10h00.
Je me réveille. Isa est déjà debout. Je file à la douche, je me sèche et ensuite je me mets de l’onguent « spécial ». Je me dirige vers la cuisine. Elle a préparé le café et m’attend sur la terrasse. Je l’embrasse tendrement. Son téléphone sonne.- Allô, oui… Ma puce… Comment vas-tu ? Oui, très bien, ok, ma chérie, à demain, je t’embrasse.
C’était sa fille Gwen. Elle se lève pour me servir mon café. Elle est ravissante en tenue d’Ève. J’ai une folle envie de la baiser mais aujourd’hui j’ai prévu autre chose : repos. Mais cela ne plaira pas à ma petite Isa.
— Au fait, où est le plug ?
— Je l’ai enlevé hier en arrivant chez Vivi et Éric. Je ne voulais pas les choquer.
— Je crois qu’ils auraient été pas plus intrigués que cela, vu ton comportement d’hier soir.
— C’est clair. Bon, le programme du jour ?
— Repos, j’en ai besoin !!!
— Ok, je vais chez ma copine récupérer le reste de mes affaires et je rentre de suite après.
14h00.
Pas de nouvelle d’Isa. J’ai piqué une tête dans la piscine et je me suis endormi comme une merde sur le divan du salon. Je me lève pour aller soulager une envie pressante. Il me revient à l’esprit les conseils de Vanessa. Je passe à la salle de bain pour prendre une douche et me passer du « bois bandé normal ». Je retourne au salon, mets en marche la TV et retombe dans les bras de Morphée.
17h00. Je suis réveillé par le bruit de la serrure de la porte d’entrée.
— Viens m’aider, s’te plait !!!
J’accours à la supplique d’Isa. Je ramasse trois gros sacs et les pose dans le salon. Elle rentre et éclate de rire.
— Putain, tu as de la chance que l’on est dimanche soir… Hihihi…
Je prends conscience que je suis à poil et avec un braquemart de folie. Isa rentre avec deux autres sacs et m’annonce que tout y est. En pouffant, elle part dans sa chambre. Je regarde dehors en refermant la porte. Ouf, personne.
Isa revient, nue, elle me demande de nous servir une bière. Elle va prendre une douche, elle en a que pour deux minutes. Effectivement, deux minutes plus tard, elle vient s’asseoir avec moi à la table de la terrasse.
— Tu as l’air en forme. Me dit-elle en souriant et désignant ma bite.
— Interdiction de toucher. Repos aujourd’hui.
Elle fait une tête triste. Elle me supplie en joignant ses mains.
— Tu es insatiable !!!
— J’ai envie de toi, de ton sexe…
— Je m’en fou, il faut que je me repose.
Contrariée, elle se lève et s’en va dans la cuisine. J’entends des bruits de casseroles, de couteaux et de cuissons. Elle revient avec un petit plat de tapas et une bouteille de bon rosé en guise d’apéro. Elle pose le tout et repart dans la cuisine sans piper mot. Je la regarde et lui souris. Elle a une tête que je ne lui connais pas. Aïe, aurais-je fait une gaffe ? A son retour, elle apporte les assiettes, les verres et couverts. Elle s’assied en tailleur sur sa chaise et commence à manger.
— Quoi, qu’est-ce qu’il y a ?
— Bof, rien de bien grave.
— Bon dis-moi. Lui dis-je en nous servant un verre.
Je suis tombé amoureuse…
— De moi ?
— Oui, et laisse-moi finir. Je ne me reconnais plus. Je suis dingue de toi (des larmes commencent à perler de ses yeux). Depuis le premier jour que tu es arrivé à l’escadrille, j’ai eu envie de toi. Ton assurance dans le boulot, ta faculté à t’adapter et surtout ta joie de vivre alors que moi j’étais au plus mal. Je t’aime, Hervé, j’aime Lili aussi mais j’ai peur…
— Peur de quoi, je t’aime mais pas en ce moment. Je n’aime pas quand tu pleures…
— Ne t’inquiètes pas, ce sont des larmes de joie…
— Allons, ma puce… Grignotons un petit bout et après je t’emmène faire un tour à Saint-Tropez.
Son visage rayonne. Elle me demande comment elle doit s’habiller. Je lui réponds qu’elle a carte blanche. Après avoir débarrassé la table et rangé la cuisine, on va chacun dans notre chambre pour nous apprêter. Je passe à la douche extérieure, la salle de bain étant monopolisée, puis retourne à ma chambre. Je décide de mettre un jean sans rien dessous et une chemise blanche. Pour les souliers, j’opte pour des mocassins marron. Je rejoins la terrasse en nous prenant deux bières.
Je suis assis depuis deux minutes quand Isa réapparaît. Là, mon cur ne fait qu’un tour. Elle est resplendissante. Elle a les cheveux coiffés en bataille, on dirait une lionne. Elle est habillée d’une robe fuseau, ou fourreau, noire avec un décolleté plus que provocateur. Elle se retourne et elle m’offre un dos nu qui tombe au-dessus de ses fesses. Aux pieds, de charmantes petites mules noires. Un maquillage discret mais efficace. Je bande comme un fou devant cette créature toute droite sortie des BD de Tex Avery.
— Waouh !!!!
Elle explose de rire et viens vers moi. Elle constate mon émoi en posant la main sur mon entre-jambes. Elle se penche, je n’ai d’yeux que pour son décolleté. Elle me dépose un baiser sur les lèvres et s’assied.
— Contente que cela te plaise. Dit-elle en sirotant sa bière. Où m’emmènes-tu ?
— Je voulais t’emmener à Saint-Tropez, mais là, j’hésite. Cela ne te dit pas d’appeler Éric et Vivi et de se faire un petit resto ?
— Tu nous invites ?
J’acquiesce. Elle saute sur son téléphone et compose le numéro.
— Allô, Vivi, c’est Isa… Oui contente aussi. Que faites-vous ce soir ? Non,
Hervé nous invite au resto… Je ne sais pas… Oui, super… Habillé classe…Ok, on dit 20h00 en bas de chez vous ? Ok, oui, ok, bise, à toute.
Elle m’explique que Vivi et son frère s’ennuie un petit peu, que ses amis sont rentrés chez eux et ils se sentent un peu seuls. Je regarde l’heure, 19h30. Il faut que l’on fasse fissa si l’on veut arriver à l’heure.
On arrive à 20h15. Ils sont là, au bord de la route. Lui, habillé classique. Jean, tee-shirt et espadrille de marque. Elle, euh, comment vous la décrire. Elle porte une robe jaune qui lui arrive à mi-cuisses. Elle a les cheveux détachés qui lui tombent au niveau des reins. On se gare et descendons pour accueillir ces deux jeunes gens. Vivi et Éric complimentent Isa sur sa tenue. Je serre la main du frère et dépose un bisou sur les lèvres de Vivi. Isa, elle embrasse les deux. On remonte en voiture et me dirige vers un resto de bord de mer. Vivi est ravie de notre invitation. Je vois dans mon rétroviseur d’intérieur que les deux jeunes se donnent la main amoureusement. Je souris. On arrive et on s’installe sur la terrasse, un peu à l’écart des tables déjà occupées. La tenue d’Isa et de Vivi ne laisse pas indifférent les hommes et les femmes présents.
— Dis-moi, Vivi, tu as mis un soutien-gorge «push-up », je me trompe ?
— Euh…
— Vas aux toilettes et enlèves-moi ça. Ça fait gamine.
— Oui mais toute seule ?
— Attends, je viens avec toi. La rassure Isa.
Elles se lèvent et partent en direction des WC. On commande les apéros, quatre Martini blancs.
— D’habitude, ma sur ne bois jamais !!!
— En parlant de ta sur, regarde.
Elles reviennent plus rayonnantes que jamais. La petite précède Isa. Le changement est radical. Maquillage léger mais subtil. La démarche chaloupée et les tétons qui pointent sous sa robe. Elles s’asseyent.
— J’ai son soutien-gorge et son string dans mon sac et je l’ai remaquillé. Elle n’est pas ravissante…
— Alors là, surette tu es… je… Je ne sais que dire… Tu es magnifique !!!
— Je dirais qu’elle est bandante… dis-je en sentant mon sexe durcir à m’en faire mal.
Après ces compliments, Vivi ne sait plus où se mettre. Elle se tortille comme une anguille. Je lui dis d’arrêter, qu’elle va attirer les regards sur nous. Elle devient écarlate mais nous sourit.
— Bon, on commande ? Questionne Isa.
— Non, il me semble que quelqu’un n’a pas la tenue adéquate. Éric tu me ferais un immense plaisir si, comme ta sur tu allais aux toilettes pour te mettre à l’aise.
— Comment ça, je suis déjà à l’aise…
— Coquin va, lui lance Vivi.
On part tous dans un fou rire incontrôlable. Les esprits retrouvés, on passe commande tout en sirotant nos verres. Isa leur raconte notre rencontre, celle de ma femme, notre relation particulière. Bref en une heure, ils savent tout de nous. Enfin presque…Le repas se termine dans la joie et l’humeur coquine. De retour à la voiture Isa décide de monter à l’arrière avec Vivi.
— Bon, les jeunes vous voulez faire quoi ? Tu as une idée Isa ?
— Oui, si on les kidnappé ?
— C’est-à-dire ?
— On les emmène à la maison.
— Aller, c’est parti…
Sur la route, je regarde de temps en temps Isa qui matte la charmante Vivi. Elle se rapproche, Pose une main sur un sein. Elles se regardent droit dans les yeux. Isa tente de l’embrasser mais Vivi tourne la tête. La main d’Isa ne reste pas inactive, elle pince le téton et de l’autre elle caresse la joue. Vivi respire plus fort.
Ça y est, elles sont face à face, la langue d’Isa vient de se poser sur les lèvres de la petite. Elle sort sa petite langue et se laisse aller dans balais sensuel. Elle prend et masse les seins d’Isa. Ce jeu de langue et de pelotage s’arrête quand je me gare à la villa.
J’ouvre la porte. Il y a de la lumière sur la terrasse.