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Les douze servitudes d'Hélène – Chapitre 12




Les 12 servitudes d’Hélène : êta esclave des Amazones : Les Evadées –

êta avait été placée sur la roue, les cuisses si largement ouvertes que ses chairs les plus intimes étaient ainsi exhibées aux yeux de toutes. Hyppolitée avait fait enchaîner ainsi Sa favorite, puis avait commencé à placer ses pinces de bois précieux sur les tétons, ainsi que sur les lèvres à l’intérieur des cuisses de son esclave qui grimaçait tandis qu’on lui imposait de supporter la cruelle morsure de ces accessoires… Ensuite, l’olisbos avait été fixé à la tête d’une servante qui était venue s’agenouiller entre les cuisses d’êta et était chargée de faire aller et venir l’imposant engin dans le sexe humide et grand ouvert de l’esclave, tandis que La reine jouait de l’épineuse roulette, traçant un fin sillon sanglant sur le corps offert d’êta… Le supplice se poursuivait depuis un fort long moment et bien qu’il soit très strictement entravé, le corps d’êta se tendait à rompre sous la morsure des pointes de la roulette, à moins que ce fut sous la morsure omniprésente des pinces qui marquaient toujours un peu plus profondément ses chairs suppliciées. Supplice qui allait très vite devenir une suite dimmenses plaisirs pour la belle esclave

En effet, l’épreuve était si cruelle que la blonde esclave en oubliait presque la sourde irritation que provoquait au plus profond de son intimité l’énorme verge d’ivoire qui allait et venait, lubrifiée par le plaisir des premiers instants mais devenu désormais brûlure intérieure. êta souffrait pour le plus grand plaisir d’Hyppolitée qui savourait le supplice, et ne se lassait pas de voir se cambrer dans ses chaînes le corps si harmonieux, les courbes si parfaites de Sa chienne. Mais le supplice se transformait de plus en plus à de grands moments de jouissances pour êta, qui au fur à mesure que le temps passait, transformait ses grimaces de douleurs en des multiples gémissements de plaisirs, jusquà lâcher bruyamment ses cris dorgasmes puissants. D’abord comme hypnotisées par la scène, les Nobles Amazones conviées à la libation nocturne s’étaient ensuite tournées vers les plaisirs que pouvaient leur offrir les servantes livrées à la satisfaction sans frein de tous leurs désirs… Et si elles s’irritaient, les mâles serviles qui sillonnaient inlassablement la vaste salle constituaient d’excellents souffre-douleur pour payer le prix de leur énervement. Plusieurs avaient ainsi subi le fouet, d’autres avaient été contraints à se lécher comme le font deux chiens qui se découvrent et hument leurs fondements, les mâles mimant la scène sous les moqueries et quolibets de Celles qui les avaient vaincus, emprisonnés et asservis de la plus avilissante des façons.

Les grandes croix en forme de X étaient désormais toutes garnies de servantes dépouillées de leurs si fragiles vêtures et livrées maintenant aux vices exaltés de Leurs Nobles Maîtresses. Les corps s’enlaçaient et se mêlaient, les peaux collaient les unes aux autres, des langues avides goûtaient à des lèvres humides et des sexes poisseux s’ouvraient à des mains avides et aussi agiles que d’indécents tentacules… Dans ce fatras orgiaque de corps nus, de râles et de gémissements, de suppliques et de claquements de fouets, les mâles eux-mêmes étaient emportés et utilisés pour tout ce qui pouvait les humilier un peu plus encore sans leur accorder quelque plaisir que ce soit…

Une seule personne demeurait en retrait, repoussant les nombreuses avances dont elle était la cible. Le corps imposant et musclé de Lysippée restait de marbre. La Guerrière enrageait de voir "son" êta livrée aux excès lubriques d’Une Reine qui ne lui avait marqué aucune reconnaissance pour ce divin cadeau. Elle s’était saisie d’un esclave mâle au passage, lui administrant une très cuisante série de fessées pour tenter de se défouler, sans résultat ! Elle l’avait même contraint à se pencher en avant, forçant son anus étroit d’un doigt, puis deux, puis trois… Puis trempant sa main dans une vasque de pierre emplie dhuile dolives locales, elle allait jusqu’à y introduire son poing lubrifié en entier. Mais les gémissements affolés, les inutiles et ridicules gesticulations du mâle qu’elle avait ainsi pénétré jusqu’aux tréfonds de son fondement n’avaient pas suffi à l’apaiser… Et cest au moment où lesclave commençait à y trouver du plaisir par une succession de petits râles de bien-être quElle l’avait abandonné à même le sol, sans lui accorder même le plus méprisant regard.

Lysippée errait maintenant dans la salle, contemplant les scènes orgiaques qui s’offraient à elle dans leur plus simple appareil. Mais rien ne semblait pouvoir la divertir et son regard, sans cesse, se portait vers la roue où Hyppolitée tourmentait l’esclave êta, écartelée, échevelée, abandonnée, gémissante de plaisirs sans fin… Et Lysippée serrait les poings. C’est alors qu’elle aperçut des Gardiennes qui entraient dans la salle et réunissaient les mâles désormais abandonnés par Les Amazones qui étaient plongées dans leurs jeux saphiques et négligeaient ces pauvres créatures uniquement destinées à Les servir mais certes pas aptes à leur procurer Le Vrai Plaisir ! Une petite porte dérobée avait été ouverte et c’est vers elle que les mâles étaient poussés sans ménagement par une poignée de Gardiennes, indifférentes aux ébats qui se déroulaient de la plus impudique des façons, sous leurs yeux. Lysippée connaissait ce passage discret qui lui était pourtant sorti de l’esprit. Par un long couloir taillé dans la roche, il menait vers l’extérieur et allait permettre de mener les mâles ayant servi à la libation directement aux mines où ils seraient livrés aux plus durs labeurs, sans repasser par la Cité. Ce fut pour Lysippée comme un éclair, une évidence qui soudain illuminait son esprit. Elle accorda encore un bref regard aux Gardiennes poussant le pauvre troupeau des mâles asservis vers l’étroite issue, puis se tourna vers la roue, vers Hyppolitée, vers êta. Elle savait qu’elle pouvait réussir, à condition de jouer sur l’effet de surprise et à la rapidité d’exécution. La plupart des Amazones capables de rivaliser avec elle, étaient saoules par autant du bon vin des amphores coulait à flot, que par autant de plaisirs. Les autres ne faisaient pas le poids face à elle, pas même la poignée des autres gardiennes ensommeillées.

La Capitaine de la cavalerie se saisit alors d’une lourde hache qui traînait là, s’approcha de la roue, bouscula La Reine et abattant son arme, rompit les maillons de la chaîne dans un claquement sec. En un éclair, tirant sur la chaîne, elle en libéra êta d’un geste rapide et sûr, puis lâcha sa hache pour frapper de sa main nue Hyppolitée titubante qui s’élançait vers elle. La gifle fut si rapide que La Reine en perdit le souffle. Empoignant êta, Lysippée se rua alors vers la porte dérobée, bousculant Gardiennes et esclaves mâles pour s’engouffrer dans l’étroit boyau qui menait vers l’air libre… Une longue fuite… Une course éperdue… Lysippée poussait êta devant elle, l’esclave se comportant avec une fascinante indifférence. Elle n’avait pas particulièrement réagi, mais ne s’était en rien opposée à l’action de son ancienne Maîtresse et Amante. Lysippée qui la guidait dans le dédale de souterrains entendait les cris furieux de La Reine qu’elle venait de trahir. Le bruit des bottes des Gardiennes lancées à leur poursuite. La course folle dura de longues minutes quand enfin un peu de clarté après de sombre dédale creusé dans la roche…

La lumière, l’extérieur ! Lysippée pousse êta vers les taillis et se saisit d’une lourde branche. Lorsque débouchent les premières et les plus rapides gardiennes poursuivantes, la première est assommée dès le premier coup, mais trois autres parviennent à rejoindre l’extérieur et tentent d’encercler Lysippée, mais la capitaine est trop forte guerrière. Avec agilité, elle esquive, frappe, rompt… finissant par se saisir du glaive de l’une de ses adversaires, blessant une autre et forçant la dernière à reculer et à fuir… Un peu de répit de quelques minutes avant que des renforts n’arrivent en grand nombre. Juste le temps de récupérer êta qui n’a guère bougé et de l’entraîner vers un ruisseau. Puis de remonter celui-ci à contre-courant, afin de faire perdre leur trace aux chiens qui seront à coup sûr envoyés sur leurs traces…

Toute une journée à fuir, à s’éloigner de la Cité, à déjouer les chiens et les patrouilles de cavalerie… Mais le soir venu et après multiples ruses afin de distancer et de tromper la vigilances des pisteuses, Lysippée et l’esclave étaient à l’abri, sous les frondaisons d’une forêt, déjà très loin du palais d’Hyppolitée ! Leurs corps étaient luisants de transpiration, striés des griffures des ronces traversées à la course, leurs pieds souillés de terre et leurs exquises sandales déchirées, la fine tunique de Lysippée n’était plus qu’un vague souvenir. La guerrière renégate admirait le corps d’êta, si resplendissant malgré les efforts de cette interminable journée de fuite et de frayeurs. Elle s’approcha de l’esclave, caressa ses cheveux blonds emmêlés, ses épaules fines et douces, son dos, sa croupe ferme et si délicieusement ronde… elle lécha les fines plaies sanguinolentes, caressant les fesses d’une main, glissant un doigt dans la grotte humide déjà de son sexe. êta s’offrait sans la moindre hésitation, sans la moindre retenue. Lysippée la déposa doucement sur le sol, se couchant sur elle, la caressant, la baisant à pleine bouche, puis saisissant fermement ses poignets lui faisant face et léchant ce visage qui n’avait rien perdu de sa délicate beauté malgré les abus, les humiliations, les excès de perversité, les tortures mélangées à de si nombreux orgasmes de toutes celles et ceux qui avaient pu jouir d’elle si souvent !

Une telle perfection irritait Lysippée qui se sentait sale et gauche après ces heures passées à éviter la traque. Elle réalisait soudain que c’était pour ce visage, pour ce corps qu’elle avait renoncé à tout, abandonné sa riche demeure, ses servantes, trahi sa Reine et son peuple pour lequel elle avait tant de fois combattu et risqué sa vie ! Elle avait tout perdu pour cette divine esclave blonde qui se donnait à elle avec cet incroyable mélange de froideur et d’ardeur ! Lysippée avait besoin de se soulager, de se défouler de tant de stress dune journée à fuir. Alors, Elle gifla êta, plusieurs fois, jusqu’à se faire mal à la main, elle lui cracha au visage, puis la força à se tourner, la fit mettre à quatre pattes pour fouiller son entrejambe, l’emplir, la fister amplement de son poing pour la souiller, frappa son cul à laide dune ceinture de cuir de boeuf, jusqu’à ce que l’esclave ne puisse retenir ses plaintes mais aussi ses spasmes de plaisirs … Alors, elle saisit les lambeaux de sa tunique pour la bâillonner et la fesser encore, cette fois avec une branche flexible arrachée à un arbre, marquant son cul de zébrures et de bleus… jusqu’à en avoir mal au bras ! Mais êta avait cet incroyable don divin de transformer la douleur en de lubriques jouissances. Plus Lysippée frappait, plus êta jouissait et laissait exprimer son propre plaisir sans aucunes retenues. Enfin la Guerrière cessa, contemplant êta recroquevillée sur elle-même, sanglotante, gémissante de tant de jouissances, de tant dexcès de luxure… Lysippée enfin défoulée en était toute émerveillée et elle se demandait comment cette esclave si parfaite pouvait ressentir autant de bonheur à être frappée. (elle était loin de se douter quêta était là simplement grâce à lintervention Divine de quelques dieux de lOlympe).

Mais maintenant, il fallait penser à la suite. Il leur fallait un cheval, des vêtements, des armes… Utilisant les dernières bandes de tissus disponibles, elle attacha à un arbre l’esclave bien serrée. Lysippée adorait le spectacle du corps d’êta ainsi entravé, réduit à la plus totale impuissance. Elle ne put s’empêcher de se pencher encore sur elle, de la saisir à pleine main par son abondante chevelure dorée, à lécher sur son visage les larmes de jouissance qui y avaient séché, laissant de sombres traces du maquillage de terres colorées… Puis les deux femmes, La puissante Guerrière et la divine esclave soumise échangèrent un long baiser, unissant leurs lèvres, mêlant leurs langues… Et Lysippée brusquement s’écarta et quitta leur abri précaire pour s’éloigner, abandonnant là êta, attachée et vulnérable…

Elle ne revint que plusieurs heures après. Chevauchant un beau cheval brun, vêtue d’une chaude tunique, chaussée de bottes, une courte épée pendant à sa ceinture. êta, bien sûr n’avait pas bougé d’un pouce. Elle était là, nue, entravée à cet arbre, la peau hérissée par le froid de cette soirée… Lysippée se dirigea vers elle, la caressa, puis la força à redresser le torse bombé sur le devant, et sans pour autant la libérer de ses liens improvisés elle la dégagea de larbre en lui laissant les mains liées dans le dos et la jeta en travers de sa selle, toujours nue, toujours attachée.

— J’ai trouvé une ferme, j’ai attendu que tous soient endormis et je me suis servie, dit Lysippée, j’ai aussi quelque chose pour toi, mais plus tard. Pour l’instant, je préfère sentir ton corps, ta peau contre mes cuisses, cela va égayer les longues heures de chevauchée qui nous attendent d’ici l’objectif que je me suis fixé…

Et la chevauchée commença vers un nouveau destin, laissant loin derrière les Amazones, leur Reine bafouée Hyppolitée et cette Cité puissante qui ne serait bientôt plus qu’un souvenir…

(A suivre)

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