Les examens défilèrent sans qu’Alice et moi n’en ratâmes le moindre. Les examinateurs semblaient chaque fois apprécier ce que nous leur montrions et tout se déroulait pour le mieux.

Lorsque j’ouvris les yeux, au petit matin, nous étions vendredi, le dernier jour des examens. J’ôtai les couvertures rouges réchauffant mon corps nu pour descendre du lit, l’esprit encore légèrement endormi. Comme à son habitude, Alice, ses cheveux blonds recouvrant son visage angélique, dormait paisiblement. Il fallut tout de même que je la réveillasse, sinon nous risquerions de ne pas être à l’heure pour la prochaine épreuve.

-S’il te plaît, encore cinq minutes, geint-elle.

-Allez, courage, c’est la dernière journée, la motivai-je. Demain matin, tu pourras me faire le coup des cinq minutes aussi longtemps que tu voudras.

-Mais j’ai pas envie d’attendre demain, ronchonna-t-elle.

Je me caressai le cuir chevelu qui me démangeait légèrement. Je découvris alors un épi au sommet de mon crâne que j’aplatis avant que quiconque ne pût en faire un sujet de moquerie.

-Si tu ne te réveilles pas, je vais devoir faire appel à monsieur Chatouill…

-Mais fous-moi la paix, putain !

Je reculai de surprise ; Alice n’avait jamais hurlé sur moi. Les autres premières années, ceux qui n’étaient pas déjà descendus dans le réfectoire afin de remplir leurs panses exigeantes, nous regardèrent alors en se demandant pourquoi ma petite-amie était de si mauvaise humeur. Pour moi, il n’y avait aucun doute : quelque chose clochait. Je grimpai alors à nouveau dans le lit, m’y allongeai et, m’approchant de ma petite-amie, enroulai l’un de mes bras autour de ses épaules.

-Alice, qu’est-ce qui t’arrive ?

-Il se passe que je veux dormir, dit-elle sans me regarder.

-Alice, tu sais que tu peux me parler.

-Qui te dit que j’ai besoin de parler ?

-Tu ne cries jamais, d’habitude. Parfois tu t’emportes, mais tu ne me hurles jamais dessus. Alors dis-moi ce qui se passe. Je ne pourrai pas t’aider si tu ne me dis rien.

Alice daigna enfin se retourner. Je découvris alors ses yeux marron en larmes, mais elle ne semblait pas triste.

-Alice, dis-moi ce qui te tracasse.

-J’ai peur, dit-elle enfin. Tu sais très bien ce qui m’attend, tout à l’heure. J’ai peur, Bastien, je ne sais pas si je vais y arriver.

Je plongeai mes yeux dans les siens afin de lui faire comprendre que ce que je comptai lui dire était sincère. Je lui pris la main et lui donnai un baiser sur le front avant de l’attirer contre moi, posant sa tête contre mon torse. Je sentis alors quelques-uns de ses cheveux me chatouiller, mais je n’en fis rien.

-Je comprends que tu aies peur. Mais tu te rappelles, tu m’as dit, un jour, que je ne devais pas te laisser nous faire échouer. Tu m’as supplié de faire en sorte que tu te rendes à cet examen. Il suffit simplement de nous y rendre et de faire le maximum. Même si nous ne brillons pas, nous avons été assez bons dans les autres domaines pour passer en deuxième année. Tout ce que tu as à faire, c’est prouver à tout le monde que la femme qui sommeille en toi est suffisamment forte pour faire face à la situation.

-J’espère que tu as raison, dit-elle à mi-voix.

-Bien sûr que j’ai raison. Allez, lève-toi et allons petit-déjeuner. Tu auras besoin de force pour tout à l’heure.

Elle acquiesça faiblement et commença à quitter sa couche. Je l’y aidai en soulevant les couvertures lui obstruant les jambes, et lorsqu’elle fut debout, je la rejoignis en lui prenant la main. Elle serrait sa main dans la mienne afin de se rassurer, de constamment sentir ma présence. Je la regardai une dernière fois avant de commencer à marcher. Elle me suivit et nous nous rendîmes dans le réfectoire.

Dix heures. L’heure fatidique était arrivée. Alice et moi attentions devant la porte de notre salle d’examen. Nous étions adossés contre le mur, main dans la main, attendant que quelqu’un daignât nous ouvrir la porte de l’autre côté. L’épreuve que nous allions passer était sans doute celle qu’Alice redoutait le plus : l’épreuve du bukkake. Bien qu’elle se fût entraîner durant l’année, elle n’avait jamais réussi à se sentir à l’aise et ne l’avait jamais fait avec plus de deux hommes en même temps. Là, il était question de beaucoup plus. Cinq, si l’on croyait les dires de nos camarades. Mais étant donné qu’à chaque fois qu’ils répondaient, ils regardaient Alice avec inquiétude, quelque chose me disait qu’il y en avait plus.

-Bastien ? Tu te sens bien ? me demanda ma petite-amie.

-Très bien, la rassurai-je. J’étais juste en train de réfléchir.

-À propos de quoi ?

-Tu le découvriras bien assez tôt.

Elle fit une moue étrange mais hocha les épaules. Aussitôt après, nous entendîmes des bruits de pas provenant de la salle d’examen. La porte en bois peint s’ouvrit alors et un homme, barbu aux cheveux coupés très courts, nous accueillit.

-Madame Grossun, monsieur Gépadidé ! Entrez, je vous prie. Nous ne vous avons pas trop fait attendre, j’espère.

Nous lui assurâmes que non, souriant devant la gentillesse dont il faisait preuve à notre égard. Nous entrâmes alors dans la salle après qu’il nous y eût invités et nous découvrîmes le matériel à notre disposition. Sur une table en face du tableau servant normalement aux professeurs pour assurer leurs cours reposaient des menottes, un fouet, des cordes, un bâillon et autres instruments bien connus. Toutefois, en voyant ces accessoires, nous nous demandâmes si nous ne nous étions pas trompés dans notre planning.

-Excusez-moi, intervins-je alors. N’étions-nous pas censés passer l’épreuve du bukkake ?

-Vous n’avez pas été mis au courant, répondit notre examinateur, sincèrement surpris.

-Mis au courant de quoi ? demanda Alice, perplexe.

-Vous avez été dispensée de passer cette épreuve, jeune femme, lui sourit alors l’examinateur. J’ai reçu, deux jours auparavant, un mail de monsieur Auburn m’expliquant la terrible aventure que vous avez connue à cause d’une pratique très peu chaleureuse du bukkake. Votre proviseur a donc décidé de banaliser cette épreuve. C’est pourquoi je vais vous faire passer votre épreuve de SM dès à présent. À moins que vous ne préfériez attendre cet après-midi, ce que je pourrai comprendre ; vous ne vous êtes pas préparés pour la bonne épreuve.

Alice se retint de sauter de joie en entendant cette bonne nouvelle. Sa plus grosse frayeur s’envola alors, allégeant le poids que ma dulcinée portait sur ses épaules depuis le début de la journée.

-Ne vous en faites pas, nous sommes prêts à passer dès maintenant, répondis-je après avoir consulté Alice d’un regard.

    Midi sonnèrent, et aussitôt Alice et moi nous rendîmes au réfectoire. Cela faisait une heure que nous avions passer notre épreuve de SM. Mieux que ça : cela faisait une heure que nous avions réussi notre épreuve de SM. Assis à la grande table, Alice et moi pûmes alors, pour la première fois de la semaine, manger sans sentir cette boule au ventre nous rongeant de l’intérieur, celle qui provenait du stress des examens. Notre comportement décontracté ne passa pas inaperçu auprès de Stéphane et Véronica, assis en face de nous, leurs assiettes remplies par une escalope de dinde cuite à la perfection accompagnée de pommes de terre cuites au four.

-Dites, c’est pas vous avez l’air sereins, mais un peu quand même. Moi je dis que ça cache quelque chose. Vous n’auriez pas triché à un examen pour le passer haut la main, tout de même ?

-Alors toi, répondit Alice en prenant une pomme de terre qu’elle avala avec appétit, je me demande où tu vas chercher tout ça.

-Désolé, mais ça m’intrigue, insista-t-il.

-Si tu veux tout savoir, poursuivit-elle, Bastien et moi sommes sereins parce que nous avons terminé nos examens.

Véronica et Stéphane nous regardèrent, troublés. Je dus même retenir un gloussement lorsqu’un morceau de pomme de terre mâchée tomba de la bouche grande ouverte de Stéphane.

-Vous avez fumé quoi ? Je vous rappelle que vous avez une épreuve, cet après-midi, finit par dire Stéphane.

-Nous en sommes dispensés, lui expliquai-je alors. Alice et moi ne passons pas l’épreuve du bukkake. Apparemment, monsieur Auburn aurait fait une lettre à cause du sale coup de Fabian. Du coup, nous sommes libres, lui souris-je.

-Nan, vous nous faites marcher, ricana Véronica.

-De toute façon, tu le sauras quand tu nous verras glander dans notre chambre, tout à l’heure.

-C’est dégueulasse, se plaignit Stéphane.

-C’est la vie, se moqua Alice. Libérés, délivrés, nos examens sont terminés ! Libérés, délivrés ! Plus jamais de bukkake ! chanta-t-elle sur l’air de la Reine des neiges des studios Disney.

Alice avait attiré l’attention de tout le monde par sa chanson, mais elle s’en moquait éperdument et croqua à pleines dents dans une nouvelle pomme de terre.

    Alice et moi, repus, étions remontés dans notre chambre après ce succulent repas. J’avais d’ailleurs remarqué, ou plutôt Alice l’avait remarqué pour ensuite me le dire, que le pénis de Stéphane ne saignait plus et qu’aucune trace de morsure n’y subsistait. Je me demandai d’ailleurs s’il était douloureux d’avoir un rapport avec une femme avec une trace de morsure sur le sexe. Je supposai que oui, après tout les parois étaient serrées et l’humidité de l’endroit devait picoter légèrement. Je stoppai nette ma réflexion lorsqu’Alice me demanda si je voulais avoir une réponse empirique, le tout en me montrant ses dents. Nous discutâmes alors d’autre chose pendant une petite heure, c’est-à-dire jusqu’à ce que les premiers premières années à être passées revinrent dans la chambre. Je reconnaissais la plupart des visages, et la majorité d’entre eux était euphorique.

-Alors, comment ça s’est passé ? leur demanda Alice en leur souriant.

-Nickel, nous répondit le premier étudiant. On a fini avec l’épreuve du jeu de rôle, alors je peux te dire qu’on s’est éclaté, Ariel et moi. On l’avait bien préparé à l’avance, ce pseudo-western.

Il nous décrivit alors ce qu’ils avaient fait tous les deux : comment il s’était déguisé en cow-boy et sa partenaire en indienne, comment ils avaient amené la scène où elle se faisait capturer au lasso, comment ils forniquaient sur le sol de la salle de classe. Il ne négligea aucun détail, même pas le petit pet qu’il n’avait pas pu retenir lorsqu’était venu le moment de la première pénétration. Nous rîmes bien de ce détail, et je pus remarquer que ce petit fou rire avait permis à nos camarades d’évacuer la pression des derniers jours. Nous attendîmes encore une dizaine de minutes avant de voir arriver Mylène, ma sur, avec Romaric, son partenaire.

-Ah, vous voilà enfin, lui dis-je alors lorsque je la vis arriver.

-Excuse-nous, on était en examen d’amour sensuel, et Romaric a eu du mal à me faire jouir, alors il a fallu un peu plus de temps que prévu.

Le concerné baissa un peu les yeux lorsque mon regard moqueur se posa sur lui.

-Voyons, je t’avais pourtant dit qu’il suffit de mettre un doigt dans le cul de ma sur pendant le coït pour qu’elle jouisse six fois par seconde.

-Dans le feu de l’action, j’ai oublié, se défendit-il.

Voyant que j’embêtais odieusement son partenaire, ma sur prit sa défense en m’assurant que cela ne les empêcherait pas d’avoir leur examen. La connaissant, je n’en doutais pas une seule seconde.

Lorsque, le lendemain, nous nous réveillâmes, personne ne pouvait prétendre ne pas être tendu ; aujourd’hui allaient être annoncés les résultats des examens. Alice et moi étions si angoissés que nous avions peiné, la nuit dernière, à fermer l’il. Ce fut donc en bâillant excessivement fréquemment que nous ôtâmes les couvertures de nos lits. Le summum de la bizarrerie intervint lorsque je remarquai qu’Alice s’était levée du lit avant moi. Elle me le fit d’ailleurs remarquer, chose à laquelle je répondis en lui tirant la langue.

-C’est quoi, ces manières ? me reprocha-t-elle.

-Tu n’avais qu’à pas me narguer, rétorquai-je faiblement.

-Peu importe, feinta-t-elle de s’énerver. Les seules fois où je veux voir cette langue sortie, c’est quand ta tête est entre mes jambes, ou alors sur mes seins.

-Alors toi, ricanai-je. Tu penses déjà à ça. De toute façon, on risque de ne pas le faire aujourd’hui ; je suis tellement en panique que je ne pense pas pouvoir bander. Même tes doigts auront un meilleur effet.

Elle rit à son tour avant de me tendre la main pour que je me levasse.

-Allez, feignasse, ou je vais petit-déjeuner sans toi.

Je finis par sortir du lit, non pas sans mal, et allai manger.

Onze heures. Les trois heures étaient passées à une vitesse excessivement lente. Depuis huit heures et demi, tout le monde s’était regroupé dans le hall principal, attendant avec impatience les résultats tant convoités. Je voyais tout le monde bouger dans tous les sens soit par excitation, soit par panique. J’en voyais d’autres priant intérieurement, sans doute ne voulaient-ils pas rater leur année. Après tout, je ne pouvais que les comprendre, cette petite frayeur me tiraillait l’estomac depuis mon réveil. D’ailleurs, en parlant de moi, je me rendis compte que, angoissé comme jamais je ne l’avais été auparavant, j’avais commencé à grignoter mes ongles. Ce mauvais réflexe agaça Alice, aussi m’intima-t-elle d’arrêter. Je ne pus m’empêcher de penser que son ton anormalement autoritaire était dû à cette peur de l’échec que chacun des étudiants de n’importe quelle année ressentait. Au loin, j’aperçus alors ma sur et Romaric. Eux non plus ne se sentaient pas sereins, bien au contraire. Ma sur était dans ses bras, son visage anxieux contre l’épaule robuste de son partenaire. En les voyant, je remarquai que mes doigts se trouvaient derechef dans ma bouche.

-Tu ne te ronges les ongles que de la main droite ?

-Je crois, dis-je embarrassé.

Sans ajouter le moindre mot, Alice attrapa ma main droite et l’amena au niveau de son entre-jambe. Là, elle écarta légèrement ses cuisses et laissa deux de mes doigts la pénétrer. Elle resserra alors les cuisses afin que je ne m’enfuisse pas.

-Si tu t’avises de sortir tes doigts pour te les fourrer dans la bouche, tu n’auras pas le droit de me toucher pendant une semaine.

Le message étant suffisamment clair, cette manie disparut aussi vite qu’elle était arrivée

Onze heures dix. Monsieur Auburn apparut dans le hall, des feuilles de papier imprimées dans les mains. En voyant nos visages déconfits par la panique, il se permit de sourire en nous qualifiant de jeunes impatients. Il prit alors tout son temps pour accrocher à l’aide de scotch les feuilles au mur situé à notre gauche. Lorsqu’il eut terminé, il se dirigea vers le groupe formé des deuxième année, et nous, les premières années, nous ruâmes sur la liste afin de connaître le résultat. La majorité avait réussi à l’avoir, ma sur et Romaric en faisait partie. Stéphane et Véronica n’avaient pas non plus déroger à la règle. Enfin, lorsqu’à côté de mon nom, la mention « admis en seconde année » fut visible à mes yeux, je contins un hurlement de joie. Je regardai alors Alice qui s’était également jetée sur la liste. Je compris alors qu’elle avait vu nos noms lorsque son visage radieux me sourit à pleines dents.

Les mots de monsieur Auburn furent brefs : félicitation aux admis, dommage pour les refusés. Étant  donné que l’année arrivait à son terme, il nous rappela également que nous quitterions l’école dans deux jours. Cette pensée me refroidit alors : cela signifiait retourner chez ma mère. Nos rapports étaient quelque peu tendus (je vous renvoie au chapitre 1 si vous ne me croyez pas) et je doutais que rentrer avec ma sur d’une école spécialisée dans le sexe lui plût. Lorsque j’en parlais à Mylène, cette dernière me répondit qu’elle passerait les vacances d’été avec Romaric. D’après ce que j’avais pu comprendre, ils étaient bien plus que de banals amants luxurieux. Lorsqu’elle comprit, en voyant mon visage, que je n’avais rien prévu et que, par conséquent, j’allais sans doute rentrer à la maison seul, elle ne put réprimer une grimace et me souhaita bon courage en allant rejoindre Romaric qui l’attendait pour une raison inconnue.

-Tu n’as pas l’air dans ton assiette, quelque chose ne va pas ?

Je me retournai en reconnaissant la voix d’Alice. Elle était là, tout sourire, mais je voyais sur son visage qu’elle se faisait du mouron.

-Non, tout va bien, lui mentis-je.

-Si tu voyais ta tête, tu ne te croirais pas toi-même. Allez, accouche, qu’est-ce qui te tracasse.

-C’est juste que… ma mère et moi sommes en de très mauvais termes. Je pensais rentrer avec ma sur, mais je viens d’apprendre qu’elle va passer les vacances avec Romaric. Tu savais, d’ailleurs, qu’ils sortaient vraiment ensemble ?

-Tout le monde savait, répondit-elle en haussant les sourcils. Sauf toi. Mais bon, c’est ta sur alors je peux comprendre. Par contre, j’aimerais que tu m’expliques ce qui se passe, entre ta mère et toi.

-C’est une longue histoire que je te raconterai peut-être plus tard.

-On va faire un marché, OK ? Tu me racontes l’histoire, et en échange je te laisse passer les vacances avec moi.

-Tu ferais ça ? lui dis-je en écarquillant les yeux.

-Évidemment, je suis ta petite-amie, après tout. Bon, tu racontes ou pas ?

Je me mis alors à lui raconter mon histoire : tout allait bien, puis mon père se suicidait, ma mère devenait violente et invivable, et enfin ma sur et moi partîmes pour l’école. Lorsque j’eus terminé, j’avalai ma salive en attendant sa réponse.

-On peut pas dire que ta famille soit sympathique. La mienne, en tout cas, l’est beaucoup plus. Mais tu le sauras bien assez vite, puisque tu vas la côtoyer pendant deux mois.

-Tu veux dire que ?

-Oui, je vais te présenter à mes parents.

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