 50 ». Elle m’arrive juste au-dessus du genou. Bien qu’il fasse doux, j’ai habillé mes jambes de bas  tenus par un porte-jarretelle assorti aux sous-vêtements que j’ai achetés aussi vendredi. Mais cela il ne le sait pas encore.

Dans la voiture, ma robe remonte légèrement, je vois son regard se poser sur mes jambes, un sourire se dessine sur son visage, mais il ne dit rien. Nous arrivons chez lui et comme d’habitude, il nous verse une tasse de café. Je suis assise dans le canapé et lui dans le fauteuil qui me fait face. Il ne peut ignorer maintenant que le voile noir qui couvre mes jambes est accessoire de séduction qui sied beaucoup aux hommes. Il sait que je porte des bas et qu’ils sont tenus par un porte-jarretelle, mais il n’en pipe mot.

–    Ou en étions-nous déjà ?

Me dit-il en prenant un ton professoral, un peu comme un professeur qui demande à son élève à quel chapitre du cours ils sont arrivés. J’hésitais en me demandant s’il parlait de nous deux ou de son récit en me rendant compte finalement que cette hésitation était stupide, il parlait du récit, bien entendu.

–    Vous lui apportiez son petit-déjeuner.

–    Eh oui elle avait une longue chemise de nuit, mais finalement elle ne recouvrait pas grand-chose.

Il m’expliqua qu’il la regardait dormir.

–    Ta mère était une superbe femme, elle l’est encore à ce que j’ai vu

Il me flatta un peu en me disant que moi aussi j’étais une belle femme

–    Je suis resté un moment à la regarder dormir, j’avais enlevé totalement la couverture et je pouvais voir ses jambes nues, les tétons de sa poitrine pointaient sous sa chemise de nuit elle était magnifique et j’étais comme hypnotisé. Je ne faisais que l’admirer et n’osais pas la toucher, peur de rompre ce spectacle.

Lui ne pas oser, cette révélation m’étonna, cela ne ressemblait pas au personnage qui se trouvait depuis quelques samedis à côté de moi, qui me prenait dans ses bras et me forçait à uriner devant lui.

Il est vrai qu’il m’avait demandé des choses extraordinaires, il s’était montré autoritaire, certainement pervers et surtout imprévisible, mais il ne m’avait pas encore vraiment fait l’amour. Si je n’avais vu son sexe, quand il était dans mes bras, quand je le savonnais en le masturbant, j’en aurai certainement conclu qu’il était devenu impuissant. Mais je peux vous l’affirmer, il savait encore bander et facilement. 

–    Doucement, elle s’est réveillée, a ouvert un il, puis l’autre, elle m’a vu et un sourire s’est dessiné sur son visage.

Il m’expliqua qu’il a alors posé sa main sur la jambe de ma mère pour la faire remonter vers ses cuisses, sans rien dire, elle s’est positionnée sur le dos en écartant légèrement les jambes pour faciliter le chemin à la main de son admirateur. Il avait dans un premier temps effleuré son sexe puis taquiner son petit abricote magique pour enfin fouiller son intimité.

Il prenait un malin plaisir à me raconter quelques détails en cherchant dans mon regard avec l’espoir d’y trouver quelques étincelles d’excitation. Il m’expliqua qu’il l’avait rejoint dans le lit, qu’elle l’avait déshabillée et qu’ils avaient fait l’amour plusieurs fois de suite.

Il se leva ensuite s’approcha la main droite tendue dans ma direction. Je lui donnais cette main réclamée, il m’attira vers lui et sans aucune résistance je me suis retrouvée debout face à lui.

Il venait de m’expliquer comment il avait pris la virginité de ma mère et j’étais en train de me demander quand il allait prendre la mienne. Je ne me demandais pas « si » mais « quand » et cette affirmation ne me faisait nullement peur, car j’attendais cet instant et je ne saurai dire pourquoi, mais je savais que ce serais avec lui, je l’espérais, je le voulais.

J’avais envie qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’embrasse autant qu’il m’enlace, mais je restais debout face à lui, stoïque devant cette sensation qui parcourait tout mon corps, immobile et passive j’étais à sa merci, j’étais sous son emprise j’étais tout simplement à lui.

 Il était face à moi, son regard plongeait dans le mien et je ne savais si je devais le soutenir ou le fuir. Il s’amusait de moi et je ne voyais qu’une seule chose à faire ; lui céder.

Oui j’étais décidée à lui offrir tout ce qu’il voulait, à  lui donner sans aucune restriction aucune tout ce que j’avais refusé aux autres, même à ceux qui ne m’avait rien demandé. J’étais prête à devenir sa chose, le jouet de ses désirs, j’étais prête et j’en avais envie.

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