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Evolutions – Chapitre 41




EVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 41 : Un autre fantasme.

Comme les dimanches précédents, après le départ d’Alice, je cherche à m’occuper, alors qu’avant de la rencontrer je n’avais pas ce genre de problème. Non pas que ma vie était réglée, au point que chaque instant avait une activité bien définie pour le meubler, mais j’avançais sur le chemin qui se termine par la mort sans me soucier du lendemain; et plutôt en ressassant le passé.

N’allez surtout pas croire que cette réflexion de ma part découle du fait que me retrouver sans mon petit bout de femme m’a rendu dépressif, mais il y a tout simplement des choses que je faisais avant, et que je trouve à présent futiles. Par exemple, aller faire des recherches sur la toile, dans le but d’essayer de savoir ce que mon premier amour, Anaïs, est devenu. Ou encore de surfer sur internet sur des sites pornos, pour essayer d’y trouver des femmes qui lui ressemblent physiquement.

Le fait que je n’éprouve plus le besoin de faire ce genre de choses démontre que les anciennes blessures, quel que soit le temps que cela prenne, finissent toujours par se refermer; et que les cicatrices internes qu’elles laissent, celles qu’on est le seul à voir mis à part ceux qui nous connaissent vraiment bien, finissent elles aussi par disparaître en devenant de simples souvenirs.

Car, avec l’arrivée de ma nouvelle compagne dans mon existence, j’ai maintenant des perspectives d’avenir autres que celles qui sont bassement matérielles, même si pour l’instant, notre relation a des aspects temporaires, et que tout ne deviendra définitif que le jour où elle viendra habiter avec moi.

Car c’est pour moi une évidence, nous sommes faits l’un pour l’autre, nous allons être réunis pour ne plus jamais nous quitter, et seul un drame pourra nous séparer.

₪₪₪

Mais je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps avec ma philosophie bon marché, et revenir à la suite de ma narration :

Après avoir avalé mon repas du soir, je vais me coucher en emportant avec moi mon téléphone portable, puisque je sais qu’Alice va m’appeler, dès qu’elle aura fini d’accomplir, elle aussi, ses tâches quotidiennes. Par conséquent, je m’allonge nu sur le dos dans ce qui est à présent notre lit, même si les soirs de semaine, je suis le seul à y dormir, et il ne me faut pas attendre bien longtemps pour entendre la sonnerie caractéristique que j’ai attribuée à mon petit bout de femme.

Je décroche aussitôt, et avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, je m’exclame :

Ici la maison du bonheur qui est désespérément vide depuis que son âme l’a quittée !

Bien entendu, je me suis exprimé sur un ton joyeux, de manière qu’il n’y ait aucun mépris de sa part au sujet de mon humeur, et elle l’a parfaitement comprise puisqu’elle éclate aussitôt de rire. J’attends patiemment que son hilarité se calme, puis je lui demande :

Alors, qu’est-ce que tes filles ont pensé de ta nouvelle façon de t’habiller ?

Elle me répond, visiblement amusée :

Pour résumer, une fois leur surprise passée, je dirais que Léo trouve que tu as une très bonne influence sur moi. Quant à Léa, elle s’est contentée de me dire en rougissant que mes nouveaux vêtements m’allaient très bien. Ce qui, une fois décodé, signifie qu’elle aimerait bien mettre le même genre de tenues, ce que sa sur ne se prive d’ailleurs pas de faire, mais qu’elle n’ose pas à cause de sa pudeur.

Eh bien, si tu y es arrivée, dis-toi qu’elle le pourra, elle aussi, car c’est avant tout une question de motivation. Et pour ce qui est de la gêne ressentie à cause du caractère, si tu veux mon avis, je pense que tout comme le fait d’être nue devant les autres, elle finira par s’y habituer et cela deviendra pour elle un simple détail.

₪₪₪

Alice ne me répond pas immédiatement, sans doute parce qu’elle réfléchit à ce que je viens de lui dire, et qui vaut autant pour elle que pour celle de ses filles qui est timide. Puis, elle me fait :

Oui, à condition qu’elle se décide à sauter le pas.

Elle l’a déjà fait pour ce qui est de rencontrer nos amis sans porter aucun vêtement, en tout cas, elle en a accepté l’idée, puisque ça n’a pas encore eu lieu. Et en ce qui concerne le fait de s’habiller de manière sexy, si comme pour le nudisme tu penses que ça pourrait l’aider à se sentir plus à l’aise avec son corps, on pourrait la stimuler.

De quelle manière ?

Pourquoi pas en lui lançant un pari, puisque ça a marché avec toi ?

Et quel en serait l’enjeu ?

Pour ça, tu la connais mieux que moi, par conséquent, tu dois savoir ce qui lui ferait plaisir et qu’elle n’a pas encore. Ou alors, tu es la mieux placée pour le lui demander. Bien entendu, ce n’est qu’une idée, et peut-être qu’une fois qu’elle aura franchi le cap du nudisme, enfiler des vêtements qui mettront sa silhouette en valeur au lieu de la dissimuler lui paraîtra naturel.

Cette fois encore, il y a un silence à l’autre bout de la ligne, sans doute parce que mon petit bout de femme est en train d’assimiler ce que je viens de lui dire, puis elle me fait :

Je vais réfléchir à tout ça, et peut-être que je le mettrai en pratique. Seulement, il me faudra également penser à une contrepartie pour Léo, parce que j’ai toujours fait en sorte de traiter mes filles de manière égale, même si elles sont très différentes de caractère. D’autant plus qu’elles ont le même âge.

₪₪₪

Je ne doute pas un seul instant qu’Alice traite ses enfants avec équité, étant donné que tout parent qui se respecte se doit de ne faire aucune différence parmi ses rejetons. Même si souvent, pour des raisons qui lui sont propres, il y en a un parmi eux qu’il préfère. Cependant, je ne pose pas de question à mon petit bout de femme pour savoir si c’est son cas, parce que j’estime que cela ne me regarde pas, et je décide de changer de sujet de conversation en lui demandant :

Tu es où là ?

Allongée sur mon lit, à poils, et les jambes écartées pour exhiber mon con, comme tu aimes que je le fasse.

Tu es en train de te caresser ?

Pas encore, pourquoi ? Toi, oui ?

J’ai effectivement pris mon sexe dans ma main gauche, tandis que la droite s’emparait du téléphone dès qu’il a commencé à sonner, et bien évidemment, je me paie à présent une solide érection, provoquée par une lente masturbation. Alors que je tarde à répondre, mon petit bout de femme s’exclame :

Espèce de vieux pervers !! Tu es encore en train de te tripoter alors que je te parle de mes filles !

Je sais parfaitement que sa colère est feinte, c’est pourquoi je lui réponds goguenard :

Etant donné que tu m’as donné ta bénédiction pour coucher avec elles si l’envie leur en prenait, je trouve ta réaction quelque peu déplacée. De plus, c’est en pensant à toi et pas à elles que je me tripote, comme tu le dis si bien. Que veux-tu ? Ta voix sensuelle m’excite, je n’y peux rien.

Ma compagne réplique sur un ton radouci, et avec une pointe d’humour :

Il va falloir que j’invente de nouveaux trucs pour te mettre mal à l’aise, car tu commences à bien me connaître.

C’est à mon tour d’éclater de rire, en grande partie parce que je suis content de ne pas m’être fait avoir, et je réponds à mon amante :

Oui, moi aussi je fais des progrès grâce à toi, et si tu veux continuer à me surprendre, il va falloir que tu fasses preuve d’imagination.

Tu as déjà fait l’amour avec une inconnue ?

₪₪₪

Avec cette question, Alice vient de mettre de côté l’aspect familial de notre vie de couple, pour entrer dans celui plus intime du sexe et du fantasme, ce qui ne m’étonne pas puisque lorsque nous sommes séparés, nous avons l’habitude de nous masturber au téléphone. Néanmoins, je lui réponds sérieusement :

Avec une parfaite inconnue que j’aurais rencontrée par hasard dans la rue, et avec qui j’aurais partagé une pulsion sexuelle pressante, jamais. Toutefois, avec Mathilde, la mère d’Henry, il nous est arrivé de pratiquer l’échangisme dans une des boîtes de la ville. Mais cela impliquait que l’on fasse avant la connaissance d’un couple, en partageant avec eux un verre ou deux, dans le but de déterminer si nous avions des affinités. Et après ce rituel, nous n’étions plus de parfaits étrangers. Le plus drôle, c’est que la plus grande crainte de mon ex était ensuite de rencontrer en société les gens avec qui nous nous étions laissés aller à ce genre d’activités, parce qu’elle tenait énormément à sa réputation de femme irréprochable.

J’ajoute après une courte pause :

Cela lui est d’ailleurs arrivé avec l’un des hommes qui l’avaient prise en levrette dans une alcôve sombre. Ils se sont revus en cachette de l’épouse de ce dernier et de moi, elle a fini par me quitter pour lui, et nous avons divorcé pour qu’ils puissent ensuite se remarier ensemble. Etant donné qu’il est avocat, inutile de te dire que l’affaire a été rondement menée; même si j’ai pu conserver notre maison qui n’était plus assez bien pour Mathilde et qu’on a eu la garde partagée de notre fils.

Je…je suis désolée mon Amour…mon intention n’était pas de raviver de mauvais souvenirs…

Tu n’as pas à l’être ma Chérie, car dans ma vie, je n’ai eu que deux amours. Anaïs qui a été le premier, et toi qui seras le denier.

₪₪₪

Je devine qu’Alice est en train de rougir de l’autre côté de la ligne, mais de plaisir. Cependant, elle reste silencieuse, et c’est certainement parce qu’en ressassant mon passé, je l’ai coupée dans son élan érotique. C’est pourquoi c’est moi qui relance la conversation dans le bon sens :

Est-ce que tu aimerais ça ? Te faire prendre par un inconnu, un peu comme dans ton fantasme dans lequel nous étions sur notre lit et qu’un homme est entré dans notre chambre pour te sodomiser alors que ma queue était plantée dans ton vagin ?

Je la sens à nouveau s’empourprer, mais pour une tout autre raison; et elle se décide à me dire d’une voix hésitante :

Oui…mais mon histoire se passe justement dans une boîte…alors je ne voudrais pas que tu t’imagines que je suis comme Mathilde…

Jamais tu ne seras comme elle, car elle est une personne pour qui l’acquisition des biens matériels est très importante, alors que toi tu t’intéresses surtout aux personnes. Si tu as des doutes à ce sujet, tu pourras toujours demander à Henry ce qu’il pense de sa mère. De plus, me raconter un autre de tes fantasmes n’implique pas que nous devions obligatoirement le mettre en pratique. Et même si c’était le cas parce que tu en aurais envie, j’ai assez confiance en toi pour être convaincu, que tu ne me quitterais pas pour une queue plus grosse, ou une autre qui mettrait plus longtemps avant de lâcher la purée. Car si tu étais une nymphomane, tu ne serais pas restée si sage pendant toutes ces années.

₪₪₪

Mes arguments qui se tiennent ont le don de redonner confiance en elle à Alice, puisque cette fois, je la vois sourire comme si elle était à côté de moi. C’est par conséquent parfaitement rassérénée qu’elle commence à me raconter de sa voix douce et grave devenue légèrement rauque :

Pour mon anniversaire, qui comme tu le sais déjà est le 10 septembre, tu as décidé de me faire une grosse surprise en m’emmenant dans une boîte d’un genre très particulier, puisque les femmes qui y entrent sont obligées de se mettre à poils au vestiaire. Le règlement intérieur qui est affiché indique clairement qu’elles ne peuvent garder sur elles que certains sous-vêtements, comme les bas et les porte-jarretelles qui les soutiennent. Mais elles doivent se mettre cul nu, et les soutiens-gorges ne sont autorisés que si leurs tétons sont à l’air libre. Elles ont également la possibilité de garder leurs chaussures, à condition que ces dernières possèdent des talons d’au moins dix centimètres de haut. Et si elles n’en sont pas équipées, elles doivent les échanger pour la soirée, avec celles qui leur seront prêtées par l’établissement.

Mon petit bout de femme continue, après avoir marqué une courte pause :

Je porte pour l’occasion un body en résille rouge, qui est ouvert comme il se doit à l’entrejambe, dans le but de laisser mon con et mon trou du cul parfaitement accessibles. Je suis également chaussée de mules en cuir noir qui ont de talons aiguilles qui mesurent une douzaine de centimètres de haut; ce qui fait que même si mes petits pieds sont pratiquement à la verticale, tu me dépasses encore en taille. Et bien entendu, j’ai autour du cou le collier de chienne en cuir rouge commandé sur internet, et sur la plaque duquel est gravé le nouveau nom que tu m’as donné, qui est bien évidemment Dolly.

Cette image me fait sourire, et je me dis qu’il faudra que je me mette en quête des articles qui manquent à sa panoplie de soumise, dès que j’en aurai l’occasion. Et je ne suis pas plus surpris que cela, par la tournure dominant-dominée que prend le récit de mon amante, étant donné que je commence à bien la connaître. Cependant, je me tais, et je la laisse continuer :

Comme tu dois t’en douter, le but du jeu est que la femme des couples qui entrent dans cet endroit soit offerte par son mari ou son compagnon aux mâles présents, puisque les hommes célibataires en quête d’un coup à tirer y sont largement majoritaires…

À suivre…

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