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L'infirmière stagiaire – Chapitre 1




Je me prénomme Juliette, j’ai 22 ans et depuis un an je vis une extraordinaire aventure, amoureuse comme pas possible. Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir d’ailleurs je n’ai même pas envie d’y penser.

Il y a un an donc, je venais d’avoir mon bac et je décidais de poursuivre mes études. Je voulais devenir infirmière. Mes études, justement, parlons-en.

Je n’étais pas très douée et pour réussir je devais bosser dur. Cela ne laissait guère de place aux loisirs. Toutes ces années pendant lesquelles mes camarades de classe vivaient pleinement leurs vies de jeunes filles moi, je les ai passées à bûcher comme une forcenée. Je voulais l’avoir ce bac.

A 18 ans je ne connaissais rien de l’amour quant aux choses du sexe n’en parlons pas ou très peu. Pourtant je n’étais pas trop mal, de taille moyenne, les cheveux auburn, de grands yeux verts, le visage légèrement constellé de tâches de rousseur. A mon corps, non plus, je n’avais pas grand chose à lui reprocher si ce n’est un léger embonpoint. Il faut dire, qu’accaparée par les études, je n’y prenais pas grand soin. Toute fois ces quelques kilos superflus étaient élégamment répartis et donnaient des formes avantageuses à ma silhouette de jeune fille bien en chair. Alors que mes camarades s’amusaient, flirtaient, moi je vivais en recluse, le nez dans mes livres.

Pourtant des désirs j’en avais. Mon corps s’était éveillé très tôt et quand j’étais stressée, que je n’arrivais plus à me concentrer, je ne connaissais qu’un le seul moyen pour retrouver mon calme. Je glissais une main entre mes cuisses et mon doigt trouvaient rapidement le point sensible qui m’apaisait. C’était un geste mécanique, sans fantaisie, il fallait que ça aille vite. Je ne me faisais pas jouir, je me soulageais tout simplement. Une masturbation hygiénique en quelque sorte.

Pendant mes deux premières années d’élève infirmière j’ai conservé ce type de comportement au grand dam de mes camarades qui essayaient de m’entraîner dans leurs sorties.

Puis arriva la troisième année, année décisive pour l’obtention de mon diplôme. Il fallait alterner les études théoriques et les études pratiques. L’attribution des stages était effectuée selon l’ordre de classement. J’aurai tant aimé me retrouver dans un service d’urgences comme je me délectais, chaque semaine en regardant la série à la télé mais, bien entendu, étant donné mon niveau plus que moyen je me retrouvais affectée dans une résidence pour personnes âgées médicalisée.

Dans mon malheur j’aurais plus mal tomber. La R.P.A était d’un grand standing et lorsque je fus convoquée, que je dus traverser la grande salle où se tenaient quelques pensionnaires pour me rendre chez la directrice, je fus agréablement surprise et soulagée de constater que cet établissement ne ressemblait en rien au mouroir que je m’étais imaginé.

La directrice m’accueillit à l’entrée du bureau et me pria de m’asseoir. Pendant qu’elle se dirigeait vers sa table de travail, je la suivis des yeux. La directrice était une belle femme, brune, la quarantaine resplendissante, assez grande, un corps de déesse merveilleusement mit en valeur par un tailleur très ajusté de couleur sombre. Elle m’impressionnait surtout au moment ou son regard plongea dans le mien. D’une voix chaude et sensuelle, elle me détailla les tâches que je serais amenée à accomplir que d’ailleurs, je n’arrivais pas à suivre tant j’étais subjuguée. Je me souviens juste de la fin de son monologue.

— En conclusion, ma petite Juliette, vous devrez tout faire et même quelques fois plus, pour satisfaire l’ensemble de nos pensionnaires. Je sais que vous voulez devenir infirmière mais, dans un premier temps vous aurez à effectuer des tâches ingrates mais nécessaires pour vous imprégner de l’esprit de la maison.

La Directrice se leva et me pria de la suivre, ce que je fis telle un automate. Pendant le trajet elle me décrivit succinctement le topo des lieux. Nous entrâmes dans une pièce où se tenaient plusieurs employées.

— Rose, appela-t-elle, voulez-vous approcher s.v.p.

La Rose en question était une femme d’une trentaine d’années, de type antillais, grosse sans être obèse, boudinée dans une blouse légère bleue pâle sous laquelle elle ne semblait porter que ses sous-vêtements. Elle avait le visage souriant, un peu poupin comme le sont généralement les gens de couleur. Elle respirait la joie de vivre. Elle me fut d’emblée sympathique.

— Rose, je vous présente Juliette, notre nouvelle stagiaire, je compte sur vous pour la former.

— Avec grand plaisir Madame la directrice, répondit Rose avec cette prononciation très spéciale qui excluait les ’R’.

Rose me serra la main et la directrice fit demi-tour. Je n’ai pas pu m’empêcher, encore une fois, de suivre des yeux sa magnifique silhouette, ramenée très vite à la réalité par Rose.

— Bienvenue chez nous Juliette.

Tout de suite je fus mise dans le bain. Si la plupart des pensionnaires étaient valide, d’autres en revanche, étaient à mobilité réduite voire grabataires. Ce n’était pas de tout repos. Grâce aux conseils de Rose, il ne me fallut que quelques jours pour me mettre au courant et que je puisse, rapidement effectuer, seule, certaines tâches ce qui soulageait quelque peu le travail de Rose.

Un matin je venais de terminer les tâches qui m’avaient été confiées et je me suis mis en quête de rose pour lui proposer mon aide. Une collègue m’indiqua que Rose se trouvait probablement dans la chambre de Mme Germaine.

La porte était entrouverte. Je voyais Rose de dos en train de discuter. J’allais entrer quand ce que je vis m’empêcha de le faire. Mme Germaine, allongée sur le lit avait repoussé le drap et se montra entièrement nue. Germaine devait avoir plus de 70 ans. Elle était petite et maigrichonne, la peau légèrement fripée. Ses seins tels deux gants de toilette, pendaient.

— Ah non! Cria presque Rose, pas encore! Je vous ai déjà dit que je ne referais plus.

— Rose, s.v.p, j’en ai très envie. J’ai bien essayé de le faire seule mais ce n’est pas aussi bon.

Tout en parlant Germaine avait glissé sa main entre ses maigres cuisses.

— Vous voyez, Rose, dans quel état je suis. S.v.p encore une fois.

— Non, non et non, n’insistez pas.

Rose fit demi-tour. Elle eut un moment d’arrêt en me voyant puis franchit rapidement le seuil, referma la porte et m’entraîna dans le couloir.

— Ah! cette sacrée Germaine, dit-elle, c’est un peu de ma faute, je n’aurai jamais dû commencer. Ca m’apprendra d’être gentille.

— Qu’as-tu donc fait, demandais-je, curieuse

— Ce n’est pas facile à dire mais tant pis peut-être cela te servira de leçon. Germaine devait rester au lit à cause d’un début de phlébite et pendant ces quelques jours je fus chargé de sa toilette. Un matin, alors que je passais le gant enduit de savon sur ses parties intimes, elle me saisit la main et la garda plaquée sur son pubis. J’essayais de me dégager mais devant son regard suppliant je me suis laissée faire. Alors elle commença à imprimer à ma main un mouvement de va-et-vient, voyant que je ne disais plus rien, elle ôta le gant et mes doigts furent en contact direct avec son sexe.

— Et qu’as-tu fait? Demandais-je, intriguée par la suite de son récit.

— Et bien j’ai fait ce qu’elle attendait de moi. Je l’ai masturbée.

— Mais elle est vieille, criai-je, comment peut-on encore avoir des envies à son âge?

— Tu es encore jeune, Juliette, sache que la sexualité n’a pas d’âge.

— J’ai du mal à te croire mais, ça ne fait rien. Ainsi tu l’as masturbée?

— Et oui! Et là, crois-moi, Germaine a joui comme pas possible et à ce moment je ne vis plus en elle une vieille mais une femme tout simplement et je me sentais fière d’en avoir été la cause.

— Et ensuite, Rose qu s’est-il passé?

— Il y eut un long moment de silence. Un silence pesant. Puis comme pour justifier son acte, Germaine me raconta sa vie très riche sexuellement et seule, maintenant, elle ne pouvait s’empêcher de se masturber quand son corps le réclamait.

— Si j’ai bien compris, tu ne veux plus recommencer? Pourquoi?

— Parce que, ma chère Juliette, je pense que tu me comprendras, parce que le jour où j’ai caressé germaine j’y ai pris un certain plaisir. Comme Germaine, je vis seule depuis que mon mari m’a abandonné et comme Germaine il m’arrive très souvent de me satisfaire quand le manque me taraude le ventre alors, ce jour-là, je me suis sentie très excitée au point que j’ai dû faire un détour par les toilettes. Tu te doute pour quoi faire, n’est-ce pas?

Bien-sûr que je comprenais. Même si je ne pensais, jusqu’à présent, qu’à partir d’un certain âge ça ne se faisait plus. En même temps j’étais contente de voir qu’il y avait beaucoup plus de femmes qui se caressaient que je ne le supposais.

— Si je comprends bien c’est pour ne pas être tentée de te caresser en même temps qu’elle.

— Tu as tout compris.

Cette histoire me troubla bien plus que je ne le laissais paraître. Le soir dans mon lit, j’ai refais le film dans ma tête. Rose masturbant Germaine, Rose se donnant du plaisir dans les toilettes. Et je me suis masturbée. Non plus mécaniquement comme d’habitude mais lentement, avec plus de passion, recherchant les points sensibles que jusque-là j’ignorais. Et l’orgasme survint, violent, si fort que perdis connaissance pendant plusieurs minutes.

Le lendemain je n’étais plus la même. Je me surpris à rechercher, parmi les pensionnaires, celles ou ceux (il y avait quelques hommes) qui n’avaient pas mis un frein à leur vie sexuelle. Etant donné le peu d’homme, je me les imaginais agressés par toutes ces femmes en manque de mâles, à moins qu’elles ne se satisfassent entre elles. Tout à coup le sexe occupait une grande place dans mes pensées. Il faut croire que cela devait être latent chez moi, trop longtemps réfréné et que cet épisode a tout bêtement réveillé.

Rose prit quelques jours de repos. Trois jours après son retour, elle me fit part de l’attitude de Germaine qui avait changé.

— Elle ne me demande plus rien, c’est bizarre non?

— Elle s’est peut-être lassée, lui dis-je pour la rassurer.

— Sans doute. Me voici enfin tranquille.

Mais au fond de moi je savais très bien pourquoi.

Le premier jour qui suivit le départ de Rose, c’est moi qui étais chargée de la remplacer auprès de Germaine. Arrivée dans sa chambre je lui dis:

— Alors Mme Germaine, encore au lit?

— Rose n’est pas avec toi?

— Non, elle a dû s’absenter pour plusieurs jours. Vous devrez vous contenter de moi.

— Vous êtes charmante Juliette mais avec Rose j’avais mes habitudes.

— Je sais, elle m’a expliqué

— Ah bon! bredouilla-t-elle, mais elle n’a quand même pas?

— Elle m’a tout expliqué répondis-je en appuyant fortement sur le’ TOUT’. Et vous n’avez pas envie ce matin?

Suis-je trop laide, trop jeune?

— Ce n’est pas cela mais?

— Vous n’osez pas, vous me croyez incapable de faire aussi bien que Rose?

Je m’approchais du lit et d’un geste brusque, je tirais violemment sur le drap. Un instant sa main agrippa le tissu et m’empêcha de le soulever mais devant ma détermination, elle finit par céder. Germaine portait une chemise qui était retroussée jusqu’à la taille. Entre ses maigres cuisses une abondante toison de poils grisonnants couvrait son pubis. Ce qui me surpris c’est son mont de vénus, étonnamment proéminent, charnu, comme l’abricot des petites filles. Germaine se cacha les yeux de son avant-bras mais ne fit rien pour dissimuler son sexe et même elle écarta lentement les jambes. L’envie était soudaine plus grande que sa honte.

— Vous voyez, Germaine, ce n’est pas plus difficile que ça. Maintenant montrez-vous! Oui comme cela ouvrez bien vos cuisses.

Germaine plia les jambes et s’ouvrit au maximum. Cette position avait fait apparaître ses petites lèvres d’une taille impressionnante qui dépassaient de façon obscène. Germaine glissa un doigt entre elles, remonta vers le haut et découvrit son clitoris aussi gros et aussi rouge qu’une cerise.

— Que voulez-vous que je fasse? Que je vous regarde simplement ou bien voulez-vous que je vous touche?

— Touchez-moi, entrez votre doigt

C’était tout nouveau pour moi mais je n’hésitais pas une seconde. Mon doigt la pénétra.

— Un autre encore.

J’introduisis le deuxième

— Un autre encore

Et le troisième, puis le quatrième et enfin toute la main la pénétra. Comment une femme aussi menu pouvait supporter cela, pourtant elle semblait apprécier. Je sentais les muscles vaginaux se contracter sur ma main.

— Restez comme cela, Juliette, ne bougez plus.

Ses muscles vaginaux se contractaient de plus en plus vite. Au bout de quelques minutes le doigt de Germaine qui maintenait le clitoris hors de son capuchon s’activa. Elle se mit à le caresser, lentement d’abord puis de plus en plus rapidement. Son corps soudain s’arque bouta, un râle s’échappa de ses lèvres, une violente contraction enserra ma main. Puis le corps de Germaine retomba, inerte. Je retirai ma main précautionneusement avec un bruit de bouteille que l’on débouche, un flot de liquide coula entre ses cuisses toujours ouvertes.

Je profitais de sa semi-inconscience pour quitter discrètement la chambre.

Le lendemain lorsque je la revis, nous étions toutes les deux gênées mais nous n’avons pas attendu longtemps pour recommencer. Cette fois, avant de sortir, j’ai eu le temps d’entendre:

— Merci Juliette, merci.

Le troisième jour, alors que je m’apprêtais à lui donner une nouvelle fois du plaisir, Germaine m’arrêta.

— Juliette, fais-tu cela simplement ça pour me faire plaisir ou ressens-tu quelque chose?

— Je peux bien vous le dire, Germaine, cela m’excite.

— Et que fais-tu?

— Le soir dans mon lit, je repense à tout cela, et je me fais jouir.

— En ce moment Juliette, quand je suis dans cette position, offerte, prête à recevoir tes caresses, que ressens-tu?

— Mon sexe qui s’humidifie.

— Et si je te touchais moi aussi?

— Je ne sais pas, personne ne me l’a jamais fait.

La main de Germaine caressa l’intérieur de ma cuisse. Instinctivement je les écartais, je désirais soudain sentir cette main sur mon sexe. Lorsqu’elle le palpa par dessus la culotte je lui fis comprendre que j’aimerais qu’elle aille plus loin en saisissant l’élastique de ma culotte pour l’enlever. La main reprit possession de mon minou. Ses doigts trouvèrent rapidement les zones sensibles et je ne tardais pas à pousser des gémissements. De sa main libre, Germaine se masturba et nos jouissances éclatèrent simultanément.

Ces petits jeux s’espacèrent quand Rose revint. Mais je ne pouvais plus me passer de la main de Germaine pour prendre mon plaisir. Germaine avait raison quand elle disait que c’est mieux de le faire à deux plutôt que seule. Aussi trouvions-nous, au moins une fois par semaine, le temps nécessaire pour nous faire jouir.

Malheureusement, deux mois plus tard, l’état de santé de Germaine s’était dégradé et on dû l’hospitaliser. Elle ne revint jamais. J’ai beaucoup pleuré puis la vie à repris le dessus.

Mes nuits étaient agitées. Depuis que Germaine n’était plus là, j’avais beaucoup de difficultés pour atteindre le plaisir. De plus en plus souvent le fantasme de faire l’amour avec une femme emplissait mes rêves.

Dans la résidence personne ne s’était douté des liens étroit qui m’avaient uni à Germaine. Du moins je le croyais.

La directrice me convoqua pour mon rapport de stage. La directrice, qui m’intimidait toujours autant, assise derrière son bureau, sortit mon dossier, le posa sur la table et sans l’ouvrir me dit:

— Juliette je n’ai que des compliments à vous faire. Vous avez su vous faire apprécier autant des pensionnaires que des employés. Je n’ai qu’un petit reproche à vous faire c’est d’avoir appliqué mes directives un peu trop au pied de la lettre. Quand je vous ai dit de faire parfois plus que le nécessaire je ne pensais pas que vous iriez si loin.

Je me sentis tout-à-coup dans mes petits souliers.

— Vous doutez bien de quoi je veux parler, rassurez-vous je ne peux pas vous en vouloir d’avoir donné un peu de bonheur a notre Germaine qui traverse de rudes épreuves en ce moment mais quand même, c’est pousser un peu loin le don de soi.

Je me gardais bien de lui dire que j’avais, moi aussi, trouvé mon compte et je n’osais pas non plus, lui demander, comment elle l’avait appris.

— Madame je?

— L’incident est clos. Parlons plutôt de votre avenir. Je ne doute pas qu’avec le rapport de stage que je vais vous faire vous obtiendrez votre diplôme. Aussi, si vous êtes d’accord, je vous engage.

— Oh madame! Criai-je en sautant de ma chaise, que je suis contente de travailler sous vos ordres. Si j’osais je vous embrasserais.

— Mais osez donc, répondit-elle en se levant et en venant à ma rencontre.

Nous sommes tombés dans les bras l’une de l’autre. Je lui appliquais un baiser sonore sur la joue qu’elle me rendit mais plus prés des lèvres en me serrant un peu plus fort. Comme par magie je sentais ma timidité s’envoler; Je tournais légèrement la tête et mes lèvres effleurèrent les siennes. Me rendant compte de mon audace je voulus rompre le contact mais la directrice m’étreignant plus fermement, insinua sa langue entre mes lèvres. Ma tête se mit à tourner et je lui rendis son baiser.

— Oh! madame! Je ne sais pas ce qu’il m’arrive?.

— Claudine, appelle moi Claudine.

Et Claudine reprit mes lèvres pour un baiser plus passionné encore. Je me sentais fondre littéralement. Nos corps s’enlacèrent plus étroitement. La jambe de Claudine s’était immiscée entre les miennes, son pubis s’appuyait sur ma hanche tandis que mien se trouvait en contact avec la sienne. Lorsqu’elle remua son bassin une boule de feu envahit mon ventre et je me mis, moi aussi, à onduler. J’allais jouir là debout mais au dernier moment Claudine s’écarta.

— Juliette, j’ai désiré cet instant dés que je t’ai vu.

— Moi aussi Claudine, inconsciemment peut-être, je te désirais.

Claudine commença à déboutonner ma fine blouse de travail sous laquelle, comme les autres employés, je ne portais que mes sous-vêtements. Chaque bout de peau découvert était accompagné d’un baiser. La lenteur avec laquelle elle me déshabillait exacerbait mes sens. Quand elle suça la pointe de mes seins je crus défaillir mais déjà sa bouche prenait la direction de mon entrejambe. Je sentis son souffle au travers de ma culotte. Mon dieu que c’était bon. Elle saisit l’élastique à deux mains et la fit descendre toujours aussi lentement. Mon bassin se tendait en avant. Je la voulais cette bouche, cette langue mais non, elle se releva mais avant que je n’ai eu le temps de me plaindre de cet abandon, elle m’embrassa et c’est avec sa main qu’elle me fit jouir. Mes jambes n’avaient plus la force de me soutenir. Claudine m’aida à m’allonger sur la moquette et pendant que j’étais encore secouée de spasme, elle colla sa bouche a mon sexe et m’offrit une deuxième jouissance avant même que la première ne se termine. Lorsque je rouvris les yeux que j’avais dû garder fermés un bon moment, Claudine était nue. Qu’elle était belle. Une poitrine volumineuse mais ferme avec de larges aréoles sombre et de longs tétons, un ventre légèrement bombé et entre ses jambes aux mollets finement galbés, aux cuisses rondes, une toison fournie très brune.

Claudine se positionna au dessus de ma tête et s’accroupit. Enfin je voyais sa chatte qui, de par son excitation et de sa position, était ouverte et dégoulinante de mouille.

— Juliette, ma chérie, broutes-moi, manges-moi.

J’ai tout de suite aimé les mots crus qu’elle avait employés. Ma bouche a prit possession de sa chatte, je me suis mis à la lécher, à la sucer, à l’aspirer sans aucun dégoût. Et qu’elle fierté j’ai ressenti quand elle me dit en hurlant presque:

— Oh! Juliette, ça me vient.

Claudine jouit et s’écroula sur moi. Sa bouche entra en contact avec ma chatte, sa langue s’insinua entre mes petites lèvres, s’attaqua aussitôt à mon bouton qui ne semblait attendre que cela et un nouvel orgasme me submergea.

Depuis ce jour Claudine et moi vivons une belle histoire d’amour. Je n’ai plus rencontré de pensionnaire comme Germaine mais je pense que si cela avait été le cas Claudine ne se serait certainement opposée à ce que je lui apporte un peu de bonheur. Chaque jour qui passe nous avons une pensée émue pour Germaine qui est, en quelque sorte, à l’origine de notre amour.

J.CLAUDE

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