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La Queue du Diable (Our Demon Side CH1) – Chapitre 3




Wara : démone ashtarot chercheuse damulettes.

Tempter : démon incube fils de Satan.

Predator : frère de Tempter, démon incube-similicien fils de Satan.

Malgré la peur qui me brouillait les idées, je reconnus immédiatement la voix de celui qui venait de sintroduire dans mon lit.

— Kind, cest toi ? je mexclamai incrédule en cessant de me débattre.

On me déposa un baiser mouillé dans le cou, juste au-dessus de lépaule.

— Hé oui, surette ! confirma ce dernier de la voix joviale qui le caractérisait.

Je tournai la tête et croisai les prunelles violettes de mon frère, à peine visibles dans la semi-obscurité et cachées par sa tignasse bouclée de cheveux rouges.

— Idiot, tu mas fait peur !

— Excuse-moi, Wara.

Je soupirai, énervée davoir été surprise mais surtout soulagée de savoir que cétait lui, et non pas je ne sais quel inconnu malveillant, qui sétait glissé entre mes draps.

— Je ne pensais pas teffrayer. Du plus loin que je me souvienne, on a toujours dormi ensemble

— Pas depuis un bail !

Nous couchions en effet toujours dans le même lit à Infra, parce que Kind faisait des cauchemars lorsquil dormait seul. Oui, même les démons pouvaient avoir de mauvais rêves, mais seulement quand ils vivaient avec dautres démons dune race différente. Et Kind nétait pas ashtarot.

— Préviens-moi quand même la prochaine fois avant de me sauter dessus comme ça !

— Pardon murmura mon frère en secouant son nez dans mes cheveux et en tentant de prendre la petite voix qui me faisait craquer à chaque fois.

Malheureusement pour lui, sa voix était bien plus grave que lorsque nous étions enfants et ce fut un échec. Je me mis sur le dos et tournai la tête vers lui, avec dans lidée de continuer un peu à le réprimander, mais je me figeai.

Diable, que mon petit frère avait changé en quelques mois ! Tout dabord, il nétait plus « petit » mais me dépassait largement, je pouvais le remarquer alors même que nous étions allongés. Et puis, il avait pris de la masse musculaire, et je comprenais mieux pourquoi mon matelas sétait autant affaissé lorsquil sétait étalé derrière moi. Même son visage sétait allongé et il sétait légèrement laissé pousser une barbe écarlate. Jaurai pu ne pas le reconnaître, sil navait pas abordé cet air taquin qui lui était propre, et que ses yeux violets ne brillaient pas dautant de malice.

Cachant du mieux que je pus ma surprise, je me raclai la gorge et lâchai un peu rudement :

— Je peux savoir ce que tu viens faire ici ? Moi je suis là pour les amulettes, mais toi, tu nes pas censé être à Infra ?

Mon frère se déplaça sur le matelas pour se rapprocher et, collant son torse à mon bras gauche, il passa le sien autour de ma taille.

— Il fallait que je te parle.

Le soupçon dhésitation que je perçus dans sa voix madoucit aussitôt, et je posai une main apaisante sur lavant-bras qui mentourait. Ce nétait pas du tout le genre de Kind dhésiter, je le connaissais bien. Il était plutôt de ceux qui faisaient mieux de tourner sept fois leurs langues dans leurs bouches avant de parler…

— Quest-ce quil y a ? je murmurai en caressant le bras de mon frère. Pourquoi ne pas avoir attendu à Infra que je revienne, quest-ce que tu dois me dire de si important ?

Il resserra son étreinte et dégagea de sa main libre le drap qui sétait coincé entre nous.

— Il y a eu un problème avec notre père, il a un peu violé les règles des Enfers.

Je cessai de faire bouger mes doigts sur sa peau et ma tête quitta les coussins :

— Un peu ?! je criai. Kind, les règles on les brise ou on ne les brise pas, mais on ne le fait pas « un peu » ! Quest-ce quil sest passé ?

Ça y est, il avait réussi à me refaire sortir de mes gongs. Il se racla la gorge.

— Wara, arrête de ténerver

— Dis-moi !

— Cest un peu de ma faute

— Quoi ?!

— Surette, arrête de ténerver, sil-te-plaît, gémit-il presque. Laisse-moi texpliquer.

— Bah, vas-y !

— Voilà, tu te souviens du démon moloch nommé Yucky ? Tu sais, le gros dégueu qui avait tué notre cousin.

Je hochai frénétiquement la tête, impatiente quil crache le morceau.

— Eh bien jai essayé de détourner la lave dun volcan sur sa grotte a Infra.

— Tu as fait quoi ?! je hurlai.

Je savais que Kind avait le chic pour faire des trucs débiles et se fourrer dans un pétrin pas possible, mais là il allait vraiment trop loin.

— Bref, poursuivit-il avec empressement. Yucky sen est sorti vivant et un poil énervé, et a voulu me le faire payer en sattaquant à notre sur.

— Undergo ? Il sen est pris à Undergo ?

— Oui, mais père est intervenu à temps et ils se sont battus. Père la fait littéralement exploser. Jai vu le carnage, yen avait pleins les murs de la maison ! Ça valait vraiment le coup dil, dommage que tu naies pas pu le voir, cétait

— Père a tué un démon à Infra par ta faute ! je linterrompis en tentant de me calmer mais en enfonçant tout de même les ongles dans son avant-bras. Espèce de petit débile de con ! Il a dû être jugé par Satan à lheure quil est ! Je te jure que sil est mort par ta faute, je te

— Non, non, père va bien.

Je fus immédiatement submergée de soulagement mais cette sensation disparue quand Kind ajouta :

— Mais il y a autre chose. Satan a décidé que

Je levai un doigt en lair pour quil se taise, puis me plaquai les paumes sur les tempes en fermant fort les yeux.

— Quest-ce que tu fais ? osa demander mon frère.

— Je me prépare mentalement à ce que tu vas mannoncer.

— Wara

— La ferme !

Il mobéit et je pris une profonde inspiration. Il fallait vraiment que je fasse le vide dans mon esprit. Sinon, jallais exploser de rage devant la connerie de Kind, ou dangoisse devant le châtiment de Satan.

Le manche dur dune dague ou dun poignard me rentra dans la cuisse, et jouvris les yeux.

— Kind, mais cest pas vrai ! Tu fais vraiment tout pour me mettre hors de moi ou quoi ? Pas darmes dans mon lit !

Dun mouvement vif et avec lintention de la faire voler à lautre bout de la pièce pour bien lui faire comprendre quon ne portait pas de lame à la ceinture dans mon lit, je saisis le manche. Tiens ? Il était étonnamment doux. Et chaud. Mes yeux sécarquillèrent et je poussai un petit cri en lâchant le membre en érection de mon frère.

— Tu bandes ? je mexclamai avec un mouvement de recul, en prenant soudain conscience de ma nudité. Et pourquoi il est dehors lui ?

— Cest pas de ma faute, Wara, rit-il en comblant sur le matelas la distance que javais mise entre nous. Tu es une jeune femme magnifique, tu es nue, ça respire le sexe ici, et je tai dit darrêter de ténerver, ça mexcite terriblement.

Ça respirait le sexe dans ma chambre ? Merde, il était vrai que je navais pas arrêté de me masturber dans ces draps la nuit passée. Le gland de Kind revint se promener sur lextérieur de ma cuisse gauche cette fois guidé par sa main tenant son pénis gonflé- et je léloignai en poussant sur son torse. Il me regardait, les yeux brillant, le sourire aux lèvres.

— Ça va pas ? Quest-ce qui te prends, Kind ? Tu es mon frère !

Il se mit à genoux sur le lit et sapprocha tandis que je remontai avec empressement le drap jusquà mon menton, mes yeux ne pouvant se détacher du sexe sortit du pantalon qui se balançait sous mes yeux.

— Allons, Wara, tu sais bien que cest faux.

Il se pencha pour me déposer un long baiser sur le front.

— Toi et moi, nous ne sommes pas du même sang.

Il embrassa ma joue encore et encore, se rapprochant à chaque fois de mes lèvres. Je sentais son souffle rapide sur ma peau, trahissant son excitation.

— Arrête.

Je me retenais jusque-là mais sil allait trop loin, jallais vraiment le frapper.

— Surette si tu savais à quel point jai toujours eu envie de toi laisse-moi te pénétrer.

— Ça suffit !

Lâchant le drap, je le saisis par les épaules et le forçai -non sans mal- à sassoir en face moi sur le matelas. Plongeant mes yeux droit dans les siens, je lui dit dune voix que je voulus sévère :

— Notre famille tas peut-être adopté il y a vingt ans de ça, tu nen reste pas moins mon frère.

Je passai une main dans sa tignasse rouge en voyant sa moue boudeuse.

— Nous avons été élevés ensemble.

— Mais

— Cest tout. Tu as beau être devenu un homme

Mes yeux descendirent deux-mêmes sur son sexe.

— tu ne seras jamais rien dautre que mon frère.

Kind me regarda un instant, lair malheureux. Et soudain, ses traits séclaircirent et il partit dun grand rire. Lespace de quelques secondes, je fus surprise, mais létonnement laissa vite place à de la tendresse. Mon frère tel que je le connaissais était de retour.

— Jaurai essayé ! lâcha-t-il en sautant du lit. A vrai dire je navais pas lintention de tavouer aujourdhui que javais envie de toi depuis notre plus jeune âge, mais celui-ci

Il pointa son pénis toujours en érection du doigt.

— a réagi de lui-même à ta présence. Et il va mettre un temps fou à redescendre, crois-moi.

Je me grattai la tête en souriant.

— Ça cest étrange comme situation

Le visage de Kind sassombrit et sa mine devint grave, comme sil venait de se souvenir de quelque chose de désagréable.

— Attends de savoir le pire, fit-il dune voix qui malarma.

Il replaça son pantalon comme il se devait, et alla allumer carrément la lumière qui nous éblouit tous deux un instant.

— Ce que je venais te dire, cest que tu es en danger.

— En tant que chercheuse damulettes, je sais que

— Non, ce nest pas ça. Père na pas payé pour son crime, cest toi que le doit.

Mon corps se raidit de lui-même à cette annonce.

— Pardon ?

Avec lenteur, Kind mexpliqua ce que je devrai subir pendant le reste de mes jours. Une violente nausée sempara de moi et jeus soudain laffreuse sensation dêtre cernée. Je pris conscience quà partir de maintenant, je ne pourrai plus vivre sans avoir peur dêtre traquée par un quelconque habitant dInfra désireux de se faire accorder une faveur par le Diable. En quelques mots, Kind me transmettait la punition de Satan, qui venait dannihiler mon entière liberté.

— Il est minuit-vingt, lança mon frère en se mettant à faire les cents pas dans la pièce. Le nouveau cycle de trois jours vient de commencer. Si tu nas pas encore été attaquée, cest seulement parce que je suis auprès de toi.

Mon frère était un démon yeou, un protecteur. Sa présence seule mempêchait dêtre agressée puisquil était comme un répulsif pour les gens avec de mauvaises attentions. Cette idée me soulagea, mais très peu.

— Au départ, le Diable te condamnait à être traquée à chaque lever de soleil, minforma Kind. Mais père a plaidé en ta faveur.

Je sursautai.

— Qua-t-il accepté de faire pour que je ne le sois que tous les trois jours ?

Kind hésita un instant et frotta nerveusement sa barbe du dos de la main.

— Dis-moi !

— Il a lui a livré notre sur Undergo.

Tout le monde savait ce quil arrivait aux femelles qui étaient livrées au Diable : après sen être servit de jouets dans tous les sens du terme, il les laissait à ses sbires. Sil ne les avait pas massacrées avant.

Sen était trop. Hors de moi, je poussai un cri de rage et sautai du lit en attrapant lune de mes armes sur la table de chevet, avant de me précipiter vers la sortie.

— Je vais le tuer, cet enfoiré !

Mon frère se mit en travers de mon chemin et peina à me saisir par les épaules tant je gesticulais.

— Arrête, Wara !

— Il ose toucher à notre sur ! Tu vas rester là sans rien faire ?

— Toute la partie mâle dInfra est déjà à tes trousses dans ce monde, quest-ce quil va arriver quand tu auras en plus le Diable à dos à Infra ? Non, jai un meilleur plan.

Je laissai échapper un rire jaune.

— Toi, un plan ? Laisse-moi rire !

Un coin de la bouche de mon frère sétira malicieusement. Oh ! Je reconnus la lueur qui sinvita dans ses yeux violets : cétait celle de la vengeance.

— Sais-tu que Satan a des fils dont il est très proche ? me demanda-t-il en faisant claquer sa langue contre son palais.

— Oh oui, je murmurai. Tu nas pas idée dà quel point je suis au courant

Il y avait en effet un incube dont javais récemment fait la connaissance.

***

Je nen revenais pas dêtre aussi inconsciente et dévergondée à la fois. Etendue sur le parquet du petit salon de mon appartement, jenfonçais encore et encore ce gode dans mon vagin dune main, tandis que de lautre, je maintenais appuyé le vibrateur sur mon clitoris à présent ultrasensible. Ça faisait une bonne dizaine de minutes que Kind avait quitté les lieux, et autant de temps que jétais devenue repérable pour les autres démons. Mais cétait nécessaire.

Daprès mon frère, faire prisonnier lun des enfants de Satan était le seul moyen de faire libérer Undergo, ou de faire lever le châtiment quil minfligeait. Quoi quil en soit les démons les plus aptes à me trouver facilement étaient ses enfants incubes, capables de se déplacer à volonté et de me localiser grâce aux hormones féminines que je dégageais. Tout ce que javais à faire, cétait de mexciter suffisamment pour les attirer.

Aussi, jaugmentai lintensité des vibrations du jouet. Hum cétait trop bon. Mon dos se cambra et je gémis en sentant mes tétons se dresser et durcir encore dans leur prison de tissu. Je mouvris au maximum pour faire entrer tout entier le gode en moi et gémis plus fort. Si ça continuait comme ça, jallais jouir avant davoir eu le temps dattirer quoi que ce soit.

Limage de Tempter simposa delle-même dans son esprit et mon excitation redoubla. Sa bite à lui était plus grosse que ce gode ridicule, plus lourde, plus chaude Oh, jen avais des frissons rien quà repenser à la façon dont il sen servait. Peut-être était-ce lui qui allait me trouver en premier ? En tout cas, je devais bien avouer que cest ce que je souhaitais par-dessus tout.

Je lâchai le vibrateur et me levai, les jambes un peu tremblantes, et la cyprine dégoulinant à lintérieur de mes cuisses. Avec empressement, je fixai le gode à la table basse et écartait ma culotte de dentelle noire pour massoir dessus dun coup. Les pieds de la table crissèrent sur le parquet tant jy mis de la force. Je me mis à monter et descendre, la verge en plastique glissant dans mon intimité comme dans du beurre en va-et-vient tout dabord lents, puis de plus en plus rapides.

Je me mis à haleter, à gémir, et mes mains se portèrent instinctivement à ma poitrine. Sans douceur, je fis sortir mes seins sensibles des bonnets de mon soutien-gorge assorti à la culotte, et entrepris de les malmener. Je les malaxai, en pinçai les tétons, penchai la tête pour les lécher. Puis je les lâchai et les observai rebondir et balloter de haut en bas, de gauche à droite au rythme de mes montées et descentes.

Le plaisir montait, les sensations se faisaient plus intenses, et je décidai de changer de position. Montant carrément sur la table basse, je me mis à quatre pattes et minclinai suffisamment pour continuer à faire entrer entièrement le gode en moi. Mes cheveux se répandirent sur mes épaules et devant mon visage en une cascade cuivre, et mes mains agrippèrent le bord du meuble tandis que je poussai un gémissement plus long que les autres. Diable ! Ça arrivait

Dans limpossibilité darrêter mes mouvements frénétiques et impatiente de jouir, je fermai les yeux et ouvrai grand la bouche pour tenter de prendre mon souffle. Oui Encore un peu

Ma bouche fut soudainement remplie jusquau fond de la gorge et jouvrai des yeux surpris pour me retrouver face à un pubis très légèrement recouvert de poils. Lhomme qui sétait placé devant la table sans que je men aperçoive, mavait saisi les cheveux et sen servait pour me maintenir entièrement enfilée sur son sexe. Et quel sexe ! Il touchait toutes les parois de ma gorge et je pus le sentir palpiter sur ma langue.

On me tira la tête en arrière et la verge glissa hors de ma bouche en même temps que le gode senfonça en moi. Je lavais presque oublié celui-là Je toussai une fois capable de respirer à nouveau et levai la tête. Mes yeux croisèrent ceux, émeraudes, de celui que je voulais voir. Comme lautre fois, il était enveloppé dun halo rouge.

— Tempter, je murmurai alors que le rêve que je faisais en boucle et dont il était le personnage principal me revenait en mémoire.

Ses traits parfaits et ses cheveux dorés me donnèrent envie de lautoriser à me bourriner comme une chienne sur le champ, mais je me retins juste à temps de le lui proposer.

— Je sais ce que tu veux de moi, je lâchai fiévreusement. Tu veux être le premier à me baiser.

Un sourire étira ses lèvres, dévoilant des dents blanches que jeus immédiatement envie de lécher, et il appuya sur mes épaules pour me forcer à mempaler dun coup sec sur le gode derrière moi. Je hoquetai de plaisir, ce qui eut pour effet de faire sagrandir son sourire.

— Avale-moi ! gronda-t-il et sa voix dure me transperça de désir.

Sans me faire prier, je saisis sa queue à deux mains et le repris dans ma bouche. Il bascula les hanches vers moi pour entrer en entier et jen profitai pour faire rouler ma langue sur son gland. Je me mis à coulisser le long de son membre rigide, encore plus énorme que dans mes souvenirs ou fantasmes les plus fous. Mes mains se mirent à bouger delles-mêmes autour de lui, et je poussai même laudace à lui tripoter les testicules. Jen saisis une, puis deux entre mes doigts en continuant mon va-et-vient rapide, et les fit rouler dans ma paume. Elles étaient si lourdes, si avides dêtre vidées Quittant un instant sa bite, je me mis à les lécher, à les faire sauter sur ma langue. Un soupir rauque de Tempter massura quil appréciait ça plus que de raison. Et moi aussi.

— Wara, haleta-t-il tandis que je reprenai sa queue dans ma bouche. Tu es la pire salope ashtarot que je connaisse.

Il retira son sexe turgescent de ma bouche et le saisit à la base pour le balancer contre mon visage. Il claqua sur ma joue et je poussai une exclamation surprise. La peau là où il mavait bifflé se mit à me picoter, et jadorai ça. En réponse, je lui envoyai une petit claque sur les testicules et il étouffa un cri de douleur.

Tempter me saisit par les cheveux et me fit lever en tirant dessus.

— On a du caractère à ce que je vois, dit-il en me faisait descendre de la table.

Il profita du fait que je sois debout les jambes écartées pour enfoncer deux doigts dans mon sexe, sans préliminaires. Jétais déjà tellement mouillée quils furent aussitôt trempés de cyprine. Lincube fit tourner ses doigts en moi et caressa chaque centimètre des parois de mon vagin quil pouvait atteindre. Le plaisir que cela déclencha en moi fut si intense, si abrupt que je me laissai tomber contre son torse encore habillé. Pourquoi diable étais-je toujours la seule nue ?

Oooh ! Lorgasme était sur le point de poindre.

— Aarrête, je me mis à supplier contre ses pectoraux. Je vais venir

— Je vais te faire hurler de plaisir, déesse ashtarot. Je ne marrêterai pas, même si tu me supplies à genoux !

« Déesse ashtarot » ? Cétait assez original comme nom, et plutôt flatteur. Pourtant, je le poussai en arrière et fis un effort surhumain pour dégager sa main de mon entre-jambe. Prenant appui sur mes pieds, je le forçai -avec toute la force dont jétais encore capable- à reculer pour le faire entrer dans mon piège. Il était temps de passer aux choses sérieuses.

Aussitôt quil fut dans la zone piégée du salon, Tempter se retrouva incapable desquisser le moindre mouvement. Les traits parfaits de son visage se crispèrent sous leffort quil fournit lorsquil tenta en vain de bouger.

— Quest-ce que

— Je tai eu ! je mexclamai sans cacher ma satisfaction.

Sans attendre, je claquai des doigts et une grande croix en bois apparue, accompagnée de solides liens et bracelets de cuir. Ces derniers se nouèrent deux-mêmes aux poignets et chevilles de lincube sans quil puisse réagir, et le soulevèrent jusquà la croix pour sy nouer fermement. Le sort dimmobilité cessa de faire effet et Tempter se mit à se débattre violemment en jurant, hors de lui. Son auréole sintensifia sous la colère mais ce ne fut pas suffisant à meffrayer.

Je mapprochai de lui et laissai mes doigts glisser sur le bois de la croix, à quelques centimètres seulement de son corps.

— Tu aimes ? Mon frère ma aidé à les confectionner tout à lheure. Cest un peu du bricolage, mais ça à lair de tenir.

Je laissai mes doigts senvoler du côté de son sexe toujours aussi tendu, et se poser dessus pour dessiner une ligne de sa base à son extrémité. Il se mit à bondir. Je laissai échapper un petit rire avant de le planter mes yeux dans son regard furibond.

— Je vais jouer un peu avec toi avant de téchanger contre ma sur. Après tout, à chacun son tour de profiter de lautre.

Soudain, la porte de mon appartement souvrit avec fracas et je me retournai en sursautant. Je reconnus immédiatement lhomme ou plutôt le démon- qui pénétra dans la pièce comme un boulet de canon.

— Tempter ? Mais

Je me tournai vers lautre Tempter, toujours accroché à la croix.

— Putain, cest quoi ce bordel ?

A suivre…

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