La femme de chambre

Cette chambre était composée d?un petit lit à barreau avec juste une couverture. Une chaîne pendait du plafond en passant par une poulie et je compris rapidement que j?y serais liée.

— Avant de te ranger, déshabille complètement ton Maître. M?ordonna t?elle. Elle devait savoir que c?était une chose qu?Il adorait, que je le déshabille et qu?il me prenne lui nu et moi habillée (ou presque). Alors délicatement, je le dévêtis entièrement. Puis il me tourna et ôta la laisse de mon collier. Il s?agenouilla et dégrafa une à une les jarretelles et baissa très lentement les bas vers mes chevilles. Toujours nu et à genoux, il dégrafa la bride de mes souliers et m?ôta bas et chaussures. Il se releva, le sexe dressé et dénoua délicatement mon corset, qui me permit de mieux respirer tout d?un coup. Puis tout les 2 nus sous les yeux de Virginie qui venait de passer une main entre ses cuisses, remontant sa robe au rythme de ses caresses naissantes, nous nous enlaçâmes tendrement, sans aucune pudeur pour notre spectatrice. Il me retourna délicatement et me fis positionner à 4 pattes sur ma couche. Et debout, il se ficha d?un coup au fond de mon ventre, déclenchant très rapidement plusieurs orgasmes d?une intensité rare. A croire que l?exhibition et l?humiliation étaient la clé de mon plaisir. Je ne pensais plus aux caresses auxquelles Il m?avait contraint avec ma Maîtresse, à ma nudité, à ma soumission. Je ne pensais qu?à la possession physique et mentale du moment. Et prenais un pied d?enfer…

Il jouit violemment et se servis de ma bouche pour sa ? toilette ?. Puis il attacha la chaîne à mon collier et fixa les anneaux des bracelets de mes poignets avec le collier et la chaîne à l?aide d?un cadenas. La clé du cadenas fut fixée à une chaîne en or très fine et il la déposa telle une relique autour du cou de Virginie, le faisant comprendre que c?était elle qui pouvait me libérer de ces entraves. C?est la première fois que je me retrouvais attachée de la sorte, avec une ouverture conditionnée par une clé…

— Tu vas dormir maintenant ? dit elle en ramenant une grossière couverture sur mon corps à la fois douloureux de la punition et des entraves et à la fois comblé de plaisir. ? Demain, je te montrerais comment t?habiller en soubrette. D?ici là, je vais prendre soin de ton Maître… ? En me disant cela, elle avait saisit Son sexe dans sa main. ? Dernière chose, je puiserais dans ta garde-robe pour mes propres besoins et le plaisir de ton maître. A commencer demains soir par cette jolie robe que tu portais ce soir et qui ravira ton Maître quand il me prendra dedans à sa guise !!! Bonne nuit belle soubrette… ?. Puis le sexe toujours en main ils quittèrent la pièce et fermèrent la porte à clé. Je m?endormis rapidement, comblée de plaisir mais en pleurant aussi de rage… Le plaisir de mon maître était maintenant et prioritairement de son ressort…Je n?avais plus que les taches matérielles et subalternes Quel aboutissement dans la soumission, et je n?avais rien vu venir…

Le bruit de la clé me réveilla et Virginie entra, entièrement nue et s?assit sur le lit en me caressant les cheveux. Puis elle se coucha à mes côtés et alors que j?étais toujours attachée, me caressa entre les cuisses très lentement tout en m?embrassant délicatement. Je sentais ses seins se durcir contre les miens plus petits et devinais son autre main entre ses propres cuisses. Il me semble qu?on a joui ensemble et ma première journée de femme de chambre commençait plutôt bien, j?allais vite déchanter….

Après un dernier baiser, elle saisit la chaîne autour de son cou et enleva le cadenas, puis elle sortit de la pièce et revint avec le sac qu?elle avait en arrivant hier soir. Elle m?ordonna de me lever et de me tenir droite, tête baissée et les bras le long du corps.

— Maintenant, tu vas t?habiller et sortir faire les courses. Tu me prépareras mon petit-déjeuner que tu m?apporteras au lit quand je te sonnerais au moyen de cette petite cloche puis tu t?occuperas de moi. A chaque fois que tu entendras cette cloche, tu devras accourir pour voir de quoi j?ai besoin. Parfois ce sera pour rien, parfois pour te punir, parfois pour t?utiliser… Pour le moment, voici tes habits pour les temps à venir ? L?absence de butée temporelle à cette expérience me troublait tout autant que ma nouvelle bisexualité. Quant au renoncement de moi-même, c?était pour moi complètement acquis.

Elle sortit alors de son sac un corset en satin gris, très long, un peu comme la guêpière d?hier. Elle me la tendit et je l?enfilais, toujours en prenant bien soin de baisser les yeux. Les bonnets cette fois-ci découvrait complètement les seins, ne faisant que les supporter tels des plateaux. Elle procéda au laçage par devant et vérifia que la réduction prévue était bien au rendez-vous. J?avais du mal à respirer et ce corset me rentrait encore plus dans les chars que celui d?hier, mais je faisais mon possible pendant qu?elle passait les lacets pour lui faciliter la tache, à ma douce maîtresse… Je remarquais un anneau à l?avant et à l?arrière du corset…

Puis elle sortit 2 paires de bas gris très épais et très foncés, légèrement brillants?A toi d?en prendre soin et de les laver à la main. Si tu les files, tu seras punie ?. J?en enfilais une paire. Ils étaient vraiment épais ! Je les montais doucement, comme j?avais appris à le faire avec mon Maître et les fixais aux jarretelles. Puis elle sortit une paire d?escarpins noirs, à talons hauts mais pas trop fins. Je les enfilais et me sentis grandir très rapidement. Enfin, la robe de bonniche, noir bien sur, avec son tablier blanc à dentelle. Elle descendait juste en dessous des genoux, dans un tissu très agréable à porter sur ce qui était nu de ma peau. On pouvait par des pressions dégager une très large ouverture sur l?avant et l?arrière, qui montait jusqu?à mon ventre et au milieu de mes fesses. Elle avait également la particularité d?avoir la partie haute en tulle noir en, qui laissait voir parfaitement ma poitrine mise en valeur par la guêpière. Comme celle d?hier, elle se laçait dans le dos alors que le corset se serrait sur le ventre. Virginie ferma la robe. Je fis quelque pas et constata que le bas s?ouvrait largement quand je marchais et ne cachais plus rien de mes dessous, de mon ventre et de mes fesses. Les mouvements d?air me rappelaient à chaque pas que j?étais complètement exhibée à chaque mouvement, pas supplémentaire vers un abandon de toute personnalité de ma part….

— Ici, tu ne portes rien d?autres. A l?extérieur, quand tu sortiras, tu as le droit de porter cette petite cape pour masquer ta poitrine. Mais rien d?autre. Avant que j?aille me recoucher, je vais commencer ta punition évoquée hier ?. Elle sortit deux phallus en plastique du sac avec un anneau à leur extrémité. Je compris rapidement où ils allaient aboutir. ? Allez, penche toi en avant et écarte bien tes cuisses la bonne ! ?. J?écartais les 2 pans de ma robe et mes cuisses tout en me penchant en avant. Elle positionna le premier gode à l?entrée de mon ventre et l?enfila d?une traite, facilement, mon ventre étant humide suite ma séance d?habillement. Puis je sentis du froid autour de l?entrée de mes fesses et je compris qu?elle me lubrifiait afin de mieux me pénétrer. Elle enfila alors délicatement le deuxième phallus dans mes fesses, ce qui me fit mal car je n?étais pas très habituée à être prise par là, même si mon Maître avait ouvert la voie il y a peu de temps. ? Je vais les fixer à ton corset au moyen d?une chaînette que je relierais à l?avant et à l?arrière. Comme ça tu ne risqueras pas de les perdre ?.Ajouta t?elle en souriant. Et j?entendis un bruit métallique et une légère traction à l?arrière du corset. Puis je sentis un objet s?enfoncer dans la raie de mes fesses et de mon ventre et les deux godes s?enfoncer bien en moi avant que la chaîne soit fixée à l?avant.

Elle m?ordonna de me lever et de faire quelque pas. La sensation d?être ? bouchée ? comme cela était étrange, surtout mêlée au fait que mon ventre était découvert à chaque pas que je faisais. Et les deux tubes bougeaient imperceptiblement mais suffisamment pour m?exciter rapidement. Comme la chaîne qui frottait entre mes lèvres. Quelle frustration ! Mais quel ravissement…

Il savait me torturer sans sadisme…C?est vrai que depuis peu, je recevais le fouet et la cravache,mais c?était plus pour m?humilier (ce que j?adorais, n?être rien pour Lui) que pour me blesser physiquement. Il savait vraiment comment me tourmenter pour me perdre entre douleur, désir, excitation…

Avant de repartir retrouver mon Maître dans ce qui était maintenant leur lit, elle me passa un ruban blanc dans mes cheveux détachés : ? Voilà, tu es maintenant une belle petite soubrette. Maintenant, va t?occuper de notre petit-déjeuner et de la maison en général. Après, tu t?occuperas de ma toilette et de mon habillement. Aujourd?hui, je porterais une jupe plissée type écolière avec des bas blancs et tu me feras des couettes. Ton maître adore cela…

Elle sortit me laissant seule avec ma nouvelle déchéance…En plus, les deux godes et la chaîne m?empêchait de me caresser alors que j?étais seule et presque libre de mes mouvements, même si les bracelets de poignets et le collier étaient toujours à leur place…

Je sortis de mon réduit et je me suis regardé pour la première fois dans une glace, habillée de la sorte. J?avais compris que ces vêtements et accessoires devraient être mien pendant quelque temps. Combien ? Je ne savais pas trop… Je ne devais pas retravailler avant plusieurs jours suite à des récupérations, mais ce manque d?infos sur le sujet m?inquiétait…

Mais à quoi je ressemblais dans cette tenue ridicule ? En plus, exhibée de la sorte, mes seins parfaitement visible sous cette robe, ce collier et ces bracelets. Sans compter que lorsque le bas s?ouvrait, on voyait très nettement la chaîne qui allait de part et d?autre de mon corset…

Et il fallait que je sorte…Soucieuse de ne décevoir personne (j?avais maintenant l?impression que d?appartenir à mon Maître et d?appartenir à Virginie était aussi naturel…je crois que j?aurais pu appartenir à n?importe qui si Il me l?avait demandé), j?enfilais la capeline pour masquer mes seins, attacha les pans de ma robe comme j?y étais autorisée pour sortir et partit chercher pain et croissants. J?y étais vraiment cette fois-ci, je n?étais plus que ce qu?Il voulait bien que je sois. Et j?en suis ravie.

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